La personne coupable de cet abus ne s'attendant pas à cette bombe 25 ans après, a bien sûr nié et le reste de la famille l'a cru faute de preuve et vu qu’aujourd’hui cette personne est "respectable". Maintenant je dois gérer l'indifférence et la passivité de ma famille en plus de la souffrance psychique liée à cet abus.. J'ai finalement tourné le dos à tous...et je me retrouve aujourd’hui complètement ISOLÉE...j'en souffre terriblement. Dois-je pardonner à ma famille de ne pas me soutenir, de ne pas comprendre, d'être lâche pour ne plus être seule ? Mes petits neveux et cousins me manque tellement !!
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Meilleure réponse
3 SEPT. 2017
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Naphissa,
je comprends votre tristesse et votre douleur face à l'indifférence pour la terrible violence que vous avez subi. A l'abus, traumatisme que le temps n'a pas réparé, s'ajoute le déni de vos proches, l'humiliation de les voir vous faire passer pour une "menteuse".
Vous aimez vos proches et votre famille, mettez en avant votre cœur qui est capable de comprendre leur "incompréhension" et à leur insensibilité, essayez de parler avec vos parents et votre sœur/frère, et de leur exprimer votre besoin qu'ils vous croient, qu'ils soient avec vous à vos côtés;
Je pense qu'il serait important pour vous de suivre une thérapie afin de dépasser le traumatisme de l'abus et ainsi fermer derrière vous cette terrible page de souffrance.
Regardez sur le site s'il y a un/une professionnel/le près de chez vous ou contactez un d'entre nous sur son espace perso.
Bien à vous
Livia CLARA-VILNAT
Praticienne en psychologie
11 SEPT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Naphissa,
Je reviens vers vous pour prendre de vos nouvelles et savoir si vous avez pu trouver de l'aide afin de dépasser votre profonde souffrance.
Ne vous découragez pas cherchez un aide professionnel et vous verrez que vous arriverez à remonter la pente.
Bien à vous
Livia CLARA-VILNAT
Praticienne en psychologie
29 AOÛT 2017
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Naphissa,
Comme bien souvent, y compris quand les faits sont révélés plus tôt, c′est le coup de tonnerre dans un ciel serein. Comme vous le dites, il y a l′absence de preuves, le côté respectable, mais aussi et surtout, la peur de faire des vagues, de détruire les liens familiaux.
Il y a aussi, pour les proches, la difficulté, voire même, l′incapacité « à se mettre à la place de.... » et par conséquent de pouvoir faire quelque chose. Bien sûr, je schématise un peu, mais c′est un peu ce qui se passe quand on ne sait plus quoi faire de cette bombe qui vient de vous péter à la figure. La déflagration fait perdre les repères que l'on croyait solides.
Pardonner, cela n′est pas facile et prend du temps. Alors ne vous infligez pas la double peine : ce que vous avez vécu ET cette rupture avec les neveux et les cousins. En gardant ce lien ténu, avec le temps, il y aura forcément un jour un mot, une parole, un geste qui prouvera que tout n′est pas aussi tranché que vous le pensez. Nous ne connaissons pas votre entourage, mais rien ne dit qu′au fond d′eux mêmes il n′y a pas un embryon de compassion ?
Prenez le temps de poser tout cela à plat avec, par exemple, un psy du service d′aide aux victimes.
Courage et cordialement
