Les avantages et les inconvénients de l’utilisation des médias sociaux en ligne

Sans aucun doute l’internet prévaut dans les temps modernes en tant qu’outil pratique, l’adjectif « pratique » dans ce contexte renvoie à l’avantage de l’utilisation d’Internet...

3 JUIN 2019 · Lecture : min.
Les avantages et les inconvénients de l’utilisation des médias sociaux en ligne

Sans aucun doute l’internet prévaut dans les temps modernes en tant qu’outil pratique, l’adjectif « pratique » dans ce contexte renvoie à l’avantage de l’utilisation d’Internet...

Des avantages...

Il est évident qu'Internet offre d’énormes avantages pour rendre nos vies plus faciles à travers de nombreuses tâches quotidiennes, comme trouver des billets d’avion moins chers, faire des achats, ou faire une réservation dans un restaurant agréable par exemple.

Il est certainement d'utilité de faciliter l’accès à des informations utiles comme la recherche de services auprès de médecins spécialistes, la compréhension du sens de quelque chose, la traduction de toutes les langues, il y a à aussi des fins éducatives et, bien sûr, des fins de loisirs et de communication rapide et socialisation.

Lorsque je mentionne le mot « socialiser », j’ai tout de suite à l’esprit de faire mention aux possibilités, des mots comme « Facebook » ou « instagram », mais d’autres sont aussi à la mode comme « Messenger ». Et d’autres moyens de communication instantanés facilement accessibles par des applications à partir de gadgets comme les smartphones et les tablettes.

Ces dernières années ont été des temps de créativité explosive pour ceux qui sont impliqués dans la technologie numérique, la conception informatique et la communication de masse juste pour en mentionner quelques-uns. Et je dois avouer mes connaissances limitées dans ces domaines. Cependant, je suis familiarisée avec l’impact de la communication sociale en ligne dans la plupart des secteurs de la population des pays développés.

J’ai choisi d’écrire sur la communication sociale en ligne non seulement parce qu’elle est sur le devant de la scène, mais aussi parceque grâce à ma pratique professionnelle j’ai vu ses effets quand elle est trop utilisée.

Je fûs le témoin des souffrances causées par l’intimidation en ligne chez les préadolescents, de l’isolement de l’adolescent ou du jeune adulte par rapport à un « réel » internement social, alors que leurs « amis virtuels » peuvent être des milliers, j’ai réfléchi à des femmes qui sont blessées dans l’estime de soi au sujet de la comparaison de leurs formes corporelles sur des images éditées de leur « amis » sur Facebook, etc.

Selon l’American Census Bureau (2013), 83,8 % des ménages américains ont déclaré être propriétaires d’ordinateurs, avec 78,5% de tous les ménages ayant un ordinateur de bureau ou portable.

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Et des inconvénients....

En 2013, 74,4 % des ménages ont déclaré utiliser Internet, et 73,4 % ont déclaré utiliser une connexion haute vitesse (File et Ryan, 2014). En outre, l’utilisation d’Internet est devenue une nécessité dans plus de 2/3 des ménages dans le monde ; aujourd’hui, nous disposons d'Internet comme un produit de base comme l’électricité et l’eau courante et, on peut à peine imaginer comment notre vie était sans ordinateurs personnels et Internet (File et al., 2014).

Selon les Nations Unies, il y a plus de 3 milliards de personnes dans le monde qui utilisent Internet - la majorité d’entre elles sont, dans les pays développés, et la grande majorité des internautes ont entre 16 et 24 ans (Telscher, 2015) et les sites de réseaux sociaux en ligne sont parmi les plus utilisés.

De plus, comme l’a déclaré Mazur (2010) 55% des adolescents américains, ont affiché des profils sur au moins un site de réseaux sociaux (Lenhart et Madden, 2007);

En raison de l’utilisation d’Internet et de l’immense popularité des médias sociaux en ligne, les chercheurs, les parents, les enseignants, les conseillers scolaires et les gouvernements s’inquiètent des inconvénients de cette utilisation pour les jeunes.

À cause de l’utilisation exagérée des Réseaux Sociaux par les jeunes et les adultes, notre société est généralement préoccupée par l’incidence des relations en ligne et par la possibilité que ces relations se substituent à de véritables relations humaines.

Les adolescents passent jusqu’à sept heures par jour sur Internet parce qu’en plus de faire leurs devoirs, ils utilisent des moteurs de recherche pour trouver de la musique, des vidéos — You Tube et les sites de réseaux sociaux en ligne que les internautes utilisent comme Facebook et Instagram, Messenger, Cyber-jeux etc. (File , et al 2014)

Beaucoup des  enfants de moins de cinq ans sont initiés à l’utilisation et peut-être à l’utilisation abusive d’Internet parce que de nombreux parents pensent que la technologie et les gadgets sont essentiels au développement de l’enfant ; néanmoins, non seulement les parents, mais aussi les psychologues, les enseignants, les organismes de santé et les gouvernements s’inquiètent du temps que les jeunes enfants et les adolescents passent quotidiennement devant les écrans, en utilisant des ordinateurs, des tablettes ou des téléphones intelligents (O’Keeffe et Clarke-Pearson, 2011).

Facebook est devenu un phénomène mondial avec plus d’un milliard de membres actifs mensuels provenant de plus de 200 pays (Facebook, 2012; cité par Steers, Øverup, Brunson et Acitelli, 2016). Les gens utilisent cet outil pour afficher des informations personnelles mais aussi pour diffuser des détails intimes sur leurs relations intimes.

Souvent, les renseignements que les gens révèlent en ligne sont des renseignements intéressants qu’ils ne révéleraient pas nécessairement en personne, comme leur orientation sexuelle, par exemple.

En fait, les médias sociaux encouragent une plus grande divulgation en raison du « sentiment de sécurité » qu’ils représentent.

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Il est compréhensible qu’un jeune préfère « sortir du placard » sur Facebook plutôt que de se confronter directement à ses parents ou autres personnes qui a son avis soient rigides.

La communication sociale en ligne donne en effet le sentiment de « sécurité » parce qu’il s’agit d’une tribune publique où tout le monde peut afficher n’importe quelle déclaration, qu’elle soit vraie ou fausse, blague ou grave, donc « c’est normale ».

Précisément parce que les médias sociaux en ligne est un espace public, où n’importe qui se sent libre de publier quoi que ce soit en plein air, il présente de nombreuses possibilités de comparaison sociale en raison de l’affichage public de l’information détaillée sur le soi et les autres, il en résulte pour certaines personnes des tendances comme l’«autoévaluation» ou l’«auto-amélioration» et, dans de nombreux cas, des changements dans l’autoévaluation et l’estime de soi.

Certains auteurs ont rapporté que la comparaison sociale ascendante se produit lorsque vous vous comparez à d’autres supérieurs qui ont des caractéristiques idéalisées, alors que la comparaison sociale à la baisse se produit lorsqu’on se compare à d’autres personnes inférieures qui n’ont pas les caractéristiques souhaitées (Wills, 1981, cité par Vogel et al, 2014). De plus, Lockwood et Kunda (1997) ont pensé que la comparaison à la hausse pourrait être bénéfique parce qu’elle encourage les gens à s’améliorer pour ressembler à leur idéal (Vogel et al., 2014); toutefois, elle entraîne plus souvent une évaluation négative, ce qui engrange un sentiment d’insuffisance et un effet négatif (Vogel et coll., 2014).

Dans certain cas, les sentiment d’insuffisance contribue à des sentiments de solitude et de dépression (McLeigh et al., 2014), ce qui est une préoccupation également observée par les professionnels de la pédiatrie. (Schurgin OKeefle et Clarke-Pearson, 2011).

La solitude chronique entraîne également souvent des problèmes de santé, notamment l’anxiété, la dépression et la toxicomanie (McLeigh et coll., 2014; Schurgin OKeefle et coll., 2011). Les sentiments négatifs liés à Facebook sont devenus si qu’on les a appelés « dépression sur Facebook » et, dans la population des jeunes, ces sentiments négatifs sont aussi liés au cyber-harcèlement (McLeigh et coll., 2014).

La jeunesse contemporaine est pensée pour être "la plus connectée (Branchie, 2016), et pourtant, la génération la plus solitaire" (McLeigh et d'autres., 2014).

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Un autre problème lié à l'utilisation Facebook : quand les sentiments négatifs et l'estime de soi basse apparaissent  via des comparaisons peu réalistes avec d'autres (McLeigh et d'autres., 2014; Schurgin OKeefle et d'autres., 2011). Ceci arrive quand l'individu passe son temps à visualiser des profils qui représentent normalement "le plus flatteur" de l'image des gens ('"les filles américaines: un traité alarmant sur adolescents, médias sociaux., 2016; Daniels et Zurbriggen, 2016) ou des profils qui présentent des symboles de statut social, de prestige, de dominance (Blease, 2015) et la gloire (Ruisseaux 2013). Nombreux sont les utilisateurs qui se livrent à l'autopromotion en présentant des images positives (Goffman 1958).

Certains auteurs se demandent combien de temps les jeunes investissent dans ce genre de sites et si cela peut aider les jeunes à se laisser distraire par des relations et des préoccupations virtuelles.

De plus, il faut tenir compte de la "réalité" de ces "amitiés" et de l'engagement des adolescent dans des interconnexions virtuelles plutôt que de faire un effort pour trouver et interagir en relations face à face. Un sujet qui préoccupe les psychologues scolaires qui pointent du doigt la consommation excessive et la possibilité que les utilisateurs deviennent “dépendants” à l’utilisation de ces technologies.

Il existe également des données scientifiques indiquant que, pour certains jeunes fragiles, l’exposition extrême à la cyber intimidation et à l’isolement mène souvent à la dépression, aux pensées négatives et aux idées suicidaires (Freis et Gurung, 2013).

Le but de cette analyse n’est pas de vilipender le réseautage social en ligne, aussi pensons maintenant à ce qui se passe lorsque la source est utilisée de manière positive.

La technologie moderne offre des possibilités infinies. Lorsqu'elle est utilisée de manière appropriée, Internet s'adresse à toutes les activités et à toutes les motivations, ainsi qu'aux nécessités psychologiques telles que la connexion, la communication et la recherche d'affinités avec les autres. Dans le même temps, les médias sociaux en ligne sont devenus extrêmement populaires (Subrahmanyam, Reich, Waechter et Espinoza, 2008, cités par Jenkins-Guaneri, Wright & Johnson, 2013).

L’horizon inimaginable des communications de masse est étonnant ; avec l’utilisation d’Internet, l’utilisation des réseaux sociaux permet de faire connaissance, de diffuser, de divulguer et d’interagir sans discernement avec ses pairs. Il offre une occasion unique d'apprendre, de discuter, de partager et de prendre conscience d'une quantité inimaginable de sujets. Il n’y a aucun doute sur la richesse de la source, ouvrant la porte à toutes sortes d’intérêts et de motivations.

Des personnes du monde entier tirent parti de l'intégration de l'utilisation des sites de réseautage social dans leurs activités et routines quotidiennes, car elles offrent de nombreuses options et possibilités de production (Owens, & Charles, 2016), telles que l'utilisation de blogs, podcasts, vidéos pour améliorer l’apprentissage, ou défenseur de causes, par exemple (Kropf, 2016; Schurgin OKeefle et Clarke-Pearson, 2011).

Fait intéressant, dans de nombreux cas, l'utilisation de Facebook semble avoir un effet bénéfique pour protéger les individus ou atténuer les sentiments d'exclusion lorsqu'ils sont utilisés avec modération (Sagioglou et Geitemeyer, 2014; cités par Knowles et al., 2015).

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 La littérature scientifique sur Facebook suggère que les comportements en ligne ont des conséquences telles que l’amélioration de l’estime de soi (Gonzales et Hancock, 2011, cités par Steers et al., 2016), l’amélioration du bien-être subjectif (Kim et Lee, 2011, cités par Steers et al., 2016, Valkenburg et al., 2006) et «protéger» de la détresse émotionnelle en renforçant le sentiment d'appartenance, par exemple en regardant les photos d'un être cher (Knowles, 2015).

En fonction de facteurs tels que la quantité de temps passée, la qualité de l'utilisation, le but, l'âge et la maturité des utilisateurs, etc. le résultat varie définitivement de manière incroyable. Essayez d’imaginer la vulnérabilité d’un jeune utilisateur non surveillé qui possède la cyber-expertise que la majorité des adultes d’âge moyen n’ont pas,  à comparé du type d’utilisation qu'un individu supervisé et guidé pourrait faire avec les même sources et leurs effets.

Bien que l’orientation et la surveillance des adolescents soient difficiles aujourd’hui, ces derniers semblent «trop bien informés» sur l’utilisation informatique et d’Interne. Ils passent des heures seuls sans surveillance, car les parents modernes travaillent normalement jusqu’à tard,  et sont généralement trop inquiets de «plaire» à leurs enfants en leur permettant d'avoir tous les gadgets technologiques et la vie privée qu'ils souhaitent derrière la porte fermée de leur chambre.

 Il est donc important d'avoir une communication ouverte avec les jeunes sur le fonctionnement d'Internet, les avantages de son utilisation, l'étendue de ses applications positives, etc. Enfin, il est indispensable de partager les préoccupations relatives à l'utilisation excessive ou négligente, en examinant les paramètres de confidentialité, en faisant part de vos préoccupations concernant ce qui pourrait être dangereux et le bon vieux paramétrage des limites sont ce qui est avant tout nécessaire.

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Écrit par

Caroline Olivares

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