Je me permets de poster ici car il est actuellement plus de 3h du matin et je suis désespérée.
Il y a à peu près 3 semaines-1 mois, j’ai eu une pensée « tu dois faire du mal à ton chien » comme ci c’était une obligation.
Le soir même, j’ai donc essayé de serrer son cou et mon ex-conjoint m’a arrêté car je l’ai appelé en pleurant. Le lendemain j’ai réessayé.
J’en ai parlé à mon psychiatre qui m’a dit : Phobie d’impulsion.
Mais ça ne passe pas.
J’ai pour tant des traitements mais peut-être qu’une vraie thérapie me manque.
Ce soir, j’ai eu une nouvelle pensée, je dois lui faire du mal avant l’arrivée de son éleveuse (dans deux semaines).
Je culpabilise énormément, ce petit chien qui se croit en sécurité et moi qui va lui faire du mal… je m’imagine le pire comme ci c’était écrit et que j’allais le faire un jour ou l’autre mais que je repoussais le moment. Et mon petit toutou qui m’aime et vit sa vie en sécurité… ça me brise le cœur.
Je l’aime tellement, tellement fort. Je n’ai plus que lui à la maison. Je culpabilise dès que je laisse quelques heures à la maison, je culpabilise car je ne le sors pas comme j’aurai aimé (passer plus de temps dehors) etc.
Je ne fais que de dormir (je me force même) car je n’y pense pas quand je dors et je me dis que je le sauve car je ne peux rien faire quand je dors.
C’est horrible et j’en peux plus. Je n’arrive pas à croire mon psychiatre pour moi, il dit que c’est une maladie car ça y ressemble mais non, je suis vraiment mauvaise et sûrement capable.
J’ai peur. J’ai peur purée. Je vis la boule au ventre. J’ai même pensé à laisser mon chien mais non, impossible, c’est comme ci je devais quand même faire ce geste affreux. Puis le laisser… je l’aime…
Rien le fait d’avoir eu ces pensées me font culpabiliser et je n’arrive plus à profiter comme avant avec lui.
Je l’entends respirer quand il dort, j’ai peur, la boule au ventre. C’est comme ci je me forçais à rester coucher pour ne pas lui faire de mal. Je culpabilise tellement, lui qui dort si paisiblement…
Je vous en supplie, faites que je ne sois pas folle.
Je l’aime tellement…
Merci de m’avoir lu.
Marion
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8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Marion,
Merci pour votre message et votre confiance. Il est évident que vous traversez une période très difficile, avec ces pensées qui viennent troubler un lien si précieux avec votre chien. Vous avez fait le bon choix en cherchant de l'aide pour mieux comprendre et apaiser ce que vous ressentez.
Les pensées que vous décrivez semblent en effet pouvoir être qualifiés de phobies d’impulsion. En même temps, il est important de ne pas s'arrêter à un diagnostique, le plus important c'est ce que l'on en fait. Ce sont des pensées intrusives, souvent violentes ou effrayantes, qui surgissent contre notre volonté et provoquent une forte culpabilité, précisément parce qu’elles vont à l’encontre de nos valeurs profondes. Elles n’expriment pas qui vous êtes ni ce que vous désirez réellement. Au contraire, la douleur que vous ressentez prouve à quel point vous êtes attachée à votre chien et combien cette situation vous fait souffrir.
La culpabilité que vous ressentez face à ces pensées est naturelle, mais elle peut aussi amplifier la peur et le sentiment d’impuissance. En parlant avec un thérapeute, vous pourriez trouver un espace pour comprendre ces pensées sans les juger, et surtout pour vous réconcilier avec vous-même. Il serait possible d’explorer ce que ces pensées viennent révéler sur votre vécu émotionnel actuel, pour alléger leur poids et leur impact sur votre quotidien.
Sachez qu'il est possible d’apprendre à apprivoiser ces pensées et à les voir pour ce qu'elles sont : des pensées, et non des intentions ou des désirs. En travaillant ensemble, nous pourrions découvrir ce que vos émotions cherchent à vous dire, et vous aider à retrouver un sentiment de sécurité et de bien-être auprès de votre chien, et surtout en vous-même.
Je vous souhaite beaucoup de courage, et si vous le souhaitez, je suis à votre disposition pour en parler plus en détail.
Bien chaleureusement,
Laurent FARRET
Gestalt-Praticien
Accompagnement humaniste pour le bien-être mental, émotionnel, et relationnel
En visio-consultation où que vous soyez et en présentiel dans les Deux-Sèvres.
14 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
j'ai déjà traiter ce genre de problématique, des gens qui avaient peur de faire du mal à qq'un, à leur enfant... dès qu'ils voyeient un couteau par exemple.
Petit déreglement neuro qui peut se remettre en place en qq séance.
Bruno MATARESE
12 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion,
Oui, bien sûr que vous avez besoin non pas seulement de médicaments mais aussi d’une bonne thérapie suivie pour alléger l’angoisse et cette pulsion de tuer votre chien…, qui signifie quelque chose d’autre, et montre un fort besoin de contrôle.
Une thérapie de type TCC bien menée pourra vous aider à changer ces pensées envahissantes qui vous débordent et vous empêchent de vivre.
Je vous souhaite d’arriver à vous débarrasser de cette phobie d’impulsion et des angoisses qui l’alimentent.
sp
12 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Marion,
Ce que vous décrivez se nomme des phobies d'impulsion. Néanmoins, cela se porte uniquement sur votre chien, avez vous d'autres pensées meurtrières ou à caractère sexuel qui pourraient vous choquer ? Car les phobies d'impulsion portent sur ses pensées obsessionnelles.
Il aurait été intéressant de savoir pour quelle raison vous consultez un psychiatre ? Vous a t-il prescrit un médicament ?
Il y a des thérapies alternatives comme la mienne qui permet d'explorer la source de ces pensées (voir mon profil).
Difficile de vous en dire plus juste avec votre énoncé...
12 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Marion,
Vous n'êtes pas folle mais oui, vous avez besoin d'aller régulièrement en thérapie pour traiter votre peur de passer à l'acte. Dans la relation avec votre thérapeute, vous serez à même de découvrir ce qui se cache réellement derrière cette phobie, quels sont les éléments de votre histoire qui vous ont amené à déclencher ces symptômes et à redécidez votre manière d'appréhender la réalité de façon plus positive pour vous. Allez consulter!
Bon courage à vous.
Frédéric DUQUEROIS
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes
10 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Marion,
Votre culpabilité me rassure mais cette pulsion qui s'exprime par une envie de passer à l'acte et qui de ce fait avait plus ou moins été entamé me questionne sur vous. Je e peux émettre d'explication en deux secondes textuelles, ceci dit il y a bien une pulsion d'intention par besoin peut-être de soulagement je ne sais pas. Vous n'êtes p
9 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je ne peux émettre de diagnostique en deux minutes textuelles mais votre culpabilité me rassure tout de même. Il y a bien une pulsion d'intention pour une satisfaction je ne sais pas mais il faudrait comprendre ce besoin d'impulsion. Peut-être un décalage entre émotion et pensées de par une angoisse. Je ne vais pas non plus vous dire que vous êtes folle si ce n'est pas le cas. Il faut voir un professionnel. Je reste à votre disposition.
Cordialement
Afonso Stéphanie
Psychanalyste
Visio et présentiel
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Marion,
Ce que vous vivez est extrêmement difficile, et vos ressentis de culpabilité, de peur et d'impuissance sont lourds à porter.
Ces pensées obsédantes et d'angoisse qui vous envahit, sont profondément perturbantes, mais il est important de souligner que vous n'êtes pas folle.
Ce que vous traversez est une souffrance réelle, et elle s'inscrit dans le cadre d'un trouble que l'on appelle la phobie d'impulsion. Ce trouble est lié à des pensées intrusives qui surgissent de manière violente, imprévisible et angoissante. Ces pensées peuvent être liées à des actes de violence ou d'agression, mais elles sont en totale contradiction avec votre volonté et vos valeurs profondes!!! Elles ne sont en rien un reflet de qui vous êtes ni de vos véritables désirs.
Le fait que vous vous battiez contre ces pensées, que vous en soyez horrifiée et que vous cherchiez à protéger votre chien montre à quel point vous êtes une personne responsable et aimante. Vous avez une profonde conscience morale, et cela démontre que ces pensées n'ont rien à voir avec votre intention réelle.
Les phobies d'impulsion, sont liées à un dysfonctionnement temporaire dans la gestion des pensées et des émotions, et non à une véritable intention de nuire.
Une thérapie appropriée, en particulier une thérapie comportementale et cognitive (TCC), pourrait vous apporter de nouveaux outils pour mieux gérer ces pensées. La TCC est particulièrement efficace pour ce type de trouble, car elle permet de comprendre les mécanismes sous-jacents de ces pensées intrusives et d'apprendre à les remettre en perspective.
Je vous laisse le soin de prendre rdv pour débuter vos soins thérapeutiques et guérir de vos souffrances. Vous en ressortirez plus fortes et plus sereine.
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion,
Merci pour votre témoignage poignant.
Ça a en effet tout l’air d’être une phobie d’impulsion. Ce trouble fait partie de la famille des TOC et représente une peur de commettre un acte grave répréhensible par la loi, par la société, par la religion etc….
Cette phobie est souvent une commobidité d’un autre trouble tel que dépression, anxiété généralisée (TAG) ou parfois bipolarité.
la source provient d’un dysfonctionnements de neurotransmetteurs qui se trouvent donc dans notre cerveau et qui sont la sérotonine et la dopamine.
Il se traite souvent très bien avec une thérapie et plus spécifiquement une thérapie cognitive et comportementale (TCC).
Vous êtes en fait « otage » de votre propre cerveau, qui fait de vos pensées une réalité.
« J’ai peur de faire cela » = « je vais le faire ».
Et les pensées intrusives deviennent rapidement un cercle vicieux.
Mais soyez rassurée des solutions existent pour s’en sortir.
N’hésitez pas à me contacter si nécessaire, je reste à votre disposition.
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Oui, une thérapie en parallèle à votre suivi avec un psychiatre me semble opportune.
Une phrase m’interpelle dans votre témoignage « je n’ai plus que lui à la maison... ». Qui y avait il avant ?
Dans quelles circonstances avez vous eu ce petit animal ?
Pourquoi imaginer s’en prendre à la présence de votre petit chien ?....Est-ce pour le punir de ceux / celles qui seraient absents ?
Voilà quelques questions à méditer éventuellement.
Recevez mes salutations.
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Les phobies d'impulsion sont un symptôme d'angoisse et non une maladie en soi.
Elles manifestent votre état d'anxiété et sont une tentative maladroite d'essayer de reprendre le contrôle de vos angoisses. Vous vous projetez dans un acte virtuel qui représente le contraire de ce que vous êtes comme pour tenter de vous rassurer. Cela traduit un profond manque de confiance en vous.
Effectivement vous auriez besoin d'un suivi psychothérapeutique afin d'approfondir vos angoisses et votre manque de confiance en vous.
Vous n'êtes pas folle mais simplement très angoissée.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Marion
Votre psychiatre a assurément raison, il a diagnostiqué une phobie d'impulsion, c'est une maladie, vous n'êtes pas foncièrement mauvaise. Cela se soigne et vous l'avez bien compris, d'une part avec un traitement (que vous avez déjà) qui vise à ces pensées intrusives et vos angoisses, d'autre part en entamant un travail thérapeutique qui permettra de faire la lumière sur ce qui entraine ses pensées intrusives et ce faisant vous vous amènera à sortir de ce processus.
Donc faites confiance à votre médecin psychiatre, il me semble au travers de ce que vous nous livrez que tout ceci monte en intensité, dites le lui, peut-être faut-il adapter le traitement, voyez cela avec lui.
En ce qui concerne la thérapie, vous êtes ici sur le bon site, vous trouverez bon nombre de praticiens qui vous proposeront un accompagnement, chacun avec son approche, vous verrez il y en a beaucoup. Il vous appartient de trouver le praticien et l'approche qui vous conviennent aussi n'hésitez pas à échanger et poser des questions.
Pour ma part je vous propose une thérapie narrative, sa particularité est de s'intéressé aux expériences de vie vécues, c'est en s'appuyant sur ces moments de vie que la thérapie opère. On déconstruit les croyances et les illusions, ont recherche les compétences et les aptitudes. On va s'intéresser aux interactions que vous entretenez avec votre problème et ces sur ces interactions que nous travaillons, comment rejeter ce problème.
Je reste à votre disposition si vous souhaitiez en savoir plus sur la thérapie narrative où approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Marion,
Vous n'êtes pas "folle", simplement parce que vous avez conscience de cette impulsion et que vous vous en inquiétez. Vous vous en inquiéter tellement, que vous ne pouvez passer à l'acte, et ce petit chien n'a donc rien à craindre. Votre impulsion est la manière de votre psychisme de transformer un conflit interne, en quelque chose de non reconnaissable et d’inacceptable pour qu'il puisse rester inconscient, car il était devenu trop prés de votre conscience. Il est important de continuer le traitement pour soulager les symptomes, et effectivement une thérapie intégrative de psychanalyse et de tcc serait recommandée pour que vous puissiez traiter les racines, et que les résultats soit plus durable.
Si vous ressentez le besoin d'un accompagnement, je suis disponible, en distanciel ou en présentiel, pour vous aider à traverser cette période. Vous méritez d'être entendue et soutenue.
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Marion.
Je suis triste de lire que vous vous jugez "vraiment mauvaise", alors que, précisément, vous exprimez tout l'amour que vous avez pour votre chien et à quel point ce serait insupportable de lui faire du mal.
Une thérapie TCC vous permettrait de, progressivement, rendre ces pensées moins envahissantes, moins insupportables. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez aussi (ça peut être dans un deuxième temps) effectuer une thérapie qui favorise plus l'introspection si vous souhaitez travailler sur vous plus en profondeur.
J'insiste à nouveau : ces pensées ne font certainement pas de vous une personne mauvaise. C'est peut-être même, paradoxalement, parce que l'idée de faire du mal à votre chien est si insupportable pour vous qu'elles prennent tant de place.
Je vous souhaite de trouver de l'apaisement
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, oui une thérapie en parallèle de votre suivi avec le psychiatre est une bonne chose. Puisque ce n’est pas le même travail. La thérapie peut vous apaiser ( angoisse, culpabilité) et travailler sur les causes de ces pulsions.
Je travaille avec les TCC qui permettent de modifier les pensées. Je serai ravie de discuter en visio avec vous et vous apporter des outils.
Cdlt Melina
8 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Marion,
Le discours de votre psychiatre semble tout à fait cohérent. La peur incontrôlable et insoutenable de commettre un acte répréhensible, de se faire du mal ou d’en faire à un autre sont typique de la phobie d’impulsion.
L’exemple le plus fréquemment donné est celui de mamans qui déclenchent ces phobies après l’accouchement et vivent dans l’effroi de pensées obsédantes de faire du mal à leur bébé…
Vous n’êtes pas folle, vous êtes en effet probablement en plein dans ce trouble psychiatrique qui s’apparente à la famille des TOCs.
J’imagine aussi que vous avez un tempérament plutôt anxieux qui peut être un climat favorable à l’installation de TOC. La bonne nouvelle, c’est que ça peut changer.
Le suivi avec votre psychiatre est important afin de pouvoir vous exprimer et vous soulager, notamment par un traitement médicamenteux.
Et en effet une psychothérapie est probablement indiquée afin de pouvoir travailler, notamment avec des outils de TCC, sur l’accueil et la gestion de vos idées et émotions !
La peur est une émotion désagréable mais elle nous indique toujours quelque chose, on ne peut pas s’en débarrasser mais on peut l’apprivoiser !