Limites et culpabilisation

Réalisée par AnnaRose · 30 nov. -1

Bonjour,

J'ai choisi de m'éloigner de ma petite sœur en décembre 2022, j'avais 32 ans, après que sa jalousie projective envers moi et mon conjoint ait dépassé mes limites. Nous n'étions pas proches adolescentes (elle me jalousait car j'avais de la chance d'avoir fait un voyage scolaire et pas elle, elle critiquait mon poids, ma pilosité, mes jobs d'été, mes copines etc.) mais après une première fausse couche à 31 ans il m'a semblé que nous nous étions rapprochées car elle me demandait souvent comment j'allais, où j'en étais dans mes examens, si nous voulions un autre enfant, quels médicaments je prenais etc. Je lui demandais aussi plus de ses nouvelles, quand nos parents ont été en conflit avec elle après s'être moqués de son lieu de mariage, je l'ai bien entendu défendue et j'ai commencé à voir aussi mes parents comme des gens très donneurs de leçon et très critiques sur tout sauf sur eux-mêmes. Mais en fait, dès qu'elle a su que nous essayons d'avoir un enfant, elle a voulu aussi en avoir un la première tout en me disant qu'elle ne voulait pas, qu'elle ne prenait pas de vitamines prénatales, que ce n'était pas d'enfant avec son futur mari, que ce n'était pas le moment. Ils ont mis 18 mois pour qu'elle soit enceinte, c'est comme cela que j'ai pu calculer sa date de début de souhait d'avoir un enfant qui correspondait à la date à laquelle je lui ai parlé de ma fausse couche. Entre-temps, j'ai fait une 2e fausse couche. Elle m'a annoncé sa grossesse le jour de Noël en pleine rue, en étant très contente de l'être avant moi tout en se faisant passer pour la gentille auprès de mes parents. Elle a fait exprès de me l'annoncer ce jour-là et elle a voulu avoir un enfant avant moi alors que je ne suis pas du tout jalouse ni dans la compétition, chacune sa vie. Mes parents n'ont jamais rien fait pour calmer sa jalousie lorsque nous étions enfant et là désormais alors que j'ai dit que je ne voulais plus la voir, mes parents me parlent d'elle, la font passer pour une si gentille petite fille parfaite, me disent qu'elle n'a jamais voulu nous faire du mal. Avant cela, elle avait osé demander, devant mes parents, à mon conjoint (c'était la 2e fois qu'il la voyait) comment il l'a trouvait physiquement et si il l'aurait regardé s'il ne m'avait pas rencontré. Et aussi son mari porte le même prénom que mon conjoint (j'ai rencontré mon conjoint avant qu'elle rencontre le sien). Mes parents me disent qu'au contraire c'est moi qui "détruit" (terme utilisé) la famille en ne voulant plus la voir et en leur disant qu'ils ont laissé faire la situation si loin qu'elle en est arrivée à une compétition de grossesse. Je suis donc désormais celle qui fait souffrir tout le monde alors que c'est moi à la base à qui on a voulu faire intentionnellement du mal. Avoir un neveu aurait été super, vraiment, je ne suis pas jalouse du tout, mais ma sœur est quelqu'un de néfaste et je dois me protéger. Désormais à 34 ans, je n'ai pas besoin d'avoir la validation de mes parents pour vivre ma vie, mais j'aimerais comprendre pourquoi ils nient ce qu'elle a fait (adolescente et adulte) et rejettent tout sur moi. Ils m'ont même écrit, car je ne leur téléphone plus (après qu'ils m'aient dit que j'avais mauvais caractère lorsque je commençais à poser mes limites), que je devais aller voir un psychologue car il fallait se concentrer sur les fais et non sur des interprétations d'actes de ma sœur et des leurs. Après l'annonce de sa grossesse et le fait qu'elle voulait me le dire, mon père a voulu partir, il était en colère contre elle car il avait compris qu'elle voulait me faire du mal. Mais il nie désormais son comportement ce jour-là et ce qu'il a pu dire ensuite quand il me soutenait à demi-mot. Je ne comprends pas comment la situation a pu se retourner. Merci de m'avoir lue !

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