Culpabilité d'être en couple avec un gars que j'aime mais pas comme lui m'aime

Réalisée par Papillon · 30 nov. -1

Un gars est tombé amoureux de moi dès le premier jour, quand je suis rentrée en prépa hypokhâgne. Même si j'ai tout fait pour mettre au clair la situation (je l'apprécie en tant que camarade mais ne l'aime pas) quand il m'a déclaré ses sentiments dès le mois d'octobre, nous avons développé de forts liens d'amitié au fil de l'année, étant donné que nous avons fini par côtoyer les mêmes personnes ds le même groupe d'amis et que nous sommes les plus similaires dans le groupe. Cette "amitié" est devenue de plus en plus ambiguë, jusqu'au jour où, lors d'une semaine où on s'est bcp côtoyé avec le groupe, au début des grandes vacances, j'ai accepté son invitation à un ciné -concert assez haut de gamme sur deux jours. Le deuxième jours, sur le chemin du retour, alors qu'on se "chamaillait" joyeusement, je l'ai embrassé. Depuis nous sommes ensemble.
Je l'aime beaucoup, sincèrement. Mais je suis certaine de ceci: c'est que je ne l'aime pas du tout comme lui m'aime. Il m'idolatre complètement, je ne sais pas de quoi il serait capable de faire pour, grâce, ou à cause de moi, mais j'ai l'impression que ça le dépasse lui-même. Il a eu un coup de foudre pour moi, a toujours cherché à être auprès de moi, quitte à être VRAIMENT collant, a eu tous les symptômes clichés au possible (rougissements, bégaiements, expressions de bonheur nuageux etc), m'a fait près d'une dizaine de déclarations d'amour dans l'année. Bref, il est amoureux de moi. Moi, j'éprouve de la tendresse pour lui, de la compassion, de l'amitié...mais aussi, et je le dis avec le recul de plusieurs semaines de longues réflexions, de la reconnaissance, de la culpabilité face à sa situation et de la pitié. Voire, du dégoût par moments...
Deux semaines après qu'on se soit embrasses, on s'est revus chez lui, j'ai accepté d'y séjourner pendant 2 nuits. C'étaient 3 jours de pure détente avec bcp d'affection dont j'avais certainement besoin je l'admets. J'ai en effet vécu deux année (au moins) de très profond mal-être, pour ne pas dire dépression, en terminal puis en prépa éco, où j'ai enchaîné une suite d'événements traumatisants pour moi. C'est après la lecture de crime et châtiment de Dostoïevski et de cette année de prépa littéraire (réorientation) durant laquelle je me suis sentie intégrée qq part pour la première fois qui m'a fait sortir de ce cycle infernal. Le troisième jour, je devais partir tantôt, et il a fallu que nous tombions dans des ébats particulièrement intenses. Suite à cela, il a été amené à me répondre à une question, et m'a avoué qu'il avait "une grosse expérience de la fe*l'ation" avec...un pote "bizarre, bi si j'ai cru comprendre " de 3 ans de moins que lui (nous avons 20 ans tous les deux ou presque) depuis qu'il avait 17 ans, donc plus de deux ans. Cet " ami" semble en effet un parcours sexuel très particulier, donnant des séances à plusieurs gens en même temps: mon "copain" a eu vent de ça après que son meilleur ami ait lui même accepté une fellation après le projet d'un tunnel pour imiter des tranchées... Il m'a dit d'abord avoir été dégouté, mais comme CT une période où il avait "particulièrement la dalle" il a fini par accepter. Il a insisté sur le fait que c'était intégralement fondé sur le sexe ("je l'ai jamais embrassé") et que ça ne voulait pas forcément dire qu'il aimait les hommes. Je l'ai écouté, abasourdie face à cette nouvelle, car je pensais qu'il m'avait déjà parlé de ses expériences passées (je les lui ai ttes racontées, je suis d'ailleurs sa première petite amie) et m'avait dit qu'il était hétérosexuel. Puis, il a continué son récit, léger comme un pinson, en me disant qu'un jour ils avaient pratiqué une sodomie ("je l'ai regretté, ça m'a dégoûté"), et qu'à un moment donné son "pote" venait une fois par semaine, qu'ils avaient dû avoir une vingtaine ou une trentaine de relations sexuelles en tout, disant même au passage, en riant" ça aurait pu passer pour du détournement de mineur"... Au début je l'écoutais avec curiosité et surprise, puis en l'écoutant j'ai cru sentir mon visage verdir...la surprise se transformant en choc, la curiosité se transformant en dégoût. Je l'ai fixé, un sourire nerveux sur les lèvres en disant "je fuis" et suis sortie de chez lui, lui se rendant compte trop tard de l'importance de ses propos, me suppliant de revenir (à genoux, les yeux à la limite des larmes, ça n'a fait qu'accentuer mon dégoût). Il a essayé de rectifier ce qu'il m'avait dit en disant que CT en vérité plus une dizaine de fois qu'une trentaine, qu'il avait exagéré, et que CT juste à cause de "pulsions sexuelles".
3 jours1 de bonheur anéantis en 10 minutes. L'horreur.
Il était passé de meilleur ami et amant à espèce de pervers obsédé prêt à combler le moindre trou par impossibilité de maîtriser des "pulsions". Comment peut-on s'abaisser à de telles pratiques par ennui, par défaut, et pour finalement faire des trucs qui nous dégoûtent ? Comment un tel laisser aller était il possible ? Peut on dire qu'il est bisexuel ? S'il faisait ça , que faisait il d'autre? De quoi était il capable ?
Pendant trois jours, j'ai eu des cauchemars, dormant à peine 3-4heures, stressée et plus que tout DÉGOÛTÉE. J'ai alors supprimé ttes nos discussions et lui ai envoyé des messages.qui reflétaient mon état d'âme. Nous nous sommes finalement expliqué, il m'a clarifié des choses, disant qu'il s'était détourné de ça et que par dessus tout il m'aimait énormément etc. On s'est remis ensemble.
En plus de l'histoire du dessus qui m'a profondément choquée, il y a le fait qu'il me fait pitié, étant donné ses nombreuses lacunes scolaires, cimbien de fois l'ai-jd trouvé idiot et paresseux...avant de voir qu'il était complètement déprimé (il a lui même un background scolaire très triste avec +6 ans de harcèlement violent non stop en primaire et collège, le lycée ayant été une étape de reconstruction très difficile pour lui). Je me suis identifiée à lui, j'ai voulu l'aider et le rendre heureux tt en comblant ds mon côté un vide affevtif certain. Il avait prévu de partir en fac pour l'année suivante, mais il ne le fera finalement pas. Avant de l'embrasser je savais que nous aurions un an à passer ensemble, ds cette espèce de relation ambiguë, et ça m'a plongée dans une certaine anxiété.
Ainsi, quand on est ensemble et quand on se parle par messages,j'ai l'impression de vivre une relation "normale" de couple, avc du bonheur et pas de prise de tête: c'est une des personnes les plus cultivées en histoire et charmantes que j'ai rencontrée dans md vid. Mais qd je me retrouve avec moi même, je ne cesse de me faire des scénarios de comment je vais le quitter. Je me sens coupable , dégoûtée, illégitime et... perdue.

Réponse envoyée

Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier

Une erreur s'est produite

Merci de réessayer plus tard

Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €

Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.

Expliquez votre situation à nos psychologues

Faites votre demande de manière anonyme et recevez une aide psychologique en 48h.

50 Il est nécessaire d'écrire 14200 caractères de plus

Votre question et ses réponses seront publiées sur le portail. Ce service est gratuit et ne remplace pas une séance de thérapie.

Nous enverrons votre question aux experts de ce thème qui traiteront personnellement votre cas.

La séance de thérapie n'est pas gratuite et sera sujette aux tarifs en vigueur du professionnel.

La séance de thérapie n'est pas gratuite et sera sujette aux tarifs en vigueur du professionnel.

Renseignez un pseudo pour rester anonyme

Votre question vient d'être révisée.

Nous vous aviserons par e-mail quand elle sera publiée.

Si vous avez besoin d’une aide psychologique immédiate, vous pouvez réserver une consultation dans les 72 heures au prix réduit de 49 €.

Cette question existe déjà.

Merci d'utiliser la barre de recherche pour connaître la réponse.

psychologues 16450

psychologues

questions 14200

questions

réponses 138700

réponses