Mon mari m'a avoué qu'il a eu une liaison avec une fille sur son lieu de travail et a eu un enfant avec elle, j'ai appris tout ça 9 mois après la naissance de l'enfant. Après des mois de tempête et de colère, nous avons décidé de donner une chance à notre couple.
Le problème, j'ai fait les démarches avec lui pour la pension alimentaire mais ne supporte pas l'idée qu'il ait eu un enfant avec une autre après 32 ans de vie commune. Donc je lui ai dit que je ne veux rien savoir de l'enfant ni aujourd'hui ni dans quelques années. Je veux bien pardonner mais pour passer à autre chose je dois faire abstraction de la marque indélébile de l'adultère commis.
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15 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Bonjour Madame,
à vous écouter je me demande ce qui vous inquiète dans tout cela. Ce qui s'est passé? l'avenir?
Non vous n'êtes pas tenue d'accepter cet enfant, aucunement. L'évènement, lui, vous questionne t il, vous?
Si tel était le cas, pourquoi ne pas consulter ?
Qu'en pensez vous ?
Cordialement
Isabelle Thomas
psychologue psychanalyste
14 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour Niky,
Votre situation est très touchante et on sent que vous tenez énormément à votre couple et à votre mari.
Si la question de la pension alimentaire est soulevée, j'imagine que votre mari a reconnu l'enfant. Cet enfant existe pour lui et fait partie de son histoire de vie. Je pense que vous souhaitez avoir un partage authentique avec votre mari et cela passe peut être par accepter que cet enfant existe.
Vous pouvez pour le moment choisir de ne pas le voir ni en entendre parler car c'est encore très douloureux et trop relié directement à l'adultère. Mais ce serait dommage que ce silence oblige votre mari à vous cacher des choses de nouveau.
Après l'épisode douloureux que vous venez de passer, la sincérité est très importante dans votre couple. Si un jour vous vous sentez prête, peut être pourrez vous autorisez votre conjoint à parler de cet enfant.
C'est à vous de décider du moment. Et peut être ce moment ne viendra t'il jamais. Mais peut être aussi qu'un jour la confiance sera retrouvée entre vous deux et vous pourrez parler sincèrement même des sujets les plus douloureux.
32 ans, c'est beaucoup de partage, de loyauté et d'amour et vous partez avec ces appuis pour reconstruire la confiance.
9 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
A l'attention de Cécile Artic,
Suite à votre réponse à Niki, je suis surprise par votre phrase énoncée comme suit :
"Faire abstraction d'une marque indélébile, c'est vous qui l'écrivez, ressemble à s'y méprendre à du déni : je sais qu'il y a cette marque indélébile, mais je refuse de la voir, elle existe mais je fais comme si elle n'existait pas tellement elle est inacceptable pour moi".
Pour moi, elle n'est pas du tout dans le déni, elle serait même prête à pardonner l'adultère mais pas l'enfant qui en est issu, représenté par la pension alimentaire de son mari qu'elle refuse et qui m'apparaît légitime, qui resterait la marque indélébile de l'acte commis.
Vous parlez d'un travail de deuil, je ne comprends pas de quel deuil vous parlez ?
Si Niki peut nous laisser ses commentaires quant aux réponses qui lui ont été adressées.
Il est toujours intéressant de savoir ce qu'en retient l'intéressée.
9 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour madame
La decouverte d un adultère quelque soit le nombre d annees de mariage est une immense souffrance qui demande du temps pour retrouver la confiance. Cette infidelite s accomoagne dans votre situation de la naissance d un enfant. Cet enfant est aujoud hui là et est l enfant de votre mari. Il est difficile d ignorer sa presence. Il y a une difference entre l accepter et l accueillir mais il est là. Vous avez chacun et en couple un chemin à faire sur cette situation. Il serait important de vous faire accompagner individuellement et en couple. Ce chemin douloureux est important
Bien à vous
9 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Niky,
Ma réponse n'ayant pas été prise en compte, je la résume (désolée si cela fait un doublon).
C'est une situation très délicate et difficile dans laquelle vous êtes.
Vous dites avoir décidé de donner une chance à votre couple, ayant 32 ans de vie commune.
Mais pour cela, il est nécessaire d'avoir réglé le passif, d'avoir compris les erreurs qui ont amené à cette liaison, et comment faire quand un enfant est né d'un adultère ?
Mais effectivement, je peux comprendre votre position quant au refus de la pension alimentaire qui est ma foi tout à fait légitime. Mais je me pose la question, cela ressoudera t-il votre couple ?...
Il serait peut être opportun de consulter un thérapeute de couple pour trouver un nouveau départ ?...
9 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Niky,
C'est une situation très délicate et difficile dans laquelle vous êtes.
Vous dites avoir décidé de donner une chance à votre couple, ayant 32 ans de vie commune. Mais pour cela, il est nécessaire d'avoir réglé le passif, d'avoir compris les erreurs qui ont amené à cette liaison, et comment faire quand un enfant est né d'un adultère ?
Donc effectivement, je peux comprendre votre position quant au refus de la pension alimentaire qui est ma foi tout à fait légitime.
Mais je me pose la question, cela ressoudera t-il votre couple ?
Il serait peut être opportun de consulter un thérapeute de couple pour trouver un nouveau départ ?...
8 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
bonjour Niky,
je comprends votre déception et votre douleur. Mais je doute que vous puissiez faire abstraction. Il s'agit d'un enfant, de son enfant; Et à part s'il veut limiter son rôle de père à celui de lien financier, il construira des liens avec lui, souhaitera peut être avoir des droits d'hébergement.... Comment ferez vous alors ? lui interdirez vous ? cet enfant grandira, il voudra connaitre son père, le voir. Je crois qu'à un moment ou un autre, vous serez confrontez à cet enfant. Ne vaut-il pas mieux travailler à mieux accepter cette réalité et cet enfant ?
8 MARS 2016
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Niki
Je suis très touchée par votre témoignage et je sens beaucoup de souffrances à travers vos mots. "Faire abstraction d'une marque indélébile", c'est vous qui l'écrivez, ressemble à s'y méprendre à du déni : je sais qu'il y a cette marque indélébile, mais je refuse de la voir, elle existe mais je fais comme si elle n'existait pas tellement elle est inacceptable pour moi. Le déni est un mécanisme pour se protéger d'une souffrance trop importante et c'est parfois le seul moyen de garder son équilibre psychique, tout en niant l'existence telle qu'elle est. Ce n'est en aucun cas le pardon. L'acceptation arrive quand nous avons mesuré à quel point nous ne voulions pas de ce qui nous arrive, quand nous avons suffisamment exprimé nos chagrins profonds, quand nous avons regardé de près ce qui nous blesse tant. Avez-vous eu, vous-même des enfants ? Si ce n'est pas le cas, je peux imaginer qu'un vrai travail de deuil, accompagné par un thérapeute, va être nécessaire avant que vous puissiez retrouver la paix intérieure. Le pardon vient quand nous avons accepté ce que la vie nous donne à vivre et que nous sommes ok avec ça, vraiment d'accord pour dire oui.
Je vous souhaite sincèrement de trouver la bonne personne qui pourra vous accompagner sur le chemin de ce oui, qui vous permettra de retrouver un vrai lien d'amour avec vous-même, un vrai lien d'amour avec votre mari, et non pas un semblant de bonheur qui ne regarde surtout pas sous le tapis...
Avec tous mes encouragements
Cécile*