Je n'arrive pas à accepter l'idée de mourrir un jour

Bonjour Magali,

Personne n’est complètement à l’aise avec la mort…, sauf peut être certains boudhistes ayant atteint un degré de conscience très élevé ?!

Ceci étant si vous faites des crises d’angoisse en pensant à la mort il serait bon de refaire un bout de thérapie qui vous permette de ne plus y penser et aussi d’accepter qu’en réalité la mort fait partie de la vie et lui donne un sens.

Peut être que vos pensées autour de ce sujet vous viennent aussi parce que vous êtes devenue mère et ça ravive l’angoisse de la « mort de la mère » ?!

Je vous souhaite de vivre pleinement votre vie sans plus penser à la mort.
sp

Bonjour Madame,

J'entends votre désarroi dans votre message. En effet, la mort peut être source d'inquiétude, je pense que ce fameux épisode dont vous parlez lorsque vous aviez 4-5 ans a dû vous laisser un traumatisme, et comme il n'a pas été traité, cela vous revient parfois dans votre quotidien.

Je ne peux que vous conseiller la thérapie, afin d'explorer ce souvenir en profondeur, de le traiter afin que vous ne soyez plus anxieuse et également de travailler sur ces crises d'angoisses afin que ces dernières disparaissent.

N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger.

Bien à vous.

Rachel Caudron
Psychopraticienne

Bonjour,

La problématique que vous abordez pourrait recéler plusieurs facettes, à questionner auprès d'un professionnel car cela demande davantage d'investigations :

- il serait intéressant d'en savoir davantage sur votre vie en général, et cette angoisse de la mort surgie vers 4-5 ans, qui est un questionnement classique chez les enfants et qui est devenu "obsessionnel" chez vous.

- il serait également intéressant d'aller plus loin, par exemple, sur des sujets plus pointus, comme le rôle de la conscience, et je pense davantage à la psychologie des profondeurs, telle qu'elle est développée depuis Carl Jung, et le rapport à l'invisible, qui n'est, scientifiquement parlant, ni le vide ni le néant, et ce, sans aucun lien avec une quelconque religion.

Ce sont des pistes que je vous suggère.

Si elles trouvent écho en vous, je veux bien vous accompagner pour franchir quelques étapes sur la compréhension des angoisses, et le dépassement de celles-ci.

Si vous ne vous sentez pas prête à consulter un psy, le dernier ouvrage que j'ai publié, s'intitule "L'âme libre". Si vous appréciez la lecture, peut-être que ce livre pourrait vous apporter quelques réponses.

Je reste disponible si besoin, pour parler de tous ces sujets intéressants.

Bien cordialement

Robert Françon

Bonjour Madame Garnier,

Ce que vous décrivez est une peur très profonde et existentielle qui touche à la question de notre propre mortalité. Cette peur de la mort, connue sous le nom de thanatophobie, peut être extrêmement perturbante et provoquer des crises d'angoisse, comme celles que vous mentionnez. Voici quelques réflexions et pistes pour vous aider à gérer cette angoisse.

Tout d'abord, il est important de reconnaître que la peur de la mort est une émotion humaine fondamentale. Beaucoup de gens, à un moment ou un autre de leur vie, sont confrontés à cette peur. Cela peut être particulièrement accentué par des expériences comme une intervention chirurgicale ou un événement qui rappelle la fragilité de la vie.

Votre histoire montre que cette peur a des racines profondes remontant à votre enfance, ce qui est très courant. Les premières prises de conscience de la mortalité, surtout si elles sont soudaines et marquantes comme dans votre cas avec le livre de Babar, peuvent laisser une empreinte durable.

Même si vous avez déjà fait une thérapie pour d'autres sujets, il pourrait être utile de revisiter cette peur spécifique avec un thérapeute. La thérapie cognitive-comportementale (TCC) est souvent efficace pour traiter les angoisses liées à la mort. Elle peut vous aider à identifier et à modifier les pensées négatives récurrentes, et à développer des stratégies de gestion de l'angoisse.

Une autre approche utile pourrait être la pleine conscience (mindfulness). Apprendre à rester ancré dans le moment présent peut vous aider à réduire l'impact des pensées anxieuses. La méditation de pleine conscience peut vous aider à observer vos pensées sans vous y accrocher, ce qui peut diminuer leur pouvoir sur vous.

Il peut également être bénéfique de réfléchir à ce que la mort signifie pour vous. Parfois, explorer ces pensées avec un professionnel peut révéler des peurs sous-jacentes ou des croyances qui alimentent votre angoisse. Par exemple, est-ce la peur de l'inconnu, la peur de ne plus exister, ou autre chose qui vous terrifie le plus ?

Votre expérience récente avec l'anesthésie générale a ravivé ces peurs, ce qui est compréhensible. L'idée de "partir dans le néant" peut être extrêmement effrayante pour beaucoup. Parler de ces sentiments, que ce soit avec un thérapeute ou un groupe de soutien, peut offrir un espace sûr pour exprimer et comprendre cette peur.

Enfin, il est essentiel de vous rappeler que vous n'êtes pas seule dans cette expérience. Beaucoup de personnes partagent cette peur et trouvent des moyens de la gérer. Continuer à mener une vie épanouie, entourée de ceux que vous aimez, tout en explorant ces peurs avec compassion et patience, peut vous aider à trouver un équilibre.

Prendre soin de votre santé mentale est aussi important que prendre soin de votre santé physique. N'hésitez pas à chercher de l'aide professionnelle pour vous accompagner dans ce voyage intérieur. Votre capacité à reconnaître et à verbaliser cette peur est déjà un pas énorme vers la compréhension et l'apaisement.

Je vous souhaite de trouver apaisement
Stéphanie Laurent

Bonjour Magali ,

Merci de partager ce que vous vivez.
Il est clair que la peur de la mort vous accompagne depuis longtemps et qu’elle suscite une détresse profonde, malgré une vie épanouie et remplie de bonheur. Vous avez traversé des moments où cette peur s'est intensifiée, comme après votre intervention récente, et il est compréhensible que ces épisodes puissent être très perturbants.

La peur de la mort est une expérience humaine complexe qui peut être déclenchée par diverses raisons, parfois profondément ancrées dans nos expériences passées ou nos croyances personnelles. vous expliquez que vous ayez déjà fait un travail important en thérapie sur d'autres aspects de votre vie, mais cette peur persiste et vous semble incontrôlable.

Il est fondamentale de reconnaître et d'accepter ces sentiments comme une partie de votre expérience humaine, même s'ils sont difficiles à vivre. Parler de cette peur avec un thérapeute spécialisé pourrait offrir des perspectives nouvelles et des outils pour mieux la gérer. La thérapie cognitivo-comportementale, par exemple, pourrait vous aider à reformuler vos pensées et à trouver des moyens d'atténuer cette anxiété, l'EMDR peut vous aider a atténuer ce sentiment de détresse panique et les émotions associées.

Vous avez déjà fait preuve de beaucoup de force en menant une vie riche et épanouissante malgré cette peur. Trouver des stratégies pour apaiser ces inquiétudes peut vous aider à retrouver une plus grande sérénité. Il est également possible d'explorer des pratiques de pleine conscience et des techniques de relaxation qui pourraient vous offrir un soutien supplémentaire.

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul dans cette expérience et qu’il est possible de trouver des chemins pour mieux gérer ces peurs, même si elles semblent très puissantes.

Je vous encourage à continuer à chercher du soutien et à vous donner le temps nécessaire pour explorer et comprendre ces émotions.

Prenez soin de vous.

Bonjour Magali,

Merci beaucoup pour votre message et pour avoir partagé une partie si intime et profonde de votre vécu.

La peur de la mort est une question existentielle fondamentale qui touche au cœur même de notre condition humaine. Cette angoisse, bien que douloureuse, n'est pas rare et ne remet pas en question la qualité de votre vie quotidienne. Elle témoigne d'une sensibilité profonde face à l'inconnu et à la finitude de l'existence.

Il est important de reconnaître que vos sentiments sont légitimes. La prise de conscience de la mortalité dès un très jeune âge, comme vous l'avez vécu à travers l'histoire de Babar, peut marquer profondément et créer une source d'anxiété récurrente. Cette angoisse existentielle, bien que souvent réprimée dans la vie quotidienne, refait surface à certains moments de notre vie, notamment lorsque nous faisons face à des situations médicales ou à d'autres événements qui nous rappellent notre vulnérabilité.

Cette confrontation avec la mortalité peut être vue comme une étape cruciale de votre cheminement personnel. Elle invite à une exploration intérieure, à chercher des réponses qui ne peuvent être trouvées qu'en vous-même, souvent avec l'accompagnement d'un thérapeute. Cette démarche peut vous aider à découvrir des significations plus profondes, à apprivoiser cette peur et à la transformer en une source de croissance personnelle.

L'anticipation excessive de l'avenir est souvent source d'anxiété. Se projeter constamment dans ce qui pourrait arriver, surtout face à des concepts aussi vastes et inévitables que la mort, peut engendrer une détresse émotionnelle intense. Il peut être bénéfique de cultiver des pratiques qui vous ancrent dans le moment présent, comme la méditation, la respiration consciente, ou d'autres formes de relaxation qui vous permettent de ramener votre attention à l'ici et maintenant.

Je vous encourage à continuer ce cheminement avec bienveillance envers vous-même. Chercher à comprendre et à accepter l'inévitabilité de la mort est une démarche courageuse qui demande du temps et du soutien. Il est possible d'apaiser cette angoisse en explorant vos propres croyances, en trouvant du sens dans vos expériences et en développant une relation plus sereine avec l'idée de la finitude.

Je suis à votre écoute et prête à vous accompagner dans cette démarche. N'hésitez pas à revenir vers moi pour échanger davantage ou pour toute autre question.

Avec toute ma bienveillance,

Françoise Robin - Thérapeute Holistique
Accompagnement en présentiel ou en visio-thérapie

Bonjour Magali,

L’avantage avec la mort, c’est que lorsqu’elle nous prend, on ne s’en rend finalement pas compte. En réalité, c’est pour ceux qui restent que c’est difficile. C’est justement ce qui vous a marqué étant petit. Vous aviez peur de perdre votre mère. Cependant, aujourd’hui, vous avez cristallisé cette peur sur vous-même. De quoi avez-vous peur en réalité ? De ne pas accomplir votre vie ? De manquer à vos proches ? Autre chose ?
En effet, si cela déclenche des crises d’angoisse, il est important de travailler sur ce sujet.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour

Symboliquement parlant la mort revêt la plus part du temps l'idée d'une séparation d'un état antérieur vers un état autre, en général supérieur. Il n'y a pas normalement l'idée de néant dans la mort. Cette idée de néant que vous projetez sur le concept de mort témoigne d'une projection de votre état d'angoisse intérieur. Ce n'est pas la mort qui vous fait peur mais votre angoisse.
Il est possible que votre angoisse vienne d'avant vos quatre ans. C'est sur vos angoisses qu'il faut travailler.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour,
Vous dites être athée et c’est vrai que cela peut rendre les choses plus douloureuses quand on pense à l’inévitable moment de notre fin de vie. Pourquoi ne pas prendre contact avec un établissement religieux de votre choix ? La pratique d’un culte calme les angoisses de mort et donne du sens à la vie ( sinon à quoi bon!).

Tout le monde a des angoisses de mort, chez vous cela est plus fort. Je pense que si vous ne l’avez pas encore fait, une psychanalyse serait profitable. Remonter loin dans l’enfance et faire émerger les émotions enfouies depuis des années.
Je suis disponible pour cela si vous le souhaitez.
Bien à vous,
Anne Fierry Vérité, psychologue analyste