9 choses que les gens dépendants font

Comment reconnaître la dépendance émotionnelle ? 9 comportements pour la détecter...

10 NOV. 2020 · Lecture : min.
9 choses que les gens dépendants font

Il y a une tentation dans la dépendance relationnelle, c'est de se concentrer sur la relation en elle-même. Mais la clé pour savoir à quel point vous êtes vulnérable à la dépendance relationnelle est de vous concentrer sur votre part de l'équation. Vous devez vous demander : "Ai-je une personnalité dépendante ou ai-je tendance à afficher des traits de personnalité dépendants ?" Si vous le faites, il est probable que ces traits apparaîtront dans vos relations.

Voici neuf traits associés à une personnalité dépendante. Ils ne sont pas toujours faciles à identifier, et il est naturellement difficile pour les gens de regarder si profondément dans le miroir. Chaque personne arrivera à un carrefour où elle devra décider de continuer sur le chemin difficile de la découverte de soi. Ceux qui se trouvent eux-mêmes dépendants arriveront à ce carrefour.

1. Les personnes dépendantes ont du mal à prendre des décisions quotidiennes sans conseil et sans assurance. La clé ici est les décisions quotidiennes. Si vous voulez faire un changement majeur dans votre vie, bien sûr, vous parlerez de votre décision et obtiendrez l’opinion de votre famille et de vos amis. Mais une personnalité dépendante fait face aux décisions quotidiennes dans une position d'hésitation et de peur. La difficulté est la terreur de se tromper.

2. Ils ont besoin des autres pour assumer la responsabilité de nombreux domaines importants de leur vie. Demander l'aide d'une autre personne dans un domaine important de la vie est une chose. Attendre que cette autre personne assume votre responsabilité en est une autre. Les personnes ayant des personnalités dépendantes abandonnent le contrôle des principaux domaines de leur vie à une autre personne par peur. Les défis de la vie peuvent prendre la dimension de difficultés insurmontables et sont donc apparemment impossibles à affronter seuls.

3. Ils ont du mal à être en désaccord avec les autres par peur. Avez-vous déjà vu cette phrase ironique qui dit : «Tout le monde a droit à sa propre opinion, tant qu'elle est d'accord avec la mienne ?» Ce qui revient à dire : "J'ai droit à ma propre opinion, tant qu'elle est d'accord avec la vôtre." Une personne dépendante ne se sent pas digne d'exprimer ou d'avoir une opinion qui diffère de quelqu'un d'autre dont elle estime avoir besoin.

4. Ils ont du mal à démarrer des projets ou à faire des choses par eux-mêmes. Les personnes dépendantes craignent d'être exposées parce que cela peut amener les autres à réaliser à quel point elles sont «sans valeur». Ils craignent d'avoir des échecs et des faiblesses vus du public. Les personnes dépendantes évitent l'échec en évitant de prendre des initiatives. Ils ne se placent pas devant les autres en prenant l’initiative ou en promettant des résultats. S'ils croient qu'ils sont voués à l'échec dans une tâche, ils ne sont pas motivés à s'engager dans cette tâche ; ils sont plutôt motivés pour l'éviter.

5. Ils se sentent anxieux ou angoissés lorsqu'ils sont seuls ou lorsqu'ils pensent être seuls. Les personnes dépendantes s'attendent souvent au pire. Ils ne se sentent pas capables de vivre leur propre vie sans les autres. Être seul signifie être non protégé et vulnérable. L'idée d'être seul pour faire face à tout ce que la «pire» vie leur jette est tout simplement accablant. Les personnes dépendantes croient de tout cœur à la loi de Murphy : tout ce qui peut mal tourner tournera mal.

6. Ils se rendent responsables lorsque de mauvaises choses se produisent. La vie arrive ; et évidemment des choses nous arrivent. Parfois, ces choses sont mauvaises. Les personnes dépendantes, qui ne s'aiment pas suffisamment ou ne se font pas suffisamment confiance, s'attribuent rapidement la responsabilité de ces mauvaises choses, même si ce jugement est déraisonnable. Ils réquisitionneront la culpabilité des événements, des circonstances et même d'autres personnes.

7. Ils se sentent responsables de répondre aux attentes des autres. Dans la dépendance, la personne dépendante adopte les attentes de l'autre personne comme les siennes. Ainsi, lorsque la personne dépendante échoue, elle ne parvient pas à répondre non seulement aux attentes de l'autre, mais aussi aux siennes. Chaque échec renforce le jugement préjudiciable de la personne dépendante.

8. Ils ont un grand besoin de validation et d'approbation par les autres. Les personnes dépendantes peuvent avoir soif de validation et d'approbation aussi désespérément qu'un alcoolique a envie d'un verre ou qu'un joueur a envie d'un jackpot. Lorsque la validation et l'approbation se produisent, les planètes s'alignent et tout va bien dans l'univers de la personne, du moins jusqu'à ce que l'insécurité réapparaisse. Ainsi, toute «victoire», bien que désespérément recherchée, est suspecte comme une erreur, au pire, ou momentanée, au mieux.

9. Ils sont incapables de créer ou de défendre des limites personnelles. La seule vraie frontière qu'une personne dépendante a est d'être dans les limites d'une relation désirée. En dehors de cela, toutes les autres limites personnelles sont fluides et négociables afin de maintenir la relation souhaitée. La volonté de négocier des limites personnelles pour une relation crée de la vulnérabilité. Certains types de personnalité cherchent à exploiter ce type de vulnérabilité. Ils sont trop disposés à savoir combien une personne dépendante est prête à donner. Et cette réserve de besoins n'est jamais comblée ; la personne dépendante ne semble pas en donner assez pour le remplir.

Accepter la vérité, bien que difficile, est le chemin vers la liberté. La personne dépendante a passé du temps et de l'énergie à essayer de conserver des relations qui menacent constamment de s'évanouir. Pour guérir, la personne dépendante doit voir la valeur de consacrer du temps et de l'énergie à la création de relations fondées sur la vérité.

Nos thérapeutes sont à votre écoute si vous souhaitez un accompagnement concernant votre dépendance affective.

Photos : Shutterstock

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