J’hésite énormément quant à mon choix d’études en psychologie

Bonjour à tous,

Je suis une jeune étudiante en master de psychologie du travail. Lorsque j’ai entamé mes études, depuis ma première année de licence, j’ai toujours désiré devenir une psychologue clinicienne, ce qui est encore mon souhait. Je suis passionnée par la clinique, j’adore ce domaine, et je m’y projette particulièrement. Au fur et à mesure du parcours en licence, j’ai cru comprendre que la psychologie clinique était tout de même un métier assez bouché, et que les places dans le monde professionnel étaient peu nombreuses.

Tenant compte de ma situation économique et familiale un peu compliquée (famille monoparentale, faibles revenus,…), j’ai souhaité me lancer dans un domaine « sûr », me garantissant une certaine stabilité économique. Cela me permettrait de contribuer financièrement dans le foyer familial par un emploi plus facile à trouver et plus stable. Ainsi, je me suis lancée dans une spécialisation dans la psychologie du travail en tenant compte de ces seuls éléments.

Toutefois, aujourd’hui, après une première année dans ce master, je regrette mon choix. Je ne suis pas totalement « conquise » par ce domaine qu’est la psychologie du travail, il me plaît peu, il me parle peu, et moi qui voulait devenir une clinicienne de base, j’estime que la psychologie du travail s’éloigne pas mal de ma vocation initiale. En cours, je ne me sens pas trop à ma place... Les thématiques abordées ne sont en rien liées à mes aspirations de base, les débouchés non plus… moi qui voulait travailler dans la clinique, accompagner des personnes dans leur souffrances, je sens avoir fait une erreur en m’étant lancée dans cette voie.

De ce fait, actuellement, j’hésite à « abandonner » la psychologie du travail pour me réorienter dans la clinique. Mais j’ai peur de faire une grosse gaffe, et de le regretter. Je suis très indécise entre « choisir une voie qui ne me plaît pas mais qui me permettra d’avoir une certaine stabilité, gagner de l’argent, et améliorer ma situation familiale précaire », et « choisir ce qui me passionne, sachant que le parcours sera plus long, plus difficile, et plus incertain, sans aucune garantie par la suite ».

J’aimerais avoir vos avis sincères, basés sur vos expériences. Des sources de réflexion pourraient m’aider à y voir plus clair.

Je vous remercie sincèrement pour vos réponses !