Bonjour,
Je viens vers vous car je traverse depuis quelques mois, une période très difficile.
Comme plusieurs témoignages que j’ai pu lire à ce sujet sur psychologue.net, la première fois où j’ai ressentis l’impression de frôler la folie était suite à une première prise de cannabis (dosage beaucoup trop important) assez violente, où j’ai eu beaucoup d’hallucinations (visuelles, auditives, olfactives). Expérience très traumatisante où j’ai estimé mon psychisme trop sensible aux substances psychotropes. (Je devais avoir environ 18 ans)
Quelques semaines suite à cet événement j’ai vécu une des plus intense crise d’angoisse de ma vie (de nature anxieuse j’y étais déjà sujette). Le déclenchement était suite à un bruit, l’impression d’entendre une musique dont je ne parvenais pas à identifier l’origine ce qui m’a amené à me dire que je vivais une hallucination auditive et que j’étais peut-être entrain de sombrer dans une psychose.
Suite à cette crise d’angoisse, j’ai vécu plusieurs mois avec cette crainte intense de développer une forme de schizophrénie.
J’ai continué à suivre mon quotidien tant bien que mal pendant plusieurs années, avec cette angoisse qui revenait de temps en temps.
Depuis quelques mois, malheureusement, les choses se sont aggravées. (J’ai actuellement 24 ans) Cette angoisse est revenu et a prit une tournure obsessionnelle où je suis constamment entrain d’analyser la moindre de mes pensées, le moindre de mes gestes. Je me suis coincée dans une boucle introspective nuisible.
Ce qui amplifie des sensations de déréalisation/dépersonnalisation qui viennent alimenter et confirmer cette angoisse.
Cette réflexion est facile à élaborer lorsque je suis dans une période moins « anxieuse » mais… Le plus difficile, le plus douloureux est lorsque je suis envahi, submergée par ces angoisses. Là où le fait de rationaliser n’a plus aucun pouvoir. Et je ressens une extrême souffrance dans ces moments là, je suis persuadée d’être entrain de décompenser et que ma vie est fichue.
Cette souffrance est si grande que dans ces moments là je ressens l’envie de mourir, de dormir pendant des heures pour ne plus subir ces pensées.
J’effectue déjà une psychothérapie depuis quelques mois où j’aborde quasiment à chaque séance cette problématique. Selon ma psychologue ce sont des obsessions qui viennent me détourner de ce qui me fait réellement souffrir.
Mais j’ai beau chercher, fouiller dans mon enfance, réfléchir à toutes les pistes possibles je ne trouve aucune réponse qui permette d’apaiser ma souffrance et ça me conduis à ressentir une déprime, me faire perdre le goût à la vie.(Qui tournent quasiment uniquement autour de ces angoisses) Perdre l’envie de réaliser des projets puisque : de toute façon je vais devenir folle.
Mes angoisses sont telles que je m’interroge à prendre une béquille chimique.
Antidépresseurs, anxiolytiques ? Car à ce jour la vie est difficilement supportable.
Merci par avance pour votre temps et vos réponses.
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Meilleure réponse
14 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Alice,
La première question que l'on doit vous poser est de savoir si vous continuez à prendre du cannabis, même de façon ponctuelle.
Il faut savoir que le cannabis a en gros une durée d'effet de 6H après la dernière prise mais aussi que les effets de sevrage apparaisse 12 heures après la dernière prise et se traduisent par des phénomènes d'angoisse.
Concernant le diagnostic fait par votre psychothérapeute il semble tout à fait cohérent. Vous êtes très angoissée et cela a forcément à voir avec votre construction personnelle. Ce n'est pas forcément un événement ponctuel mais le résultat d'une éducation et d'une histoire personnelle.
Il faut effectivement continuer cette thérapie et l'idée d'un traitement médicamenteux de soulagement est tout à fait envisageable et souhaitable d'après le descriptif de vos symptômes.
En tout cas vous ne semblez pas avoir une structure psychotique mais plutôt névrotique. Donc n'ayez aucune crainte là-dessus.
Je vous souhaite une bonne continuation dans votre thérapie
Prenez soin de vous
16 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
si vous ne constatez aucun progrès, il est peut-être temps de changer de professionnel.
Avant de passer aux médicaments, pensez aux plantes médicinales.
N'hésitez pas à me contacter
15 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Alice,
j'ai lu les réponses de plusieurs professionnels sur votre question et trouve la plupart d'entre elles pertinentes.
Si vous sentez que "cela n'avance pas" dans votre psychothérapie, c'est probablement qu'il y a des résistances de l'inconscient à se dévoiler trop rapidement, inutile de brusquer les choses. Cependant, lorsque vous arrivez à une sorte d"impasse thérapeutique" , vous avez la possibilité d'entamer un travail avec des approches qui n'abordent pas frontalement le cœur du problème (comme l'art-thérapie) mais permettent de l'approcher par des détours créatifs. Il me semble intéressant d'aller voir dans votre vie familiale (psychogénéalogie) cette "peur de devenir folle".. peut être est-ce lié à un.e ou plusieurs ancêtres ? Bon courage pour vos démarches, vous êtes en chemin, c'est l'essentiel.
Marion LECOMTE
Art-thérapeute et psychopraticienne
Consultations en Présentiel et distanciel
14 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Alice,
Il me semble que la priorité aujourd'hui serait de consulter votre médecin traitant afin qu'il vous dirige vers un psychiatre qui évaluera vos symptômes pour un diagnostic plus précis. Celui-ci vous proposera sûrement un traitement qui vous aidera à vous apaiser.
Il est important en parallèle de continuer un accompagnement en thérapie. Cependant, ne cherchez pas à tout prix dans votre enfance pour l'instant... si votre inconscient ne vous laisse pas y accéder... c'est que ce n’est pas encore le moment... vous avez le temps. D'ailleurs, cela vous met en difficulté supplémentaire. Commencez par essayer de trouver de l'apaisement, peut être par des techniques de relaxations, Sophrologie, etc...avec un therapeute, et ensuite, lorsque vous serez prête, une analyse pourra être envisagée.
Il est important de s'occuper de votre état émotionnel actuel et de votre mal-être.
Je suis à votre écoute et disponible pour discuter et vous accompagner si vous le souhaitez...
Merci pour votre témoignage.
Je vous souhaite de trouver l'apaisement intérieur.
Bien à vous.
Kinaly Rossotti
14 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Alice et merci de votre témoignage,
De mon point de vue les substances psychotropes peuvent ouvrir des portes comme une boite de pandore.
Je vous conseil avant d'utiliser "une béquille chimique" de consulter un spécialiste des mondes subtils et invisibles, en vous conseillant vivement de garder toute votre capacité d'analyse et de réflexion en prenant du recule sur d'éventuelles promesses ou guérison miraculeuse. L'invisible n'est pas tangible, donc tout est sujet à interprétation. Tout ce que l'on sait, c'est que l'on sait rien.
Notre conscience n'est pas faite de matière, de ce fait elle peut-être influencée par différentes choses et déstabiliser en notre centre et for intérieur nos émotions et la perception de notre réalité.
On y croit ou pas, c'est un fait soutenu par de nombreux témoignages.
Cela pourrait être une option à expérimenter, puisque vous avez déjà parcourut un parcourt sans résultats sur le long terme.
Je reste à votre disposition pour échanger à ce sujet.
Avec toute ma bienveillance,
Je consulte en visio ou par téléphone aux moments où vous êtes disponibles.
Spécialiste en Accompagnement et Relation d’Aide.
Écrivez-moi ou appelez-moi et nous échangerons ensemble.
Bien à vous,
Fabrizio De Santis
Hypnothérapeute - Thérapeute – Thérapie Holistique/Métaphorique
14 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Chère Alice,
L'anxiété dont vous souffrez n'est pas nécessairement liée à un traumatisme passé. La vie et ses aléas sont par essence source d'anxiété, surtout que vous êtes à un âge charnière qui représente à la fois la période des premiers bilans (sur votre enfance, votre adolescence, votre scolarisée, vos relations familiales...) et l'inquiétude face à l'avenir : quelle vie professionnelle m'attend? Quelle carrière? Vais-je trouver le bon partenaire de vie? vais-je avoir des enfants? Pourrais-je être une bonne mère...
Prendre des anxiolytiques peut être utile sur une courte durée (les médecins recommandent de ne pas dépasser deux semaines) dans la mesure où ils pourront vous détourner d'autres substances toxiques telles que le cannabis. Le cannabis, tout comme l'alcool agit dans un premier temps comme un anxiolytique puis, pris sur une longue période, leur effet devient pervers : sous l'effet de ces produits, la dépression et l'anxiété s'aggravent. A titre d'information, les psychologues cliniciens n'ont pas le droit de prescrire des médicaments, seuls les psychiatres et les médecins généralistes y sont autorisés.
Sans aucunement remettre en cause la compétence du thérapeute qui vous suis actuellement, je me permets néanmoins d'émettre des doutes sur le fait que ce n'est peut-être pas le thérapeute qui vous convient. Spécialisée dans les thérapies brèves (je ne dépasse jamais 12 séances, au-delà, je considère que c'est un échec thérapeutique), je trouve dommage que vous ne ressentiez pas d'amélioration probante.
14 OCT. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Alice,
Si votre analyse de la situation est juste, je vous conseille vivement de consulter votre médecin qui vous orientera ou vous proposera un traitement adapté avec l’appui peut être de l’avis d’un psychiatre.