Bonjour. Pompiers professionnels depuis 22 ans je suis en contentieux avec ma hiérarchie.
Intervention pour crise de nerf enfant de 13 ans,violant trouble l'alimentaire.
Après contact avec les parents. Ils nous disent je site: on va la bâillonné mettre du scotch pour les hurlements et l'attaché a votre brancard. On en veut plus on baisse les bras. Analyse de la situation 3 crise en 1 mois rien avant cela.
Les parents me reproche de les avoir jugés en disant et je cite: vous ne pouvez pas baisser les bras comme vous dites c'est votre enfant votre enfant vous devez vous battre pour elle surtout que la situation est récente.
Est ce bougeant dans mon cadre professionnel et même en temps que personne ?
Merci cordialement
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1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 22 personnes
Bonjour,
On ne comprend pas bien le rapport entre votre contentieux avec votre hiérarchie et l'intervention que vous décrivez.
Votre hiérarchie ne vous aurait-elle pas soutenue face à ces parents ?
Je ne pense pas pour autant que vous ayez fait de faute si votre intervention s'est limitée à ce que vous avez dit.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
2 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
J’entends que touché par la situation et la réaction de ces parents vous leur avez exprimé ce que vous pensiez, dans l’intention de les aider.
Il est vrai qu’accompagner des personnes en détresse s’est pas chose aisée. Je ne sais pas comment vous êtes formé à l’écoute et l’accueil des personnes en détresse ou en difficulté, souvent dans votre métier en situation où état de choc
J’imagine que les propos choquants de ces personnes sont ceux de parents perdus ne sachant plus comment réagir face aux réactions de leur fille et à bout de nerf. Ils auraient sûrement besoin d’être accompagnés dans une thérapie de famille pour comprendre ce qui arrive, et pouvoir s’ajuster au mieux.
En ce qui vous concerne, il serait bon de demander à votre hiérarchie comment accompagner et réagir face à des situations de la sorte.
Ce que je peux vous partager est que les personnes en état de choc ont surtout et principalement besoin dans un premier temps d’écoute et d’accueil, de se sentir compris et soutenu.
Je ne peux que imaginer en tant que pompiers professionnels le nombre de situations choquantes au sein desquelles vous devez intervenir. Ces situations sont évidemment difficiles à appréhender et demandent beaucoup de sang froid, d’autant plus que chacune est unique.
Je reste disponible si vous souhaitez approfondir personnellement la régulation émotionnelle grâce à un accompagnement, ce qui pourrait vous aider à mieux vivre certaines des situations difficiles que vous rencontrez.
2 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Monsieur,
Vous avez réagi en tant que personne touchée par une situation très problématique et en fait vous avez eu raison : les parents auraient eu mieux à faire que de solliciter les pompiers dans le cas que vous décrivez.
Vos paroles n’étaient pas « jugeantes », vous n’avez fait que rappeler leurs responsabilités.
Il est souvent difficile pour la plupart des gens de faire la différence entre un constat et un conseil judicieux et un jugement.
Les parents devaient déjà se sentir en quelque sorte coupables des problèmes de leur fille, c’est pour ça qu’il ont entendu du jugement dans vos paroles.
Vos propres responsables réagissent mal, au lieu de se demander si vous êtes bien formés pour faire face à ce type de situation.
Mais il est fort probable que des personnes comme ces parents soient perturbés psychologiquement au point de se plaindre de votre réaction au lieu de s’occuper intelligemment de leur fille.
Il serait d’ailleurs peut être judicieux de faire un signalement, cette jeune fille semble être en grande détresse qui n’est probablement pas sans lien avec les propos de ses parents.
Je vous souhaite d’arriver à résoudre vite et bien ce contentieux avec votre hiérarchie.
sp
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre message m'évoque deux choses :
- Y a t-il un protocole dans votre caserne lorsque vous êtes amenés à intervenir au domicile de parents en difficulté, donc d'enfant potentiellement en danger ? (physique ou psychologique). Par exemple, donner les coordonnées des professionnels de protection de l'enfance / faire un signalement. Si vous intervenez trois fois pour la même chose, il se peut que le bas blesse déjà à ce niveau..
Les propos violents que vous ont tenu ces parents semblent en effet indiquer qu'ils se sentent totalement dépassés par les crises et TCA ( troubles alimentaires) de leur fille . Même s'ils étaient sous le coup de l'émotion, on sait que la maltraitance se niche dans des situations de parents dépassés...
Peut être ont-ils sollicité votre hiérarchie car ils ont eu le sentiment de ne pas être entendu dans leur expression de ce dépassement ? Vous avez peut-être voulu les rassurer et soutenir dans leur parentalité alors qu'ils étaient trop à bout pour pouvoir entendre votre bonne intention ?
Et j'imagine que vous n'aviez rien d'autre à leur proposer que cette tentative de soutien...
Ils ont demandé de l'aide, ce qui est plutôt adapté, mais ils se trompent peut être d'intervenant ...
En effet, je vois mal ce qu'un pompier, malgré sa bonne volonté, peut faire en pareille situation, sachant que les services de pédopsychiatrie reçoivent rarement en urgence en pareil cas...
Ils auraient manifestement besoin d'être orientés vers un éducateur de prévention ( services du conseil général) ou un pédopsychiatre, pour faire une évaluation familiale. Une adolescente qui fait brusquement des crises et TCA, c'est un message que quelque chose ne va pas, à l'école, en famille ou dans sa vie personnelle.
Si votre service a donné aux parents les coordonnées des services de protection de l'enfance (éducateur de prévention) et qu'ils ne le sollicitent pas, cela peut aussi nécessiter un signalement dans le cadre de l'enfance en danger .
L'éducateur se propose alors d'office aux parents pour une évaluation (c'est moins bien vécu par les parents mais c'est parfois nécessaire ).
La difficulté est peut être que vous vous êtes trouvé démuni face à la multiplication d'intervention en voyant que rien n'avançait.
- Une autre hypothèse est que cette situation et/ou les propos de ces parents vous aient particulièrement touché à titre personnel parce qu'ils ont fait écho à des situations que vous avez vous même vécu enfant ( peut être que les parents ont senti un ton ou une insistance ). On fait rarement un métier de "sauveur" ( pompier, infirmière, policier, médecin, psychologue.. ) par hasard....
Mais vous n'êtes pas le seul ..Dans l'idéal, les professionnels qui doivent traiter de situations traumatisantes ou susceptibles de réveiller des traumas, devraient avoir accès à des consultations psychologiques pour débriefer ..et être aidé à faire la part des choses. Mais c'est malheureusement rarement le cas...
Si vous en ressentez le besoin , offrez vous cet espace à vous même,
Bonne suite,
S BEL, psychopraticienne / éducatrice spécialisée / Praticienne en PNL (consultation en présentiel et en ligne)
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Votre réaction, tant sur le plan professionnel que personnel, semble fondée sur l'empathie et le respect des droits de l'enfant, surtout dans une situation de crise comme celle-ci. Il est légitime, en tant que pompier et secouriste, de rappeler aux parents l'importance de leur rôle, surtout face à un trouble récent.
Cependant, dans le cadre professionnel, il est crucial de rester factuel et de limiter les jugements perçus, même s'ils sont bien intentionnés. Si la situation a conduit à un contentieux, cela pourrait être lié à l'interprétation de vos paroles. Vous pourriez envisager de clarifier votre intention d’aider sans juger, tout en soulignant l'urgence de l'accompagnement familial.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 17 personnes
Bonjour,
Je trouve la réaction de votre hiérarchie un peu disproportionnée. Et d'ailleurs, je pense qu'il serait utile, si ce n'est déjà le cas, d'avoir des formations à ce sujet sur la manière d'appréhender ce type de situation.
Néanmoins, votre réponse a pu être perçue par les parents comme un reproche qui ne savent pas s'occuper de leur enfant.
Je pense qu'il aurait été plus judicieux de répondre aux parents : "Je comprends votre détresse, mais il serait certainement plus utile d'amener votre enfant consulter dans un service spécialisé afin de vous aider à retrouver le calme et un équilibre pour vous et votre enfant"...
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour,
Ayant moi-même été pompier volontaire pendant quelques années, je comprends tout à fait votre réaction face à cette situation. Je suppose que cela vous a simplement renvoyé à votre mission de pompier, celle d'aider les gens, mais cela a peut-être aussi fait écho à votre propre enfance, à votre rôle de père, ou à un sentiment d'injustice, qui sait ?
J'entends dans votre discours une volonté d'entraîner les autres dans une dynamique positive. Comme vous le savez, il existe une chaîne du soin, et chacun y joue son rôle, même si parfois cela peut déborder un peu. Il y a des sujets que l'on peut aborder à certains moments, et d'autres qui sont plus difficiles à entendre selon les circonstances.
Les parents étaient à bout, se sentant impuissants et accablés, rejetant la faute sur leur propre fille. Votre discours, bien qu'encourageant, a probablement touché un point sensible pour eux, là où la douleur était déjà présente. Vous auriez pu aussi reconnaître leur difficulté à voir leur fille dans cet état, et leur dire : 'Je comprends que vous soyez à bout de voir votre fille comme cela, mais je suis certain que vous continuerez à faire de votre mieux pour le bien de votre fille.' Cette approche aurait peut-être permis de valider leur souffrance tout en les encourageant à persévérer.
Si vous souhaitez être accompagné dans cette étape, je vous invite à prendre rendez-vous sur mon agenda en ligne. Si vous m'envoyez un message, n'oubliez pas de laisser vos coordonnées afin que je puisse vous recontacter.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, En premier lieu j’aimerais vous dire qu’un mauvais professionnel ne se poserait pas la question que vous vous posez actuellement. Vous acceptez de vous remettre en question et cela est un signe d’ouverture. Je dirais que dans un métier d’urgence, le contrôle de tout et tout le temps est impossible. Il peut arriver de regretter certains mots ou certains gestes ( Biensur sans que cela ne dépasse un certain seuil de gravité) mais la perfection n’existe pas. En tant que pompier c’est l’enfant que vous êtes venu sauver et protéger ce jour là. Ce que les parents ont ressenti face à vos propos leur appartient. Vous avez l’intelligence de vous remettre en question en vous demandant ce que vous auriez pu faire de mieux, c’est très bien. Là on la souffrance vous concerne, si je comprends bien, c’est que vous ne vous êtes pas senti soutenu par votre hiérarchie. C’est quelque chose que sur laquelle nous pouvons échanger si vous le souhaitez. Bien cordialement. HEISCH Monia psychologue
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre intervention a touché à une situation extrêmement délicate, et en tant que pompier, vous avez non seulement une responsabilité professionnelle, mais aussi une obligation morale d’agir dans l'intérêt des personnes vulnérables. Face à la détresse des parents et l’état de leur enfant, vos paroles semblent avoir été une tentative de rappeler l’importance de leur rôle parental, surtout dans une situation aussi récente.
Dans le cadre professionnel, il est essentiel de maintenir un équilibre entre l’empathie et la neutralité. Vos paroles peuvent être perçues comme un jugement par les parents, mais elles reflétaient probablement votre inquiétude pour l’enfant. Toutefois, il est compréhensible que cela puisse être mal interprété dans un contexte de crise.
Pour vous protéger et clarifier les choses, il serait utile de documenter précisément l'intervention, y compris vos observations et les dialogues. Une discussion avec votre hiérarchie pourrait également être bénéfique pour expliquer que, bien que vos paroles aient été prononcées dans un contexte émotionnel, elles étaient motivées par le bien-être de l’enfant et votre sens du devoir.
En somme, il semble que vous ayez agi avec le cœur, mais il est important de clarifier que cela n’a pas dépassé les limites de votre profession.
Chaque relation est unique, et il n'y a pas de réponse facile ou universelle à ce genre de situation. Je vous encourage à réfléchir à ces questions. Il serait judicieux de faire un travail sur vous. Cela vous permettrait d'écouter vos émotions, de les comprendre, cela vous permettrait de sortir de ce conflit psychique que vous décrivez, car vous seule êtes capable de réaliser un tel travail. Personne ne peut le faire à votre place, ni vous dire que faire.
Je vous offre la possibilité d'en parler avec moi, en présentiel ou en ligne, afin de résoudre cette situation, et de trouver ensemble les solutions les plus adaptées.
P Groult, psychanalyste
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
En effet, les parents sont responsables de leurs enfants jusqu’à leur majorité à moins qu’ils ne puissent pas s’émanciper auquel cas ils restent sous leur tutelle jusqu’à la fin de leur vie. Donc, vous avez parfaitement raison dans vos propos.
C’est bien aux parents de gérer les soins à prodiguer à leur enfant. Vous auriez pu néanmoins leur indiquer qu’ils pouvaient se faire aider par des professionnels de santé et les services sociaux.
Pour le reste, vous semblez avoir fait votre métier.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je pense que vous avez très bien agi en rappelant leur devoir aux parents. Même qu'il aurait peut être été judicieux (je ne sais pas si vous en avez le droit professionnel mais en tant que citoyen c'est votre devoir d'assistance à personne en danger) de prévenir les services sociaux afin d'offrir un soutien à ces parents sans doute en grande souffrance.
Malheureusement on ne peut plus rien dire à certains parents qui pensent que leur enfant est leur propriété et que leur méthode éducative est la meilleure. Il n'hésitent pas à ce moment là à vous faire un procès ou vous dénoncer auprès de votre hiérarchie, qui devrait vous soutenir surtout après 22 années de loyaux services.
Vous faites un travail difficile, une psychothérapie de soutien pourrait vous soulager et vous déculpabiliser, car rappelons le, dans cette histoire, ce n'est pas vous le coupable.
Bien à vous, Anne Fierry Vérité, psychologue analytique.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je vous remercie et vous félicité d'avoir pris position et de ne pas avoir laissé faire.
Merci pour cet enfant qui, de toute évidence, est en souffrance, merci d'avoir tenté quelque chose pour elle.
De mon point de vue, votre intervention n'était pas un jugement, c'était juste de l'humanité !! Bravo à vous !
Cette adolescente souffre, de l'aide doit lui être apportée, et aussi à ses parents qui sont sans doute dépassés, voire démissionnaires.
Vous pouvez contacter le CRIP (Cellule départementale de recueil de traitement et d'évaluation) de votre département, ou appeler le 119, ils pourront évaluer la situation avec vous et voir quelle réponse peut être donnée pour aider cette adolescente et ses parents.
Merci pour eux.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je ne connais pas le protocole de votre profession et statut spécifique. Je lis que vous avez été touché par la détresse de cet enfant de 13 ans et vous avez fait de votre mieux pour y sensibiliser ses parents débordés.
Votre attitude est jugée par votre hiérarchie et je comprends à quel point vous en êtes troublé.
Je vous invite à considérer le fond de la situation : qu'est-ce qui vous fait le plus souffrir dans cette situation ? Dans cette liste, observez ce qui résonne juste en vous : pas écouté - pas entendu - par compris - injustice - accusé de vouloir faire bien - impuissa ?
Etant donné le contexte et les conséquences possibles, je vous encourage à solliciter un thérapeute pour réparer cette part de vous qui
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Il est tout à fait normal d'être bouleversé par ce genre de situations et votre métier vous expose de fait à toutes sortes de situations qui peuvent vous toucher, vous êtes avant tout un être humain. En tant que pomper vous êtes confronté à la détresse et à la misère, cela n'est pas sans conséquences, cela produit de la charge mentale, c'est pour cela que sont en général mis en place des espaces de paroles, j'espère que vous pouvez en bénéficier.
Pour ce qui est de cette situation particulière, vous faites le constat d'une situation anormale, violence, troubles alimentaires, menaces de la part des parents etc... bref un ensemble d'éléments qui peuvent laisser penser que cet enfant pourrait être dans une certaine forme de danger., tout ceci indique que cet enfant ne va pas bien.
Il ne vous appartient pas en tant que pompier de prendre en charge cette situation, pour autant vous pouvez émettre une Information Préoccupante (IP). Une IP est émise à l'attention des services départementaux qui peuvent déclencher une enquête sociale afin de justement prendre en charge cette situation. Vous pouvez simplement faire part de vos observations à l'assistante social de secteur qui elle se chargera d'émettre une IP s'il y a lieu.
Ne tenez pas compte des reproches des parents, ils sont dépassés par la situation, impuissants à la gérer. C'est ce sentiments d'impuissance qui les poussent ainsi à faire des reproches.
De votre côté vous devez rester professionnels, vous constatez une situation anormale , vous en informez l'assistante sociale, cela déclenchera des mesures d'aide aux parents.
Dans votre message vous dites être en contentieux avec votre hiérarchie sans développer plus avant. Est-ce lié à cette situation où bien est-ce plus général?
Quoiqu'il en soit ce contentieux vient s'ajouter à la charge mentale produite par l'exercice de votre métier. Il est donc important que vous puissiez bénéficier d'un espace de parole pour pouvoir parler de tous ces sujets.
Si vous n'en bénéficiez pas au sein de la caserne, je vous engage à y penser dans un cadre individuel.
Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à e contacter.
Continuez à exercer votre métier avec votre humanité.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre métier et votre ancienneté laissent penser que vous êtes bienveillant.
Cependant, sans avoir d’autres éléments, il est difficile de vous offrir une réponse précise.
Selon votre témoignage, il est probable que vous n’ayez pensé qu’à cet.te ado au moment des faits. Il fallait l’aider, le ou la sauver, et le ou la protéger. En ce sens vous avez eu parfaitement raison.
L’enfant se plaignait-il de mauvais traitements ? Si oui, comment être sûr que ce n’était pas de la manipulation ?
Étiez-vous également sous l’influence de vos émotions ? En effet, entendre une telle chose de la part de Parents a dû vous choquer et cela est normal.
Quant aux parents, ils étaient forcément sous l’influence de leurs émotions. Cela doit être compliqué de devoir appeler les pompiers parce qu’on arrive pas à gérer son enfant : la tristesse, la peur, la honte, la colère doivent se mélanger à l’épuisement.
Et si leur détresse, leur avait fait prononcer des paroles qu’ils ne pensaient pas réellement ?
Ils ont probablement autant besoin d’aide que leur enfant.
Sans doute ont-ils eu l’impression que vous les jugiez mal, rajoutant la culpabilité de la malveillance à leurs émotions, comme s’ils étaient forcément responsables de la situation.
Peut-être se sentaient-t-ils victimes de la situation, à tort ou à raison.
Peut-être anticipent-t-il un jugement futur, Voire une condamnation ?
Si les juger n’était pas votre intention, si vous ne n’avez jamais pensé une telle chose, cela n’empêche pas la réalité de leur ressenti.
Dans l’action, il est probablement compliqué de voir l’ensemble des aspects psychologiques.
Dans ce genre de cas, il est préférable d’appeler au retour au calme, sans autre commentaire.
Un psychologue spécialisé examinera, Plus tard, la situation. Les services sociaux le feront également. Un juge, si nécessaire, tranchera.
Je suis désolée de ne pouvoir vous aider davantage
Claire Couvin
Thérapeute en ligne et en cabinet Cabinet
hypnose, PNL, EMDR, cohérence cardiaque, pleine conscience
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Quand on travaille avec du public en souffrance, il est important de ne pas dépasser le cadre légal de la profession. Mais, la famille n’a pas perçu le message que vous avez véhiculé. Ils sont certainement dépassés par la situation et ne sont pas encore prêts à être aidés ou conseillés. Ils se sentent jugés car impuissants… mon ressenti à travers votre témoignage est en mon sens, bienveillant. Cette situation est à analyser pour mieux comprendre la difficulté avec votre hiérarchie. Je reste disponible pour en discuter belle journée Mélina
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Je vous remercie pour la conscience dont vous faites preuve dans votre métier.
Vous avez été choqué par la violence des mots des parents de cette adolescente et la souffrance qu'elle doit vivre au quotidien.
Crise de nerf, anorexie... Ce sont bien souvent les symptômes d'abus, de viol ou d'inceste. Et pour le savoir il faudrait une enquête sociale. Ce que vous pouvez faire c'est un signalement en appelant le 119.
Votre réaction face aux parents est sans doute maladroite et c'est cela qui vous est reproché par votre hiérarchie. Certes l'idéal serait que ces parents s'occupent et assument leur enfant, or je fais l'hypothèse que l'état psychique de l'enfant est dû à la maltraitance familiale. Probablement que ses parents sont réellement en incapacité à la prendre en charge. Elle a effectivement besoin de soins et de sortir de son environnement familial.
À quoi cela vous renvoie t-il dans votre propre histoire ? Comment s'est passé votre enfance, avez-vous un vécu des blessures d'abandon ou de rejet qui sont réactivées avec l'attitude de cette famille ?
Alors vous demandez si vous êtes jugeant et hors cadre, peut-être que oui dans le sens où vous vous êtes adressé directement aux parents, alors que peut-être une meilleure stratégie aurait été d'en parler avec votre hiérarchie, de demander du soutien parce que vous avez repéré une violence qui vous a choqué.
Je vous invite à avoir une discussion si cela est possible avec votre hiérarchie, pour leur demander comment s'y prendre lorsque l'on repère de la maltraitance.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour, avant tout merci pour votre travail et celui de vos collègues!
Alors " on peut faire sentir jugé" l'autre par la parole mais aussi per les actions, le ton de sa voix, le regards...
Si on viens à la formulations de vos mots...dans le moment où vous utilisez le " vous où tu" vous êtes entrain de créer " un terrain où l'autre peut se sentir jugé " ...mieux toujours commencer avec un je : je pense qu'il encore de choses à faire avant de baisser les bras"
C'est clair que le contexte n'est pas facile, une gamine n'arrive pas à ce point sans raison et les parents on l'air d'être tres frustré, peut-être dans la honte et de pas savoir prendre totalement leur responsabilités.
Je pense que en général peux vous aider de vous demander quel est l'intention derrière vos mots. Et dans cette situation pour qui vous avez dit ces mots?
Il y a plain de choses à dire et voir, comme sûrement autour de votre empathie que j'ai la sensation très forte et c'est super, mais parfois aussi compliqué à vivre.. si vous avez besoin d'y voir plus dans le détail vois pouvez me contacter directement .