Pauvreté, célibat, anxiété, dépression.
Bonjour, je vois déjà une psychologue (dont j'éprouvais une attirance d'ailleurs au début vu son jeune âge) et une psychiatre mais on m'a dit que je ne souhaitais pas vraiment progresser et que j'avais le comportement émotionnel d'un enfant de 5ans (en des termes mieux exprimés bien entendu).
Je suis sujet à l'ennui depuis la maternelle, l'anxiété depuis la primaire, la dépression depuis le collège-lycée et le manque affectif depuis le lycée (j'ai même un doudou).
J'ai déjà eu des addictions (cannabis, alcool, tabac) ou consommation occasionnelle de drogues et me suis sevré moi-même. J'ai repris la cigarette cet été après un arrêt de 3ans, j'ai besoin tout le temps d'anxiolytiques (seresta 10 à 80mg/j ou valériane 1200 à 1800mg/j) pour combattre les TOC (2 douches par jour et peur des contaminants et déchets humains même en forêt grâce aux pollueurs) et la nervosité. Le travail en usine m'a valu une TS avorté il y'a un an et je ne veux plus y aller mais pas le choix. Je me scarifie moins qu'au lycée mais ça m'arrive en cas de coup dure (moins quand je fume du tabac). Il n'y a pas de travail correspondant à mes attentes vers chez moi (travail = prostitution de toute façon) et quand celà arrive, pas de réponse (intérim ou CDD). Je suis bientôt en fin de chômage et vais peut être devoir quitter mon appartement pour m'en sortir financièrement d'ici 2 mois. Je ne parle plus à la moitié de ma famille qui pourrait m'héberger, j'ai été élevé par eux (grand-parents). Dans l'autre moitié je les aime mais c'est pas super stable pour y vivre. J'ai été en couple un mois au lycée sur 3 relations (pas de rapports) mais sinon je n'ai pas connu l'amour... Je marche beaucoup (randos de 2 à 7h) mais je n'aime pas faire 2 fois la même chose (ennui en marchant, besoin de nouveauté même en montagne, desfois je vais jusqu'à 80km) alors je n'ai plus rien à moins d'une heure de route et vu que je suis à découvert tout le temps je me limite. J'ai peur du contact physique sauf avec des personnes physiquement ou émotionnellement attirantes (amour, amitié, beauté, intéressant, etc.). Je hais les gens mainstream et les années post 2010 (rap moderne, bar, nightclub, etc...) et j'ai quelques amis qui marchent et sortent de temps en temps avec moi (ciné, rando, jam).Ma passion c'est la musique électronique introspective, j'en créer. Si pas de musique dans une journée, je me sens mal. Néanmoins je ne vais plus trop en rave party vu que la musique devient de plus en plus mainstream. Je suis heureux dans mes rêves quand ils ne tournent pas en cauchemar (une fois par semaine), et quand je regarde des séries qui me font oublier ma condition réelle. Bien sûr j'aime aussi être avec mes amis mais pas chez moi, j'aime sortir même pour aller regarder un film ça m'arrive d'aller dans un bois avec la voiture. Je ne peux plus me battre avec des gens qui m'énervent heureusement depuis mes 18ans vu que la prison me fait peur (viol, insalubrité, isolement, ennui, etc.) même si des gens se moquent de moi desfois dans la rue (vêtements pas à la mode, coupe de cheveux pas aux normes, etc...). Je suis une victime de 26 ans en manque d'affection qui est têtu. La cuisine c'est trop répétitif alors je fais des repas de qualité correcte mais simples (pas de gélules pour remplacer la cuisine...). Le suicide j'y pense parfois mais j'ai pas envie de mourir en laissant mes clés USB avec mes créations musicales dessus ainsi que sans avoir connu plus de choses que ce que je connais à l'heure actuelle sur le plan des voyages ainsi que relationnel. Je n'ai pas diplôme sauf le brevet qui ne sert à rien.
Auriez-vous des conseils ou même des suggestions même si j'ai déjà connu des professionnels toute ma vie (éducateurs, psys, mission locale, etc.)?
Les leçons de morale je n'en veux pas, par exemple : t'es pauvre, arrête de fumer; ou c'est pas bien ci ou ça. Je veux des conseils et des exemples concrets simplement. Et s'il vous plaît, soignez vôtre écriture, j'aime à penser que chacun devrait faire des efforts pour rendre un texte lisible et réduit en faute.