Famille recomposée au bord de la rupture. Beau-père/beau-fils
Bonjour,
Voilà maintenant près de 3 ans que nous sommes en couple avec madame, 37 ans et moi-même 30 ans. Je n’ai pas d’enfant et elle a un fils de 13 ans et une fille de 18ans.
Elle s’est séparé de son conjoint (le père des deux enfants) pour que l’on puisse s’installer ensemble dans un nouveau logement que nous louons actuellement.
Durant les deux premieres années tout allez bien, les enfants étant en garde alternée et la fille aînée étant parti vivre sur Lyon pour ses études l’an passé.
Seulement voilà, bien que son fils ait un bon fond, gentil, curieux d’apprendre et très très manuel, inventif etc. depuis bien 8 mois c’est devenu très compliqué pour moi de trouver ma place dans la maison.
Effectivement, son fils a beaucoup de laissé aller en ce qui concerne les règles de la maison et certaines m’empêchent de dormir correctement ce qui me fait devenir contre mon gré irritable ! ; TV forte/parle au téléphone dans la chambre jusqu’à tard dans la nuit semaine ou week-end (parfois le wifi est coupé à 23h30 parfois non et là bingo), musique sur enceinte dans la sdb à minuit alors que l’on dort à côté, laisse le garage en désordre après avoir lui avoir dit mainte fois de ranger les outils (que j’ai commencé à restreindre l’accès), etc.
Bien sur c’est un ado il y aura toujours un peu de répondant, il y aura toujours des vêtements qui traines dans la sdb ou au salon, le sac d’école dans le couloir ou le goûter pas ranger, tout ça fait parti intégrante des adolescents.
Là ceux qui est pointé du doigt est le manque de savoir vivre en communauté, le manque d’acceptation de l’autorité des adultes, autant de sa mère que de moi-même, le manque de respect en somme.
En ce qui concerne la relation avec sa mère, quand le petit souhaite faire quelque chose et, que sa mère lui interdit, comme vouloir rentrer plus tard à la maison après être sortie en fin de journée, alors il monte d’un ton et manque de respect (selon mon point de vue) sans insulte mais avec un ton insolent et cri en disant qu’il fait ce que bon lui semble et l’accable de ne pas le laisser vivre sa vie. Moi qui assiste bien souvent à ce genre de scène cela me fait hérisser les poils et je ne supporte pas du tout.
Les punitions sont de mises, mais comme toujours écourté, 1 journée au lieu d’une semaine initialement prévue, donc le petit continu et sait qu’il ne craint pas grand chose au final.
Il hurle après sa mère dès qu’elle touche à ses affaires, en l’occurrence sa tablette ou son téléphone, alors que lui ne se gêne pas pour toucher au sienne ou au mienne (téléphone, outil, etc.), et c’est sa mère, si ça avait été moi je comprendrai, mais ce n’est pas le cas. Bien entendu dans le fond je m’en moque qu’il touche à mes affaires mais je joue au même jeu que lui et je lui en interdit. J’essaie de lui expliquer de ne pas dire ou faire ce que tu n’aimes pas que l’on te fasse, je lui explique mais rien n’y fait, elle n’a pas le droit d’y toucher.
Tous ces événements, qui ne constitue que quelques exemples parmi tant d’autres, sont quasi quotidien.
J’insiste qu’il s’agit d’un jeune ado de 13ans et non d’un grand adolescent de 16 ou 17ans.
Au début je me sentais écouter quand il fallait mettre les points sur les i, mais depuis peu c’est très délicat et tous ces phénomènes auxquelles je n’ai plus de pouvoir me rendent la vie compliqué 1 semaine sur 2.
A priori avec le père cela se passe mieux et écoute dès qu’il lui dit quelque chose (écouter façon ado hein).
Tout ceci pour en venir au fait que nous prévoyions de fonder notre propre famille depuis 8 mois, mais tout ces événements me donnant la boule au ventre m’ont fait ressentir quelque chose de différent, comme vouloir laisser passer la tempête avant le calme et avoir un foyer stable.
Seulement voilà, après lui avoir dit que je renonçais pour le moment à vouloir un enfant, 5 jours plus tard le test apparaît positif.
Elle me demande donc si on le garde ou non, alors je lui ai annonce que je préfèrerai attendre. Elle « accepte » amèrement, déçue et attristée de ma décision.
Et quand je lui explique quelles sont les raisons - l’instabilité du foyer en l’occurrence, alors elle n’a pas accepté que je remette en cause son fils, extrapolant en disant que ce n’est pas un voyou ou délinquant qui brûle tout sur son passage mais que ce n’est juste qu’un enfant comme les autres en jugeant que nous n’avons pas la même éducation envers la nouvelle génération qu’envers celle que nous avons reçu à notre époque, années 80-90 et que c’est normal, alors qu’elle se plaint aussi de son comportement.
Pourtant l’instabilité est bien LE sentiment réel que j’éprouve et elle même savait que je n’étais pas bien depuis plusieurs mois à cause de ça.
Elle souhaite que l’on se sépare vu que je ne peux pas cohabiter avec son enfant et mais aussi parce-que je lui demande de ne pas garder le futur bébé.
Cela nous peine énormément car la situation aurait pu être tout autre.
Je ne sais si le point de non-retour a été atteint, mais une chose est sur, ce fut la seule et unique opportunité pour nous d’avoir un enfant car elle estime qu’il est trop tard pour son âge, et que l’on en avait déjà parlé.
Peut-être n’ai-je pas été assez clair dans mes choix, indécis, perdu, mais ce qui est fait est fait. Aujourd’hui j’ai besoin de discipline et un tant soit peu de calme et de rigueur dans mon foyer.
J’aurai aimé voir tout se dérouler sereinement, soudé, vivre des moments de partages à venir comme il y en a eu au départ. A ce jour il en est autrement.
Lors de notre rencontre, ses propos fut clair comme de l’eau de roche : «ne pas vouloir d’enfant supplémentaire par amour…».
… aujourd’hui l’amour nous a tué.
Merci de m’avoir lu.