Les crises comme opportunités de changement
Alors que nous sommes plongés dans une crise, nous entendons souvent dire qu’un traumatisme nous rend plus forts, que c'est une opportunité, mais ce n’est pas aussi simple...
Dans cet article, nous verrons pas à pas ce qui nous aide dans les crises.
Aujourd’hui, nous vivons dans une société qui traverse une période difficile, mais nous continuons souvent d’entendre que les crises sont une opportunité, mais ce n’est pas toujours vrai.
Pour vraiment traverser et surmonter les moments difficiles que nous traversons et pour devenir plus forts à notre tour, nous devons être prêts à nous mettre à l’épreuve et à penser différemment. Tout cela nous aidera à faire en sorte que les décisions que nous prenons perdurent.
Faire d’une crise une opportunité
Les moments difficiles nous rendent-ils vraiment forts ? Ne sont-ils pas supposés nous affaiblir ? Mais si la réponse est que la traversée de l’adversité nous renforce, devons-nous donc attendre de recevoir les problèmes ou aller à leur recherche comme un moyen de grandir ? Passons en revue les étapes suivantes.
1. Souffrir fait-il grandir ?
Pas toujours, parfois oui, mais parfois non. Il est vrai qu’en sortant d’une adversité, nous apprenons à développer de nouvelles capacités, mais parfois nous finissons avec moins de confiance, de sécurité et de capacité à profiter de la vie.
Alors, de quoi cela dépend ? Pourquoi les expériences difficiles génèrent-elles un stress post-traumatique ou un développement post-traumatique ? Elle dépend principalement de deux facteurs : de la personnalité antérieure de la personne et de ce que la personne fait avec ce qu’elle a traversé.
En cas de crise, il est difficile de savoir si l’issue de la crise enrichira la personne dans ses qualités ou si elle les appauvrira.
2. Un regard optimiste
En se concentrant sur l’influence de la personnalité antérieure, en vivant une crise, il semble que celle-ci augmente ce qui se produisait déjà. Par exemple, ceux qui sont optimistes sortiront des crises en se sentant plus forts, et l’expérience qu’ils ont vécue aura un grand sens.
Au contraire, ceux qui sont pessimistes et qui ont des signes de négativité verront les adversités comme des menaces et seront loin de pouvoir les surmonter de manière positive. Le contraire se produira, ils couleront de plus en plus. C’est facile pour eux de s’abandonner au désespoir, et la question est toujours la suivante : pourquoi moi ?
3. Modifier, comprendre et éviter
Il est important de recourir à trois stratégies pour faire face aux crises, voici 3 stratégies :
- Les personnes qui ont l’intention de réaliser des changements se concentrent essentiellement sur la recherche de solutions à leurs problèmes et sur les outils ou les ajustements nécessaires pour les aider à surmonter les événements qui les ont déséquilibrés. Ils souhaitent modifier la situation ;
- Comprendre les choses différemment, c’est nécessaire pour sortir d’une crise. Si nous réfléchissons ou changeons notre façon de penser face à une situation, cela pourrait nous soulager et nous pouvons aller de l’avant ;
- Éviter la douleur. Lorsque nous nous concentrons là-dessus, pour éviter la douleur que la situation critique peut nous apporter, nous devons nous distraire avec d’autres choses et minimiser l’importance d’une telle situation.
Que se passe-t-il donc avec les 3 stratégies ?
Les gens utilisent souvent les deux premières stratégies : modifier et comprendre. Ils se concentrent sur ce qu’ils n’ont pas réussi à résoudre, mais ils comprennent quand ils doivent abandonner cette approche.
Pour ceux qui se concentrent sur l’évitement, ils vont être paralysés dans leur crise, en se concentrant sur la prévention ; ils vont seulement minimiser leur douleur, mais le problème sera toujours là et le pire va alors empirer.
4. Vous êtes plus fort que vous ne le croyez
Lorsque nous parvenons à surmonter ces crises grâce à une attitude optimiste, à des solutions et à un nouveau regard sur les choses, il est évident que nous allons émerger renforcés.
Tout cela nous permet de nous en sortir gagnant :
- Nous apprenons que nous sommes plus forts que ce que nous croyons ;
- Nous avons découvert de nouvelles compétences que nous ne savions pas posséder ;
- L’image de soi a changé ;
- Tout cela est un moyen d’atteindre une vie pleine et satisfaisante, nous serons libérés d’une existence vide et stérile.
5. Des liens plus précieux
"Dans les bons comme dans les mauvais moments“ c’est ce que nous entendons souvent dans les moments difficiles, bien que cela ne marche pas toujours ainsi.
Mais certaines personnes sont vraiment heureuses de constater la présence de leurs proches, en particulier cette marque d’affection et d’amour à des moments critiques. Nous pouvons même remarquer les vraies amitiés et les gens qui semblaient lointains peuvent nous surprendre, car ils nous apporteront leur réconfort.
6. Recentrez-vous sur vos priorités
Il est très courant que les personnes qui traversent des expériences critiques changent leur objectif de vie. Pour eux, le plus important est le présent. Nous tirons les leçons de nos expériences et nous nous concentrons sur ce que nous faisons.
Tout cela offre une vie de changement, nous nous préparons aux objectifs et aux réalisations futures.
8. Une fenêtre sur le changement
C’est vrai, il s’est avéré que ces moments critiques ou traumatisants offrent une fenêtre de changement. Dans ces situations, il est courant de ne pas s’arrêter de penser et d'agir. Cependant, cette fenêtre ne dure que quelques mois, mais tout cela nous aidera à nous réinventer d’une manière qui sera bénéfique pour nos vies.
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Je trouve parfois le ton des articles culpabilisant ou à minima clivant, avec une vision noire ou blanche des choses. Dans celui-ci il est dit que la majorité des gens vont choisir telle et telle solution face à une crise et d'autres préféreront éviter la douleur. Il faut quand même être bien conscients que le comportement d'une personne face à un traumatisme est justement inconscient. La stratégie d'évitement n'a pour but que de protéger l'individu et il n'en a absolument pas conscience, pour autant il voudrait comprendre aussi les mécanismes de la crise/trauma et avoir un regard positif face à la situation et apprendre à agir autrement. C'est simplement un mécanisme inconscient du cerveau et il n'est pas lié au caractère pessimiste ou optimiste pré crise/trauma.