Appel à l'aide, rien ne va dans ma vie, j'en ai marre

Réalisée par Adr22 · 20 juin 2024 Aide psychologique

Bonjour,
Je ne sais pas par où commencer, j'ai énormément de choses à dire sur moi et sur ma vie, vous allez sans doute me dire que je ne dois pas être si dur avec moi-même mais je me considère comme un branleur et en d'autres termes une merde...
Je suis un jeune qui vient d'avoir fraichement 18 ans (il y a environ un mois et demi) et je suis entrain de complètement gâché ma vie, alors qu'elle ne fait que commencer. J'habite en Belgique (Bruxelles) et je suis en 5ème secondaire (équivalent de la 1ère au lycée en France si je ne me trompe pas) dans une école avec un assez bon niveau (on ne chôme pas quoi) et d'après certaines personnes assez "élitiste" mais bon on n'est pas là pour parler de ça parce que comme vous l'aurez compris, si j'ai 18 ans et que je suis en 5ème secondaire, c'est que j'ai doublé sauf que je fais tellement de la merde dans ma vie que je suis entrain de complètement passer à côté de mes examens (qui ont commencé jeudi dernier) comme je l'ai fait l'année passée et c'est entre autre ce qui m'a amené à doubler... Sincèrement, malgré le fait que je n'ai pas spécialement envie de me plaindre (même si c'est ce que je fais actuellement) parce que j'estime être plutôt faible mentalement (pour plusieurs raisons que j'expliquerais après) et je n'ai aucune discipline. En plus de cela, je suis extrêmement déprimé et je "reste" énormément de temps dans mes pensées, malgré le fait que c'est très productif des fois, ça me fait perdre énormément de temps parce que ça me déconcentre pour notamment étudier pour l'école... J'écris ce message sur le fil sans réellement faire de plan et bien structurer ce que je veux dire parce que c'est aussi un problème que j'ai, j'ai souvent l'impression de perdre mon temps parce que j'ai développé une "phobie" du temps qui passe, et en voulant gagner du temps, au final j'en perds... Je vois régulièrement une psychologue (remboursé par la mutuelle et heureusement parce que je ne touche rien par mois
à part les allocations familiales que mon père me verse) depuis plus d'un mois pour les mêmes raisons que j'expliquerais en détail ci-dessous et je voyais aussi régulièrement (ce n'est plus le cas car l'année scolaire est bientôt terminée) mon PMS (Centre Psycho-Médico-Social), il s'agit d'un psychologue à l'école (si on a des problèmes personnels, familiaux, à l'école, etc mais pas que, il peut aussi nous conseiller pour le choix de nos études...) et ça m'aide parce que chez ma psy ou dans le bureau de mon PMS, ce sont les endroits où je me sens le plus à l'aise mais je sais très bien que c'est à moi de mettre en place les actions pour faire en sorte de bouger dans ma vie, ils ne vont pas régler le problème d'un claquement de doigts mais au contraire, ils sont là pour m'aider à régler le problème et je veux vraiment m'en sortir, mais j'estime avoir énormément de problèmes d'une plus ou moins grande importance dans mon présent comme l'anxiété sociale (je vais bientôt voir une pédopsychiatre pour ça d'ailleurs) qui m'a très fortement handicapé plus jeune quand j'étais au collège, j'étais très renfermé sur moi même, j'avais un gros manque de confiance en moi, je ne prenais pas soin de moi, j'étais addict aux jeux vidéos (ma vie se résumait à jouer aux jeux vidéos) et j'en passe... Je pense que tout ça c'est causé par mon enfance parce que ma mère était déjà "mal" quand elle était enceinte de moi, elle prenait des anxyolitiques (heureusement que le docteur lui a fait arrêté de les prendre assez tôt pendant la grossesse même si mes parents ne s'attendaient pas à avoir un 2ème enfant après ma soeur car ma mère ne pouvait normalement plus avoir d'enfants à cause d'un kyste si je ne me trompe pas), ensuite, j'ai vécu quelque chose d'assez gênant à dire (même par message) surtout pour un garçon, puis il y a eu les engueulades fréquentes entre mes parents, ma soeur qui se battait avec ma mère, la séparation de mes parents, le fait de devoir aller devant le juge des enfants pour mettre la situation au clair, moi qui me retrouve exclusivement chez mon père (avec qui je n'avais pas une relation incroyable) avec ma soeur (avec qui je ne parlais pas beaucoup alors qu'on vivait sous le même toit) parce que ma mère n'avait pas les moyens pour trouver un endroit où loger et pouvoir m'accueillir moi et ma soeur en garde partagée (ma mère n'était pas à la rue non plus mais elle logeait dans un centre psychothérapeutique de nuit), puis il y a eu un déménagement, le fait d'être tiraillé entre mon père ou ma mère parce qu'ils se font des reproches mutuellement et être un "pigeon voyageur" pour les documents administratifs, le covid et le confinement (où ma mère est allée dans plusieurs hôpitaux psychiatriques et où elle a fait des tentatives de suicide), un redéménagement (dans le même appartement qu'au départ, après rénovation). En plus de ça, ma mère a visiblement et c'est ce qu'elle dit, des problèmes cognitifs importants qu'elle n'arrive toujours pas à diagnostiquer (je la vois beaucoup plus qu'avant et je remarque qu'elle n'a pas tort et elle n'est pas sortie de sa "précarité" financière parce qu'elle reçoit par mois une somme d'argent dérisoire venant d'une administratrice de biens mais aussi sociale parce que les personnes qu'elles fréquentent dans son habitation protégée présentent un peu le même parcours qu'elle mais pas forcément pour les mêmes raisons... En tout je ne sais pas si je réécris l'histoire si je dis que j'ai mal vécu cette période. Bon je ne sais même pas si ça sert à quelque chose d'écrire ce que je suis entrain d'écrire parce que je ne sais pas si vous allez réussir à m'aider, je rencontre énormément de problèmes dans le présent comme l'addiction à la masturbation et à la pornographie (PMO) je suis clairement dépendant mais en même temps je me dis que je suis faible mentalement parce que c'est peut-être un manque de volonté et/ou de discipline, je me considère "addict" au sucre (sachant que dans ma famille, il y a des antécédents de diabète et donc ça peut être dangereux...) et je grignote très souvent de manière compulsive aussi, je suis aussi très anxieux notamment avec l'anxiété sociale qui me colle à la peau depuis longtemps (même si elle s'est quand même beaucoup atténuée avec le temps et d'autres raisons...) , je suis aussi très souvent déprimé parce que je ne vois pas le bout du tunnel et j'estime avoir "perdu" 4 à 6 ans de ma vie, je m'auto-sabote voir même m'auto-détruit (notamment avec l'école), je suis en échec scolaire...
Ce message est vraiment un appel à l'aide, je pourrais encore écrire pendant 3 heures mais je ne sais ni par où commencer, ni par où finir et je manque de temps surtout que je suis en pleine période d'examens... J'ai vraiment envie de "réussir" ma vie comme je vois les autres personnes (je me compare souvent aux autres) le faire sauf que pour l'instant, je suis entrain de faire tout le contraire et le point de non-retour existe...
Merci de m'avoir lu si vous avez pris la peine de me lire, et j'espère vraiment que vous pourrez m'aider,
Bonne journée.

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Meilleure réponse 22 JUIN 2024

Bonjour,

Vous avez vécu de la maltraitance, de la négligence et vous en connaissez la cause : c'est l'incapacité de votre mère à vous prendre en charge et ce depuis sa grossesse.

De plus vous évoquez : "ensuite, j'ai vécu quelque chose d'assez gênant à dire (même par message) surtout pour un garçon".
De quoi s'agit-il ? Est-ce un abus, des attouchements, un viol, de l'inceste ?
À mon sens le noeud de votre histoire se situe là, dans ce que vous ne pouvez pas dire.

Je vous invite à recopier juste cette phrase et à l'envoyer à votre psychologue, au psychiatre que vous allez voir.
Ils pourront vous accompagner à soigner ce traumatisme. En tout cas il est essentiel qu'ils aient accès à cette information pour mieux comprendre la cause de votre mal-être.

Une fois libéré de ce traumatisme, vous retrouverez l'énergie de mener votre vie avec entrain, poursuivre vos études avec intérêt et vous pourrez vous intégrer dans les groupes de jeunes de votre âge.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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25 JUIN 2024

Bonjour Adrien,

Malgré le fait que vous sous estimez vos capacités…, votre message montre une analyse lucide de ce qui vous pose problème.

Votre mal-être profond qui se traduit par des addictions et la difficulté de vous engager dans les études explique par votre histoire de vie dans une famille malheureuse, avec une mère qui souffre des problèmes psychiatriques.

Vous êtes conscient de ce que vous devez faire pour vous en sortir : reste à trouver la motivation pour renoncer à ce qui vous empêche de réussir.

Tentez de renoncer petit à petit à vos addictions : sortez, faire du sport, donnez vous la chance de lier des amitiés.
Il serait bon de dire votre mal-être à votre père et de lui demander des conseils pour le dépasser.

Profitez des séances avec vos psys pour dire toutes vos souffrances.
N’hésitez pas de parler de ce qui vous n’avez pas pu écrire ici : quoi qu’il en soit il est important de vous alléger l’esprit et tout peut être dit, entendu et accueilli sans jugement dans un cabinet de psy.

Vous êtes encore très jeune, et ce que vous considérez comme du temps perdu vous a été nécessaire pour analyser et prendre conscience de ce qui vous pèse.

Je vous souhaite de réussir à vous défaire de vos addictions et de trouver du plaisir à réussir vos études et à nouer de belles relations qui vous apportent un bien être affectif.
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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23 JUIN 2024

Bonjour à vous,

J'ai pris la peine de vous lire. Si je synthétise, comme vous devez le faire, je vous propose de vous centrer. Chaque chose à sa place, une place pour chaque chose. Comprenez qu'il est impossible de tout gérer en même temps.

Dans un premier temps qu'est-ce qui est le plus important pour vous ? Je vous aide ! par rapport à votre récit : Vos études ! Votre examen !
Oui il y a tellement de pensées dans votre tête qu'il est difficile de vous conscentrer.
Un seul chôse pour ralier vos énergies c'est d' avoir un objectif, cette intention vous permettra de changer. Car vous devez changer ! Vous devez le décider." Aide toi et le ciel t'aidera !" Vous devez vous organiser, mettre toutes vos pensées dans un cahier, et enlever au fur et à mesure tout ce qui ne correspond pas à votre objectif. (Utilisez les aides que l'on vous donne. pschys, enseignants... )°
Il faut comprendre que vous vous dispersez, vous êtes en mode compulsif, vous avez besoin de combler...) douceur, douceur, douceur.
Vous avez 18 ans TOUT EST POSSIBLE ! vous êtes jeune, c'est le moment de grandir et de vous prendre en main. Faites le ménage, vous avez été capable de combler le vide qui est en vous de manière compulsive, sachez que vous êtes également capable de vous canaliser, de rassembler vos forces d'intelligence, et de ressenti pour vous servir et vous prouver à vous-même que vous allez réussir. Faires vous confiance ! vous avez de grandes capacités.
Recevez de ma part de la force, afin de vous encourager sur votre chemin.
En vous remerciant de votre confiance. Cordialement. Christine LORIJON

Christine Lorijon Psy sur Haute-Goulaine

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