Je souffre de phobie d’impulsion depuis le lycée, mais ces pensées et ces obsessions c’étaient calmées à la suite d’une thérapie et j’ai vécu normalement. Il y a un an j’ai commencé une cure analytique chez une psychanalyste freudo lacanienne (paiement en liquide, plusieurs fois par semaine séance de 15/20 min max, pas de possibilité de facture et de remboursement mutuelle « car sinon je cherchais à faire du profit sur ma souffrance). Cette cure m’a permise de comprendre un peu mieux mon histoire mais elle a été très anxiogène et culpabilisante, la psychanalyse ne m’expliquait pas comment elle travaillait, lorsque je me sentais en souffrance à la suite d’événement douloureux que l’on soulevait en séance elle me disait que c’était une tempête et et que ça allait passer… J’ai joué le jeu je voulais être suffisamment courageuse pour comprendre ma souffrance, mais j’avais de moins en moins confiance en elle. Elle était très silencieuse, elle n’a donné aucun conseils pratiques sur la gestion immédiate de ma souffrance. Je peux comprendre que ce n’est pas le but d’une analyse mais j’ai senti que je m’enlisais dans la dépression. Selon elle il fallait que je « construise ma solution » mais je n’avais pas de guide clair pour essayer.
Un événement est venu bousculer ce suivi. Je souffre en effet de phobie d’impulsion depuis le lycée et il y a un moins et demi une crise d’angoisse (sans raison apparente) a resurgit lors d’une journée tout à fait banale et heureuse. Je n’ai eu aucun signe avant coureur et je l’ai immédiatement interprété comme le signe d’une folie, un peu après le début de cette crise d’angoisse une pensée intrusive violente à l’égard de mon chien est venue dans mon esprit. J’ai encore plus paniqué. Je ne voulais pas devenir folle mais l’angoisse était terrifiante.
J’en parle à ma psychanalyste qui me dit juste « vous pouvez vous en sortir si vous le voulez vraiment » moi je suis très assidue dans cette cure alors je l’écoute avec attention. Elle m’explique que « j’ai de la haine en moi et qu’il faut que j’en parle sur le divan pour je cite « éviter un passage à l’acte ». La séance se clôt sur ces mots j’étais désespérée. Je ne comprenais pas pourquoi elle n’appelait pas les services d’urgence psychiatrique si j’étais un danger ? Je lui ai demandé plusieurs fois, elle n’a pas voulu répondre à mes question et m’a dit que mon interprétation était erronée. Mais je ne comprends pas si j’ai bien de la haine en moi c’est que je suis dangereuse ? De plus par la suite mes obsessions s’intensifiait je cherchais absolument une réponse par tous les moyens possibles, je passais des heures à faire des recherches internet. Je voulais être sûre que je pouvais éviter d’être dangereuse ou haineuse… cela m’a profondément angoissée et mon analyste n’a pas essayé de calmer ces obsessions elle voulait que je continue d’en parler…
Je suis arrivée à un stade où ma vie était complètement tournée autour de cette psychanalyse, je retournais en séance pour essayer d’apaiser ma souffrance je pensais bien faire. Lorsque je lui ai dit que je n’en pouvais plus elle m’a dit que je souhaitais abandonner et me faisait culpabiliser de ne pas réussir à mener correctement la cure. J’ai fini par abandonner ce suivi en ayant un sentiment de honte immense et des phobie d’impulsion qui n’ont jamais été aussi grandes…
Je me demande est il possible que les phobies d’impulsion masquent une colère refoulée et que je sois potentiellement très dangereuse ? Si oui pourquoi n’a-t-elle pas appelé les services d’urgence ? Je suis désespérée je n’arrive plus à me voir comme une bonne personne j’ai l’impression d’être quelqu’un d’horrible et j’ai depuis tenté de me faire du mal.
J’ai changé de psy mais je suis tourmentée par ces questions et je ne me vois pas retourner voir cette psychanalyste car je n’ai pas du tout confiance en elle.
D’avance je vous remercie pour votre écoute et vous souhaite une bonne journée.
Ines
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25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 51 personnes
Bonjour Inès
Ce que vous vivez n est en rien votre faute. Toute blessure non soignée agit "à travers " la personne sans qu'elle puisse rien faire à part aller soigner cette blessure générée par 1 ou des événements douloureux de son enfance qu' ils soient conscients ou enfouis.
L angoisse que vous ressentez a une origine et ce sont les émotions, culpabilités et ressentis liés à cette origine qu il est nécessaire de soigner pour se LIBERER de cette angoisse . Et la psychanalyse n est pas du tout une technique adaptée à la libération des émotions liées à des traumas vécus à 99% dans l enfance. Parler, parler ne soigne pas à court terme ni en profondeur.
Les phobies d impulsion ont aussi une origine qu il faut retrouver. Le cerveau suit une logique et ne met aucun comportement en place sans raison. C est pourquoi ce que vous vivez n est pas de votre faute. Vous n êtes pas non plus coupable d avoir ces peurs de passage à l acte.
Tout s explique et se soigne si le consultant est pré à regarder son vécu de façon lucide: à regarder la vérité en face en acceptant ce qui a été vécu avec sa juste gravité et en reattribuant la juste responsabilité des événements à qui de droit.
Je suis à votre disposition pour plus d explications sur la technique de la libération des émotions telles que les peurs que vous ressentez.
Mme D.A Graf-Lapeyre Psychologue clinicienne diplômée d'état Thérapeute en libération des émotions
Consultation en présentiel et en ligne
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre portez maintenant sur cette expérience un regard lucide, et ce que je retiens avant tout, c’est qu’à chacune de vos interrogations vous avez été renvoyée à vous même, et cela en vous persuadant que vos interrogations n’étaient pas les bonnes, qu’il fallait chercher ailleurs, etc....etc….
Certes, il est vrai qu’une thérapie ne progresse pas toujours comme on le voudrait.
Comme on dit « ça résiste »… on ne pose pas les bonnes questions, ça coince quelque part, on a envie de tout arrêter…..
Mais ce n’est pas une raison pour mettre systématiquement les lenteurs et les échecs d’une thérapie sur le compte du patient.
Oui, un patient a le droit de se demander si la technique est encore adéquate.
Oui, un patient a le droit de déplorer la rigidité de certaines procédures (paiement en espèces, pas de factures, obligations parfois farfelues….).
Mais ce n’est pas une raison pour mettre aussitôt son mécontentement sur le compte d’un « transfert négatif » au lieu de se demander si le -la – psy ne ferait pas par hasard un abus de pouvoir !
En d’autres termes, avec votre nouveau thérapeute, écoutez votre petite voix intérieure, votre perspicacité, pour voir où vous mettrez le curseur quand vous aurez un doute.
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Ines,
Votre témoignage me touche.
Ce désir de vous en sortir que je sens dans vos mots indique que vous possédez en vous une pulsion de vie bien présente et des ressources à contacter.
Il est très important selon moi de se sentir entendu, compris et soutenu par son spécialiste, en l'occurrence ici le silence a dû laisser place à une bien grande solitude. Bravo pour votre témoignage, d'avoir trouvé la force d'arrêter cette psychanalyse qui ne vous convenait apparemment pas du tout, et bravo d'être venue chercher de l'aide sur ce site pour contacter notre soutien à tous.
La place des émotions est centrale dans la thérapie Gestalt que je propose. Le thérapeute se laissant toucher par les émotions de la personne permet de créer un lien fort et une belle collaboration pour aller vers le mieux-être et la découverte des messages inconscients du corps. Quand le corps s'exprime, cela peut être très impressionnant, et apprendre son langage est une belle quête permettant de se sentir enfin complet.
Je vous souhaite de trouver la méthode qui vous conviendra le mieux et de continuer à être curieuse, de vous poser des questions, car c'est là que réside une grande partie de votre évolution.
Je suis disponible si vous souhaitez d'autres informations, en attendant, avec toute ma bienveillance, je vous souhaite le meilleur.
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Je vous remercie beaucoup de votre témoignage qui est une grande richesse et très éclairant
À la lumière et la lecture de votre récit, je pense que l’alliance thérapeutique qui vous alliez avec votre analysent s’est rompue
C’est un processus que l’on pourrait qualifier de transfert négatif
C’est ainsi que vous le ressentez, et vous vous retrouvez aujourd’hui, devant une grande insécurité, qui vient mettre du doute et de la culpabilité au travers du déroulé de votre cure
Aujourd’hui, cette psy, Fredo lacanienne ne répond plus à votre besoin
Et je pense qu’à la lecture de votre récit, votre Analyste, n’est plus à votre écoute selon vos besoins et attente, ce qui vous met dans une une grande insécurité faisant rejaillir un doute encore plus profond de votre nature anxiogène
Et visiblement, cette colère n’est toujours pas traitée comme vous le souhaiteriez
Je suis également Psychanalyste, mais plutôt avec une orientation Jungienne
Et donc une orientation plutôt intégrative
Je reste à votre disposition et votre écoute
Si vous souhaitez un échange par téléphone
Nous pourrons évoquer cela plus en détail
Cordialement
Dominique Retler Moracchini
28 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Le type de cure que vous avez suivie augmente l'angoisse plus qu'il ne l'apaise. Cela ne convient pas à tout le monde et, à vrai dire, cela peut être bien traumatisant dans nombre de cas.
Vos phobies d'impulsions vous mènent à penser que vous pourriez être très dangereuse, il n'en est probablement rien. Les phobies d'impulsions n'amènent pas au passage à l'acte. Votre obsession autour de votre ancienne psy, qui vous a maltraitée (c'est mon point de vue d'après ce que vous racontez ici) est surement due à la honte que vous avez ressenti avec elle, un peu comme si elle était la seule à pouvoir vous rendre ce qu'elle vous a pris.
28 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Je rajouterai que la TCC comme on vous l'a conseillé n'a pas d'intérêt dans l'immédiat pour vous.
Voici un article que j'ai écrit sur le sujet :
Quelle thérapie choisir : Psychologue, TCC, EDMR, Hypnose ?
28 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Inès,
Même si en effet, le paiement des séances participe au protocole, il n’est pas normal de ne demander que du liquide et de ne pas donner de factures (j’ai quelques doutes sur son comportement vis-à-vis de l’administration fiscale). De plus, si vous n’aviez plus confiance et plus le sentiment d’avancer, vous avez bien fait de choisir une autre professionnelle.
Surtout ce qui est important c’est de ne pas rester seule et de trouver la personne qui pourra vraiment vous aider et accompagner vers la résolution de vos problématiques en toute confiance.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
-------------------------------------------------
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
28 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
La psychanalyse est une technique psychothérapeutique particulière qui ne convient pas à tout le monde.
Vraisemblablement et au vu de votre niveau d'angoisse personnel ce ne semble pas être une bonne méthode pour vous.
Les phobies d'impulsion ne sont pas produites par la colère mais des symptômes de votre angoisse. Au travers de ces phobies vous essayez maladroitement de reprendre le contrôle en vous projetant imaginativement dans des situations diamétralement opposées à ce que vous êtes ou désirez.
Les phobies d'impulsion ne génèrent jamais de passage à l'acte. Votre psychanalyste se trompe en vous le laissant croire, de même que sa demande systémique de paiement de ses actes en liquide ne vous profite en rien mais bien plutôt au portefeuille de votre thérapeute. Même si elle applique strictement l'approche psychanalytique votre thérapeute n'en est pas pour autant très honnête avec vous. Il est très probable que votre angoisse ait été profondément réactivée par cette thérapie.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
28 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Inès,
Je souhaite vous apporter mon éclairage en ce qui concerne la phobie d'impulsion : comme son nom ne l'indique pas, il s'agit d'un TOC, Trouble Obsessionnel Compulsif.
A ce titre, vous pouvez être rassurée :
1/ Vous n'êtes pas folle.
2/ Il n'y a pas de passage à l'acte malgré les pensées obsédantes et terrifiantes que vous pouvez avoir.
En revanche, vous avez peut-être remarqué chez vous un comportement d'évitement ou de rituels mentaux (comptage, répétitions, ...) ou comportementaux (vérification, lavage, symétrie, ...).
Tout ceci a pour but de vous aider à lutter contre l'anxiété qui vous envahit.
Je vous suggère donc d'entamer une Thérapie Comportementale et Cognitive, la plus efficace dans le traitement des TOC.
C'est peut-être d'ailleurs ce que vous aviez déjà entrepris lors de votre première thérapie réussie.
Celle-ci pourra avantageusement être complétée par une séance d'hypnose afin de rééquilibrer votre conscient et votre inconscient.
J'espère que vous êtes un peu plus rassurée.
Prenez soin de vous,
27 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Ines
Je suis très touché par votre message et la détresse qu'il porte.
Que vous soyez dans cet état émotionnel alors que vous suivez une cure analytique depuis un an pose question. Manifestement cette cure ne vous convient pas, elle ne répond pas à vos besoins. Vous le dites-vous même votre vie était complètement tournée vers cette psychanalyse, en d'autres termes vous étiez dans une forme de dépendance, comment alors travailler sereinement sur-vous même?
Vous avez changé de psy, c'est sans doute une bonne chose, il faut maintenant voir comment de déroule votre thérapie avec ce nouveau professionnel. Quelle est son approche? Vous convient-elle mieux?
Pour ce qui est des phobies d'impulsions, elles ne sont que les symptômes d'un mal-être profond. Pour autant rien ne prouve que cela soit de la haine où de la colère, d'ailleurs vous ne semblez pas vraiment convaincue par cette hypothèse. Il faut que vous exploriez ce qui peut-être la cause cde ce mal être, que vous preniez conscience de votre capacité à y faire face. j'espère que vous pourrez faire ce travail avec votre nouveau psy. Mais rassurez-vous cela ne fait pas de vous une mauvaise personne ou une personne dangereuse.
Les phobies d'impulsion qui n'ont jamais été aussi fortes après avoir choisi d'abandonner marquent juste un peur de ne pas arriver à résoudre vos angoisses, la peur de vous retrouver sans solutions et la dépendance vis-à-vis de cette cure.
N'ayez aucune culpabilité d'avoir changé, c'est votre droit le plus légitime, une thérapie, même si elle peut être douloureuse, doit vous conduire vers un mieux-être.
Maintenant, sachez qu'en terme de psychothérapie, il existe de nombreuses approches, toutes ne travaillent pas avec les mêmes cadres de références et avec les mêmes objets. Il vous appartient de trouver celle qui vous convient le mieux, n'hésitez pas à vous renseigner et à chercher celle avec laquelle vous vous sentirez le plus à l'aise. Thérapeute Narratif, je ne peux que vous engager à regarder cette approche et voir comment elle pourrait répondre à vos besoins.
Je reste à votre écoute et à votre disposition si vous souhaitiez en savoir plus sur la thérapie narrative où approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.
26 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Ines,
Tout d'abord une chose très importante à ne pas perdre de vue : vous êtes entièrement libre de quitter tel/le ou tel/le psy (psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute, psychopraticien, hypnothérapeute etc... ) chaque fois que vous le voulez. De même le thérapeute est libre de mettre fin à une thérapie chaque fois qu'il/elle estimera que c'est nécessaire.
Personne n'est là pour vous emprisonner dans une psychothérapie. Parce qu'une thérapie ne peut fonctionner que si le patient ou le client, le veut. En cela, votre ancienne psychanalyste a raison. Mais ça demande prend du temps car nous sommes solidement attachés à nos fonctionnements psychiques même si, dans le même temps, nous voulons aller mieux. C'est là qu'on peut prendre la mesure de la force de l'inconscient.
Ensuite, pour en venir à l'essentiel, pourquoi n'êtes vous pas allée directement consulter un psychiatre ? Si vous souhaitez une action thérapeutique rapide, gratuite, remboursée par la Sécurité Sociale, il ne faut pas faire de psychothérapie ou de psychanalyse; ce sont des thérapies qui nécessitent engagement personnel sur un moyen ou un long terme : tout dépend non pas du psychanalyste mais du patient. Et vous êtes très claire dans votre message : vous n'en voulez pas, ce qui est tout à fait votre droit. Un psychiatre vous aurait prescrit les médicaments adaptés au mieux à votre problématique, la consultation aurait été prise en charge par la S.S. et vous seriez peut-être aujourd'hui apaisée. En revanche, les médicaments n'ont pas d'effet sur la cause du mal-être mais uniquement sur ses conséquences.
La question que vous nous posez sur une éventuelle dangerosité est très délicate : personne ici ne peut avoir la réponse. Nous pouvons tous, un jour ou l'autre, être dangereux : parfois contre les autres, le plus souvent contre nous-même.
Je vous souhaite très sincèrement de trouver le thérapeute qui vous conviendra, vous écoutera, et avec qui vous serez en accord et confiance.
26 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Inès,
Vous avez bienfait de changer de psy, car la psychanalyse, telle que votre ancienne psy la pratique, ne vous apportera aucune solution pour votre phobie d'impulsion.
Votre phobie d'impulsion est la preuve que vous ne ferez jamais de mal à qui que ce soit, puisque comme son nom l'indique une phobie vous protège de ce que vous redoutez le plus.
Il y a donc probablement chez vous, au contraire, une grande préoccupation pour autrui, avec peut-être une injonction constante à être parfaite, ou en tout cas à ne pas décevoir, avec un besoin de contrôler (l'imprévisible) ?
Je vous invite à explorer cela avec votre nouveau psy.
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative d'EmètAnalyse, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel
(visio consultations et consultations en présentiel, sur rendez-vous)
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Ines,
Vous avez vécu une analyse lacaniene : c’est une expérience qui peut être trop dure pour beaucoup de personnes, puisque les séances sont courtes et les psychanalystes lacaniens trop silencieux.
C’est bien que vous ayez eu pu décider de l’interrompre, ce n’était probablement pas une méthode bonne pour vous (et peut être que la personnalité de la psychanalyste ne vous convenait pas non plus ).
Toute thérapie aidante passe par des périodes de remise en question qui peuvent être difficiles, voire douloureuses psychologiquement.
Mais le patient doit se sentir soutenu par son thérapeute pour pouvoir les affronter, les traverser et en sortir en étant bien.
Les phobies d’impulsions sont spectaculaires pour ceux qui les vivent et font très peur, mais tout professionnel sait qu’il n’y a pas de danger de passage à l’acte.
Donc… n’ayez pas peur et sachez que vous n’êtes pas « folle »…, et vous n’êtes pas non plus une « mauvaise personne », même si vos propres idées vous semblent « folles » et « mauvaises » et vous angoissent.
Une thérapie de type TCC pourrait vous faire du bien et vous permettre d’aborder différemment les pensées qui vous perturbent.
Je vous souhaite d’arriver à être bien accompagnée en thérapie pour quitter votre mauvaise image de vous même et vos souffrances.
sp
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 47 personnes
Bonjour,
La psychanalyse ne traite pas les problèmes émotionnels, et encore moins de phobie d'impulsion. Mais en vous lisant je ne vois pas trop pourquoi vous parlez de phobie d'impulsion qui sont très spécifiques et sont liées a des pensées de faire du mal ou des pensées à caractère sexuel. Est ce de ça dont vous parlez ?...
Une thérapie uniquement verbale ne vous sera d'aucun secours, car comprendre ne suffit pas à traiter l'impact émotionnel.
Je vous encourage vivement à trouver une approche psychocorporelle (voir mon profil).
Sinon vous risquez de perdre beaucoup de temps et d'argent...
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Votre expérience avec cette psychanalyste semble vous avoir plongé dans une grande détresse, amplifiant les pensées intrusives et le sentiment de culpabilité. Les phobies d’impulsion sont fréquentes chez des personnes sensibles et anxieuses, mais elles ne traduisent pas une haine latente ou un potentiel de dangerosité. Les pensées violentes et intrusives sont le plus souvent des expressions de l’angoisse et non des indicateurs de passages à l’acte.
Votre questionnement montre que cette approche analytique n’a pas su répondre à vos besoins actuels. Il est crucial de se sentir écouté et accompagné sans jugement pour apaiser vos angoisses. Si votre nouvelle thérapie prend une autre approche, elle pourra peut-être vous offrir des outils concrets pour gérer ces pensées.
Votre désir d’être une « bonne personne » montre votre grande sensibilité, et il est important que votre parcours thérapeutique respecte cette sensibilité. Votre détresse mérite une attention bienveillante et un cadre sécurisant, où vos peurs puissent être entendues et comprises sans exacerbation de culpabilité. La route vers le mieux-être peut être plus sereine et respectueuse de vos limites. Continuez ce nouveau suivi avec un professionnel de confiance qui respecte votre sensibilité ; cela peut grandement apaiser ce tourment intérieur et vous aider à retrouver une image plus apaisée de vous-même.
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Inès,
Je pense que nous serons nombreux à vous répondre qu'il y a là un gros problème d'éthique et de compétence qui vous a plongée dans un océan de difficultés.
La psychanalyse n'est malheureusement pas une profession réglementée et n'est en aucun cas un prétexte à laisser une personne en souffrance.
Vous n'avez visiblement pas réglé en profondeur votre phobie qui, bien sûr, cache un trauma profond.
Une thérapie avec un psychologue est, à mon sens, après plus de 10 ans de travail, le plus efficace et durable.
Un psychologue est non-seulement un thérapeute mais aussi un professionnel qui sait apporter des solutions concrètes et pertinentes à ceux qui font appel à lui.
Vous êtes sur la bonne voie, n'abandonnez pas à cause d'une personne qui vous a fait défaut.
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
je comprend vos tourments, mais je pense que si vous étiez "dangereuse",
cette collègue aurait fait le nécessaire !
Toutefois je pense qu'une thérapie brève vous conviendrait beaucoup mieux !
Cela est rapide et génère beaucoup moins de souffrance.
Je reste disponible pour vous soit en téléconsultation ,SMS, What‘s App
ou de visu en Bretagne Nord.
Cordialement,
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Ines,
Vous avez fait ce qu'il fallait : quitter un espace thérapeutique qui ne vous convenait pas. La psychanalyse freudienne est une ascèse, et si elle permet de comprendre intellectuellement certains fonctionnements, elle n'est pas adaptée à des passages de détresse comme vous l'avez vécu. La responsabilité d'un.e thérapeute est de connaître ses limites dans l'exercice de sa pratique, il semble que la vôtre n'ait pas suffisamment exploré les siennes. Vous avez bien fait de partir. Il n'est pas obligatoire de souffrir pour réaliser une thérapie, et vous n'avez pas non plus à vous sentir seule et perdue.
Concernant les phobies d'impulsion, il n'y a jamais de passage à l'acte. Il n'y a de passage à l'acte que chez les personnes pour qui la perspective de faire du mal est une jouissance. Dans la phobie d'impulsion il y a une immense angoisse chez la personne qui en souffre. Vous n'êtes pas vos pensées intrusives, elles ne définissent pas qui vous êtes.
Je vous souhaite une belle alliance avec ce/cette nouveau/ nouvelle thérapeute. Vous avez le droit de poser des questions et d'obtenir des réponses. La psycho pédagogie est profondément éclairante à certains moments de la thérapie et permet justement d'alléger le sentiment de culpabilité de nos patients en lui posant tranquillement que ce qui se passe en eux est une étape et est bien connu.
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Madame,
Il faut d'abord vous reconnaître votre persévérance à vouloir changer ce qui vous fait peur et souffrir. Je lis que votre discernement est bien là puisque vous évoquez les manquements administratifs, voir déontologiques, de cette professionnelle, mais la part de vous qui a tellement besoin d'aide vous les a fait mettre au second plan, et c'est bien compréhensible.
Votre souffrance a besoin d'être accueillie et vous avez aussi besoin qu'elle soit reconnue avec bienveillance et compassion.
Vous avez besoin aussi d'être rassurée sur vos ressentis, d'atténuer ce que vous vous dites de vous, il n'y a pas d'effets sans causes : votre état émotionnel douloureux et les réactions de vos systèmes inconscients (comme la colère) sont les conséquences de certains de vos besoins psycho-affectifs insatisfaits et particulièrement pendant votre enfance et adolescence, alors, vous n'y êtes pour rien !
Oui, le principe de base de la psychothérapie est que les ressources à nos difficultés sont en nous, néanmoins, la psychothérapie est bien la reconnaissance du besoin d'aide, d'accompagnement, de guidance pour pouvoir y accéder avec efficacité, n'est-ce pas ? Et particulièrement pour résilier les souffrances qui déclenchent le besoin de thérapie.
L'accompagnement psycho-thérapeutique avec présentation et explication du protocole et des méthodes utilisées est souhaitable : afin d'y participer en conscience et garder la capacité d'exprimer votre adhésion ou aussi, votre incompréhension ou rejet ou inquiétude, etc - vous devez vous sentir totalement libre de vous exprimer !
Et les changements bénéfiques concrets dans la vie doivent arriver, spontanément : tout accompagnement psychothérapeutique doit avoir une fin.
Selon les praticiens et surtout les protocoles d'aides, cette réponse juste est variable, aléatoire et d'une efficacité variable et aléatoire aussi. Il existe de nombreuses approches psycho-thérapeutiques dont de nouvelles particulièrement adaptées aux états émotionnels intenses, aux traumatismes, phobies, addictions...
Je vous encourage à chercher un accompagnement qui répond à votre nécessité de résilier votre phobie d'impulsion et surtout de résilier les causes de cette impulsion qui vous fait tant peur : vous avez raison d'en prendre conscience et de vouloir vous en libérer.
Et de bien vérifier avant le 1er rendez-vous, les modalités administratives du praticien : la forme juridique de son entreprise, son enregistrement officiel, l'acceptation de règlement par chèque ou carte bancaire, la délivrance de factures, le temps de chaque séance.
Je vous remercie pour votre attention. Très sincèrement, Thérèse Badonnel Ferry - Relation d'aide associée à la psycho-énergétique - Pour se libérer d'états émotionnels intenses, carences psycho-affectives, traumatismes, anxiété, phobie...
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Ines,
Il semblerait que votre thérapie ait été un vrai parcours du combattant, et qu'elle n'ait pas permis de vous aider à aller mieux en soignant cette phobie. Pire, cela a empiré votre souffrance.
Comme le préconisent la Haute Aurorité de Santé et l'OMS, les traitements efficaces pour ces pathologies sont les psychothérapies cognitives et comportementales. Vous ne pouviez pas le savoir. Par ailleurs, il est rare que les personnes souffrant de phobie d'impulsion passent pas à l'acte.
Je vous recommande par contre de ne pas rester seule, surtout si vous avez senti une dégradation de votre état de santé avec des crises d'angoisse et de la tristesse.
Je vous invite à prendre directement contact avec moi, je peux vous expliquer cela plus en détails et vous proposer un plan de suivi psychothérapeutique.
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Merci pour votre témoignage, vous avez commencé dans vos jeunes années une thérapie qui a plutôt bien fonctionné d’après ce que vous dites alors pourquoi ne pas y revenir, la psychanalyse ce n’est pas de la psychothérapie c’est complètement différent la psychothérapie c’est qqchose qui va agir plutôt dans l’ici et maintenant je vous suggère cela car d’après votre description vous semblez être dans une forme d’urgence on le sent bien dans ce que vous dites, vos idées anxiogènes et obsédantes dont vous n’avez plus le contrôle vous envahissent essayez de vous tourner ou de re tourner vers une thérapie brève à ce moment-là, la TCC présente de très bons résultats sur les phobies vous pourrez ainsi trouver un apaisement plus rapide que dans une analyse , vous serez déjà dans un premier temps rassurée d’une prise en charge qui correspond plus à votre demande de l’instant, par la suite vous verrez sans doute avec plus de recul si vous reprenez une analyse ou pas. Vous avez arrêtée votre cure analytique et cet acte vous mets on l’entend dans une forme de culpabilité envers votre analyste, ce ressenti est normal et prouve un véritable engagement de votre part et ne remet pas en cause tout le travail analytique qui a été fait bien évidemment mais sachez que vous êtes libre de vos choix et de la direction que vous souhaitez prendre dans votre vie. Il faut bien faire la différence entre ces 2 disciplines la psychothérapie d’une part et la psychanalyse de l’autre, l’on est tous différents ce qui correspond à une personne ne l’est pas forcément pour une autre, vous comprenez., j’espère vous avoir aidé à y voir un peu plus clair, ayez confiance et prenez soin de vous. Je vous souhaite une agréable journée
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Ines,
Votre récit est très précis et très instructif, merci pour tous ceux qui vous liront.
Je pense que votre psychanalyste a eu raison de ne pas s'inquiéter outre mesure (elle n'a pas appelé les urgences) car ces pensées intrusives, ces obsessions d'impulsion, ne sont que des idées et ne signent pas la folie si votre structure est névrotique. Si vous aviez entendu des voix ou halluciné des choses, cela aurait été plus inquiétant. C'est sans doute votre travail sur le divan qui vous a fait touché "le fond" pour mieux reconstruire après, c'est-à-dire que si l'on veut aller mieux en profondeur, il faut forcément aborder les thèmes inconscients qui angoissent et le fait de faire remonter à la surface consciente ces pensées refoulées inconscientes crée forcément peur et souffrance mais cela est passager. Parler évite le passage à l'acte, je suis d'accord avec votre analyste.
En tout cas, la résistance au changement devait être très forte pour que vous décidiez d'abandonner la cure plutôt que de vous confronter à vos souffrances refoulées qui émergeaient. Cette analyste qui n'appelle pas les secours (qui ne répond pas à votre demande), vous rappelle-t-elle une votre mère qui ne répondait pas lorsque vous en aviez besoin?
Bien à vous, Anne Fierry Vérité, psychologue clinicienne
25 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour madame,
Merci à vous de vous confier sur votre expérience.
Tout d'abord chercher de l'aide est un acte courageux et vous méritez d'être prise en considération avec un accompagnement qui vous respecte et vous soutienne.
Votre récit est touchant, il semble en effet que votre expérience avec la psychanalyse ait été éprouvante et malgré vos efforts et votre investissement vous n'avez pas reçu le soutien dont vous aviez besoin.
Il est normal de ressentir ce que vous décrivez dans une telle situation.
Il est probable que votre phobie d'impulsion soit liée à vos émotions, ( colère, peurs) cela ne signifie pas que vous êtes dangereuse pour autant.
Les pensées intrusives, en particulier celles qui engendrent des comportements violents sont plutôt le signe d'une anxiété assez intense, plutôt qu'une intention de faire du mal.
Cela peut être très perturbant en effet mais ne définit pas qui vous êtes.
L'expérience que vous nous décrivez avec cette psychanalyste et le rapport que vous avez eu ensemble( silence, non réponses) à amplifier cette anxiété.
Il est important que votre nouveau thérapeute vous guide en validant vos sentiments afin d'avoir le soutien dont vous avez besoin, qu'il écoute vos peurs et qu'il vous aide à les comprendre tout en adaptant des stratégies pour guérir vos angoisses.
N'hésitez pas à exprimer ce que vous ressentez dans ce nouveau cadre.
Je vous souhaite de guérir et de retrouver une sérénité et de belles émotions.
Morgane psychopraticienne certifiée
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Thérapie brève et traditionnelle