Je suis dans une situation extrêmement délicate : j’ai fait un fort transfert « maternel » sur la psychologue qui me suivait depuis plus de 8 ans. Elle a été pendant longtemps très disponible, m’autorisant à lui écrire par sms autant que je le voulais en dehors des séances, répondant à « mes appels à 23h ou le week-end, me souhaitant « bonne nuit » le soir. Je l’avais prévenue dès le début que ce n’était pas forcément une bonne idée vu mon évident trouble de l’attachement, mais je crois qu’elle pensait me sécuriser ainsi. J’étais clairement en recherche de protection et d’affection de sa part, j’avais conscience du caractère inadapté de mes sentiments mais je n’arrivais pas à passer outre.
Voyant que je régressais et que ça ne menait à rien, elle a finalement souhaité prendre de la distance et limiter les contacts hors séance au bout de 7 ans. J’ai extrêmement mal réagi, j’ai paniqué, insisté le week-end, appelé en boucle…Elle m’a reçue après ça et s’est mise en colère, elle m’a dit que j’étais égoïste et m’a demandé de m’expliquer mais je n’ai pas réussi à prononcer un mot de la séance, j’étais complètement prostrée et tétanisée.
Ça s’est calmé mais 15 jours après, j’ai recommencé à la contacter un week-end. Elle a arrêté la thérapie en me disant « j’en ai ras le cul, vous me faites chier ! » et a déposé une main courante pour harcèlement. Depuis je lutte pour l’oublier et cesser de la contacter, mais c’est difficile, j’y pense sans cesse et je lui écris alors que cela fait plus de 9 mois.
J’ai vu une psychiatre à qui j’ai expliqué que je n’arrivais plus à contrôler mon comportement et cette obsession pour mon ex psy et que j’étais inquiète. Nous avons tenté plusieurs antipsychotiques qui m’ont rendue malade physiquement et contrainte à arrêter de travailler. Finalement je suis sous antidépresseurs, ça aide pour l’humeur mais pas pour l’obsession par rapport à ma psy.
J’ai interrogé ma psychiatre sur le diagnostic, elle dit que je suis « dans une zone grise ». Elle m’a orienté vers un centre expert anxiété/dépression qui eux pensent à un trouble du spectre autistique et me redirigent vers le CRA. A mon avis, je colle plutôt au « trouble borderline » mais avec une très forte anxiété sociale, une peur des lieux et situations nouvelles, des difficultés d’initiation, une hypersensibilité au bruit, des crises de panique violentes avec autoagressivité, des balancements/perte du contact visuel/mutisme en situation de stress. Tout cela dans un contexte de maladie génétique ayant entraîné des examens médicaux dans la toute petite enfance + maltraitances (mère instable).
Les deux psychologues que j’ai rencontrées suite à cet épisode sont réticentes à me proposer un suivi au vu de mes antécédents et de mon profil. Je le comprends mais je ne sais plus comment avancer. J’aimerais arrêter de me positionner systématiquement comme une petite fille mais cela me dépasse souvent. Même physiquement, j’ai un fort besoin de me sentir contenue et des comportements régressifs. Je suis embêtée aussi par le fait qu’en situation de stress en thérapie, je m’enferme dans le mutisme en fixant le sol : cela nous a empêché d’aborder certains sujets avec ma psy.
Bref j’ai conscience que mon comportement est extrêmement inadapté, j’en ai honte, mais je me sens dans une impasse et ne sait plus quoi faire en terme de thérapie/prise en charge pour sortir de cette souffrance, moi qui consulte des psy depuis que j’ai 4 ans.
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Libellule,
Vous n'avez pas à vous sentir coupable ni à avoir honte.
Vous cherchez clairement un appui à l'extérieur de vous parce que vous manquez totalement de confiance en vous.
A ce stade les symptômes que vous décrivez sont manifestement ceux de l'angoisse. Vous avez donc de fait un trou d'angoisse mais cela ne suffit pas à parler de trouble borderline ou autistique.
Il faudrait pouvoir échanger avec vous pour affiner le diagnostic sans dramatiser. Une thérapie durant l'enfance n'a rien à voir avec une thérapie à l'âge adulte (vous ne donnez pas votre âge d'ailleurs).
Aujourd'hui vous avez besoin de calmer vos angoisses, d'être accompagnée dans une écoute et que l'on vous donne, en adulte et non plus en vous traitant comme une enfant, les moyens d'apprendre à ne plus compenser à l'extérieur de vous les souffrances de l'enfance.
Bonjour,
Votre collègue souffre très probablement d'un énorme manque de confiance en lui et d'un déficit important de son image. Il compense ses sentiments intérieurs par une attitude opposée de fausse assurance en tendant à redorer son image aux yeux de l'extérieur et à cacher son manque d'assurance : c'est pourquoi il parle fort et veut toujours se montrer généreux, important.
La question est de savoir si l'on est déjà ou pas dans un comportement pathologique totalement décompensé.
Je vous conseille de passer votre chemin.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
2 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Libellule,
Trouvez un psy plus professionnel que les précédents. Faire un transfert positif (ou négatif) sur son psy, cela n'a rien d'anormal. En revanche, vous materner en dehors des séances n'est absolument pas approprié et est même dommageable pour vous. Je vous conseille de persévérer en cherchant un autre psy plus pro. Vous saurez qu'il l'est s'il ne rentre pas dans votre désir de relation hors séance et si au contraire il vous fait travailler sur ce qui se passe pour vous dans la relation thérapeutique et votre désir d'être materner hors séances.
Bon courage à vous!
Frédéric Duquerois
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes
28 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Libellule,
Votre ancienne psy a effectivement fait une erreur mais maintenant vous pouvez tirer enseignement de ce qui s'est passé.
Votre "petite fille intérieure" a besoin qu'on prenne soin d'elle, avec l'aide d'un/une psychothérapeute, qui vous aidera peu à peu à "grandir" et à traverser les étapes qu'une enfant doit traverser pour devenir une adulte.
Vous pouvez aussi vous aider en vous aidant d'internet qui est très fourni pour avancer sur soi-même.
Je vous reçois en visio si vous le souhaitez.
Bien a vous
Inès AVOT
26 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Je comprends que la situation que vous vivez est particulièrement difficile et qu'elle vous plonge dans une grande détresse, le lien fort et le transfert que vous avez développé avec votre ancienne psychologue, suivi de la rupture brutale de cette relation, ont manifestement exacerbé vos symptômes et votre sentiment d'insécurité. La situation que vous décrivez semble indiquer un mélange complexe de facteurs, incluant potentiellement un trouble de l'attachement. Votre parcours, marqué par des relations thérapeutiques qui ont parfois manqué de frontières claires, a pu renforcer des comportements de dépendance et de régression. Ces comportements, bien que compréhensibles dans votre contexte, semblent aujourd'hui vous enfermer dans une spirale de souffrance.
Il est essentiel que vous trouviez un professionnel capable de comprendre la complexité de votre situation et de vous offrir un cadre thérapeutique sécurisant et structuré. Une prise en charge multidisciplinaire, incluant un suivi psychiatrique pour ajuster votre traitement médicamenteux et un accompagnement psychothérapeutique spécialisé, pourrait être bénéfique.
Voici quelques pistes que vous pourriez envisager : trouver un thérapeute ayant une expérience dans le traitement des troubles complexes comme les troubles de l'attachement. Il serait important que ce thérapeute soit capable de mettre en place des limites claires dès le début du suivi pour éviter les situations de dépendance. Participer à une thérapie de groupe pourrait vous aider à vous sentir moins seule dans votre souffrance et à travailler sur vos relations avec les autres dans un cadre sécurisé. Étant donné la diversité des hypothèses diagnostiques, un centre expert comme celui que vous avez mentionné pourrait coordonner une évaluation approfondie et une prise en charge adaptée, n’hésitez pas à suivre cette piste et à vous rendre au CRA si cela est recommandé.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour les troubles anxieux, les thérapies d’intégration des traumas comme l’EMDR ou la thérapie basée sur la mentalisation pourraient être explorées en fonction de vos besoins spécifiques. Continuez à travailler avec votre psychiatre pour ajuster votre traitement, en particulier si les antidépresseurs n'apportent qu'un soulagement partiel, la gestion pharmacologique de l’anxiété et des obsessions doit être régulièrement réévaluée.
Il est important de reconnaître les efforts que vous faites pour comprendre et gérer votre situation, même si cela vous semble parfois insuffisant, le chemin que vous parcourez est difficile, mais en vous entourant des bons professionnels et en continuant à chercher des solutions, vous pouvez espérer trouver des moyens de mieux vivre avec ces difficultés.
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette démarche et j'espère que vous trouverez le soutien nécessaire pour avancer.
13 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Madame,
Votre situation est très touchante.
Effectivement il est difficile pour presque tous les psys de prendre en charge quelqu’un de très dépendant et qui a du mal à respecter certaines limites.
Il est possible que la psy à laquelle vous vous sentiez si liée ait fait une erreur en ne vous imposant pas plus vite un cadre, dont elle devait vous expliquer l’intérêt pour vous et votre thérapie.
Maintenant le passé est là et ce suivi mal fini à rajouté à vos souffrances.
Demandez à votre psychiatre les coordonnées de psychologues susceptibles de pouvoir vous accompagner pour soutenir votre évolution vers plus de confiance en vous et plus d’autonomie.
Sinon, continuez à chercher un-e thérapeute avec qui vous pouvez vous sentir bien pour avancer.
Je vous souhaite de trouver le chemin vers un réel mieux être.
sp
12 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
Comment peut on suivre une thérapie pendant 8 ans ?... Au bout de 2 ans sans résultat, votre psy aurait dû vous informée de changer d'approche thérapeutique.
Une thérapie uniquement verbale ne pourra traiter vos traumas de l'enfance et vous tournez en boucle avec un attachement obsessionnel pour votre psy.
Je vous encourage vivement à trouver un praticien qui utilise mon approche (voir mon profil).
Et je pense qu'il est temps d'arrêter de vous considérer comme victime. Apprenez à découvrir vos ressources personnelles...
12 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
En thérapie, le transfert est une composante essentielle qui permet au patient-e d'avancer. Le transfert massif que vous expliquez est juste plus important (à la hauteur de vos blessures que vous abordez depuis vos 4 ans). Certain-es professionel-les y sont habitués et formés (qui font au minimum de la thérapie moyenne, plutôt de la thérapie longue type analytique) peuvent le gérer et même l'utiliser comme un outil pour vous accompagner. En effet, il-elle jouera le rôle de la bonne mère qui vous a manqué, tout en vous amenant à vous autonomiser (c'est aussi cela le rôle du parent) et ainsi faire "grandir". Il-elle va alors utiliser cette carte pour créer un attachement suffisamment sécure pour que vous puissiez travailler sur vous-même pour ensuite, peu à peu, vous permettre de voler de vos propres ailes.
Je reste à votre disposition
Céline
Des Vagues... à l'Âme
Psycho-somatothérapeute
Consultations à distance (en visio) ou en cabinet (Loire-Atlantique ou Lot)
12 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
J'entends votre souffrance dans votre message.
C'était à votre ancienne psy de poser les limites dès le début, ce qu'elle n'a pas fait ! Elle n'a pas su être là pour vous tout en posant un cadre afin que cela n'interfère pas dans le suivi thérapeutique, elle a renforcé votre dépendance.
Je ne peux que vous conseiller de continuer votre suivi thérapeutique afin de creuser votre vécu, faire un transfert maternel est souvent dû à une problématique avec votre propre mère, il faut ''traiter'' le fond si on veut agir sur les répercussions qu'elles ont aujourd'hui, afin de travailler sur votre dépendance affective, vous aider à vous ''responsabiliser'', vous aider à être en harmonie avec vous-même.
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger.
Bien à vous.
Rachel Caudron
Psychopraticienne, spécialisée en Thérapies Comportementales et Cognitives.
12 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Je trouve dans votre récit, une belle lucidité quand à la notion de dépassement des limites ( que vous avez dépassé mais que votre ancienne psy a manifestement aussi dépassé en ne vous fixant pas de cadre clair : le pire pour un bordel line...)
En effet, ce n'est absolument pas professionnel d'accepter des appels sur des temps personnels de soirée et week-end.
Cela a, logiquement, entrainé/aggravé une situation de dépendance affective de votre côté...(mais cela ne justifie en effet pas non plus que vous la harceliez).
Un "sevrage" de cette relation semble nécessaire pour vous .
Si vous vous ressentez border line, un psychologue/psychothérapeute s'est spécialisé dans cette question : Pierre Nanta . Il a organisé des groupes d'entraide pour border line en ligne. ( cf son site internet) . Cela peut peut être vous y aider...
Il semble que la "thérapie des schémas" soit également une des plus appropriées dans ce trouble... (peut être chercher un psychologue formé à ce type de thérapie...selon comme vous le sentez)
Bon courage à vous ,
S BEL , psychopraticienne en addictologie et TCA
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre témoignage est profondément émouvant, et je comprends à quel point vous vous sentez prise dans une situation complexe et douloureuse. Vous avez traversé une expérience difficile avec votre ancienne psychologue, qui a déclenché un transfert intense, et cette situation continue de vous hanter. Vous avez montré une grande conscience de vous-même et de vos difficultés, ce qui est déjà un signe important de votre désir de guérison et de croissance.
La situation que vous décrivez peut être comprise à travers le prisme de la psychanalyse jungienne, qui pourrait vous offrir une nouvelle perspective sur ce que vous traversez.
En psychanalyse jungienne, le transfert que vous avez vécu peut être vu comme une projection d’un archétype profond – ici, l’archétype de la Mère. Jung croyait que ces archétypes, présents dans l'inconscient collectif, jouent un rôle crucial dans nos vies. Le transfert intense que vous avez ressenti envers votre psychologue pourrait être une manifestation de vos besoins non satisfaits de protection, de sécurité et d’amour maternel. La relation avec votre psychologue est devenue une réactualisation de ces besoins primaires, ce qui explique pourquoi la rupture a été si douloureuse et déstabilisante pour vous.
Votre désir de régression, le besoin de vous sentir contenue et vos comportements régressifs peuvent être liés à ce que Jung appelait des « complexes ». Un complexe est une accumulation d’expériences émotionnelles non résolues qui, lorsqu'elles sont activées, nous ramènent à des états émotionnels passés. Dans votre cas, le complexe maternel semble avoir été activé, vous ramenant à des comportements et sentiments plus archaïques, en lien avec votre enfance.
Jung parlait également de l’ombre – cette partie de nous-mêmes que nous préférons ignorer ou refouler. Votre honte et votre culpabilité par rapport à vos comportements inadaptés pourraient être des manifestations de cette ombre. L’objectif de la thérapie jungienne serait de vous aider à intégrer ces aspects de vous-même, en les reconnaissant non comme des défauts, mais comme des parties de votre psyché qui cherchent à être entendues et guéries.
Le processus d’individuation, central dans la pensée jungienne, est l’idée que chacun de nous est appelé à devenir pleinement soi-même, à intégrer toutes les parties de notre psyché pour atteindre une forme de complétude. L’individuation implique de reconnaître vos besoins, de comprendre vos projections, et de travailler activement à transformer votre souffrance en quelque chose de plus significatif pour votre développement personnel.
Bien que vous ayez eu des expériences difficiles avec d’autres thérapeutes, il est crucial de ne pas abandonner.
En tant que psychanalyste jungienne, je vous invite évidemment à explorer vos rêves, vos fantasmes, et les symboles qui apparaissent dans votre vie. Ces éléments sont vus comme des manifestations de l’inconscient qui peuvent vous aider à comprendre et à intégrer les parties de vous-même qui sont actuellement en souffrance.
En fonction de votre parcours, il pourrait également être utile de travailler sur les concepts d’anima et d’animus, les aspects féminins et masculins de votre psyché. Cela pourrait vous aider à équilibrer vos énergies internes, à comprendre vos désirs profonds, et à trouver une nouvelle forme de stabilité intérieure.
Des aides, comme la méditation pourraient vous aider à apaiser votre esprit, à trouver de nouvelles façons de gérer vos émotions, et à commencer à guérir les blessures profondes que vous portez.
Je suis psychanalyste spécialisée dans l’analyse jungienne. Mon approche se concentre sur l’exploration des dynamiques inconscientes, des archétypes, et du processus d’individuation. Je crois fermement que, même dans les moments les plus sombres, il est possible de trouver un chemin vers la guérison en explorant les profondeurs de notre psyché.
Si vous souhaitez entamer ce voyage d’exploration intérieure et de transformation, je suis là pour vous accompagner. La première séance, gratuite, est une occasion de discuter de vos besoins et de voir comment la psychanalyse jungienne pourrait vous aider à avancer.
Je vous souhaite beaucoup de courage et de force dans ce parcours. Vous avez déjà montré une grande résilience et une conscience de vous-même, et c’est un pas important vers la guérison.
Juliana Kraiem
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Libellule,
J'espère que vous allez bien.
Vous avez un recul incroyable.
Vous n'avez pas été aidée jusqu'ici : une psy qui vous a confortée dans une situation de dépendance, une psychiatre qui vous a seulement proposé des moyens de taire vos emotions et des diagnostics sans thérapie au préalable... a moins que vous ayez passé certains détails importants, ce qui serait compréhensible.
Effectivement, votre fonctionnement n'est pas fluide mais vu votre état d'esprit, de conscience et votre volonté, les solutions sont loin d'être aussi insurmontables qu'on peut l'imaginer.
On peut tous s'en sortir et même aller très bien. Ce n'est pas toujours facile mais c'est d'autant plus gratifiant.
Si jamais vous avez envie d'un autre avis et de connaître un autre mode de travail, n'hésitez pas à me contacter par mail dans un premier temps (étant en vacances).
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Tout d'abord je suis désolée de lire ce qui vous est arrivé. Votre "ex psy" a vraisemblement voulu agir dans votre intérêt mais le cadre n' a peut être pas été suffisamment clair pour permettre à chacunes (vous et elle) d'être en sécurité, ce qui a conduit à cette rupture violente et cette difficulté à "renoncer" à ce lien (peut être la seule figure d'attachement sécure de votre vie).
L'orientation vers un psychiatre et la détermination d'un diagnostic semblent être une très bonne idée pour votre prise en charge, même si les délais peuvent être longs. La mise en place d'un traitement va aussi vous aider.
Vous évoquez une enfance difficile avec votre mère, de la maltraitance, qui pourraient expliquer cette anxiété. L'approche systémique pourrait vous convenir pour décortiquer votre histoire et apporter de la sécurité.
Je ne prétends pas faire mieux que les autres, mais je peux vous proposer une première consultation pour envisager la suite à donner à votre prise en charge psychothérapeutique et vous permettre aussi d'expérimenter un espace bienveillant en toute sécurité. Nous aborderons le cadre, vos difficultés, et comment ensemble nous pouvons avancer.
Vous semblez ressentir des émotions intenses et diverses qui nécessitent à la fois d'être accueillies mais surtout mieux appréhendées pour y faire face de façon plus sereines.
Je suis thérapeute intégrative, formée à la systémie, l'EMDR Mosaic et d'autres techniques thérapeutiques.
Je suis à votre écoute si vous le souhaitez.
Belle journée
Virginie AUGIAS
Consultations en ligne ou à mon cabinet (proche Bordeaux)
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Libellule,
Il va falloir que vous appreniez à compte davantage sur vous-même plutôt que sur les autres pour avancer. C’est ce que vous avez fait jusqu’à présent. Cependant, comme vous le constatez, cela a un effet inverse qui fait que les personnes s’éloignent de vous plutôt que de rester à vos côtés. Vous en demandez trop et toujours plus. Vous devez comprendre que chacun a déjà ses propres charges à gérer, on peut dans une certaine mesure accueillir en quantité limitée celles d’un autre, mais jusqu’à un certain point.
Vous pouvez trouver un soutien pour vous accompagner dans la vie, mais n’en faites pas un pilier de votre vie. Vous devez apprendre à marcher seule.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
-------------------------------------------------
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour "Libellule", Je comprends votre souffrance à porter de tels fardeaux depuis si longtemps avec un accompagnement inadéquat qui finit par aggraver votre blessure d'enfant. Et vos efforts semblent improductifs alors vous culpabilisez, c'est peine en plus !
Je compatis... Vous savez que vous souffrez de traumatismes de développement, c'est-à-dire, qui ont empêché la petite fille, l'adolescente, que vous avez été, à grandir dans la sécurité affective. Alors il vous faut un accompagnement adapté à votre profil d'attachement. Afin de vous désensibiliser des traumatismes de maltraitance de votre mère, et combler les manques psycho-affectifs de façon responsable. En évitant l'écueil du transfert et contre-transfert qui s'installe comme un pansement : transfert et contre-transfert constitue une étape dont le thérapeute doit gérer afin d'en sortir et ce grâce à son travail de thérapeute sur vos parts blessées. Je vous encourage à garder l'espoir de votre libération émotionnelle et je vous souhaite de trouver l'accompagnement adapté à votre situation. Je vous remercie pour votre attention. Très sincèrement, Thérèse Badonnel Ferry - spécialisée dans les traumatismes de développement, cause des troubles de l'attachement.
10 AOÛT 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je pense que votre psy n’était pas à la bonne place : totalement disponible, bien trop maternante, ayant confondu attitude professionnelle et attitude fusionnelle quasi psychotique, elle vous supprime cela puis vous maltraite en vous mettant ce dysfonctionnement sur le dos.
Les antidépresseurs ne suffisent peut-être pas si vous décompensez ( c’est à dire que l’on ne peut plus vivre avec une personnalité névrotique, état limite, autistique ou psychotique sans trop de souffrance quand on compense avec nos ressources notre fragilité de base) vers le trouble de la personnalité. Avez-vous un suivi psychiatrique de qualité ? Il faut parfois essayer plusieurs neuroleptiques et différents dosages avant de trouver le bon.
Une psychothérapie de soutien peut vous soulager parallèlement au suivi psychiatrique mais elle doit être cadrée solidement pour vous contenir sans vous envahir. Vous portez sans satisfaire tout de votre demande : donc on n’appelle pas psy, on ne lui envoie pas de sms etc et si on le fait, elle se réserve le droit de ne pas répondre à la demande. Le travail ne se fera que pendant les séances qui peuvent par contre avoir lieu plusieurs fois par semaine si besoin.
La thérapie à distance peut vous permettre de vous sentir moins proche et tout l’art du thérapeute sera de ne pas prendre la place que vous lui accorderez ( par exemple celle d’une mère totalement disponible, monstrueusement ambivalente).
Je veux bien tenter l’expérience de vous soutenir en respectant le cadre énoncé : une à trois séances par semaine avec respect du même horaire, même lieu pour vous et 45 minutes chaque séance. 50€ par séance.
À bientôt,