Bonjour, je connais mon copain depuis maintenant bientôt 1 an et il a toujours eu des problèmes avec son père. Mais ce ne sont jamais des disputes légères. Plusieurs fois, son père l'a menacé de le mettre à la porte. Pour préciser, mon copain et moi avons 19 ans et sommes tous les deux en apprentissage, donc nous vivons avec nos parents. Il m'a aussi dit que son père l'insulte et je soupçonne même qu'il le frappe. Mais il n'est pas seul, il a aussi deux sœurs de 14 et 4 ans et aujourd'hui sa sœur de 14 ans s'est plainte à la psychologue de son école et maintenant la psychologue a ordonné à sa mère de téléphoner au juge de paix. Mon copain a peur que son père perde la garde, car sa petite sœur de 4 ans pourrait subir cette situation. Ce soir-là, je l'ai vu pleurer... et j'aimerais beaucoup l'aider mais je ne connais pas grand-chose car je n'ai que 19 ans et je ne sais pas à qui demander de l'aide... (Je m'excuse pour les possibles fautes d'orthographe)
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
3 JUIN 2024
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Mathilda,
C'est une situation douloureuse et complexe.
La première chose que vous pouvez faire c'est d'être en soutien moral avec votre copain.
Mais vous ne pouvez guère faire plus. Les adultes qui vous entourent ont commencé à prendre la situation en main.
Il est étonnant toutefois que la psychologue de l'école n'ait pas fait elle même un signalement.
En attendant et si la violence du père n'est pas que verbale il faut dire à votre copain qu'il n'a pas à se laisser faire. Il ne doit pas hésiter à lui-même aller porter plainte contre son père. Qu'il ne se fasse pas de souci pour sa petite soeur. Dans ce genre de situation les mamans n'arrivent pas souvent à faire elle-même cette démarche.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
4 JUIN 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Matilda,
Votre inquiétude est naturelle puisque vous aimez votre copain et sa souffrance vous touche.
Vous ne pouvez pas intervenir dans sa famille mais vous pouvez le soutenir pour qu’il demande de l’aide et des conseils à un-e psychologue au CMP ou dans une Maison des Adolescents ou un Espace Jeunes de son lieu de résidence.
Il peut aussi parler à un-e assistant-e sociale : se sont des personnes investies qui peuvent être de très bon conseil.
Sa propre mère peut de son côté demander de l’aide et prendre aussi l’avis d’un avocat spécialisé dans les affaires familiales.
Si son père est violent physiquement il est peut être mieux que la justice intervienne, et si c’est nécessaire qu’on lui retire la garde de ses enfants.
Vous pouvez aussi l’accueillir le plus souvent chez vous, étudier ensemble et faire des sorties qui lui permettront de changer d’ambiance et de prendre un peu de distance par rapport aux soucis familiaux.
Je vous souhaite que l’histoire familiale de votre copain trouve une solution d’apaisement.
sp
3 JUIN 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mathilda,
Je comprends à quel point cette situation est douloureuse et complexe pour vous et votre copain. C'est vraiment difficile de voir quelqu'un que vous aimez souffrir.
Tout d'abord, votre soutien moral est crucial. Continuez à être là pour lui, écoutez-le et rassurez-le. Parfois, savoir qu'on a quelqu'un à qui parler peut faire une grande différence.
Ensuite, il est essentiel que votre copain sache qu'il n'a pas à subir cette violence, qu'elle soit verbale ou physique. Voici quelques conseils pour l'aider à gérer cette situation :
Documenter les incidents : Encouragez-le à tenir un journal des incidents, notant dates, heures et descriptions détaillées des événements. Cela peut être utile si des actions légales doivent être prises.
Chercher de l'aide professionnelle : Bien que la psychologue de l'école ait déjà commencé à intervenir, il est surprenant qu'elle n'ait pas directement signalé les abus. Encouragez-le à parler à d'autres adultes de confiance, comme des enseignants ou des conseillers.
Protection des plus jeunes : Il est compréhensible qu'il soit inquiet pour sa petite sœur. Les autorités compétentes, une fois informées, prennent généralement des mesures pour protéger tous les enfants de la famille. Rassurez-le que signaler ces abus pourrait en fait améliorer la situation pour sa sœur également.
Porter plainte : Si la violence devient trop intense ou si sa sécurité est menacée, il ne doit pas hésiter à porter plainte. Cela peut être une étape difficile, mais c'est crucial pour sa sécurité et celle de ses sœurs.
Techniques de gestion du stress : Encouragez-le à essayer des techniques de relaxation comme la respiration profonde, la méditation ou même l'exercice physique pour gérer son stress quotidien.
Si vous ou votre copain avez besoin de parler plus en détail, je suis disponible pour une premier contact par téléphone, entièrement gratuite et sans engagement. N'hésitez pas à me contacter.
3 JUIN 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Matilda,
Je vous trouve mature pour votre age, et vous avez su trouver de l'aide puisque vous êtes sur ce site. D'abord, bravo pour votre courage et votre sollicitude pour votre copain et sa famille. Il est vrai que leur situation est inquiétante, et vous avez tout à fait raison d'en alerter le plus de monde, pour avoir un maximum d'information.
Il existe tout simplement le numéro 119 pour signaler un enfant maltraité.
Si je reformule ce que vous savez aujourd'hui :votre copain se fait insulter, vous soupçonner qu'il se fasse frapper, et vous avez ressenti son inquiétude par rapport à sa petite sœur au vue de sa propre situation. La psychologue de l'école est alertée, et la maman est sommée d'appeler le juge (Juge des enfants ?).
Si vous êtes témoin direct de violence envers un enfant, ou si vous avez des échos de violence envers un enfant, n'hésitez pas à appeler le 119, ils vous guideront sans problème, même si vous avez vous même des doutes, ils sont très professionnels
Si vous avez des questions, je me tiens à votre disposition pour en discuter.
3 JUIN 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Matilda,
La chose la plus importante pour vous deux : votre relation qui vous fortifiera, permettra à votre ami de se détacher de cette situation violente, et de réussir votre apprentissage. Soyez sûre que vous l’aidez de toutes façons, par la qualité de votre attention, et par ce que vous éprouvez l’un pour l’autre.
Votre ami peut rencontrer un thérapeute dans une Maison des Adolescents, c’est gratuit, à 19 ans il y a encore droit. Il peut également y conduire sa sœur de 14 ans (qui semble savoir se défendre auprès de la psychologue, c’est un très bon point). Un psychiatre est également remboursé (ils sont certes dépassés par les demandes, mais il faut essayer). Une telle » éducation » laisse des séquelles ou, en tout cas, de grandes fragilités et blessures.
Vous ne dites rien de la mère : n’est-elle pas apte à avoir la garde des enfants ?
L’attachement aux parents est tel que l’on peut désirer des choses contradictoires : votre ami redoute que son père n’ait plus la garde des enfants, mais si le juge statue en ce sens, c’est qu’il estime que c’est une bonne chose. Si un parent est violent à l’égard de ses enfants, il a des comptes à rendre, car les enfants doivent être protégés. C’est une situation lourde pour des enfants et adolescents, situation qui nécessite une prise en charge, et de faire confiance aux adultes formés pour vous aider.
Je vous souhaite le meilleur.
VM
3 JUIN 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Matilda,
Je suis touchée par la compassion et l'empathie que vous montrez face à la situation difficile de votre compagnon. Lorsque la violence est présente dans une famille, il est crucial d'agir pour protéger les personnes vulnérables, en l'occurrence, votre compagnon et ses sœurs.
Il est encourageant de voir que la psychologue de l'école a pris des mesures en demandant à la mère de votre compagnon de contacter le juge de paix. Avez-vous des nouvelles concernant cette démarche ? Est-ce que la mère de votre compagnon a pu effectuer cet appel ? La psychologue envisage-t-elle de faire la démarche si cela est trop compliqué pour la mère?
Votre compagnon semble très préoccupé par la possibilité que son père perde la garde de ses sœurs, surtout la plus jeune. Il est important de comprendre que la protection des enfants est prioritaire, et la gravité de la situation justifie une intervention. Si rien n'est fait, ses sœurs continueront à vivre dans un environnement violent, ce qui peut avoir des conséquences graves sur leur bien-être à long terme.
Il serait utile d'engager une discussion avec votre compagnon et, si possible, sa mère, pour connaître leur position et leurs actions en cours. Ont-ils parlé de la situation depuis l'intervention de la psychologue? Qu'en ressort-il? Y a-t-il déjà eu des plaintes concernant la violence du père?
Je vous encourage à soutenir votre compagnon en lui offrant une écoute attentive et en l'accompagnant dans ses démarches. Vous pouvez également proposer à votre compagnon de chercher de l'aide auprès de services sociaux ou d'associations spécialisées dans la protection de l'enfance et la lutte contre la violence familiale. N'hésitez pas à les contacter pour obtenir des conseils et un soutien supplémentaire.
Votre empathie et votre volonté d'aider sont précieuses. Continuez à être présente pour votre compagnon et à l'encourager à rechercher l'aide nécessaire pour lui-même et ses sœurs.
Je reste à votre disposition si besoin.
Bien à vous,
Elisabeth Eisinger
Psychopraticienne
Thérapie brève -Thérapie individuelle - Thérapie de Couple - Thérapie Familiale
Consultation en ligne
