Oser parler au personnel de soin

Bonjour Mohamed,
J'ai l'impression que vous aimeriez partager ce que vous ressentez, mais que vous n'arrivez pas à trouver la "bonne" personne avec le faire. Envie d'arrêter de "mentir", mais comment ?
Vous ne faites confiance à personne ? De quoi avez-vous peur en ne vous confiant pas à des personnes dont c'est le métier de vous écouter et de vous accompagner ? Avez-vous peur d'être blessé, ou incompris ?
Je vous invite à persévérer sur la recherche du traitement médical qui pourra vous aider, et qui est complémentaire à un travail et un suivi psychologique. Sur ce point, n'hésitez pas à consulter plusieurs thérapeutes, de différentes approches, et à vous laisser le choix de ne pas continuer avec l'un ou l'autre, et de vous commencer à vous confier et vous ouvrir à celui ou celle avec qui vous vous sentirez en confiance, et libre de parler.
Je vous souhaite du courage et de la persévérance dans votre chemin.
Pascal

Bonjour Mohamed

La dépression sévère nécessite du temps pour qu'elle se résorbe, il faut le temps de trouver le bon traitement, de l'ajuster, que ce dernier puisse commencer à produire ces effets, parallèlement à cela entreprendre une thérapie qui va permettre de résoudre ce sur quoi cette dépression s'appuie. Il faut vous armer de patiente et de courage.

Heureusement, bien qu'il soit personnel, vous n'êtes pas seul dans ce combat, vous avez une équipe de soin à vos côtés. Soyez assuré que ces professionnels sont là pour vous, pour vous accompagner, vous pouvez donc leur faire pleinement confiance. Ne vous inquiétez pas, même replié sur vous-même ces professionnels sont aguerris et sont à votre écoute.

Une hospitalisation d'une semaine n'est qu'un répit, il faut une fois sorti assurer la continuité des soins, prendre votre traitement, le faire évaluer très régulièrement et entamer une thérapie.

Vous êtes en bonnes mains.

Bien cordialement

Bruno BRICE
Thérapeute Narratif Psychopraticien

Bonjour Monsieur,

Ne rien dire de votre souffrance ne contribue pas à votre guérison.
J’imagine que si vous « mentez » sur votre état de détresse le personnel soignant ne peut pas deviner votre état réel.

Et il faut rester beaucoup plus à l’hôpital si vous voulez que le bon diagnostic et le traitement adapté soit trouvé.

Est ce que vous avez pris les médicaments sur la durée ? J’imagine que vous savez que les antidépresseurs font l’effet au bout de 15 à 30 jours…

Essayez d’écrire ce que vous devriez dire pour que vous soyez bien pris en change et soigné et lisez leur le texte…
Les services de psychiatrie sont tellement bondés aujourd’hui que si vous faites semblant d’aller mieux les médecins ne vont pas s’opposer à ce que vous libérez un lit…

Mais parallèlement au traitement vous avez besoin de thérapie : cherchez à commencer par apprendre à vous détendre.
Osez aussi aller parler à un-e thérapeute : petit à petit vous sortirez de votre réserve et de ce repli dû probablement au grand malheur ressenti : dire ce qui vous fait souffrir vous déchargera petit à petit du poids de votre souffrance et vous permettra d’envisager l’avenir différemment.

Je vous souhaite de trouver le chemin vers la parole libératrice et vers l’apaisement de vos souffrances.
sp

Bonjour à vous,

Lorsque l'on soufre, il est difficile de demander de l'aide, car au fond de soi, dans les tréfonds de nous même nous sommes conscient qu'il n'y a que nous qui pouvons nous aider. Et c'est vrai ! vous pouvez le constater, car même l'aide chimique (antidépresseurs) n'ont aucune action sur vous.
Vous avez une grande force de caractère, toutefois il vous faut comprendre que vous ne l'utilisez pas dans le bon sens. Il faut comprendre qu'en revendiquant le faît que personne ne peut rien faire pour vous, vous ne vous permettez pas de guérir ! j'ai envie de dire, recentrez-vous, et changez votre shéma de penser.. Permettez-vous , d'être bien avec vous, vous en avez la force, et le droit. OUI vous avez le droit dêtre en bonne santé, malgré la souffrance qui est en vous, vous avez le droit de vivre heureux, et serein. TOUT EST POSSIBLE ! RASSUREZ-VOUS VOUS ALLEZ REUSSIR !
Recevez de ma part beaucoup de douceur, afin de vous encourager à ouvrir vos portes au Bonheur.
En vous remerciant de votre confiance. Cordialement.
Christine LORIJON

Bonjour,
Vous ne précisez pas ce que peut étre la suspicion de cet autre trouble, on ne vous l'a pas dit ?

Il est très difficile de vous en dire plus, ne connaissant pas du tout vos troubles pathologiques à part une dépressive sévère mais cela ne dit pas pourquoi vous êtes mal à l'aise avec le personnel médical.
Peut être que vous avez un trouble de personnalité de type paranoïa, entre autres...
Mais impossible de vous en dire sans vous connaître.

Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

C’est vrai qu’il n’est pas facile de dire, de reconnaître, que l’on souffre.
Mais même si les soignants perçoivent votre souffrance à partir de quelques signes visibles, ils n’ont pas accès à la détresse que vous cachez au plus profond de vous.
Et quand ils croient que vous allez mieux, ils vous laissent sortir de l’hôpital.
Mais rien n’est réglé pour autant.
C’est pour cela qu’il convient de commencer à leur exprimer avec quelques mots que tout n’est pas si simple pour vous. Progressivement un dialogue compréhensif se mettra en place. Et vous verrez que déjà vous sortirai du repli sur soi.
Pour ce qui est des soins, les médicaments ne font pas tout.
Une thérapie vous aidera à mettre des mots sur vos maux, comme on dit.
La plus courante étant le face à face verbal, (même si vous lisez ici ou ailleurs qu’une thérapie verbale ne sert à rien  !), et rien ne vous empêche de commencer à vous confier de cette manière. Mais il en existe d’autres. A voir selon vous, d’après votre besoin, vos ressentis, le lien que vous aurez avec le – la – thérapeute.
C’est vous qui évaluerez quelle technique vous convient, en Cabinet, en visio… proche ou loin de chez vous….
Vous venez de faire un premier pas en venant ici.. alors continuez et bonne chance.

Recevez mes salutations

Bonjour Mohamed,

Il ne faut pas penser que le personnel de soin est contre vous, mais plutôt bienveillant à votre égard et qu’ils sont là pour vous aider. Or en gardant tout pour vous sans rien dire, c’est dans une position défensive que vous vous mettez. Vous êtes ainsi seul contre tous. C’est tout l’inverse qu’il faut adopter et considérer cet environnement comme protecteur et bienfaisant. Osez vous ouvrir aux autres et oser vous exprimer, cela fait partie des actions qui vous conduiront vers la guérison.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour Mohamed,

C'est très courageux de votre part d'écrire votre souffrance ici.
vous mentionnez le fait qu'il y aurait peut-être un autre trouble que la dépression et c'est peut-être la raison pour laquelle les précédents épisodes n'ont pas été suivis d'une guérison (traitement médicamenteux inadapté au diagnostic).
Même si c'est très difficile pour vous, je vous encourage vivement à parler de votre détresse au personnel de soin. N'y a t'il pas une personne dans l'équipe dont vous vous sentez un peu plus proche ? Vous pourriez par exemple lui faire lire le message que vous avez envoyé ici ? Ou rédiger quelques lignes sur un papier en disant que vous n'arrivez pas à vous exprimer mais que vous sentez que ce repli ne vous aide pas ?
Je suis sure que vous allez trouver un moyen de faire savoir que vous avez besoin qu'on vous aide à sortir de votre coquille pour pouvoir communiquer votre souffrance.
Et en attendant, si vous le pouvez, essayez d'écrire vos douleurs, cela vous permettra déjà de les sortir un minimum et de le mettre un tout petit peu à distance.

Je vous souhaite du courage pour cette épreuve.

Nathalie Blanchard
Psychopraticienne - en cabinet (Savoie) ou à distance (téléphone ou visioconsultation)