Relations familliales, adolescence, sexualité

Bonjour Nina,
Votre courage se ressent dans vos écrits quant au fait de venir vous exprimer ici, bravo !

Car c'est en demandant de l'aide que notre vision peut évoluer avec l'apport de réponses que peut nous apporter un psy.
Vous décrivez des choses qui ne sont pas si rarement répandues et qui démontrent de la curiosité, de trouver une limite, ou un besoin de se rassurer, de contact d'amour et de désir d'être aimé en retour.

Votre regard aujourd'hui est celui d'une jeune adulte alors que jadis, il s'agissait d'un regard d'enfant chez qui rien ne venait troubler plus que ça, le fait de simplement vouloir "quelque chose".
Vos questionnements ce jour méritent d'être explorés en psychothérapie et soulèvent une autre question :
- de quoi avez-vous peur vis à vis de ces gestes, de ces souvenirs, qui pourraient se répercuter dans votre présent ou dans votre futur ?

D'autres questions suivront pour longer le fil de vos préoccupations avec la qualité d'une grande écoute dans le respect et sans jugements.

Je reste là pour vous Nina, si vous pensez que débuter une séance pour approfondir vous semble envisageable.

Morgane psychopraticienne certifiée

Bonjour Nina,

Je comprends que les souvenirs et les émotions que vous décrivez vous provoquent une grande inquiétude, et je tiens à souligner que ces sentiments méritent d’être explorés avec compassion et sans jugement.

D’un point de vue psychanalytique jungien, ce que vous traversez pourrait être lié à une quête de sécurité intérieure, qui est un besoin fondamental pour chacun d’entre nous. Carl Jung parlait souvent de l’importance de l’équilibre entre notre monde intérieur et extérieur. Les gestes que vous décrivez, comme vous coller à votre mère ou les toucher, peuvent être interprétés comme des manifestations symboliques de ce besoin de sécurité et de réassurance. Ils reflètent peut-être une tentative inconsciente de renforcer ce lien protecteur avec la figure maternelle, une façon pour votre psyché d’apaiser une angoisse ou une insécurité plus profonde.

Les comportements que vous associez aujourd’hui à des "tics" ou à des "pulsions" pourraient avoir servi à combler un vide intérieur ou à rétablir un équilibre émotionnel à un moment où vous en aviez besoin. En revisitant ces souvenirs aujourd’hui, vous engagez un dialogue avec des aspects plus profonds de vous-même, que Jung aurait peut-être appelé des éléments de l’ombre ou des fragments de l’inconscient collectif. Ces éléments, en refaisant surface, vous offrent l’opportunité de mieux comprendre les dynamiques qui ont façonné votre relation à vous-même et aux autres.

Il est également important de considérer la manière dont vos récentes lectures sur des sujets sensibles, comme la sexualité enfantine ou l’inceste, ont pu amplifier vos inquiétudes. Une compréhension partielle ou hors contexte de ces concepts peut effectivement accentuer l’anxiété et créer une confusion. Jung nous rappelle l’importance d’approcher notre psyché avec une ouverture d’esprit, mais aussi avec prudence, car une exploration mal guidée peut parfois raviver des peurs sans offrir de solutions claires.

Pour dépasser ces angoisses et ces anxiétés, il serait bénéfique de poursuivre une thérapie qui vous permette de travailler en profondeur sur ces thèmes. L'analyse de vos rêves pourrait également vous offrir des perspectives précieuses, car les rêves sont une voie royale vers l’inconscient selon Jung. Ils pourraient vous aider à comprendre ce que votre psyché essaie de communiquer à travers ces souvenirs et ces sentiments.

Je suis Juliana Kraiem, psychanalyste et analyste de rêves jungien. Si vous souhaitez explorer ces aspects plus en profondeur, je vous propose une première séance gratuite pour entamer ce travail intérieur et vous accompagner sur le chemin de la guérison.

Prenez bien soin de vous, Nina, et sachez que cette démarche vers la compréhension de soi est un acte courageux.

Très bonne journée à vous.

Bonjour Nina,
Ce que vous décrivez est un processus de réflexion qui semble vous inquiéter profondément, et je veux vous rassurer en vous disant que vos préoccupations sont compréhensibles, même si elles peuvent sembler troublantes.

Tout d'abord, il est important de reconnaître que l'adolescence est une période de développement complexe où les frontières entre l'enfance et l'âge adulte sont souvent floues. Les comportements que vous décrivez, comme toucher les fesses de votre maman ou vouloir vous rapprocher d'elle physiquement en vous collant contre elle, peuvent être perçus différemment en fonction du contexte et des intentions à ce moment-là.

Votre maman a mentionné qu'elle ne se souvenait pas de ces gestes comme étant problématiques, mais plutôt comme des moments de jeu ou d'affection. Cela est essentiel, car cela indique que, pour elle, ces actions n'ont pas été perçues comme inappropriées ou perturbantes. Il est également fréquent, à un âge où les adolescents naviguent entre l'attachement à leurs parents et le développement de leur indépendance, d'avoir des comportements qui peuvent sembler ambigus lorsqu'ils sont revus avec le recul.

Il est possible que vous réinterprétiez ces souvenirs avec une perspective adulte, ce qui peut conduire à des sentiments de honte ou de culpabilité. Le fait de lire des articles sur des sujets sensibles comme la sexualité infantile ou l'inceste peut déclencher des pensées intrusives ou des obsessions, surtout si vous avez une tendance à l'anxiété ou aux TOCs (troubles obsessionnels compulsifs). Les pensées obsessionnelles peuvent parfois faire en sorte que des souvenirs ou des comportements passés soient revus de manière exagérée ou déformée, et cela peut entraîner une grande détresse.

Il est important de se rappeler que le développement humain est rempli de phases d'exploration et d'apprentissage. Les comportements que vous avez eus dans votre adolescence ne font pas de vous une personne anormale ou perverse. Ce sont souvent des actions innocentes qui prennent un sens différent lorsqu'elles sont revisitées avec des connaissances et des sensibilités adultes.

Si ces pensées vous causent beaucoup d'angoisse, il pourrait être utile d'en parler avec un professionnel de la santé mentale. Un thérapeute pourrait vous aider à explorer ces souvenirs dans un cadre sécurisé et à comprendre pourquoi ils vous préoccupent tant maintenant. Ils pourraient aussi vous donner des outils pour gérer les pensées intrusives et les anxiétés qui en découlent.

Il est normal d'éprouver de la confusion et de l'inquiétude face à des souvenirs qui surgissent de manière inattendue. Ce qui est important, c'est de reconnaître ces sentiments sans se juger sévèrement, et de chercher un soutien si nécessaire pour mieux les comprendre.

Je vous encourage à être douce avec vous-même et à ne pas vous laisser submerger par la culpabilité ou la honte. Vous traversez une période de réflexion, et c'est un signe de votre désir de mieux comprendre votre passé et votre développement personnel. Vous n'êtes pas seule dans cette expérience, et il existe des moyens d'obtenir l'aide et le soutien dont vous avez besoin pour aller de l'avant.

Je vous souhaite de trouver la paix et la clarté dans ce processus. N'hésitez pas à consulter un professionnel si vous ressentez le besoin d'un soutien supplémentaire.

Stéphanie Laurent

Bonjour Nina.
Je suis désolé de lire que vous vous sentez aussi perdue, confrontée à ces souvenirs perturbants sans avoir de réponses.
Ce qui m'interpelle dans votre message, plus que les gestes que vous rapportez qui peuvent être interprétés d'une infinités de manières, est l'anxiété que vous évoquez et que vous associez à ces souvenirs, et le fait qu'elle soit apparue brusquement en lisant des articles sur la sexualité infantiles.
Malheureusement, seules des informations factuelles permettront de lever vos doutes dans un sens ou dans l'autre. Mais cette anxiété qui persiste, votre sentiment d'être complètement perdue, appellent selon moi à un travail sur vous, car il me semble percevoir l'incertitude, aujourd'hui, vous est difficilement supportable.
A ma connaissance, seul un travail thérapeutique de qualité pourra vous permettre de remonter à la source de votre angoisse d'aujourd'hui. Je vous recommande un ou une thérapeute avec lequel ou laquelle vous vous sentez bien, en qui vous avez confiance (c'est non négociable!), et qui ne fera pas de suggestion dans un sens ou dans l'autre sur la racine incestueuse ou non de ces souvenirs. Vous pouvez parfaitement changer de thérapeute en cours de thérapie, c'est essentiel d'être accompagné par la bonne personne.
Je vous souhaite de trouver, en prenant le temps qu'il faudra, un apaisement solide.
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio

Bonjour, cela serait bénéfique d'en reparler à l'occasion d'un échange pour voir si ces ressenties ont en échos une situation antérieure ou quelque chose en lien avec l'histoire transgenerationnelle.

Bonjour Nina,

L’anxiété qui fait naître tout un tas de « tics » montre que vous n’avez pas pu acquérir une bonne sécurité intérieure.

C’est ce sentiment d’insécurité qui vous poussait à vous coller à votre mère, de même que les gestes que vous décrivez vis à vis d’elles peuvent avoir le rôle des tics de réassurance.

Vous avez besoin d’une bonne thérapie pour dépasser vos anxiétés et vos angoisses, alimentées actuellement par des lectures dont la compréhension très partielle augmente votre souffrance.
sp

Bonjour Nina,

Il arrive parfois que le sentiment infantile de propriété maternelle ( c'est ma maman, elle est à moi, je fais ce que je veux avec elle) dure au delà de la petite enfance.

Il arrive aussi parfois, que pendant l'adolescence, mettre des claques à sa maman en tant que fille, soit en réalité un acte qui peut signifier :

" Maman, je suis là ( je réclame plus d'attention de ta part), et/ou, comme toi je suis réglée, et je peut faire des enfants ( je m'affirme en tant que ton équivalent dans mon potentiel procréateur de femme), ou bien encore, c'est une façon de faire, qui marque un besoin de complicité avec maman, qui pour une raison ou une autre,n'offre pas assez de moments de complicité pour l'adolescente que vous étiez.

Cela n'a pas été traumatisant, puisque votre maman l'a accepté en tant que jeu privé entre vous.

Dans tous les cas, si aujourd'hui vous avez grandit et que vous avez un regard jugeant vis-à-vis de vous-même, sachez que cela n'était qu'une période, et que votre maman riait de cela ( vous le dites vous-même).

Je vous invite à pardonner à l'adolescente que vous avez été, car cela vous enrichie la conscience que vous portez aujourd'hui. L'adolescence est une période confuse où la logique et la raison sont absentes bien souvent.

C'est normal, le bouleversement de l'accueil d'un corps qui se transforme, les questionnements sur nous-mêmes, sur l'image de soi, ses besoins, ses envies, les relations aux autres filles, aux garçons, à l'autorité, tout cela engendre parfois des façons que l'on teste et que l'on abandonne, pour essayer autrement jusqu'à ce que l'on prenne vraiment contacte avec qui on veut être, quelles valeurs on choisit pour siennes, etc..., et qui peut à peut nous définissent.

J'espère que ma réponse vous aura éclairé .

Nina, si toutefois vous sentez que vos émotions autour de cette question persistent, je vous invite à me contacter ( voir mon profil), afin de vous accueillir en séance soit en visio, soit en présentiel.

Portez vous bien.

Chaleureusement.

David T.

Bonjour,
Si ce que vous évoquez vous perturbe autant que ce soit justifié ou pas, je vous encourage à consulter.
Une approche psychocorporelle me semble très adaptée (voir mon profil)

Cordialement
Hypnothérapeute clinique -Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

Vous êtes quelqu'un de très angoissée et cela se manifeste par vos TOCS.
Ce dont vous vous souvenez n'a pas choqué votre mère. C'est vous, toujours à la recherche de nouveaux TOCS en pensant résoudre votre angoisse, qui revisitez votre passé. Comme tous les angoissés vous vous projetez imaginativement dans la situation la plus éloignée de vous afin de voir si, dans le pire des cas, vous pourriez garder le contrôle.
Cela peut se guérir.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Nina,

Vous devez garder en tête que le premier des amours que l’on reçoit et que l’on donne sont envers nos parents. Il est possible que vous ayez très longtemps souhaité être la partenaire de votre mère. Peut-être même avez-vous reproduit des gestes que vous avez pu percevoir chez votre père envers votre mère.
N’oubliez pas que la phase infantile jusqu’à la fin de l’adolescence est une période d’apprentissage. Certaines personnes sont plus vite matures que d’autres et certaines personnes mettent aussi plus de temps à apprendre. En clair, vos actes à ce moment de votre vie, n’étaient pas nécessairement déplacés, mais nécessaires pour vous pour grandir et apprendre.
Je vous invite donc vivement à cesser d’avoir ces pensées négatives et de ranger une bonne fois pour toutes ces ruminations sur des gestes que vous analysez aujourd’hui avec votre conscience de jeune femme, mais que vous ne voyez plus comme ceux d’une jeune ado en plein apprentissage.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,

Difficile de vous conseiller sans vous connaitre. Le désir de l'enfant pour ses parents existe réellement, Freud et d'autres après lui en ont parlé longuement. Ce désir est ensuite refoulé sous le coup de l'interdit de l'inceste et le retour de ce refoulé peut angoisser et créer des Toc pour se punir d'avoir de telles pensées.
Certains parents, non conscients de la séduction qu'ils peuvent opérer sur leur enfant, permettent attouchements et grande proximité des corps ce qui est très angoissant pour l'enfant qui ressent un mélange troublant de désir et de culpabilité.

Une thérapie analytique pourrait vous permettre de vous soulager de toutes ces pensées, souvenirs et émotions qui vous prennent beaucoup d'énergie.

Bien à vous, Anne Fierry Vérité, psychologue analytique.