Sortir ma fille de l'hôpital

Bonjour,
Je comprends votre inquiétude face à la situation difficile que traverse votre fille. Lorsqu'une personne est hospitalisée en psychiatrie sous le régime du péril imminent, cela signifie qu'elle est jugée en danger pour elle-même ou pour autrui. Cette mesure est prise pour assurer sa sécurité. Cependant, il est tout à fait naturel que vous souhaitiez être informé et impliqué dans les décisions concernant sa prise en charge.

Vous pourriez essayer d'établir un dialogue avec la psychiatre en charge de votre fille. Demandez des explications claires sur son état de santé, le traitement proposé, et les conditions pour sa sortie. Il est important de connaître les objectifs du traitement et les critères qui permettront de déterminer quand elle sera prête à sortir.

Bien que votre fille soit hospitalisée sous contrainte, elle conserve des droits, notamment celui d'être informée sur son état de santé et son traitement. Vous, en tant que famille proche, avez également le droit de poser des questions et de participer, dans la mesure du possible, à la réflexion sur la prise en charge de votre fille.

Si vous estimez que la situation ne justifie pas une hospitalisation sous contrainte, vous pouvez demander une seconde évaluation par un autre psychiatre. Cette évaluation peut confirmer ou remettre en question la nécessité de l'hospitalisation sous péril imminent.

Si votre fille souhaite être suivie chez vous, discutez avec l'équipe médicale des conditions à remplir pour qu'elle puisse sortir et être suivie en ambulatoire. Cela pourrait inclure des garanties sur la continuité du traitement, la sécurité, et un plan de suivi rigoureux.

Cette situation est éprouvante pour toute la famille. N'hésitez pas à demander du soutien pour vous et votre mari, que ce soit auprès de professionnels ou de groupes de soutien pour les proches de personnes en souffrance psychique.

Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette période difficile. N'hésitez pas à rester en contact avec l'équipe soignante pour être tenu informé de l'évolution de la situation et participer aux décisions concernant votre fille.

Stéphanie Laurent

Bonjour,

Je comprends à quel point la situation que vous traversez avec votre fille doit être éprouvante, tant pour elle que pour vous en tant que parents. La dépression pendant la grossesse est un sujet extrêmement délicat, car elle touche non seulement la future mère, mais également l'ensemble de la famille, et suscite de nombreuses inquiétudes.

D'un point de vue psychanalytique, il est essentiel de comprendre que la décision de votre fille d'être hospitalisée, même sous contrainte, n'est pas prise à la légère par les professionnels de santé. L'hospitalisation sous le régime du "péril imminent" est une mesure d'urgence qui vise avant tout à protéger la personne en souffrance d'un danger immédiat, qu'il soit physique ou psychologique.
Votre sentiment d'impuissance face à cette situation est tout à fait compréhensible. Cependant, il est crucial de reconnaître que les professionnels de santé prennent ces décisions en considérant le bien-être immédiat et à long terme de votre fille. Leur objectif n'est pas de vous éloigner d'elle, mais de créer un environnement sécurisé où elle peut recevoir les soins appropriés.

La grossesse est une période de bouleversements psychiques profonds. Elle réactive souvent des conflits inconscients, des angoisses archaïques, et peut même faire émerger des éléments traumatiques enfouis. Dans ce contexte, la dépression peut être vue comme une expression de ces conflits internes qui deviennent ingérables pour la psyché.
L'hospitalisation, même sous contrainte, peut offrir à votre fille un espace où ces conflits peuvent être abordés et travaillés dans un cadre sécurisé, entourée de professionnels capables de l'accompagner dans ce travail psychique. La séparation temporaire de son environnement habituel, bien qu'elle soit douloureuse pour vous et pour elle, peut également jouer un rôle thérapeutique en permettant une prise de distance nécessaire pour amorcer un processus de guérison.

Bien que vous ne puissiez pas la voir aussi librement que vous le souhaitez, il est important de maintenir un lien affectif avec votre fille, même à distance. Lui écrire, lui envoyer des messages de soutien, et être présent lors des moments où cela est autorisé sont autant de façons de lui rappeler qu'elle n'est pas seule et que vous êtes là pour elle.
Cependant, il est également crucial de respecter l'espace thérapeutique qui lui est offert. Parfois, la présence trop rapprochée de la famille peut, sans le vouloir, maintenir des dynamiques psychiques qui contribuent au mal-être. Le travail avec les professionnels de santé peut aider à clarifier ces dynamiques et à établir de nouvelles façons de se soutenir mutuellement.

Que Faire pour Sa Sortie ?
Pour envisager la sortie de votre fille, il est essentiel de suivre les recommandations des professionnels qui la suivent. Leur évaluation est basée sur l'état psychique actuel de votre fille, et leur objectif est de s'assurer qu'elle pourra continuer à se rétablir une fois sortie de l'hôpital. En tant que parents, il est important d'exprimer vos préoccupations et vos souhaits tout en écoutant attentivement les avis des médecins et des psychologues.
Le processus de sortie doit être soigneusement planifié, en tenant compte des besoins de votre fille et des ressources disponibles pour continuer son suivi en dehors de l'hôpital. Cela peut inclure des consultations régulières avec un psychanalyste, un psychologue, ou un psychiatre, ainsi qu'un soutien psychologique et social pour elle et pour vous en tant que parents.
La situation est difficile, mais il est essentiel de garder à l'esprit que les mesures prises par l'équipe médicale visent à protéger et à soigner votre fille. Le processus de guérison peut être long et complexe, mais avec le soutien approprié et une approche compréhensive, il est possible de traverser cette épreuve et d'en sortir plus fort.

Je vous encourage à rester en dialogue avec les professionnels de santé, à exprimer vos inquiétudes et à chercher du soutien pour vous-mêmes, car cette situation peut être éprouvante émotionnellement. Si vous le souhaitez, une consultation avec un psychanalyste peut également vous aider à traverser cette période en comprenant mieux les dynamiques psychiques en jeu.

Courage à vous dans cette épreuve.
Juliana KRAIEM
Psychanalyste et analyste de rêves jungien.

Bonjour,

IL est difficile pour nous de juger de la situation et de la notion de péril imminent en la circonstance.
Le fait que votre mari ne veuille pas s'engager à signer renforce leur position.
Si vous considérez qu'il y aurait plus d'intérêt à ce qu'elle soit chez vous je vous conseille de recourir contre leur décision en passant par les conseils d'un avocat qui pourra sans doute demander une contre expertise.
Bonjour,

Votre collègue souffre très probablement d'un énorme manque de confiance en lui et d'un déficit important de son image. Il compense ses sentiments intérieurs par une attitude opposée de fausse assurance en tendant à redorer son image aux yeux de l'extérieur et à cacher son manque d'assurance : c'est pourquoi il parle fort et veut toujours se montrer généreux, important.
La question est de savoir si l'on est déjà ou pas dans un comportement pathologique totalement décompensé.
Je vous conseille de passer votre chemin.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour,
Il y a peut-être effectivement un péril imminent, des idées suicidaires par exemple, mettant en danger mère et bébé. Une mère dépressive gravement ne peut s’occuper d’un bébé. Au risque de rendre son bébé malade, physiquement et psychiquement avec des séquelles toute sa vie.
Et il faut donc faire confiance à la psychiatre, et vous ne pourrez pas récupérer votre fille tant que l’équipe pensera que son état lui interdit de vivre auprès de ses parents.
Peut-être que la relation que vous développez avec votre fille n’est pas suffisamment contenante, et de toute façon une dépression peut être très grave et nécessite des soins psychiatriques.

Je suis à votre écoute, si vous voulez un suivi pour pouvoir soulager vos inquiétudes, et pouvoir peut-être un jour aider votre fille en étant moins angoissée.

Bien à vous,
Anne Fierry Vérité, psychologue et thérapeute de couple.