Comment pardonner ?

Bonjour Chris,

Cet évènement que vous avez vécu peut laisser des marques, et l'enfant d'hier qui habite aussi le corps de l'adulte d'aujourd'hui s'en souvient, et ne manque pas de vous le rappeler encore aujourd'hui.
Même si l'adulte continue d'avancer, il faut parfois retourner contacter cet enfant intérieur qui à besoin d'aide, vous libérer du passé et de ces évènements traumatiques, et ainsi continuer à vous reconstruire en redevenant acteur/actrice de votre vie.
Dans le cadre de ma pratique de psychologue j'utilise beaucoup l'hypnose et l'EMDR, deux outils psychothérapeutiques qui apportent de très bon résultats et qui sont particulièrement recommandés concernant un (ou des) évènement(s) psychotraumatique(s), je vous oriente ainsi vers ce types accompagnements.

Je reste à votre disposition, prenez soin de vous.

Romain Ponzio
Psychologue, psychothérapeute et hypnothérapeute à Lyon.

Bonjour,

Avez-vous déjà effectué une thérapie EDMR ou hypnose très indiquées en cas de traumatismes ? Ou souhaitez-vous une thérapie psychothérapique plus classique ?

Cordialement,

Audrey VILLARD,
Psychologue et Formatrice.

Il s'agit d'un traumatisme qui se rejoue dans des situations de votre vie. L'aide d'un thérapeute et d'un outil pour vous aider à vous libérer de ce traumatisme est un préalable au pardon et indispensable pour vous libérer de cette peur et de ses situations. Le RITMO ou L'EMDR, et d'autres outils de thérapies brèves vont aideront à vous dégager de ce comportement.
Si vous souhaitez échanger plus amplement à ce sujet.
Sandrine Roy hypnotherapeute et thérapies brèves

Bonjour Chris,
En gardant la mémoire de ces événements passés, vous assurez votre sécurité, c'est bien normal de réagir comme cela. Vous avez appris à éviter de vous mettre dans une situation à risque, mais aujourd'hui éviter les soirées est devenu en soi un frein à votre épanouissement. A qui voulez-vous pardonner réellement ? A l'homme à l'origine de votre peur ou plutôt aux autres, ceux qui ne représentent pas de danger?
Vous faire accompagner à digérer ce traumatisme est la première étape de votre évolution. Réapprendre à faire confiance (pardonner aux hommes respectables) et vous faire confiance (vous savez faire le tri entre les situations à risque et les autres) tout en respectant la méfiance générée par ces épisodes douloureux. Vous semblez très lucide sur vos réactions et émotions, vous allez réussir j'en suis certain !

Bonjour
Vous venez de faire le premier pas pour aller mieux. Les agressions répétées que vous avez du subir sont à l'origine de vos difficultés à sortir et å avoir des relations avec des hommes. C'est un véritable traumatisme qu'il vous faudra traiter en thérapie. Vous l'avez compris en faisant appel ici et c'est très encourageant pour votre avenir. Puisque vous dites que ces agressions sexuelles ont eu lieu tous les samedis il semble que le coupable fasse partie de l'entourage de votre famille ou soit de votre famille. Ce qui ajoute au traumatisme. Ne restez plus seule avec ce poids qui vous empêche d'avancer. Je vous conseille une thérapie analytique qui sera certes plus longue que d'autres thérapies sera plus efficace pour vous sortir de ce problème grave.je reste à votre écoute.
Brigitte Giovannucci
Psychanalyste
Sexologue clinicienne

Bonjour Chris,
Compte tenu de ce que vous avez subi, pour le moment, le pardon ne me semble pas possible, ni même souhaitable. Vous avez un travail psy à faire avec un thérapeute pour verbaliser, raconter, apaiser tout ce qui vous est arrivé.
Il me semble que la colère envers la ou les personnes en cause serait davantage appropriée. Et davantage libératrice pour vous. Quand je parle des personnes en cause, je parle à la fois de la personne qui vous a fait subir ces attouchements et de la ou les personnes qui auraient du vous protéger à l'époque.
Le pardon est une vertu et une position qui ne peut intervenir que dans certaines conditions. Et dans certaines autres, il n'est même pas envisageable. Cela dépend des circonstances.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
Psychologue clinicienne - Psychothérapeute - Psychanalyste

Bonsoir Chris,

Profitez de ce moment d'ouverture, et allez consulter, de préférence une femme. A mon avis, il serait positif que vous vous engagiez dans une psychothérapie censée vous permettre un autre rapport avec les traumas subis...

Si vous voulez continuer le dialogue, je reste disponible

Bien à vous, Radu CLIT
Psychologue clinicien et psychothérapeute d'orientation analytique

Bonjour,
Comme on dit parfois… : . « je pardonne…. mais j’ai bonne mémoire ».
Le pardon est un sentiment noble que l’on associe finalement au fait d’être en paix avec soi-même. Mais d’un autre côté, le corps et le psychisme n’oublient pas pour autant.
Des techniques, des entretiens, sont là pour dépasser le trauma, revisiter ce qui s’est passé : par qui ? Quelles circonstances ? Quel contexte ? Votre état d’esprit à ce moment là… les soutiens ou absence de soutien, les non-dits… les secrets de famille….
Le pardon, en tant qu’apaisement, ne peut faire l’économie d’un travail sur soi.
Cordialement à vous

Bonjour,

Il est évident que ce que vous avez vécu a laissé des traces.

Je vous invite à entamer un travail avec un thérapeute, pour vous aider :
- à vous libérer de ce traumatisme via une technique comme l'EMDR ou technique équivalente (l'EMDR est en France réservé aux psychologues et médecins - en tant que psychopraticienne, je pratique la Libération des Chocs Emotionnelles, technique similaire) -ces techniques sont souvent efficaces en très peu de séances.
- à vous libérer de la colère que vous avez à l'égard des proches impliqués dans ces attouchements (celui qui les a pratiqués et ceux qui ont laissé faire peut-être …) car j'imagine qu'entre 13 et 15 ans, tout cela s'est passé dans un cercle intime …

Tout ceci vous aidera peut-être à arriver au pardon … et surtout vous aidera à pouvoir vivre pleinement votre vie de femme.

Bon courage à vous et à votre disposition si vous êtes près de mon cabinet.

Sandrine SELON - psychopraticienne

Il ne s’agit pas d’avoir à se pardonner mais de pouvoir oublier et faire confiance aux hommes sécurisants pour vous : repensez vous sans cesse à ces épisodes, avez-vous des réminiscences, des flashs back ? Rencontrez vous des difficultés dans votre vie amoureuse aujourd’hui.?
Si c’est le cas il faut vous faire aider
EMDR s’il y a des flashs back , sinon suivi plus classique.
Anne LEFEBVRE
Psychologue clinicienne
DU victimologie

Bonjour Chris,
Le contexte n’est pas expliqué,
Pourquoi pendant 2 ans ? la même personne ? à votre domicile ? Famille ou étranger ? ...
La façon donc vous décrivez votre passé laisse penser que vous n’avez pas exprimer tous vos sentiments. Il est très important de parler de ses traumatismes avec la personne de votre choix, afin de pouvoir parler sans pudeur, et ainsi vous libérer de vos peurs. Car il y a une explication à chaque interrogation.
Bien cordialement.
S. Grammatico

Bonjour,

Ce que vous évoquez, l'abus sexuel, laisse des traces, c'est un traumatisme psychique et physique.
Il est normal que cela entraine de la méfiance envers les hommes. La partie effacée de votre psychisme, celle qui souffre a peur que cela pourrait recommencer.
Il est nécessaire de faire une thérapie, d'abord pour en parler, exprimer vos peurs et pour vous aider vous libérer de ces traumatismes. L'approche intégrative de l'hypnose clinique , que je pratique, est particulièrement efficace car elle permet de travailler de manière efficace.

Je reste à votre écoute si besoin
Christiane Moyaux Ledour
Hypnothérapeute, coach de vie , région du Var

Bonjour Chris,
Ce que vous avez vécu est de l'ordre du traumatisme, avec des conséquences sur votre vie actuelle.
Il est important de consulter afin de résoudre le conflit interne généré par ces abus sexuels répétitifs.
Vous parlez de pardon. Ce serait intéressant d'analyser ce que le pardon représente pour vous. Pardonner à qui? La personne en cause vous a-t-elle demandé pardon?
Ne restez pas seule face à votre souffrance, allez vers un professionnel qui pourra vous accompagner à faire un travail sur vous-même approfondi.
Bien cordialement,
Felicia Asan