Perdue entre la maladie et le psychique

Réalisée par Marion · 9 août 2024 Aide psychologique

Bonjour à tous,

Je me permets de vous solliciter pour avoir un peu d’aide.

Le 28 avril 2024, je suis hospitalisée pour un campylobacter. Lors de mon hospitalisation, quelques jours après, j’ai eu des nausées, vomissements et dégoût de la nourriture. Je n’arrivais plus à m’alimenter. Les médecins m’ont dit que c’était dû aux antibiotiques donc ils ont changés d’antibiotique. À partir de ce moment là, j’ai déclenché de grosses angoisses car j’ai très mal vécu ce moment à vomir et encore vomir sans pouvoir m’alimenter avec des nausées constantes.
Je n’arrêtais pas de pleurer et j’avais peur que ça ne passe pas.
7 jours plus tard je rentre à la maison. Très contente de retrouver mon petit chien que j’avais adopté deux jours avant mon hospitalisation.
J’avais pas grand chose dans le ventre mais j’ai passé une bonne après-midi. Le soir j’ai mangé difficilement. Le lendemain matin, je vomis encore mes antibiotiques. Même heure à peu près qu’à l’hôpital.
Je suis donc de nouveau hospitalisée 3 jours car je n’arrivais pas à m’alimenter.
Pendant cette nouvelle hospitalisation, je pleurais devant mon assiette, j’avais peur ! De quoi ?? Je ne sais pas trop.
J’ai eu des vomissements le matin, toujours presque à la même heure. On décide d’arrêter les antibiotiques et avec ceux-ci j’ai développé une hépatite. Je continue de pleurer, mon gastro entérologue pense à une cause psychologique car je n’ai plus d’infection dans le sang, on refait un scanner et le colon n’est plus aussi irrité qu’avant, donc la bactérie serait parti.

Je rentre à la maison. Ça ne va toujours pas, je pleure tous les jours, tout le temps. J’ai peur que ça ne passe pas. Je me rends dans un autre hôpital, ils ne me font pas plus d’examens, mise à part une prise de sang qui montre que l’infection a encore baissée. Ils me disent que je suis extrêmement angoissée, me propose de m’hospitaliser quand même, je refuse car peur de revivre ces hospitalisations. Je veux juste retrouver ma vie d’avant.

Ils me donnent les coordonnées d’un psychiatre que je consulte. Entre deux, toujours des vomissements, ma maman me prend chez elle. Quelques fois je mange très bien le matin mais le matin toujours catastrophique jusqu’à 12h-13h sans manger.
Je souffre car j’ai faim donc j’ai mal au ventre mais je n’y arrive pas (sauf le soir).

Le psychiatre me donne un traitement et me propose une hospitalisation, sauf qu’il n’y a pas de place et je suis toujours très mal. J’appelle même SOS Suicide, je leur dis que si je n’arrive pas à manger demain, je me suicide, j’arrête tout c’est trop dur. Je me fait vomir maintenant pour arrêter ces nausées.
Ma maman prend donc la décision d’aller consulter un autre psychiatre donc une clinique privé. Par chance, on arrive à avoir un rdv le jour même au vu de ma détresse alors qu’il y a normalement deux mois d’attente.
Ce nouveau psychiatre change complètement l’ancien traitement et m’en donne un nouveau et fait une demande d’hospitalisation.
En attendant une place, c’est toujours pareil, je suis toujours hyper mal.
Une semaine après je rentre à la clinique psychiatrique/repos (normalement 6 semaines d’attente).
Je n’ai jamais eu de nouveaux vomissements depuis mon entrée et au bout de seulement quelques jours, je remange normalement, sans nausées, sans vomissements. Pendant cette hospitalisation, je passe aussi ma fibroscopie et ma coloscopie.
Dans l’estomac, il n’y a rien qui justifie les nausées et vomissements. J’ai seulement le colon un peu rouge.

Je reste à la clinique pendant 5 semaines. Je demande moi même de sortir car ça faisait déjà 4 semaines que tout était parti.
Il m’autorise à sortir le 5 juillet 2024. Pendant un mois pile tout va pour le mieux, je continue de manger normalement comme à la clinique, plus de pleurs, plus d’angoisses. Je revis, je reprends le travail, je m’occupe de mon chien. Tout va pour le mieux.

Ce dimanche 4 août 2024, je me couche normalement mais en me mettant sur le ventre, gros mal de ventre et nausées. Je me fait donc vomir, ce que je n’avais pas fait depuis deux mois et ce que le psychiatre m’avait formellement interdit de faire.
Grosse crise de pleurs, j’ai peur de revivre cette période horrible de ma vie (non pas la bactérie mais le reste nausées vomissements, dégoût de nourriture etc..).

Le lendemain matin j’arrive pas manger un peu donc je pars travailler mais en pleurs. Je travaille quand même toute la journée. Le soir je mange normalement mais juste après mal au ventre donc je me fait encore vomir. Sachant que j’ai des TOCS et que si je mettais fait vomir une fois je devais le refaire une deuxième fois…

Je consulte aux urgences psy car ça ne va vraiment pas. Le lendemain matin je n’arrive pas à manger donc je ne peux pas me rendre au travail. Je reste dans une spirale où je n’arrive plus à manger car envie de vomir, je pleure je pleure et je pleure.
J’ai revu mon psychiatre hier qui m’a modifié un traitement.
Je suis sous Sertraline, Quétiapine, Dogmatil et Alprazolam (afin Hydroxizine).
Mon psychiatre n’aime pas les anxiolytiques mais ne pouvait pas me laisser comme ça.

Le soir j’ai réussi à mangé un peu, ce matin aussi et ce soir aussi mais c’est dur. J’ai la boule au ventre, j’ai peur. Peur que ça recommence, peur que ce ne soit pas psychologique mais une maladie, peur d’abandonner une nouvelle fois mon chien. Tous les souvenirs de cette période remontent et je pleure.

Pendant ces hospitalisations je me suis séparée. Je ne pense pas que ça ai un lien.

Merci de m’avoir lu..
Marion

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Meilleure réponse 13 AOÛT 2024

Bonjour Madame,

Vous devez plus soigner votre anxiété de base, qui produit des Tocs et alimente votre symptôme psychosomatique de vomissement.

Si vous n’arrivez pas à aller mieux il serait bon de vous faire hospitaliser à nouveau : cela vous a fait du bien.

En parallèle de votre traitement médicamenteux prescrit par le psychiatre vous avez besoin d’une bonne thérapie : les TCC donnent de bons résultats sur des pathologies comme la votre.

Il est possible que la séparation vécue ait contribué à raviver les symptômes d’avant. Ce n’est pas facile de vivre une perte affective.

Je vous souhaite d’aller mieux.
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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27 AOÛT 2024

Bonjour Marion,
Je suis vraiment désolée de lire ce que vous traversez en ce moment. Ce que vous décrivez est une situation extrêmement difficile, non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. Il semble que cette période de maladie ait déclenché un cycle d'anxiété et de peur qui vous affecte profondément.

Ce que vous traversez est compréhensible. La peur de revivre des expériences traumatisantes comme les nausées et les vomissements peut être accablante. Votre corps et votre esprit semblent avoir associé ces symptômes à une situation dangereuse, ce qui alimente l'anxiété. Votre esprit essaie de vous protéger, mais cela crée un cercle vicieux.

Il est très important que vous continuiez à travailler en étroite collaboration avec votre psychiatre. Le changement de traitement semble être une étape positive, et il faudra peut-être un peu de temps pour que les ajustements prennent pleinement effet.

En parallèle, il pourrait être utile d'explorer des techniques de gestion de l'anxiété, telles que la respiration profonde, la méditation, ou des techniques de relaxation musculaire progressive. Cela pourrait vous aider à atténuer les symptômes physiques de l'anxiété, comme la sensation de boule au ventre.

Il est également crucial que vous continuiez à parler de ce que vous ressentez, que ce soit avec votre psychiatre, un psychologue, ou un groupe de soutien. Partager vos craintes et vos expériences peut alléger un peu le poids que vous portez.

N'oubliez pas que vous n'êtes pas seule dans cette lutte, et que des solutions existent pour vous aider à surmonter cette période difficile. Je vous souhaite beaucoup de courage et je suis certain que, avec le temps et le soutien approprié, vous pourrez retrouver un état de bien-être plus stable.

Prenez soin de vous, Marion.

Stéphanie Laurent

Laurent Stéphanie Psy sur La Rochelle

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12 AOÛT 2024

Bonjour Marion,

J'entends votre souffrance dans votre message.

En effet, si malgré vos examens les médecins vous indiquent que vous n'avez rien, cela signifie que vous avez des troubles psychosomatiques. Il semblerait que votre première hospitalisation du 28 avril se soit inscrit comme un traumatisme, et les symptômes que vous avez : vomissements notamment, sont dû à un stress post-traumatique. De plus, vous avez développé une peur de vos symptômes.

Je ne peux que vous conseiller une thérapie, les psychiatres sont utiles, cependant, vous avez besoin d'une approche humaine. Le but de la thérapie est de traiter le traumatisme, le comprendre, apprendre à le gérer, le traiter afin que vous puissiez reprendre votre vie d'avant, et que vous ne soyez pas sous médicament ad vitam aeternam.

Vous avez toute ma compassion.

N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger.

Bien à vous.

Rachel Caudron
Psychopraticienne, spécialisée en Thérapies Comportementales et Cognitives

Rachel Caudron Psy sur Lille

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10 AOÛT 2024

Bonjour Marion,

Je vous remercie d'avoir partagé votre expérience si douloureuse. Ce que vous traversez est extrêmement difficile, cela se ressent dans vos écrits.

D'un point de vue psychanalytique jungien, les symptômes physiques que vous décrivez, comme les nausées et les vomissements, peuvent être l'expression de conflits ou de tensions profondes dans votre inconscient. Ces manifestations physiques peuvent être des symboles de quelque chose que votre psyché tente de "digérer" émotionnellement, mais qui reste bloqué ou non résolu. Les moments spécifiques où ces symptômes apparaissent, en l'absence de cause médicale, suggèrent que quelque chose de plus profond cherche à se faire entendre.

Il est aussi important de considérer l'impact psychologique de votre première hospitalisation. Le contexte difficile et traumatisant dans lequel vous avez vécu ces symptômes pour la première fois, avec l'angoisse, l'incapacité de vous alimenter, et les vomissements constants, a pu laisser une empreinte durable sur votre psyché. Cette expérience initiale, associée à une grande souffrance physique et émotionnelle, peut avoir été vécue comme un traumatisme. Ce traumatisme pourrait être à l'origine de vos angoisses actuelles et de vos symptômes physiques, qui se répètent lorsque vous êtes confrontée à des situations similaires ou à des souvenirs de cette période.

Psychologiquement, il est possible que la peur de revivre ces moments difficiles soit devenue une source d'anxiété intense. Votre esprit pourrait être piégé dans un cycle de réactivation du traumatisme, où les symptômes physiques réapparaissent comme une réponse à cette peur. Le fait que vous ayez réussi à retrouver un équilibre pendant un mois montre que votre corps et votre esprit sont capables de se rétablir, mais la réapparition des symptômes montre que l'angoisse sous-jacente n'a pas encore été complètement résolue.

Je m'appelle Juliana Kraiem, psychanalyste spécialisée dans l'approche jungienne. Mon travail consiste à explorer les symboles et les conflits inconscients qui peuvent se manifester à travers des symptômes comme les vôtres, afin de vous aider à mieux comprendre et à intégrer ces expériences dans votre vie. Je propose une première séance de prise de contact gratuite.

Je reste disponible si vous souhaitez en parler davantage.
Prenez bien soin de vous,
Juliana Kraiem

Juliana KRAIEM Psy sur Boissy-Saint-Léger

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10 AOÛT 2024

Bonjour Marion,

Votre histoire est touchante. Il y a plusieurs choses à retenir.
Pour commencer, il est dommage d’avoir abrégé votre séjour au bout de 4 semaines au lieu des 6 prévues initialement. Vous l’avez amputé d’un tiers, ce qui est considérable. Peut-être que votre rechute est liée à cette thérapie interrompue trop tôt alors que vous n’étiez pas encore assez forte mentalement pour retrouver une vie hors établissement.
Ensuite, la peur de vomir est malheureusement une défense que notre corps met en place pour nous éviter de nous intoxiquer. On vomit lorsque le corps perçoit que ce que l’on a ingurgité n’est pas bon pour lui. C’est donc ensuite marqué fortement dans notre mental pour éviter toute récidive. De ce fait, les angoisses qui vous submergent lorsque ces envies de vomir vous prennent vont jusqu’à vous forcer à vous faire vomir pour faire passer l’envie qui reste trop désagréable. Il va donc falloir travailler dessus une nouvelle fois pour réussir à dépasser cela.
Il n’y a peut-être pas de lien avec votre séparation pendant vos hospitalisations et vos troubles, cependant, cela n’a pas dû aider à vous sentir mieux et épaulée.
Si vous le pouvez, tentez de reprendre contact avec le professionnel qui avait réussi pendant votre séjour à faire passer ces nausées en appliquant strictement ses directives.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
-------------------------------------------------
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Christophe Nieaux Psy sur Melun

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10 AOÛT 2024

Bonjour,

Le psychiatre qui vous suit est très bien. Faites lui confiance.
Vous êtes de fait une personne très angoissée et il faudrait à mon sens envisager un suivi psychothérapeutique. Demandez son avis à votre psychiatre qui vous connaît bien.
Bonjour,

Votre collègue souffre très probablement d'un énorme manque de confiance en lui et d'un déficit important de son image. Il compense ses sentiments intérieurs par une attitude opposée de fausse assurance en tendant à redorer son image aux yeux de l'extérieur et à cacher son manque d'assurance : c'est pourquoi il parle fort et veut toujours se montrer généreux, important.
La question est de savoir si l'on est déjà ou pas dans un comportement pathologique totalement décompensé.
Je vous conseille de passer votre chemin.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Michel Le Baut Psy sur Marseille

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10 AOÛT 2024

Bonjour,
Sacré parcours du combattant que vous décrivez là! Cela m’évoque un trouble du type anorexie mentale, vous a-t-on donné ce diagnostic ? Êtes vous suivie par un(e) psychologue ? Idéalement il faudrait un suivi en hôpital psychiatrique et une consultation auprès d’un ou d’une psychologue pour un travail régulier de soutien psychologique.
Votre mère semble être présente et vous soutenir, ce qui est est une bonne ressource pour vous éviter la solitude. Elle doit être très angoissée, a-t-elle également un lieu d’écoute psychologique ?

Je peux vous proposer mon soutien à l’une ou l’autre si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à prendre directement rendez-vous sur l’agenda.

Bien à vous, Anne Fierry Vérité, psychologue clinicienne

Anne Fierry Vérité Psy sur Créon

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