troubles anxieux, addictions, estime de soi, hypersensibilité, trou noir...
Bonjour, je m'appelle Joana, j'ai 18 ans.
Cela fait maintenant 4 ans que je prend conscience de choses dans mon quotidien et même avec un parcours bien avancé qui ne vont pas et qui m'empêche même de vivre normalement.
J'ai vécu un traumatisme à l'âge de 14 ans qui, je dirais est le déclic de cette chute vers un trou noir mais je sais qu'en examinant de près ma famille, mes ancêtres, mes comportements dès l'âge d'enfant et pleins d'autres choses que ce déclic de départ et en réalité un cumul de choses inconscientes que je porte comme une charge sur mes épaules sans y connaître la racine depuis toujours.
A mes débuts de 15 ans j'ai décidé d'être prise en charge (décision qui a été difficile à appliquer) par une hypnothérapeute qui m'a permis de connaître cet univers de l'inconscient et de la thérapie et m'a apprit à me livrer. Je me suis rendue compte dès le début dans la façon de décrire ce mal-être que j'avais autour, les problèmes de la vie quotidienne (disputes, amitiés, famille, travail...) mais qu'au fond j'ai un gros trou noir qui d'ailleurs au fil des années grandit et devient de plus en plus profond... Me rendant compte que l'hypnothérapie me réglait en grande partie ces "simples" problèmes autour, je décide d'aller voir une psychologue (conseillée par mon hypnothérapeute) spécialisée chez les enfants. Je lui ai parlé de ce trou noir, de personnes de ma famille, de mon entourage... Dans la façon dont je me tenais, dont j'exprimais les choses, elle m'a parlé des personnes HP et Hypersensibles et m'a dit sans doute que j'en étais une. En sortant de cette consultation j'étais comme frappée, je ne connaissais pas du tout l'existence du mot haut potentiel et ça à été une clef qui m'a permis de me rendre compte de qui j'étais et de pourquoi je ressentais toutes ces choses depuis toujours au final.
J'ai décidé par la suite de consulter une psychologue spécialisée dans les enfants HP, au bout d'une dizaine de séances j'ai décider d'arrêter de la consulter car elle me donnait au final aucune clefs et acquiesçait tout ce que je disais.
Convaincue que je pouvais résoudre ce problème seule, je décide d'arrêter de consulter. Ma mère, souffrante d'une hernie discale à l'âge de mes 16 ans consultait un somatopathe (qui lui a apporté de nombreuses clefs sur l'existence de troubles familiaux, etc.) Méfiante mais volontaire pour résoudre ce problème en moi je décide de le consulter, en effet il a constaté de nombreuses choses sans que je lui dise un seul mot de mon histoire, par exemple comme un coup de poignard (traumatisme, déception) dans le dos à l'âge de mes 14 ans, une certaine colère et frustration chez le père de ma mère (je ne l'ai jamais connu, il est décédé) et toutes ces "annonces" m'ont permis de prendre conscience de plus de choses encore et d'étudier ainsi le pourquoi du comment.
Pour mon passage de la classe de seconde à la classe de première je décide de partir dans un lycée assez loin de mon lycée de secteur, en ville, et donc je serai logée sur place, à l'internat ( pour effectuer une spécialité artistique, pour m'éloigner de certains membres de ma famille qui sont "toxiques" pour moi, pour y rencontrer de nouvelles personnes qui sont touchés par la sensibilité de l'art... ). J'ai attendu la fin de mon année de seconde avec lutte, épuisement et fatigue... Persuadée que tout irait mieux dans ce nouveau lycée et que je pourrai enfin recommencer une vie plus stable, je rechute au bout de deux mois dans un trou encore plus sombre : angoisses, anxiété, sitiomanie, malaises éveillés, impossible de s'habiller, de sortir du lit, dermatillomanie (depuis l'âge de mes 13 ans mais qui est devenue plus obsessionnel au fur et à mesure des années et qui est toujours présent), impossible d'être présent dans un groupe d'amis, besoin obsessionnel d'être seule, je me rendais à l'infirmerie minimum 4 fois par semaines, impossible de prendre les transports en commun, impossible de me rendre à un spectacle de théâtre, se retenir de pleurer en permanence et si quelqu'un me demandait par hasard si ça allait je craquais et donc repartais physiquement dans cette zone de "solitude", une sorte de phobie sociale, impossible de parler, d'exprimer des choses.... Je consulte alors une psychiatre. Elle me demande de faire une sorte de graphique avec une échelle de mon état de 1 à 10 ( 1 étant le pire état, 10 étant le meilleur ) et constate sur papier ( parce que en apparence physique, difficile de savoir que j'ai mal ) que j'avais une moyenne de 4/10 à peut près et que je ne montais jamais à 7/10.
Elle décide alors de me mettre un congé de 3 semaines et me prescrit des anxiolytiques pour me permettre d'avoir pour l'instant juste la tête hors de l'eau.
Nous avons aussi, avec mon lycée, mit en place un PAI (aménagement de l'emploi du temps sur des demi-journées de cours) que j'ai pu bénéficier que d'une seule semaine puisque le premier confinement à été instauré juste après cette semaine. Je songeais depuis un petit moment, à redoubler mon année de première pour aller en première professionnelle ( je suis en générale ) puisque cette éducation, cette façon d'apprendre n'est pas du tout adapté à mon mode de fonctionnement... (Je suis aller faire une journée d'intégration et j'ai fais les portes ouvertes de ce lycée professionnel ). 5 mois plus tard, j'apprends que ma candidature n'est pas retenue dans cette école car je ne suis pas prioritaire. Évidemment, une énorme remise en cause et un vide s'instaurent, j'étais prête à me déscolariser et à construire des choses de mon côté.
2 mois plus tard, mon professeur principal de première et les personnels de mon établissement (dont les infirmières) me proposent un passage en terminale générale, ce que je pensais inimaginable ( puisque j'ai lâchée mon année de première durant le confinement ). Entre-temps, pour que la validation de mon PAI soit plus justifiable on me conseille de passer les tests de QI.
En étant dans cette phase sombre où même m'habiller était un enfer j'ai été incapable de m'y rendre ( j'ai rencontré la psychologue qui passait ces tests lors d'une première séance mais j'étais incapable d'y retourner pour les passer ). J'ai aussi, par les conseils de ma psychiatre, fait une séance d'art thérapie en danse, comme je faisais la spécialité au lycée je n'ai pas continuer l'art thérapie ( et j'avais surtout ce besoin de résoudre et plus "d'atténuer" en exprimant ).
Je vais donc en terminale générale l'année se passe plutôt bien même si la remise en place du PAI n'est pas resté en attente, ma psychiatre m'a conseillé, durant mes premières séances, de consulter une sophrologue pour me permettre de "savoir gérer mes émotions". Après en avoir consultée une durant plus de deux mois j'ai décidé d'arrêter puisque j'avais besoin de trouver des solutions à ce problème profond, le résoudre et pas d'atténuer des choses "extérieures"... Ce PAI, ces cours en distanciels et le fait que je loge maintenant chez ma grand-mère qui habite à proximité de mon lycée ( donc je peux rentrer plus facilement = être au calme et dans une certaine zone de confort ) m'ont permis jusqu'à la de tenir à peut près a route ( je souffre quand même d'une certaine "phobie sociale", je rentre donc dès qu'il est possible, estime de soi moindre...)
Je suis maintenant rendue à un 1 mois avant la fin des cours et j'ai comme projet l'année prochaine de partir faire mes études loin de chez mes parents et d'être en cohabitation avec mon copain.
Je souhaiterais, avant ce grand départ, pouvoir résoudre ce trou noir afin de ne pas rechuter une troisième fois et même de pouvoir vivre normalement et pleinement... Je sais qu'il y aura des moments de bas comme dans toute vie, mais je ne veux plus tomber dans ce trou sombre qui me retire de la vie à chaque fois.
Si vous êtes encore là, je vous remercie chaleureusement d'avoir pris l'attention de lire ce texte... J'ai pris la décision d'écrire et de détailler toutes ces étapes afin de vous permettre si oui ou non vous pourrez me prendre en charge.
Je suis vraiment à la recherche d'une personne qui saurait m'éclairer et saurait analyser le pourquoi du comment de beaucoup de choses en moi...
Si vous avez déjà connu ce genre de profil ou connaissez un professionnel qui serait de très bon conseils, n'hésitez à me contacter pour que nous convenions la mise en place d'un suivi.
Je suis ouverte à être suivie en distanciel toutefois si vous êtes à proximité je pourrai directement vous consulter en présentiel.
Je vous souhaite une agréable journée.
Joana