Enfant 3 ans anxieuse sommeil

Réalisée par Eline1989 · 22 mai 2024 Aide psychologique

Bonjour,

Ma fille de 3 ans actuellement à toujours eu des endormissement rapides et Faciles, grâce à la tétine et au biberon le soir.
Depuis 4 mois, la tétine c'est fini. Depuis 2 mois, le biberon le soir c'est fini. Nous l'avons fortement encouragée à arrêter les 2.
Depuis qu'elle n'a plus la tétine, elle se triture les peaux des doigts (elle triturait la tétine avant. Elle en avait 3, 1 dans la bouche et 1 dans chaque main). Se gratter de cette manière, nuit et jour, parfois sans qu'elle s'en rende compte, lui provoque évidemment des plaies sur les pouces.
Elle est de nature angoissée.
Elle a donc toujours eu quelque chose pour s'endormir... En plus de ça, elle avait maman ou papa qui restait avec elle... Désormais, nous voulons qu'elle s'endorme seule. Mais elle dit qu'elle veut que l'un de nous reste avec elle. Si nous essayons de partir, elle pleure.
Je n'ai pas envie de la laisser pleurer et que finalement elle ait peur d'aller dormir et que ce soit contre productif mais tout ce que je lis me pousse à envisager cette solution.
On a un rituel en place, qu'on change en fonction de son évolution. Nous lui parlons énormément ( peut-être trop ?), nous lui expliquons énormément de choses. Nous sommes patients. Mais nous sommes fatigués. Nous n'avons pas envie de passer 40 minutes à ses côtés chaque soir pour qu'elle s'endorme.
J'ai l'impression qu'elle est toujours en demande de notre présence, sans arrêt, qu'elle a besoin d'être rassurée continuellement et que ce n'est jamais assez pour elle. Que son réservoir affectif n'est jamais rempli... Ou peut-être est-ce "simplement" devenu une habitude ?
On ne sais pas quoi faire.
Je ne sais pas si vous pourrez m'aider mais je vous remercie de m'avoir lu. L'écrire ça fait déjà du bien.

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Meilleure réponse 30 MAI 2024

L'anxiété de votre fille et son besoin d'être constamment rassurée découlent probablement du retrait soudain de sa tétine et de son biberon, qui étaient pour elle des sources importantes de réconfort et de sécurité. Ce changement peut être très déstabilisant pour un jeune enfant, ce qui l'amène à se mordiller les doigts pour s'apaiser.
Imaginez que vous soyez privé de toutes vos habitudes au moment du coucher, vous serez angoissé et aurez du mal à dormir vous aussi.

Il est essentiel de comprendre que les enfants de cet âge ont souvent besoin de transitions graduelles et de routines cohérentes pour se sentir en sécurité. Essayez d'introduire une nouvelle routine réconfortante à l'heure du coucher, avec un objet de transition, comme un jouet doux, pour remplacer la tétine et le biberon. Vous pouvez également lui en retirer un à la fois. Veillez à ce que le rituel du coucher soit calme et cohérent, avec des histoires ou de la musique douce. Pourquoi avez-vous décidé qu'il était temps d'arrêter tout cela ? Pensez-vous qu'il est préférable qu'elle mange ses doigts ? Vous avez dit qu'elle est de nature angoissée ? Quelle est la nature de la maison ? angoissée ou peut-être « trop parfaite » ?


Si vous avez besoin de conseils supplémentaires, je vous propose une première consultation gratuite pour discuter de stratégies adaptées. N'hésitez pas à prendre contact avec moi pour convenir d'un rendez-vous.

Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Psychanalyste-TCC
Psyconeuroimmunologist- Coach de vie
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español

Lorena Salthu Psy sur Paris

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30 MAI 2024

Bonjour Eline,
Je comprends votre désarroi. Mais vous avez la réponse sous les yeux. Votre filles s'endormait rapidement et facilement. Vous avez enlevé la tétine et le biberon. Elle n'arrive plus à s'endormir et le rituel du coucher devient un enfer pour tout le monde. Faites confiance à votre fille. Elle veut ses tétines et son biberon. Quand elle sera prête pour lâcher la tétine et le biberon, elle le fera. Manifestement, elle n'est pas prête.
Bon courage à vous!
Frédéric DUQUEROIS
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adulte et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes

Frédéric Duquerois Psy sur Nantes

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28 MAI 2024

Bonjour Madame,

Il est fort probable que vous ayez un peu trop forcé sur l’arrêt des habitudes rassurantes pour votre fille, ce qui lui crée des angoisses et des besoins que ses objets « doudou » assuraient jusque là.
Elle est en réalité encore très petite.
Redonnez lui la tétine et puis mettez en place un rituel du coucher qui ne dépasse pas 10/15 minutes, en lui disant que vous êtes à côté, même si pas à côté de son lit.
Trouvez des musiques douces pour lui créer une ambiance agréable, lisez lui des histoires.
Dites lui que pleurer quand vous partez ne lui fait pas du bien…, et que vous avez envie de pleurer vous même si elle vous impose de rester.

Si besoin demandez l’aide d’un pédopsychiatre.

En fait… êtes vous même, ses parents, de nature angoissée ? Qu’est ce qui fait que vous pensez qu’elle le serait ainsi ?

Je vous souhaite d’arriver à aider votre fille à grandir sans angoisses.
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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27 MAI 2024

Bonjour Eline,
On sent votre désir de bien faire et d'aider votre enfant à être autonome.
Néanmoins, le meilleur conseil que je peux vous donner "de suivre le rythme de votre enfant" tout "lui fixant progressivement des limites", il est probable que l'arrêt brutal de la tétine ainsi que du bibi à été trop dur à gérer d'un seul coup pour elle. Le faire progressivement, en lui laissant un des deux afin qu'elle soit rassuré en votre absence pourrait être pertinent.
Vous décrivez votre fille comme de nature angoissé, avez vous songé à obtenir l'aide d'un professionnel ayant l'habitude d'accompagner les enfants ? Cela pourrait lui être utile, il pourrait vous conseiller de manière plus précise et ciblée.
Mettre en place un rituel du dodo, co-décidé ensemble avec votre fille (histoire/câlin /doudou /tétine) pourrait également lui permettre de l'aider à mieux vivre votre absence et s'endormir plus facilement.
Il pourrait être intéressant que vous obteniez également de l'aide pour vous face à cette situation qui vous épuise malgré toute votre implication et vous inquiète.

Restant à votre écoute.

Prenez soin de vous et de votre fille.
Cordialement,

Nabil Djebali
Psychologue
Praticien EMDR
Cabinet /Visio

Nabil Djebali Psy sur Nice

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27 MAI 2024

Bonjour,

J'ai été formée en aide à la parentalité et petite enfance : je vous propose quelques pistes pour aller vers un aller mieux :
et vous propose ce lien pour mieux vous aider :
https://sommeilenfant.reseau-morphee.fr/enfant/sommeil-de-lenfant



Pour votre petite fille : COMBIEN DE TEMPS « DOIT-ELLE » DORMIR ?
J’ai des scrupules à vouloir définir un temps de sommeil selon l’âge de l’enfant, tant il faut tenir compte des chronotypes individuels.
Et si on parlait des SIESTES : pas hors sujet du tout !
Voilà aussi une durée « moyenne. Elles ne dépassent pas 2h pendant la 3ème année.
Elles ne doivent pas se faire dans l’obscurité mais juste dans une douce pénombre.
L’enfant ne doit pas rester seul.
En crèche, on doit pouvoir voir l’enfant et la porte reste ouverte dès que l’un d’eux a besoin d’être en lieu de vie.

LES RITES D’ENDORMISSEMENT
La plupart des parents ont l’image d’un enfant qui s’endormira après une ou deux histoires sans problème avec son doudou, dans la chambre qu’ils lui ont si bien décorée. a-elle un doudou préféré ?

Mais beaucoup confieront en consultation qu’ils endorment l’enfant dans leur lit et le transportent ensuite dans le sien…
Dans notre culture, cela ne va pas sans un profond sentiment de culpabilité parental et conjugal :
– Nous savons, nous ne devrions pas, mais nous sommes fatigués et il n’arrive à s’endormir qu’ainsi…
L’apaisement de l’enfant va se synchroniser avec celui des parents selon l’âge, en passant souvent par des périodes de va et vient… Et nous allons voir comment éviter « les mauvaises habitudes » qui conduisent à la frustration, par anticipation inadaptée.

IL NE VEUT PAS SE COUCHER : quelques exemples : et surtout ne vous culpabilisez pas !
Nos rythmes de vie sont loin d’être favorables à l’installation d’un sommeil paisible : le temps de transport au retour d’une journée de travail, les devoirs de l’aîné, le repas à préparer, les familles monoparentales… font que les parents épuisés laissent poindre leur impatience.
Au ton tendre fait suite trop souvent les cris de « je n’en peux plus ! », désespérant l’enfant qui s’en veut de ne pas être « gentil » mais qui parvient d’autant moins à couper le courant…
Lui-même a vécu une journée pleine d’évènements, depuis les petites bousculades à la cantine jusqu’aux disputes en récréation, le besoin de proximité de l’adulte peut être aigu.
Si l’enfant a du mal à se séparer de ses parents, il faut éviter de le culpabiliser par de longs sermons, ou des propos impérieux dans les pleurs. S’il se calme dès lors qu’on installe un lit d’appoint dans sa chambre et qu’un parent s’allonge près de lui, le diagnostic est clair d’une angoisse de séparation physiologique à cet âge.
Parfois, le parent s’endort ainsi, tant il est aussi fatigué : il faut se rassurer, c’est juste une période dans la vie. Les conjoints se retrouveront quand l’enfant sera en sommeil profond, les câlins d’adultes sont alors plus savoureux que dans les pleurs d’un enfant angoissé…
Quelques conseils :
- Vous re-Préparer en tant que parents (et pas la maman seule) à cette période encore dépendante de votre enfant ;
- Proposer un biberon de lait le soir (non le lait ne provoque pas de carries ! et appaise !) ;
- Accepter de rester présent jusqu’à l’endormissement.
Pourquoi le lait aide à s’endormir ? En particulier parce que l’un de ses acides aminés, le tryptophane, augmente la libération de la sérotonine ; il faut rassurer les dentistes : comme il a été montré pour l’allaitement, mon expérience vient en démenti sur le rôle du lait le soir et les caries dentaires (dès lors qu’à partir de 2 ans- pas avant - l’on brosse les dents avec un dentifrice fluoré, et que l’on interdit les bonbons à la maison).

LES RÉVEILS NOCTURNES pour tous les enfants !
Entre 6 mois et 4 ans, les petits réveils qui survenaient à chaque changement de cycle apparaissent encore en seconde partie de nuit, au-delà de minuit.
Il est donc normal que l’enfant se réveille. Gronder, crier, nous le verrons dans un cours prochain, est toxique pour les connexions neuronales.
Dès lors que les parents savent que ces réveils sont normaux (avec les particularités), ils peuvent s’organiser pour passer cette période sans fatigue excessive :
- Si l’enfant s’agite mais se rendort aussitôt, il faut juste vérifier qu’il est installé confortablement ;
- S’il fait un cauchemar, lui parler, l’écouter, donner le sein ou un nouveau biberon de lait tiède, apporte souvent un rendormissement rapide ;
- Si l’angoisse de séparation impose que le parent reste avec l’enfant, il est préférable de ne pas le prendre dans le lit parental, domaine privé ; mais il faut alors installer un lit d’appoint dans la chambre de l’enfant et l’assurer que l’on se rendort avec lui. Chacun doit porter un pyjama pudique, enfant comme parents.
Plus les parents se montrent patients et compréhensifs, plus l’enfant conquiert l’autonomie de son sommeil.

La peur des « mauvaises habitudes » :
Quand l’enfant quitte son lit à barreaux, la plupart des parents reconnaissent qu’ils sentent venir l’enfant se glisser au milieu de la nuit dans le grand lit. Ainsi, passe-t-il du « room sharing » au « bed sharing », et parfois pendant toute la nuit. Dans notre culture, cela ne va pas sans un profond sentiment de culpabilité parental et conjugal :
– Nous savons, nous ne devrions pas, mais nous sommes fatigués et il n’arrive à s’endormir qu’ainsi…
Le bien-être par la présence du parent reste à cet âge un synchroniseur. La situation d’un enfant qui ne peut jamais dormir seul ne s’installe que lorsque l’angoisse de séparation s’est cristallisée. Vous pourrez alors réinstaller la confiance par le lit d’appoint. Certes vos nuits seront nomades, mais sachez que c’est juste une période dans votre vie.
Je peux partager avec vous ce projet parental de respecter les besoins de votre enfant, sa sérénité et la vôtre seront vite installées.

VERS UNE NUIT AUTONOME : 3 à 6 ans
NAISSANCE DE LA PUDEUR
Le respect de l’enfant s’impose d’autant plus que la quatrième année voit naître le sentiment de pudeur. La résolution du complexe d’OEdipe s’accompagne de cette nouvelle pudeur, et l’enfant devient gêné par la nudité de l’autre, comme il revendique que son sexe soit vêtu.
L’enfant s’endort maintenant comme l’adulte en sommeil lent. Le sommeil paradoxal se déplace nettement vers la deuxième partie de nuit, et représente comme pour l’adulte, entre 20 et 24% du temps de sommeil.
Progressivement, l’enfant sécurisé conquiert tout naturellement son autonomie de sommeil. Mes observations des familles qui laissent aux enfants la porte ouverte pendant les premières années me montrent que c’est vers 6 ans au plus tard que l’enfant quitte le lit partagé et revendique son propre lit. C’est le début de la période de latence donc d'une prè autonomie....

Et si je vous parlais DES CAUCHEMARS
Les cauchemars peuvent apparaitre dès la deuxième année. Ils surviennent souvent en milieu ou fin de nuit. L’enfant se réveille encore tout effrayé de ce qu’il vient de vivre. Dès 5 ans, il est possible en consultation de faire dessiner ou mimer son mauvais rêve. On essaiera de transformer le cauchemar en un rêve qui finit bien ; ou de le faire disparaître.

Et les TERREURS NOCTURNES
Les terreurs nocturnes sont fréquentes entre 3 et 6 ans.
Elles se traduisent par une agitation brutale accompagnée de cris, mais l’enfant n’est pas vraiment réveillé, bien qu’il ait les yeux grands ouverts et semble terrifié. Il respire fortement, son coeur bat vite, il est en sueur. Il ne répond pas quand on lui parle, prononce des paroles incohérentes, ne reconnait pas son entourage. Si les parents essaient de le réveiller, leurs efforts peuvent entraîner des réactions agressives ou un réflexe d’échappement hors du lit.
Ces crises durent quelques minutes, puis l’enfant se rendort, sans se souvenir de ce qui lui est arrivé.
Terreurs nocturnes ou cauchemars, comment faire la différence :
La terreur nocturne est très souvent confondue avec le cauchemar.
• Les terreurs nocturnes apparaissent en première partie de nuit au cours du sommeil lent profond.,
• Alors que le cauchemar apparaît en seconde partie de nuit, au cours d’une période de sommeil paradoxal. L’enfant qui vient de faire un cauchemar est parfaitement réveillé, il pourra raconter son rêve, il s’en souviendra souvent le lendemain matin.

Connaître les étapes de la maturation du sommeil rassure les parents, les rend plus patients et moins désemparés.
L’autonomie se développe d’autant plus harmonieusement que l’on aura pu expliquer, nommer les troubles éventuels, assouplir un cadre souvent trop rigide, tout en repérant d’éventuels désordres dans l’alchimie de la triade père-mère-enfant nécessitant alors la consultation d’un spécialiste.

Je reste à votre disposition Elisabeth 06 63 54 07 98

Elisabeth GIACALONE Psy sur Aix-en-Provence

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27 MAI 2024

Bonjour Eline,

Vous avez la réponse à votre question : "Ma fille de 3 ans actuellement à toujours eu des endormissement rapides et Faciles, grâce à la tétine et au biberon le soir." Pour que votre fille s'endorme, elle a donc besoin de téter.
Vous dites l'avoir "fortement encouragée à arrêter les 2". Qu'est ce qui vous a motivé ? Pour quelle raison avez-vous décidé qu'elle DOIT arrêter de téter ?

Et vous-même, comment vous endormez-vous le soir ? Tisane ? Verre de vin ? Série télévisée ? Lecture ? Et comment vous réveillez-vous le matin ? Douche ? Café ? Jogging ?...
Ce sont des rituels. Si je décide que vous DEVEZ tous les arrêter, comment réagirez-vous ?...

Je vous invite à accueillir le rythme de votre enfant. Elle n'est pas prête, vous lui avez donné une tétine quand elle était bébé, elle en a pris l'habitude, c'est un substitut du sein et sa maturité actuelle est insuffisante pour se passer de ce substitut. Peut-être a t-elle besoin de 3 ans de plus. Et alors ? S'il n'y a plus de substitut c'est tout à fait logique qu'elle ait besoin de votre présence, et donc c'est vous qui êtes sevrés de votre rituel du soir, votre tranquillité est perdue... c'est la conséquence de votre exigence au retrait de la tétine. De plus elle s'automutile et se met en danger...
Préférez-vous avoir raison ou être heureux ?

Je vous invite à lui redonner la tétine et à vous servir de cette expérience pour être plus à l'écoute de votre enfant. Je vous invite à découvrir la CNV, Communication Non Violente, afin d'apprendre à être attentive à vos ressentis et vos émotions, ceci vous permettra d'identifier les besoins profonds de votre être.
Par exemple lorsque votre fille s'arrache la peau des doigts êtes-vous inquiète, agacée, démunie ? Auriez-vous besoin de calme, de tranquillité ?
Et votre fille quand elle met 40 minutes à s'endormir et qu'elle s'arrache la peau des doigts, est-elle angoissée, anxieuse, inquiète ?
Aurait-elle besoin de sécurité, besoin de dormir, besoin d'avancer à son rythme ?

Dans toute l'évolution de son enfance respecter son rythme, être attentive à son évolution, à ses besoins profonds vous permettra de vivre en harmonie. Si vous continuez à avoir des exigences qui la mettent dans un tel état d'anxiété, cela compromet fortement son équilibre psychique et physique.

Merci d'être venue ici nous parler de votre problématique et je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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23 MAI 2024

Bonjour,

Dans votre message on sent votre envie de rendre votre fille plus autonome et c'est tout à fait normal. Seulement on ne sait pas en combien de temps vous avez modifié les choses mais il semblerait que le fait d'enlever la tétine, le biberon et vous soit trop pour elle.

Vous pouvez peut-être lui expliquer que vous vous rendez compte que vous êtes allés trop vite pour elle et lui proposer de conserver une des 3 choses pendant encore quelques temps.

Si elle décide de conserver votre présence vous pouvez lui demander ce qui serait satisfaisant pour elle et si ça ne l'est pas pour vous chercher un juste milieu.

Cette méthode permettra de la responsabiliser tout en lui indiquant que vous avez compris son mal être.

Comme vous l'indiquez dans votre message, le fait d'y aller en force risque de déclencher l'inverse de ce que vous souhaitez obtenir.

Je reste à votre disposition
Sandra Vaquette
Thérapie brève

Sandra Vaquette Psy sur Crest

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23 MAI 2024

Bonjour Eline,

J'ai l'impression que vous lui avez enlevé à la fois l'objet qui lui permet d'apaiser votre absence , et en même temps vous lui avez imposé votre absence réel au moment de dormir. Ce qui lui provoque irrémédiablement une forte angoisse.

Je vous conseillerai de la rassurer plus par la présence, et moins par les concepts qui ne seront pas compris tant que l'angoisse ne sera pas remplacer par votre présence.

La qualité de la compréhension de ce qu'est la présence en juste mesure pour son développement psychique me semble une chose que vous devriez investiguer , avec l'aide d'un professionnel si nécessaire.

Avec toute ma considération,
Lucas Bielli
Psychanalyste

Lucas Bielli Psy sur Grabels

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23 MAI 2024

Bonjour à vous,

Vous désirez tellement bien faire en contrôlant tout de l'évolution de votre enfant que vous êtes stréssée, et vous vous sentez coupable de peut-être mal faire.
UN CONSEIL : FAITES CONFIANCE EN VOTRE ENFANT ! Elle seule sait si elle veut sa tétitine, le biberon.... Elle est tellement stréssée, elle fait plaisir à papa et maman contre son propre ressentis.
Il est normal à 3 ans d'avoir besoin de sécurité, de réconfort, en quoi cela est génant d'avoir une tétine, ou un biberon ? Un enfant ne doit pas être élevé comme un animal. Permettez lui d'avoir des émotions, et de s'exprimer. Votre petite fille est une éponge elle absorbe tout votre stress, et fait en sorte de haut de ses 3 petites annéees de le gérer. Aidez là en étant plus détendue, en prenant soin de vous, en ayant confiance en la vie. Elle pourra ressentir ainsi davntage de sécurité.
Je vous invite à prendre un rendez-vous en ligne afin d'avoir des conseils, et vous rassurez sur votre enfant. Rassurez-vous vous allez réussir.
Je vous envoie de la douceur afin que vous puissiez vous détendre et apprécier la vie avec plus de souplesse.
Je vous remercie de votre confiance.
Cordialement. Christine LORIJON

Christine Lorijon Psy sur Haute-Goulaine

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23 MAI 2024

Bonjour,

Vous indiquez que votre fille est angoissée. Elle arrivait jusqu'alors à calmer ses angoisses avec ses "doudous tétine".
Vous semblez vouloir la faire passer trop vite d'un monde à un autre. Je ne suis pas sûr que ça soit la bonne manière de faire.
Ce n'est pas assez progressif pour elle. Vous voulez aller trop vite. Par ailleurs il faut accompagner cela d'un discours lui permettant de comprendre qu'elle devient une grande fille.
Par rapport à son tempérament angoissé ce serait éventuellement intéressant d'essayer de comprendre ce que sont ses angoisses. Si elle rêve notez ses rêves. Ils peuvent être interprétés.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Michel Le Baut Psy sur Marseille

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23 MAI 2024

Bonjour
Difficile de vous répondre car il y aurait beaucoup de questions à échanger autour du problème de l’endormissement qui ont à voir avec la séparation. La sienne avec vous mais aussi la vôtre avec elle.
Et il y a aussi ce besoin du toucher. La /les tétines faisaient fonction de doudou. En a t elle un autre?
Votre décision semble être en lien avec les “ il faut que” et avec votre besoin légitime et indispensable de temps pour vous et votre couple. Mais ce n’est pas sans difficultés. Ne vous usez pas en allant trop vite. Être parents reste difficile, ce n’est pas simplement de l’éducation car nous sommes pris par l’affect!
Avoir un rituel de coucher est une très bonne idée qui peut être très contenant, s’il est toujours le même .
N’hésitez pas à vous faire vous aidez tous ensemble, vous et votre fille .
Cordialement

Natalie Dupont Psy sur Auray

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23 MAI 2024

Bonjour,
Merci de partager ici votre situation.

Il serait intéressant de savoir son évolution depuis sa naissance.
Pour comprendre ce qui se joue aujourd’hui, il faut mettre des mots sur tout ce qui s’est passé depuis le début de votre grossesse.
Il y a plusieurs phases dans le développement d’un enfant, et parfois les angoisses de séparation sont plus ou moins intenses d’un enfant à un autre.

Je pense que pouvoir en parler en thérapie serait une bonne chose pour vous, pour verbaliser la situation en profondeur, pour pouvoir déposer vos propres bagages émotionnels et également trouver les réponses à vos questions.
Je me suis spécialisée dans l’aide à la parentalité, n’hésitez pas à m’écrire si vous voulez qu’on en discute ensemble.

La parentalité est un passage à la fois merveilleux et vertigineux.
Il faut sans cesse se remettre en question, adapter nos comportements, nos idées afin de trouver les réponses les plus justes pour que nos enfants soient apaisés.
Ce qui est important de toujours garder en tête, c’est que rien n’est figé dans le temps!
Et lorsque l’on est accompagnée d’un professionnel cela aide aussi à trouver son propre équilibre dans nos moments de doute pour ensuite permettre à la famille d’être le plus épanouie possible.
Bien à vous,
Sophie


Sophie Laurens Psy sur Toulouse

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23 MAI 2024

Bonjour Eline,

Je comprends tout à fait votre désir de faire au mieux pour votre enfant, et c'est tout à votre honneur. Je ressens votre volonté de mettre en place tout ce qui est nécessaire pour qu'elle s'épanouisse émotionnellement. En effet, un enfant a besoin d'un cadre rassurant avec des limites bien définies, ainsi qu'un soutien explicité avec des mots adaptés à son âge. Néanmoins, peut-être que l'arrêt simultané de la tétine, du biberon, et de la présence constante de papa et maman est un peu trop brusque pour elle ?

Vous avez mentionné une certaine anxiété chez elle. Avez-vous envisagé un suivi professionnel ? Et de votre côté, comment vivez-vous cette situation ? Il n'est pas toujours facile de voir son enfant grandir. Je vous encourage à explorer cette piste, car un enfant ressent fortement ce qui se passe chez ses parents. Un parent qui a travaillé sur ses propres émotions est mieux préparé à accueillir celles de son enfant, quelles qu'elles soient.

Concernant son besoin constant de votre présence, il est important de lui montrer que maman a également besoin de temps pour elle. Cela lui permettra de comprendre, dès son plus jeune âge, la notion de "boundaries". Assurez-lui qu'elle est tout à fait capable de gérer certaines petites tâches appropriées à son âge.

Je vous souhaite bon courage et n'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin.

Bien à vous,
Assia

Assia Penot Psy sur Paris

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