Comment aider notre fils de 28 ans à se faire aider (dépression) ?
Réalisée par Françoise BOUCHEZ · 5 août 2016Dépression
Nous prenons conscience que notre fils de 28 ans, fait une dépression non diagnostiquée, certainement depuis son adolescence. Il y a eu des hauts et des bas. Sa compagne (depuis 1 an), incapable de l’aider, va le quitter et nous a alerté sur ses problèmes qu’il nous cache. Pourtant nous avons une relation affectueuse et de confiance.
Il a été sujet à diverses addictions, aujourd’hui les jeux, il ne parvient à s’engager dans aucune activité (études arrêtées en 1ère année de fac, petits boulots, chômage, études arrêtées, il n’a rien qui lui tient à cœur ...pourtant il dit qu'il aime sa compagne), il ne supporte aucune contrainte.
Il manifeste un désintérêt pour tout, n’a aucune activité (sauf jeux sur son tel portable tout seul), il nous fait croire qu’il est très occupé, ce n’est pas simple de le voir. Il donne très bien le change en société, très secret, .. cache sa souffrance. Il ne sort que pour travailler (petits boulots de livreur). Il refuse de se promener, de sortir, .. de voir des gens, même nous, .. il se décommande au dernier moment. Sa copine nous explique combien il est triste sans raison, toujours insatisfait, et semble incapable de prendre du plaisir à des petites choses de la vie.
Lui qui s'intéressait à des choses diverses et variés, il ne s’intéresse plus à rien. Il n'arrive pas à finir ce qu'il entreprend, même des petites choses (démarche administratives, rendez-vous, .).. Comment pourra-t-il consulter un psy dans ces conditions ? "Prendre rdv + y penser + y aller + persévérer " -> tout cela actuellement est au dessus de ses forces.
Nous sommes très inquiets et nous nous sentons impuissants. Nous ne voyons aucune issue à cette situation, tout est bloqué ! Que faire pour nous ses parents et ses frères et sœurs ? Avez-vous des pistes ?
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5 AOÛT 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
D'après votre message, votre fils souffre, et depuis longtemps, d'une sorte de dépression qu'il a essayé de "soigner" seul avec diverses addictions. Sauf que les solutions addictives ne font, à terme, qu'aggraver les problèmes initiaux, que vous semblez avoir eu du mal à voir (reconnaître).
Etant donné tous les problèmes ce que vous décrivez et aussi le fait que vous mentionnez ses frères et ses soeurs, je vous conseille de vous mobiliser tous pour une thérapie familiale qui pourra vous aider à comprendre en quoi l'histoire et les événements familiaux ont influencé les problèmes de votre fils, et l'aider lui, petit à petit, à aller mieux (peut être même commencer par la suite une thérapie individuelle, la thérapie familiale étant souvent "le déclic" nécessaire).
Donc, ne croyez pas que vous êtes si impuissants que ça..., vous pouvez l'aider à s'aider lui même par la suite.
L'avantage et les bénéfices de la thérapie familiale sont certains pour vous tous, et le rythme (une fois par mois) est compatibles même avec des grandes distances entre les membres de la famille (j'ai vu des personnes se déplacer de l'étranger...). La présence de tous est importante à certaines étapes de la thérapie, mais pas indispensable à toutes les séances.
Je vous souhaite de pouvoir mobiliser la famille pour aider votre fils à trouver goût à sa vie, qui reste à construire.
sp
14 AOÛT 2016
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Effectivement, je pense que votre fils souffre de dépression.
Dans un 1er temps, il serait important qu'il consulte son généraliste et qui lui prescrive des antidépresseurs pour retrouver un certain équilibre et motivation pour entamer une thérapie.
Vous pouvez lui conseiller l'hypnothérapie intégrative qui est très efficace pour les dépressifs car il ne s'agit pas d'une thérapie verbale classique, mais d'un état de lâcher prise et de bien être dans une forme de relaxation, ce qui permet de travailler de façon plus agréable et non intrusive.
Restant à votre disposition pour tous renseignements.
Cordialement
10 AOÛT 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Madame
ne laissez pas en effet votre fils donner le change, montrez lui, dites lui que personne n'est dupe et que vous êtes très inquiète.Dites lui directement ce que sa compagne lui a dit, et non pas derrière lui, ne laissez pas le "mensonge" persister.
Il est important qu'il sache que vous avez d'autres espérances pour lui, vous et son père. Qu'en pense celui ci?
Vous pouvez bien entendu lui conseiller de consulter, dites lui qu'il ne peut deviner par avance le bien qu'il en ressentira, il existe des lieux gratuits et des lieux payants mais beaucoup d'analystes règlent le paiement des séances sur les possibilités de l'analysant. Il y est libre de dire ce qu'il veut, de choisir à qui il veut le dire. Mais une fois le choix fait, il est tenu de poursuivre, c'est un engagement.
S'il n'en veut rien entendre, faites vous même la démarche afin de trouver en vous comment dénouer ce processus dans lequel vous êtes pris.
Cordialement
Isabelle Thomas
psychologue psychanalyste
5 AOÛT 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
cette dépression, (plutôt une sorte de "manque à vivre", de désintérêt,) apparaît comme LE sujet que personne n'ose aborder en famille.
Et pourtant, il serait bon d'aborder cela en douceur, via la famille, via son médecin s'il en a un. Si vraiment il s'agit de dépression (ce qui n'est pas très clair) , le médecin pourrait prescrire un anti dépresseur afin de redonner le minimum d'énergie pour entreprendre ensuite une thérapie.
Difficile d'en dire plus à ce stade.
Courage et cordialement
5 AOÛT 2016
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
La description que vous nous faites de votre fils montre qu’il est en grande souffrance.
De quand datent ses addictions ? Vous dites qu’elles se sont succédées. De quel types d’addictions s’agissait-il ? Y a t-il eu un événement déclencheur que vous ayez identifié ?
Votre fils a besoin d’aide et semble s’isoler de plus en plus. Essayez de lui parler de vos inquiétudes et du soutien que vous pouvez lui apporter.
Pensez-vous qu’il serait près à consulter ? L’un de ses proches a-t-il abordé la question (son amie, vous, ses frères et sœurs) ? Quelle que soit la thérapie choisie, ce sera déjà un victoire.
Si vous avez des questions ou souhaiter souhaitez préciser votre vous pouvez me contacter directement.