L'amour père-fille : une relation essentielle pour s'épanouir

L'amour d'un père pour sa fille est essentiel tout au long de sa vie....

20 OCT. 2015 · Dernière modification: 18 OCT. 2019 · Lecture : min.
Amour père-fille

L'amour des deux parents est très important pour un enfant, mais celui du père envers sa fille va façonner son rapport aux hommes pour toute sa vie. L'amour de plusieurs hommes ne suffirait pas à combler celui d'une enfant, si celle-ci n'a pas reçu l'amour de son père, l'amour fondateur. La relation père-fille idéale : un mélange d'admiration, d'amour et de tendresse !

De nos jours, la relation père-fille a encore évolué. Les pères sont de plus en plus protecteurs avec leurs enfants et montrent plus facilement leur amour. Plus proches affectivement de leurs enfants, les pères offrent un sentiment de sécurité à leur fille. La relation père-fille est particulière et évolue, son influence se reflètera dans de nombreux domaines une fois plus grande.

L'amour père-fille ou le complexe d'Electre

L'amour idéal est celui ressenti par une petite fille pour son père. Pourquoi ? Le père va permettre la séparation de la mère avec son enfant, une relation fusionnelle qui est présente dès la grossesse. Le père par cette action va donner à l'enfant sa propre identité et l'aider à se détacher des bras de sa mère. L'oedipe d'une fille est donc encore plus compliqué, dans le sens ou elle va devoir dans un premier temps perdre sa mère, puis son père pour grandir, à l'inverse d'un garçon qui ne doit perdre que sa mère. La petite fille va alors aimer son père d'un amour inconditionnel et d'une admiration sans faille.

Vers 3 ans, la fille, jalouse de la relation entre son père et sa mère, va ainsi tenter de séduire son père pour faire la guerre à sa mère. Le papa doit alors clairement annoncer qu'il ne se mariera pas et n'aura pas d'enfants avec sa fille pour lui permettre de se tourner vers d'autres hommes et de ne pas créer une empreinte trop forte sur elle.

Toutefois, un père ne doit pas manquer de rappeler à sa fille qu'il la trouve jolie bien qu'elle ne soit pas pour lui, pour qu'à l'âge adulte, elle puisse avoir confiance en elle et aimer un autre homme que son père. En effet, il faut qu'une fille ait eu une histoire d'amour avec son père pour qu'elle puisse en avoir d'autres.

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C'est à l'adolescence que la fille se détachera de son père et résoudra son complexe en sentant du désir et en éprouvant des sentiments pour d'autres personnes. Bien qu'une complicité persiste, un lien de pudeur et de réserve se crée alors.

C'est un fait, le père a un impact du point de vue professionnel, personnel et amoureux sur sa fille. Et c'est grâce à ses encouragements, son soutien, qu'il sera un véritable guide vers le monde extérieur pour elle.

Des relations nocives

Seulement, certains pères réagissent différemment à la bonne nouvelle de la paternité : certains veulent uniquement des garçons et vont rejeter leur fille, d'autres encore ne reconnaîtront jamais l'enfant, etc.

Il faut savoir que la relation d'un père à sa fille va lui donner son premier regard masculin, et tout son comportement ne viendra qu'en réponse à celui-ci. Il nous arrive à tous d'aimer de la mauvaise manière, c'est-à-dire qu'on aime mais on ne sait pas le montrer. En réalité, nous aimons plus ou moins mal, et recevoir de l'amour peut être difficile aussi pour certains. Cette façon d'aimer peut avoir avoir des répercussions sur la femme qu'elle sera plus tard : difficultées à montrer ses sentiments, à faire confiance, relations instables, etc.

Certes, il est possible de vivre la rupture père-fille, mais une femme cherchera toujours l'approbation de son père. Le conflit père-fille est difficile à vivre mais parfois, la rupture de cette relation est l'unique solution quand les rapports deviennent nocifs.

Toutefois, une certaine culpabilité pèse sur la fille à ce moment là, en effet, ne se sent-on pas de plus en plus responsable dès lors que l'on prend de l'âge vis-à-vis de ses parents ? Plus la personne grandira, plus elle se rendra compte de certaines choses et cherchera à rétablir des liens avec son père.

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Mais malgré tout le mal qu'un père peut parfois nous faire, pouvons-nous ne pas l'aimer ? Comment tout simplement ne pas aimer ses parents alors que nous recherchons toute la vie leur amour...

N'hésitez pas à témoigner sur votre relation avec votre père : Quel rôle a t-il joué ? Votre relation a t-elle évolué ? Recherchez-vous encore quelque chose aujourd'hui auprès de cette figure paternelle ?

"On ne peut pas mesurer tout ce qu'un père donne, lui qui disait qu'on ne donne que ce qu'on n'a pas." - Eliette Abécassis

Photos : Unsplash

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Commentaires 182
  • Jessica

    Une ado de presque 17 ans qui est amoureuse de son père? Normal? Je suis la nouvelle conjointe depuis un ans et demi

  • Waach

    Bjr, J'ai grandi sans l'amour de mon père il n'a pas su...et j'ai appris récemment qu'il nen avait pas reçu... Chaque fois que je le cherchais ou l'observait c'était des dégage, ou des silences a mais questions...je suis marqué a vie... aujourd'hui en tant qu'adulte je lui ai dit qu'il était l'homme de ma vie...car ma maltraitance et le résultat de sa maltraitance...on se ressemble tellement...même idées valeurs avis fonctionnement...il comble par des services ou des tentatives daides financières Aujourd'hui, il vieillit comme tout le monde ...et je vois sa détresse...lorsque je lui dit que j'ai besoin de passer du temps avec lui il reste encore fermé bloqué... Je ne lui en veut plus...car il sait que' sa principale inquiétude dans le vie ' ( c'est comme cela qu'il m'appelle) et un je t'aime je m'inquiète dissimulé...en lui disant tu ne devrais pas me dire ça ...alors que tu es juste spectateur du désastre que tu as créé...oui...on parle très lames affûtée dans la famille ..et c'est un silence qu'il me laisse pour ressasser ma culpabilité de le mettre fasse au miroir...mais je me le dois...pour moi! Aujourd'hui je suis fuis tous les hommes célibataires et je n'ai que des amis 'hommes' marié ça me rassure...voilà...

  • Sa

    Bonjour, j'ai vécu dans une famille toxique : mère égoïste et jalouse de moi, père complètement immature, battant mon frère aîné, les deux ne sachant pas aimer : le frère aîné se vengeait sur moi en étant constamment sur mon dos, mentant sur moi, rusant pour me faire punir à sa place, sans qu'aucune clarification n'est jamais lieu : je pense que c'était toléré par mes parents, peut-être parce qu ils pensaient que je n'avais qu'à prendre en charge leurs méfaits, ce n'était pas bien grave, puisque eux, ca allait. Plus tard, quand j'ai eu 14 ans, ma mère a quitté mon père et est partie avac mon frère aîné. Mon père s'en est pris à nous, mon frère plus jeune, et moi : il était totalement fou d'être abandonné : je me suis faite frappée, embêtée à longueur de temps, : ils voulaient nous détruire, ne supportant pas qu'on puisse s'épanouir alors que sa vie était si nulle. Il a fait venir une folcoche et sa fille à la maison qui étaient ignobles : elle nous rpétait à longueur de temps que nous n'étions pas chez nous, mais chez notre père, elle m'a volé des affaires, nous humiliait. Je ne pouvais plus yravailler : j'ai redoublé la 1re, puis la Terminale : je me sentais nulle et avais tellemeent peu confiace en moi, que je pensais ne jamais pouvoir avoir le bac. Je voualis faire médecine, mais avec ce manque de confiance, j'étais persuadée que c'était trop bien pur moi, et je n'ai meme pas tenté le concours J'ai déprimé de nombreuses années, puis j'ai rompu avec eux, j'ai fait bio, puis suis allée jusqu'au doctorat et ai rencontré le père de ma fille. Après, quand ma fille est née, j'ai renoué avec ces cons, me sentant protégée, et voualnt donner une famille à ma fille. 16 ans plus tard : je suis séparée du père de ma fille, ma mère est décédée, et je me retrouve avec les 2 pires : mon père et mon frère : ils disent du mal de moi à tout le reste de la famille, inventent des choses. pour me dénigrer. le frère cadet ne réagit pas : en fait je me rends compte qu'il est comme eux, mais passif. Il sait, mais accepte, ne voulant pas faire de vague, et avoir sa tranquillité. Je suis au bord de recouper les ponts car ils me minent le moral. Je pense que mon père me deshéritera. J'hésite pour ma fille car je voulais qu'elle ait des cousins cousines, mais ils ont l air tellement coatchés par mon frère aîné que je ne sais pas de toute façon, si ca donnera un jour qqch (ma fille a 16 ans, et leur relation est quasi nulle)

  • Brenda

    Mom père et ma mère se sont séparés quand j’étais encore toute petite et du coup je n’ai jamais connu cette vie familiale. A l’âge de 10 ans j’ai quitter ma mère pour aller vivre chez ma tante paternelle , où j’ai vécu très difficilement parfois en me rappelant que je n’étais pas chez moi , d’où j’avais toujours ce regret de la séparation de mes parents . A l’âge de 21 ans j’ai quitter la maison de ma tante pour vivre avec mon père , on apprends à se connaître, tout ce passe bien sauf qu’il me blâme tout le temps en me rappelant et en me condamnant que je ressemble à ma mère (celle qui as gâché sa vie ), que je ne le ressemble pas . Depuis un moment je n’arrive vraiment plus à supporter ses dires, je penses sans doutes qu’il mérite une fille mieux que moi , j’en pleure et j’ai des idées suicidaires , je veux mourrir pour ne plus avoir à faire à toutes ces critiques .

  • Roxane

    Mon père était très présent lors de ma petite enfance et m'a lâché a la préadolescence. Depuis, il m'accable de tous chaque fois que je suis en contact avec lui. Je me suis rendu compte très récemment combien cela a été source d'angoisse, de dépression et d'aquabonisme pour moi. Aujourd'hui, il est vieux et je ne sais pas si je dois ou pas garder le contact avec lui car chaque échange me laisse sur le carreau pour plusieurs jours..

  • Perso

    Bonjour j’espère que vous allez bien, Mon père ne nous a pas assumé à la naissance et ne s'est pas montré pendant de longues années. Je pensais que mon père était une autre personne, c’est cette personne qui m’a déclaré mais on ne se voyait jamais. 12ans plus tard, mon vrai père est revenu alors on l’a accepté mais il est polygame et a 12 enfants et ses femmes pensent qu’on veut qu’il nous déclare pour être dans le testament. Elles ont dit à mon père de ne pas s’occuper de nous, je ne sais pas s'il a accepté mais il vient nous voir environ 1 fois tous les 2 mois. Mon frère a passé son bac de français, il n'a rien envoyé à mon frère que ce soit pour lui demander ses notes ou le féliciter alors qu’il a un autre fils qui a passé le bac comme lui. Sa famille a dit à ma mère que nous sommes matérialistes, qu’on veut juste l’argent de leur frère et ma mère ça l'a blessé. Ses femmes ne font que l’insulter alors elle a décidé de couper les ponts avec lui et elle nous demande notre avis avant de prendre la décision. Donnez moi votre avis s’il vous plaît

  • Carmene

    Bonjour, En ce moment, je me retrouve dans une situation qui m'est difficile de comprendre. J'ai un amoureux depuis 1 an. Il a deux enfants une fille de presque 12 ans et un garçon qui aura 14 ans cette année. Tous les 3 vivent en symbioses. Dernièrement, comme ça semble usuel dans leur maison, la fille fait parfois la demande à son père pour aller avec lui faire un petit dodo en pm. Cette fois-ci, j'étais présente. Le père m'a dit que je pouvais me joindre à eux. Malaise pour moi de ne pas me sentir à ma place dans une telle situation et encore moins de me sentir à l'aise à me retrouver dans le même lit où j'ai des relations intimes avec lui quand nous sommes moi et lui ensembles. Que faire dans ce genre de situations ?

  • Marielaine

    Mon père était froid distant ne m'a jamais regardé avec amour, ne m'a jamais touché SAUF à chaque jour de l'AN il nous donnait un bec sur la bouche à ma soeur et moi, le reste de l'année absolument rien rien du tout le néant total. Je déteste quand des parents embrassent leurs enfants sur la bouche ce n'est pas ce qu'un enfant a besoin. Je suis célibataire depuis toujours j'ai 66 ans tous les hommes que j'ai été attiré vers eux étaient des hommes-congélateurs-froids et en plus tous des menteurs chroniques..............................voilà ce qu'a été ma Vie.

  • MarieJ

    Je viens de lire votre article et je ne peux que confirmer que lorsqu'on a un père toxique qui vous détruit physiquement, psychologiquement, affectivement... Votre vision de l'amour et des sentiments est gravement faussée, parce que votre repère c'est : si ça fait mal alors c'est de l'amour ! Et vous vous contentez des miettes que l'on vous accorde. La souffrance est votre repère. Le hic c'est que ça ne guérira jamais n'est ce pas ? On ne peut que compenser. Je me considère comme une galérienne de l'amour et des sentiments. Je vis des histoires plus ou moins longues, plus ou moins profondes avec des hommes bien plus âgés que moi. Je cherche l'amour inconditionnel de mon père et je ramasse des flots de douleurs, de souffrances. C'est une double peine, une malédiction, une condamnation à vie.

  • Ma douce famille

    J’aimais mon père, mais avait un mode de pensée bien à lui. Il était à la fois stricte, agréable et distant. Peu respectueux avec notre mère. Je souhaitais d’ailleurs qu’ils se séparent ! Je suis maman de 4 filles. Ma 2è est très proche de son père- elle va jusqu’à le défendre contre moi. Je ne réagit pas toujours, car elle a été malade - je cherche à la protéger. Elle s’excusera souvent mais réagit encore contre moi. Son père a également été malade lequel affronte difficilement les épreuves- il avait dû partir de la maison pendant 6 mois ! Un lien familial nous uni, mais des tentions de dominé dominant perturbent ou compliquent les rapports.


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