Quel est l’impact de la dépression et de l’anxiété ? Des chiffres sur leur présence dans la société

En 2023 en francophonie, 67.4% est le pourcentage représentatif de l'impact positif du soutien de l'entourage sur la personne dépressive.  D'autre part, 50.5% représentent les bienfaits concrets de la psychothérapie sur la personne qui est concernée par les soins. On constate qu'il existe donc bel et bien une recette pour la guérison en profondeur de la dépression et de l'anxiété pour laquelle seuls 2 ingrédients simples et naturels sont nécessaires.

Ces remèdes sont positionnés très loin devant les médicaments (22,4%) et l'hospitalisation (7,1%) qui, par ailleurs n'offrent que des alternatives éphémères voire pénalisantes dans le temps (retour dans la vraie vie après une hospitalisation, perte de confiance, fragilité accrue, dépendance éventuelle, manque d'autonomie, etc.).

L'impact de la dépression et de l'anxiété                                                                                 

La dépression concerne 2.5 millions de français par an. On peut résumer en admettant qu'environ 17% des français vivraient au moins un épisode dépressif dans leur vie. En 2023, l'INSEE a mis en évidence le fait qu'environ 16% des français ont fait part d'une anxiété ressentie durant les douze derniers mois précédents l'étude. Ce chiffre ne faisant qu'augmenter.

Il est alors légitime de se demander au vu d'une solution avérée et accessible (la thérapie et le soutien de l'entourage), une fois connue, la raison pour laquelle il y a toujours autant de personnes en dépression ou qui ressentent de l'anxiété au jour d'aujourd'hui. Pourquoi ne compte-t-on pas plus de personnes en thérapie, pourquoi cette dernière n'est pas encore normalisée, voire banalisée ?

Quelles réticences bloquent des hommes et des femmes qui pourtant vivent dans une époque où de nombreuses mutuelles remboursent un certain nombre de séances chez un psychologue ? Il s'avère que les personnes interrogées dans cette étude, parlent d'un manque de temps à consacrer à leur bien-être et évoquent aussi la peur de ne pas y arriver.

Le temps est souvent un faux prétexte qui cache la peur (on y revient). La peur due à un manque de confiance en soi, de confiance en l'autre, de confiance en la vie, en l'avenir.  Aussi, les thérapeutes qui connaissent bien ces troubles savent qu'il est utopique d'envisager une thérapie sans prendre en compte ce fait. 

C'est pourquoi, ils proposent des méthodes de travail favorisant l'action, le mouvement pour que celui ou celle qui se ait accompagné gagne en autonomie et soit en capacité de réitérer seul au besoin si jamais une telle situation devait à nouveau se présenter à lui ou à elle. Ainsi, il résulte que c'est la pathologie elle-même qui créé des freins. Quand on sait que la dépression et l'anxiété génèrent une perte de motivation, de concrétisation par l'action, de confiance, d'estime, etc., il est compliqué pour la personne concernée d'aller elle-même demander de l'aide.

C'est pourquoi les deux points qui nous intéressent sont intimement liés : l'entourage doit aider la personne à cheminer vers la décision d'un accompagnement psychologique. Il est nécessaire qu'il la suive et la soutienne dans chaque étape importante de ce travail à la fois salvateur et énergivore.  Effectivement paradoxalement, comme on traite le mal par ma racine, il faut creuser suffisamment profond pour déterrer ce qui doit l'être et laisser place à ce qui sera. Durant un accompagnement, nous en passons fatalement par les larmes, le rire, la colère, le bien-être, le sentiment que la vie vaut la peine d'être vécue. Et vous, de quoi avez-vous peur ?

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