Ma vie a-t-elle un sens ?
Bonjour, j'aimerais d'abord remercier ceux et celles qui auront le courage d'aller au bout de mon histoire.
Je vous raconte ça car j'ai besoin de me décharger de pensées négatives et de faire le vide.
Je suis à un moment de ma vie où je me sens perdu, à un moment de ma vie où j'ai peut-être besoin de réponses, du moins partiellement des réponses afin de m'aider à avancer. J'ai vraiment envie d'avancer car je sais que j'en suis capable mais depuis années, je n'en trouve plus la force, je suis vidé de mes ressources.
J'ai prévu de voir un psychologue ou un psychiatre, mais je ne suis pas encore décidé. Ce qui m'en a empêché jusqu'à présent c'est le fait de finir coincé avec des médicaments et d'être encore plus au fond du trou.
Je ne recherche pas à me victimiser, c'est peut-être ma fierté qui m'en empêche mais j'ai besoin de votre aide car j'ai besoin de vider mon sac. Je n'ai pas grand monde à qui me confier, ni vraiment le courage de m'ouvrir à mes proches une nouvelle fois car les seules fois où je l'ai fais, je n'ai fais qu'empirer leurs inquiétudes en étant par la suite encore plus perdu dans ma vie avec un grand sentiment de culpabilité.
En octobre, j'aurais 31 ans et je ne me reconnais plus dans la glace.
J'ai remarqué que je n'avais plus ce sourire que j'avais auparavant, cette joie de vivre. Je suis conscient qu'à cet âge, ce n'est pas vieux mais, je sens qu'une période importante de ma vie s'est terminée et qu'une autre débute. C'est peut-être l'origine de ces questions sans réponses que j'ai aujourd'hui, avec un sentiment de frustration et de grande tristesse.
Mais je vais peut-être un peu vite, j'aimerais revenir à la période où je n'avais encore que 8-9 ans. J'ai vécu cette période avec une grande appréhension, mes cours ne m'intéressaient pas tant que ça, mais je n'étais très certainement pas le seul dans cette situation, ainsi, j'avais un niveau très moyen. Un peu au dessus de la moyenne, 11/20, peut-être que vous verrez mieux ainsi avec cet exemple. J'adorais les récréations, ma passion à cette époque là, c'était le football. J'allais pratiquement qu'à l'école pour jouer au foot avec mes copains et rien d'autre.
En revanche, ce qui m'embêtait beaucoup c'est ces brimades à l'école que je subissais quotidiennement que je trouvais insupportable. On me volait ceci cela, on écrivait sur mon sac des saloperies au tipex, on se moquait de moi et on me provoquait beaucoup, on m'emmerdait souvent dans les toilettes, je me souviens que certains avaient eu la brillante idée de me pisser dessus, c'était horrible à vivre. J'ai eu des copains qui m'ont tournés le dos, vers la fin de ma primaire et je n'ai jamais compris la raison. Ce moment de ma vie a provoqué chez moi, une grande timidité, une grande baisse d'estime, j'osais beaucoup moins aller vers les gens, peut-être traumatisé par ce que j'ai vécu à l'école primaire. Puis est arrivée l'année de la CM2, l'année où on devait décider quel collège aller pour l'année de 6e. Tout mes copains sont allés dans le même collège, mais moi mes parents ont décidés de déménager à cette époque là, donc je suis allé à celui qui était le plus proche. J'étais très inquiet car j'étais seul, sans un copain avec qui discuter et avec qui affronter ce nouveau collège, cette nouvelle étape dans ma vie. Puis, comme je vous l'ai dis plus haut, j'appréhendais beaucoup à cause de ce que j'ai vécu. Et ça n'a pas manqué: de la 6e à la 4e, c'était horrible. Je m'étais fais quelques copains mais sans plus, les 3e s'amusaient à m'embêter, ce cauchemar recommençait.
L'année de la 4e a été particulièrement difficile, j'ai failli me battre avec des camarades à la sortie des cours car je n'en pouvais plus. Ce que je n'ai finalement pas fais car j'avais probablement peur ou ne trouvait pas ça utile. Durant l'année, je me suis cassé le bras en tombant dans les escaliers, mes notes ont dégringolés cette année-là. Mais je suis quand même passé, le passage a été très juste. Fort heureusement, je change de collège.
Mes parents ont décidés de me changer d'établissement et de m'aider avec des cours particuliers pour rattraper le niveau dans ce nouveau collège. J'avais la sensation de constamment perdre mes repères, de nouveau faire des efforts pour me faire de nouveau copains, m'intégrer. L'année de la 3e a été particulièrement compliquée en termes d'adaptation, puis la pression de la fin d'année avec le brevet des collèges. Avec le soutien scolaire, ça a été juste mais je l'ai obtenu.
Mon année en seconde en revanche, a été plutôt normale, je ne sais pas ce qui avait changé, peut-être que j'avais davantage confiance en moi, avec ce passage au lycée, les hormones, je ne sais pas. Ce qui m'a permis de passer en première scientifique, la voie royale qu'ils disaient. Je voulais faire Economique et Sociale (ES), mais mes parents m'ont convaincus de prendre la voie scientifique (S). Ce n'était pas de mon avis mais ils voulaient que ça m'ouvre des portes, donc j'ai opté pour cette voie. Et je l'ai vite regretté. L'année de la première été horrible à tout les niveaux, je n'arrivais pas à avoir des notes suffisamment bonnes dans les matières scientifiques, mon soupçon de confiance en moi s'est brutalement déteriorée lorsque j'ai appris que j'allais redoubler. Je ne me suis pas laissé abattre et je me suis dis que c'était une nouvelle chance.
Ainsi, j'ai dû refaire mon année de Première, et je suis passé en Terminale. C'est aussi à partir de cette année-là aussi que j'ai commencé à sortir dans les bars, avec mes nouveaux copains. Et ça n'a pas manqué, j'ai complètement raté mon année de Terminale, je raté le bac. J'étais vraiment triste de devoir encore redoubler mais je savais que je l'avais mérité, je m'y attendais. Donc, je me suis de nouveau repris durant l'été pour être au top pour ma deuxième année de Terminale.
Puis c'est cette année-là que j'avais rencontré ma première copine, mon premier amour. Je ne vais pas mentir, c'est là que j'ai commencé à aimer la voie scientifique, elle était très studieuse, ça m'a beaucoup aidé. Ainsi, mes notes étaient "correctes". Je reprenais confiance en moi, peut-être un peu trop. Ma copine et moi, on s'était mis à l'idée de devenir ingénieur. On avait fait ensemble plusieurs concours d'ingénieurs. Et on les a eu, les écoles d'ingénieurs qu'on avaient choisis nous avaient acceptés, après plusieurs entretiens. À la fin d'année, on a passé le bac. Mais une fois de plus, coup de massue. Cette fois-ci, je ne l'avais pas raté mais j'étais en rattrapage. Je vous avoue que ça m'a fait un choc quand j'ai appris que je ne l'ai finalement pas eu, même en rattrapage. Ainsi, c'était foutu, le concours pour l'école d'ingénieur c'était à l'eau. Je vous avoue que j'avais vraiment tout donné, c'était la première fois que je pleurais devant autant de monde à l'annonce des résultats du BAC. Je crois que c'est là que mon premier épisode dépressif a commencé.
J'ai dû refaire mon année, uniquement les matières où je n'avais pas réussi, donc 2-3 matières, cela me faisait beaucoup de temps libre dans la semaine, et je passais le BAC en candidat libre cette fois-ci, j'avais toujours pour projet de faire une école d'ingénieur, j'étais vraiment motivé.
Ayant perdu le rythme des cours, des notions dans les matières scientifiques, j'avais raté mes concours d'ingénieurs, mais j'avais quand même eu le BAC. Un goût bien amer.
Ainsi, je me suis vite redirigé vers une école d'opticien-lunetier, que j'ai vite abandonné car ça ne me plaisait pas du tout. J'avais arrêté en cours d'année, perdu et très inquiet vis à vis de mon avenir. Mon début de dépression a empiré, j'ai commencé à me renfermer, ce qui a beaucoup impacté ma relation avec ma copine.
Je m'étais résolu à travailler et faire un petit boulot pour garder le rythme, mais je voyais bien que ça n'allait pas mieux. Mais quelques mois après la rentrée de septembre, j'ai senti qu'une chose n'allait pas avec ma copine. Je la rendais visite régulièrement à son école en parallèle de mes petits jobs mais on sortais clairement moins, je me suis dis qu'on étaient peut-être plus dans le même univers, et que finalement, je n'étais qu'un loser qu'aucune personne ne voudrait rester avec. Je voyais aussi qu'un de ses camarades la ramenait chez elle en moto aussi, ça me frustrait beaucoup qu'à cette époque, j'avais pas encore mon permis, ni de voiture. Elle me disait que c'était qu'un ami, mais ça m'a complètement brisé de nous voir nous éloigner comme ça. On se prenaient un peu plus la tête qu'habituellement. Cette année-là elle devait faire un stage à l'étranger et elle m'a demandé si on pouvait faire une pause dans notre relation car elle voulait vivre aussi sa vie, découvrir autre chose que moi, d'une part, je la comprenais car j'étais son premier copain, mais d'autre part, j'étais vraiment très amoureux d'elle, ça m'a fait un énorme choc. J'ai refusé, j'ai préféré qu'on en arrête là. Elle m'a avoué plus tard qu'à une soirée, elle avait "accidentellement" dormi avec ce fameux copain alors qu'on était encore ensemble. Je vous avoue que ça m'a vraiment brisé d'apprendre ça. J'avais également réalisé que les copains que j'avais, ce n'était pas vraiment des copains à mon sens, ma copine trainaient avec eux, elle était dans le groupe d'amis mais qui étaient MON groupe de copains à l'origine. J'avais demandé à mes copains d'arrêter de la voir, car je refusais de la voir après ce que j'avais appris. Malheureusement pour moi, je crois qu'ils s'en foutaient, je me suis forcé à aller en soirée avec eux, même si mon ex-copine y était. Ça n'a pas duré longtemps, je me suis peu à peu éloigné de mes copains à cause de ça.
Cette année-là était vraiment très compliqué, suite à cette rupture, que j'ai très mal vécu, j'ai quitté le petit job que j'avais, j'ai commencé à fumer, à sortir plus souvent pour un peu me changer les idées. J'avais perdu le rythme. J'ai réalisé qu'en plus de perdre ma copine, je perdais aussi mon groupe de "copains". C'était vraiment une descente aux enfers. Je me suis accordé une année de "pause" pour me remettre sur pied et m'occuper de moi, car j'en avais vraiment besoin.
J'ai contacté un ami du collège avec qui je m'entendais à peu près bien, je voulais me créer un autre groupe social, avoir de nouveaux amis, donc on est sortis rencontrer du monde. J'ai découvert cette année-là aussi les rave party. De fil en aiguille, je suis sorti et me suis refait des amis, mais qui appartenaient vraiment au monde des rave party. Pendant une année entière, j'ai passé ma vie à faire la fête, j'ai découvert tout les travers de ce monde aussi les années d'après: la drogue, l'alcool à outrance, les soirées à rallonge, les petites copines d'un soir, Tinder et j'en passe. Je faisais vraiment n'importe quoi.
Et un soir, j'ai rencontré une barmaid, elle était adorable. On a commencé à sortir ensemble, faire des soirées ensemble, j'avais même rencontré ses parents. De mon côté, moi j'avais repris les études, j'étais dans une école d'arts graphiques, en gros pour devenir graphiste et compagnie. Puis elle, en parallèle de son boulot de barmaid, elle voulait devenir hôtesse de l'air. Le temps s'est écoulé, elle avait finit sa formation et était enfin devenue hôtesse de l'air.
Moi de mon côté, j'étais à ma troisième année de mon master. Qui ne se passait d'ailleurs pas très bien, à cause de mes soirées, je ne travaillais pas suffisamment, j'avais de grosse difficultés.
Pour vous dire à quel point, j'avais fais de la merde, je suis même allé jusqu'à commencer à dealer des pillules d'ecstasy et de la cocaïne dans les rave party où j'allais. "Pour rembourser le prix des soirées, je me disais.", une décision bien stupide quand j'y repense aujourd'hui. J'étais même dans un groupe d'amis qui étaient tous dealers. On passaient nos vies à acheter en gros, des sacs de pilules, on se les partageaient pour la revente jusqu'au jour fatidique, où un de mes amis dealers s'est fait arrêté. Cet ami à qui j'avais même prêté de l'argent. Fort heureusement, il n'a pas eu quoi que ce soit de bien lourd au tribunal: du sursis. Cela ne m'a pas empêché d'arrêter ces conneries, ça m'a vite refroidi de voir tout ça.
Avec mes études qui partaient de nouveau en cacahuètes, ma dépression commençait à revenir et je commençais à me renfermer, ma relation avec ma copine a commencé à se dégrader également, on se disputais de plus en plus souvent. Au bout d'un certain moment, je crois qu'elle en a eu marre, ce que je comprendrais, si ça m'arrivait. On voulait faire un festival ensemble qu'on avait prévu un an avant, on avait même réservé l'hébergement etc. Une semaine avant le festival, elle a décidé de rompre avec moi en bons termes, ce que j'ai accepté, car j'avais pas la force de lutter contre sa décision, ainsi je l'ai très mal vécu.
Les jours d'après, j'avais fais littéralement n'importe quoi, j'en ai eu honte très longtemps, mais je suis allé dans des bars boire comme un trou, j'avais même vomi dans la rue comme un vieux débris. C'était pitoyable.
Ayant déjà payé pour l'hébergement et le festival, je me suis dis que ça aurait été dommage de ne pas y aller même si c'était une semaine après cette rupture, on était en "bons termes". Puis, je me suis dis que rester ami avec elle, c'est pas plus mal, car c'est vraiment une bonne personne.
Ça c'est ce que j'ai pensé avant le festival, car le jour-j, il y a une chose étrange qui s'est passée. On avaient prévus d'aller tous ensemble, en groupe d'amis, c'était prévu depuis très longtemps, donc je m'en suis tenu au plan d'aller avec les gens, dont mon ex-copine. Mais il y a eu une personne en plus ce jour-j: un mec que je ne connaissais pas mais étrangement proche de mon ex-copine.
Je n'ai pas vraiment fais attention à ce moment-là car j'avais vraiment la tête ailleurs avec tout ce qui s'est passé les jours d'avant.
Jusqu'au moment où on est arrivés à l'hébergement, c'était un hôtel. J'ai réalisé que mon ex-copine avait intentionnellement rompu une semaine avant le festival pour permettre à son nouveau copain de prendre ma place, donc la place dans la chambre. Car, au moment du check-in, ce dernier n'avait pas réservé quoi que ce soit, il a dû prendre une chambre d'urgence dans l'hôtel d'en face. C'est là que j'ai réalisé à quel point, j'étais parano ou alors vraiment le dindon de la farce. Elle avait espéré que je ne vienne pas, ça m'a vraiment mis un coup dans le moral, mais j'avais décidé de ne pas me laisser abattre, et de me changer les idées durant le festival.
Je peux le dire, ce festival a été le plus horrible de ma vie, ça a été la dernière rave party que j'ai fais, je suis rentré en train avant la fin des deux jours. Je crois que je me suis jamais senti aussi merdique qu'à ce moment-là.
Pendant un long moment après ce festival, je suis resté chez moi, à sombrer. Les jours passaient, je passais ma vie sur l'ordinateur pour me changer les idées. Pendant une bonne année, c'était comme ça, j'avais cédé à la dépression, je me regardais vivre. Voyant que j'allais mal finir et que je devais me reprendre en main, je décide de me rapprocher de ceux qui ont toujours été là et qui n'ont aucune raison de me faire du tord: ma famille.
Je demande à mon père si je peux travailler avec lui, car il a sa propre boutique. Il m'a vite engagé, il n'a pas hésité une seule seconde, alors qu'il sait que je suis une vraie galère. Je ne m'entend pas sur pas mal de choses avec lui, on a quelques différends et on se dispute beaucoup mais il a malgré ça, mon plus profond respect pour ça. Il a toujours été très travailleur, il a toujours voulu être droit, et voulu m'inculquer des valeurs, il n'a pas toujours été très présent durant mon enfance, ni mon adolescence car il travaillait énormément. C'était pareil pour ma mère.
J'ai travaillé durant 2 ans à sa boutique, avant de vouloir ouvrir ma propre boutique. Ils m'ont aidés à réunir l'argent pour l'ouverture et je leur suis éternellement reconnaissant.
Aujourd'hui, j'ai ma propre boutique, je ne sors plus, je ne vois plus personne, ni même mes amis proches à l'époque. J'en ai eu marre d'être déçu. Cela fait presque 2 ans que c'est comme ça. Je me sens très seul. J'ai peur de tout foutre en l'air encore, en sortant avec des amis ou fréquenter une fille car je crois que j'ai un problème avec tout ça.
D'un autre côté, ce travail ne me plaît pas vraiment, je travaille là car c'est quelque chose qui peut être stable. Je ne gagne pas énormément, puisque cela fait moins de 3 ans que j'ai ouvert cette boutique, j'essaye de tenir le coup. Je prend 200€ ici et là, pour garder le plus possible dans le compte bancaire de ma boutique et pouvoir payer les fournisseurs. J'ai eu mon permis entre temps, j'habite encore chez mes parents mais j'aimerais avoir mon chez moi, mais c'est impossible avec ma boutique qui est en développement.
Dernièrement, j'ai fais le bilan et ça m'attriste vraiment ce que j'ai fais vivre à mes parents, ils donnent le maximum pour moi et que je réussisse au mieux, notamment en payant mes études, en m'aidant ici et là financièrement, mais je suis incapable de faire quoi que ce soit de correct. Y'a une nuit ou deux, j'ai commencé à délirer et à me faire des scénarios, par exemple j'aurais tant aimé annoncer à mes parents que j'avais enfin eu mon diplôme ou alors que j'avais mon BAC du premier coup. J'ai vraiment honte de mon parcours, ou alors, j'aurais aimé leur présenter quelqu'un de bien avec qui je ferais ma vie, ou alors même, leur faire la surprise qu'ils seraient bientôt grands parents, des petites choses comme ça.
Si je suis ici aujourd'hui, c'est parce que je sens que je commence à perdre pied, mes idées noires reviennent, je ne sais pas ce qui m'arrive tout les deux semaines, je craque un peu, puis je vais bien, puis je recraque, je me demande si j'ai un problème avec la stabilité car j'ai la sensation que je suis incapable de rester calme et faire les choses correctement sans que ça merde. Et peut-être écrire ceci m'a probablement aidé à rester stable. J'arrête pas de me répéter dans ma tête que je suis un incapable, que je suis un vrai déchet, quelqu'un de détestable etc... Cela devient de plus en plus insupportable.
J'en suis à me demander si ça va valoir le coup que je me force à continuer, si ça vaut le coup de faire tout ça. Mais avec toutes mes expériences passées, je sais que j'ai abandonné avant de finir quoi que ce soit, donc cette fois-ci, j'aimerais enfin accomplir quelque chose dont je suis fier. Et surtout, rester sérieux.
Ma vie a-t-elle un sens ? J'ai l'impression de pédaler dans le vent, et d'avoir surtout raté ma vie. J'ai vraiment besoin de soigner ce petit quelque chose que j'ai au fond de moi qui fait tout foirer à chaque fois. Vraiment, ce n'est pas le manque de volonté, je veux vraiment réussir, mais mes démons me hantent tellement, me sape tellement le moral que j'en perd littéralement le nord toutes les deux semaines. J'ai la sensation de devenir fou.
Peut-être je dois simplement, accepter que ma vie c'est de la merde et que ce sera comme ça.