Gestion de la colere, violence et obsession
Bonjour,
Je suis depuis peu avec une personne pour qui j'éprouve de l'attachement mais qui m'éprouve beaucoup. je souhaite le mettre sur la voie pour l'aider car il est victime comme moi sinon pire de qq chose que j ai du mal a appréhender, si vous pouvez m’éclairer de vos connaissances, je vous remercie grandement.
Lui:
-enfant hpi 152 non détecté avant ses 10 ans, en grand échec scolaire malgré un forte pression pour travailler et réussir.
-détecte car orientation pressentie pour école spe pour enfant défient cognitif donc test et révélation de l'origine du pb de compréhension.
-école pour surdoué/bac à 15ans
-adolescence inexistante entrée en prépa à 16 ans, pas de pension mais seul dans un logement.
Maintenant dans la vie active avec un métier gratifiant car résultats aux chiffres.
Ce qu'il dit: je n’étais pas un enfant aimé/ souffrance psy "on a pas mérité un enfant comme toi...), (ma mere pleurait tout le temps) (j'ai pleuré tous les soirs en m'endormant jusqu'a mes 18 ans) père très absent de par son travail et grosses dettes à rembourser (des fois je faisais semblant d’être malade pour qu'il m'ausculte juste pour qu'il me touche), (l'enfance j'étais tout seul, pas même de voisins avec qui jouer), isolement géographique. adolescence (je ne veux pas en parler, c’était horrible, ils nous mettaient en compétition, ils nous faisaient peur (son ressenti)). des amitiés avec les autre hpi? (non personne), pourquoi? (on était en compétition).
il déteste qu'on parle de QI. c'est tabou, pour lui c'est une connerie et ça l’énerve tout de suite.
Un grand besoin de tendresse, une sensibilité trop impactante, et assailli de doutes.
C'est un bel homme, un visage et un corps pour le cinéma cependant a bcp de mal a trouver chaussure à son pied en même temps faut saisir la complexité et la beauté du personnage. Très peu sûr de lui et qui compense par une sorte de narcissisme un peu primaire (il ne peut pas s’empêcher de se regarder dans un miroir, bcp de selfis...)
Alors j’écris car il fait des crises de violence où il me frappe/ se frappe.
Dès le début, ça a toujours été d'une violence extrême et soudaine, mais bref et comme retenu donc un bleu, une bosse et des cheveux arrachés (ya trois mois). La dernière fois, un coup de poing au visage + prises violentes... acharnement au sol et tout, bref, j'ai le visage encore bleu, c'est compliqué à camoufler.
Il avait bu. L'alcool le fait entrer plus simplement et plus complétement en état second où il a envie de cette force impactante, ce gout du sang. Sauf que, si il exulte normalement en provoquant des bagarres et en frappant des mecs plus ou moins consentants, là c'était moi et j'ai rien vu venir, on était bien et un détail la rendu fou avant même que j'ai pu lui expliquer. il est parti a frapper et moi j'avais aucune chance de répliquer.
Il a très envie de fusion mais il n'arrive pas à avoir confiance, ça donne un cocktail doux amer pour moi qui ait aussi besoin de fusion mais je n'ai pas des pb de confiance si grands.
Son obsession c'est la taille du pénis de mes anciens partenaires comparé au sien (je sais c'est ridiculement petit comme sujet). comme je n'ai pas complétement de réponse tant mes souvenirs datent et qu'en plus je n'imprime pas ce genre de détails, il entre en état de panique, angoisse, urgence à savoir, il est pris de ce truc qui le rend fou.
Donc une fois il a réagi en me tapant, trois jours plus tard et parce qu'il comprend que qq chose ne va pas et qu'il ne veut pas me faire de mal finalement, il a refait une crise pour savoir le nombre exact de mes partenaires (évidemment je ne peux pas répondre avec exactitude, je ne tiens pas de liste), repris de ce besoin irrépressible de savoir, phase folle où la violence, le physique entre en jeu, (faut que ça sorte) et bien il a choisi de se cogner le front sur le rebord du bar à répétition jusqu’à ce que je l’arrête, paniquée (il ne s'est pas ouvert mais il tapait fort et sans s arrêter donc c'est fait une grosse bosse de licorne) puis un peu après, car une fois qu'il commence à laisser ce truc exister en lui et prendre sa place, il a du mal a en sortir, pour une histoire de pénis, encore, il a refait sa crise, état panique, terreur, angoisse, il a cassé le mug sur sa tête, il voulait se couper les veines avec le reste du mug... bref la folie encore.
Que faire? Ce n'est pas un mauvais garçon, je l'aime mais je vais être obligée de m'en séparer si il ne guéri pas de ce poison qui l'envahit. Il a eu une vie difficile, il est seul depuis toujours, je n'ose pas imaginer combien ça doit être dur. moi j'ai eu bcp de choses difficiles mais je ne suis pas seule.
Je voudrais trouver le bon angle pour l'amener à s'aider lui même. mais je ne sais pas du tout ce que je peux faire.
Je sais que c'est qq un avec des traits autistiques donc est-ce que je peux me servir de ça? diriger son coté passionnel/obsessionnel vers un sujet qui l’amènerait a réaliser se qu'il a vécu et d’où vient sa rage?
Il a été suivi deux ans par un psy lorsqu'il avait 11 et 12 ans environ, qui était aussi hpi comme lui (je pense que ca a simplifié les choses) et ca l'a surement normalisé en lui donnant des réponses acceptables pour ce qu'il traversait. il dit : "moi qui parlait très peu, avec lui on discutait de tout je parlais beaucoup et il était chaleureux et j'aimais le voir"
A moi il m'a rien appris mais il m'a eu dit qu'en fait il ne s'aime pas (et ca je pense que c'est vrai), il est perdu, il a besoin d 'aide, je m’inquiète pour lui. moi je suis fragile aussi, je ne suis pas sure de pouvoir être son support.
J’espère que l’écriture n'a pas été trop erratique. Merci d'avance pour vos conseils.