Bonjour,
J'ai ma fille de 2 ans et demi qui se retient d'aller à la selle cela dure depuis Janvier, le faite de faire caca j'ai l'impression que ça la traumatise des qu'elle sent qu'elle veux faire caca elle dit "caca" en pleurant et croise les jambe, la nuit elle se réveil en pleurant elle était sous traitement "laxatif" pendant 2-3 mois par le pédiatre mais j'avais l'impression qu'elle souffré beaucoup donc j'ai arrêté et du faite qu'elle se retient et croise les jambe elle se fait beaucoup de fissure autour de l'anus et fesse très rouge quand elle ne fait pas caca ou qu'elle essaie pas pendant 1 semaine ses fesse nickel... Je lui parle beaucoup en lui disant qu'il ne faut pas avoir peur que ses normal... J'ai acheté des livres sur le Pipi et caca qui explique le fonctionnement.... Mais rien y fait pour moi ses physiologique... Que faire ? Car c'est très fatigant pour moi comme pour elle...
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12 MAI 2024
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Bonjour Madame,
Il faut revoir le pédiatre et envisager des examens complémentaires (pour vérifier qu’il n’y a pas un problème physique) et un régime alimentaire et hydrique qui permettra à votre fille de gagner un transit plus facile.
En même temps à son âge il y a des enfants qui ont du mal avec leur caca et pour qui aller à la selle est très problématique.
.
Vous pouvez aller avec elle chez un pédopsychiatre qui pourra l’aider à accepter de lâcher ce qu’elle peut imaginer comme une partie d’elle même.
sp
16 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
L’ENCOPRÉSIE
L’encoprésie est un trouble comportant des émissions fécales :
- répétées dans des endroits inappropriés (par exemple dans les vêtements ou sur le sol),
- involontaires ou délibérées,
- au moins une fois par mois, durant au moins trois mois.
- à un âge chronologique d’au moins 4 ans.
On distingue :
• L’encoprésie avec constipation, ET incontinence par débordement ;
• L’encoprésie sans constipation, NI incontinence par débordement.
L’ENCOPRÉSIE AVEC CONSTIPATION :
Elle s’accompagne d’une incontinence par débordement. Elle est généralement réactionnelle. Le symptôme apparaît souvent plus tôt, vers 2 ou 3 ans lorsqu’un enfant :
- pour les urines de jour est devenu « propre » sans problème,
- mais refuse d’aller à la selle ailleurs que dans une couche, avec une terreur du pot ou des toilettes, et une rétention active (jambes croisées debout, ou accroupi dans un coin en faisant le yo-yo sur ses talons).
L’encoprésie s’installe dans la suite d’une tentative d’éducation à la propreté, en réaction à la peur d’émettre une selle douloureuse, de s’effrayer dans son pot de cet étrange produit, de la honte de l’échec…
L’enfant, plus souvent le garçon, retient ses fèces, mais aussi les peities filles, qui durcissent et sont de plus en plus douloureux à émettre. Il peut ainsi se constiper pendant une semaine ! Se forme alors un bloc extrêmement dur que l’on appelle « fécalome ». L’obligation de lavements, parfois à l’hôpital, pour évacuer l’intestin rajoute à la douleur et à la phobie des selles. L’enfant prend alors l’habitude de cette rétention, l’intestin « chasse » le contenu fécal par petites fuites mêlées de glaires, la culotte est toujours souillée, l’abdomen douloureux, l’enfant triste.
Cliquez sur la vidéo créée par les pédiatres, que vous pouvez montrer à l’enfant et aux parents. YouTube Firmin l'intestin - je vous ai mis le lien plus bas.
Penser au Droit à l'intimité́
La réadaptation
Pour sortir l’enfant de cette impasse, il y a des erreurs que tout l’entourage doit s’interdire :
- Faire honte à l’enfant ;
- Agir par voie basse, suppositoires et lavements.
Il faut reprendre la situation là où elle s’est bloquée, et adopter le Toilet Training : un rythme de positionnement favorisant l’expulsion :
- sur le pot 2 fois 20mn/jour ;
- L’enfant déconcentré de ses sphincters, grâce à un livre ou jeu ;
- Sans que l’adulte manifeste l’attente d’un résultat ;
- Mais en expliquant que c’est « pour ne pas avoir mal au ventre » ;
- aidé par l’administration d’un laxatif à dose filée et adaptée à la constipation.
Si l’enfant ne veut pas aller sur le pot, la solution « propreté à la couche » lui permet souvent d’être continent en société, à l’école ; et d’attendre le retour à la maison pour se libérer dans une « pull-up » (ne pas dire une couche, portées en permanence par les bébés, mais une culotte de grand, pour se libérer).
La continence ainsi retrouvée, le moment viendra toujours où l’enfant ira spontanément aux toilettes. Il faut contenir l’impatience des parents, car aucune pression éducative ne doit être mise, aucun mot blessant ni aucune impatience. Le respect de la pudeur de l’enfant assure la résolution du problème.
L’ENCOPRÉSIE SANS CONSTIPATION ni incontinence par débordement.
L’enfant émet toutes ses selles dans sa culotte
- Soit cette émission est volontaire, expression d’une colère profonde (On peut parler de « manifestation de Cambronne », le « mot » du même nom ne pouvant être exprimé par la bouche de l’enfant dont la colère n’est pas entendue.) La prise en charge est alors pédopsychiatrique avec psychothérapie et guidance familiale.
- Soit, plus rarement, cette émission est involontaire, par incontinence vraie, et le pédiatre orientera vers la consultation du neuropédiatre en recherche la cause neurologique.
6 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Dans votre cas il y a plusieurs pistes / éléments de réponses à explorer.
Sur le plan physiologique :
1/ Est-elle propre ? A-t-elle encore des couches ? Si ce n'est plus le cas, comment s'est passée cette transition ? En était-elle à l'origine ?
2/ A-t-elle eu un épisode de constipation qui pourrait expliquer qu'elle ait eu mal en allant aux toilettes et qu'elle ait associé les selles à la douleur ? La prise de laxatifs peut l'aider physiquement, en revanche cela la contraint d'y aller (lorsque les laxatifs font effet, elle doit avoir beaucoup de mal à retenir ses selles) ce qui peut avoir un effet contre-productif : elle ne se sent plus en maîtrise, elle lutte encore plus fort... C'est un engrenage.
3/ Votre pédiatre vous a-t-il proposé d'effectuer des examens plus approfondis pour vérifier qu'elle ne souffre d'aucune pathologie ? Il serait rassurant d'écarter toutes pistes médicales.
Sur le plan psychique :
1/ On parle à son âge de la phase "sadique anale" (théorie freudienne). Contrôler ses selles est un moyen pour l'enfant de contrôler aussi ses parents et son environnement. Est-ce une petite fille qui s'affirme beaucoup en général ou, à l'inverse, est-elle beaucoup en retrait ? Elle a conscience que retenir ses selles vous inquiète énormément et est un sujet d'importance pour vous. Il faut donc en parler le moins possible, éviter d'en faire une "prouesse" lorsqu'elle réussit à y aller, ne surtout pas crier quand elle refuse afin qu'elle se détache de ce pouvoir dont elle dispose.
2/ Avez-vous ("vous" au sens personnel en tant que maman et "vous" au sens de la famille) vécu des événements significatifs depuis ce début d'année (perte d'un être cher, déménagement, séparation, disputes...) ?
3/ Symboliquement, les selles peuvent représenter la part de "mauvais" que l'on a en nous et/ou une partie de soi que l'on perd. Ces deux aspects peuvent lui faire peur, il faut donc aborder ces sujets dans d'autres contextes que ceux des selles afin que s'approprie ces concepts.
Même si elle dure depuis plusieurs mois, cette phase complexe est assez "courante" chez les jeunes enfants.
Je reste à votre entière disposition pour en parler davantage si vous le désirez.
Anaïs | Psychopraticienne | Spécialiste en périnatalité et parentalité | Consultations en visioconférence et tarif libre (à partir de 20€/ séance, le patient décide)
6 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Il existe un livre pour enfant qui dédramatise le "caca". Ce livre s'appelle "Le grand voyage de monsieur caca" de Angèle Delaunois et Marie Lafrance aux editions les 400 coups. Il existe aussi en video. Peut-être qu'en regardant ce dessin animé ou en lui lisant le livre avec humour et emphase, votre enfant comprendra qu'il n'y a rien de mal à faire caca. Tout le monde le fait, c'est naturel et sain.
En espérant que cela vous aide.
Belle journée.
Nathalie Caron
Psychopraticienne et coach en développement personnel.
5 MAI 2024
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Bonjour ,
J’imagine que la situation doit être très stressante pour vous .
Tout d’abord , gardez un contact régulier avec votre pédiatre et suivez ses conseils concernant les laxatifs car s’il y a fissures cela veut dire que ses selles sont très dures et difficiles à sortir . Si elle n’a pas de problèmes mécaniques, vérifiés par le pédiatre au préalable , alors la cause est peut être psychologique en effet . Mais trouver la cause, même si cela est très intéressant, ne vous aidera pas forcément à résoudre son problème . (Sauf si elle a peur d’un monstre dans le pot mais à son âge ça me parait un peu tôt ) . Quoi qu’il en soit maintenez une bonne hydratation pour aider à évacuer , mais vous savez déjà tout cela .
Peut être que cela fait très peur à votre fille car cela lui fait très mal , et qu’elle a intégré que faire caca, ça fait mal .
Pour vous aider au mieux, il faudrait que j’en sache plus sur votre quotidien concernant le caca , comme si j’étais une caméra posée sur votre épaule .
A quels moments de la journée a t elle envie précisément ?
Quand elle dit qu’elle a envie de faire caca, que faites vous , que dites vous ?
Idem quand elle n’y parvient pas: que faites vous et que dites vous ?
Et idem quand elle y arrive ? Que faites vous, que dites vous ?
Qui s’occupe de ce problème en dehors de vous et de vos visites chez le pédiatre? Que font ils , que disent ils ?
Y’a t-il eu un événement marquant qui à vos yeux aurait pu créer un changement à ce niveau là ? (Une constipation suite à un traitement ou une période où elle n’aurait pas eu les mêmes habitudes qu’à la maison -vacances par exemple-, ou un événement plus général d’ordre relationnel ?)
Lui dire qu’elle n’a pas à avoir peur est un réflexe tellement logique pour nous parents, cependant lorsqu’on dit à quelqu’un « n’aies pas peur » cela lui est traduit par « tu n’as aucune raison d’avoir peur » donc « tu n’as aucune raison de ressentir ce que tu ressens » . Alors que votre fille a réellement peur , elle ne peut pas rationaliser à son âge . Essayez de lui dire plutôt « je comprends que tu aies peur , ça te fait super mal à chaque fois, c’est normal d’avoir peur » sans ajouter de MAIS ensuite surtout (« mais ne t’inquiète pas ça va aller ou autre ») car cela reviendrait encore à lui dire « je comprends mais tu n’as aucune raison de ressentir ce que tu ressens » et l’enfant a besoin qu’on reconnaisse l’émotion qu’il traverse , sinon il se dit que ce qu’il ressent n’est pas bien, que ce n’est pas normal de ressentir ça , alors que ça l’est .
Sans avoir les détails de votre situation quotidienne je ne peux pas en dire beaucoup plus .
Cette situation est extrêmement inquiétante pour vous , ce qui est logique , et peut être que c’est devenu un sujet de conversation un peu trop présent au quotidien, ce qui appuie le fait qu’elle a un problème (ce n’est qu’une supposition de ma part) . Peut être pourriez vous essayer la conspiration du silence sur le sujet: plus personne n’en parle à la maison, à la crèche ou chez la nounou (pour avoir les infos de leur part faites le sans qu’elle l’entende ou le devine) . Tout en surveillant bien sûr la fréquence de ses selles pour ne pas en arriver au fécalome, mais de façon naturelle , sans jamais commenter , ne faisant rien remarquer, qu’elle y arrive ou pas , contentez vous d’accueillir son émotion du moment en disant « je comprends… » . Et ne la félicitez pas quand elle a réussi non plus . Si c’est devenu un sujet de conversation majeur à la maison, le but est que cela redevienne un non sujet , un non problème, pour remettre un peu de processif (instinct) à la place du réflexif (cerveau ) , pour l’aider à moins se focaliser elle aussi sur son caca .
Je reste à votre disposition, je consulte également en visio au besoin .
Laura Richard
Psychopraticienne thérapie brève systémique et stratégique
5 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Amandine,
Est-ce que votre fille a encore des couches ? Sinon à quel âge les avez-vous enlevées ? Était-elle prête et suffisamment mature ?
Depuis quand y a t-il cette difficulté, ces fissures annales ? Y aurait-il eu un événement ou une situation qui aurait pu déclencher cela ? Un événement familial, l'arrivée d'un bébé, un déménagement, un deuil...
Votre fille est encore très jeune et la phase fusionnelle peut-être encore active. Je fais l'hypothèse que vous sa maman, avez un lien direct avec les symptômes de votre fille.
Quelle est votre histoire ? Que s'est-il passé dans votre enfance ou petite enfance ? Auriez-vous aussi eu ce type de problèmatique ?
Cela peut aussi être en lien avec l'histoire de la famille. Traumatismes, secrets, non-dit...
Je vous invite à lire les ouvrages de Bruno Clavier, notamment "Les fantômes familiaux" ou "Ces enfants qui veulent guérir leurs parents".
Dans tous les cas, je vous invite à raconter à votre fille, votre histoire familiale, ce que vous en savez, ce qui vous semble flou. S'il y a eu des fausses couches, des ivg, des enfants morts, de votre génération ou des précédentes.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute
4 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Amandine,
Il faut en reparler avec le pédiatre. Il n'est pas sûr que vous ayez eu raison d'arrêter le traitement.
Cela peut tout à fait avoir une origine psychologique, une peur d'avoir mal ou de perdre quelque chose d'elle. Cette situation n'est pas rare. Il faut la rassurer et en même temps ne pas dramatiser.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
4 MAI 2024
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Bonjour Amandine, Je mesure la souffrance de votre petite fille et votre stress de cette situation grave pour sa santé. Le suivi médical reste indispensable y comprit de solliciter les services d'urgence si le blocage persiste plusieurs jours : demandez à votre médecin à partir de combien de jours, la constipation devient un danger. Vous savez lui parler du fonctionnement du corps qui élimine naturellement les aliments transformés par la digestion avec les déchets métaboliques (les cellules mortes puisqu'elles se renouvellent en permanence ). Et il y a probablement une cause psychologique : un "choc émotionnel" en lien avec cette fonction naturelle. Peut-être avez-vous déjà investigué sur ce qui s'est passé avant janvier auprès des personnes qui en ont la charge : nourrisse, crèche, baby-sitter ? Il y a une corrélation temporelle entre un événement et ce blocage. Il est logique de supposer une attitude, des paroles, des gestes de dégoût, dévalorisants, voir humiliants de ce besoin d'aller sur le pot ou de faire dans la couche, envers votre petite fille ou qu'elle ai assisté à ces comportements envers un autre enfant. Cette attitude par maladresse ou par absence de bienveillance, voir malveillance (?), provoque chez l'enfant, la honte de soi en lien avec ce besoin naturel et vital, et dans la logique du cerveau de l'enfant qui croit l'adulte, il peut se dire dit "c'est dégoûtant, honteux... je dois stopper cela", pour éviter cette émotion dévastatrice la pire : la honte de soi... Je vous conseille, en plus de votre accompagnement de maman, de solliciter un thérapeute, peut-être de préférence, en psycho-corporel comme l'EFT, ou la psycho-motricité, ou l'EMDR ou autre protocole adapté à son âge. Je vous souhaite vivement et rapide de trouver la meilleure solution. Je vous remercie pour votre attention. Très sincèrement, Thérèse Badonnel Ferry
4 MAI 2024
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Bonjour Amandine, Je mesure la souffrance de votre petite fille et le stress pour vous, car il s'agit de son bien-être et de sa santé. Le suivi médical reste nécessaire. Et, sur le plan psychologique, vous savez lui parler de cette fonction naturelle de laisser sortir les aliments transformés par la digestion avec les cellules mortes (les déchets métaboliques) puisqu'elles se renouvellent en permanence. Je vous suggère de faire une investigation sur ce qui c'est passé avant janvier là où vous la confiez ? C'est la corrélation temporelle qui peut vous mettre sur la piste d'un choc "émotionnel" en lien avec cette fonction pourtant naturelle : il s'est passé quelque chose à elle ou a été témoin de cui est arrivé à un autre enfant en lien avec cela. Ou elle, ou un autre enfant en sa présence, a reçu des messages dévalorisants , voir humiliants en lien avec cette fonction, qui a probablement développé en elle, la honte de cela. Que vous trouviez ou pas la cause, je vous encourage à lui parler pour la libérer de ce blocage et, en plus, une ou deux séances en thérapie pourraient la libérer de ce traumatisme qui la bloque gravement, notamment avec les techniques psycho-corporelles comme l'EFT, ou psycho-motricité, ou l'EMDR. Je vous encourage à en parler autour de vous aux personnes capables de vous entendre et de vous transmettre aides et adresses utiles, pour trouver les meilleures aides, ced que je vous souhaite vivement et très rapidement.