Je vis une situation très déstabilisante avec ma psychologue, que je vois depuis quelques semaines. Elle a rapidement souhaité me voir deux jours par semaine, et je n'ai pas osé dire non, pensant que mon cas était plus problématique que je ne le pensais.
Je vais bientôt commencer une période de stages dans une autre ville, et je ne serai plus disponible que 2 jours par semaine. Financièrement, avec tous mes frais de déplacements, je ne serai plus en mesure de maintenir le rythme de deux séances par semaine. Ma psy tient à maintenir les deux séances qui se tiendraient désormais à un jour d'intervalle. Elle a minimisé mes motivations financières, disant que je pouvais toujours m'organiser autrement. Elle a parlé de résistance de ma part, que cela faisait partie des choses à traiter justement, qu'elle s'était désormais engagée dans ma thérapie... Elle m'a fait me sentir très mal à l'aise, je suis sortie de la séance très perturbée, au bord des larmes... Je me suis sentie manipulée et pas respectée. J'ai envie d'arrêter complètement, mais j'ai peur de sa réaction et je ne sais pas comment le lui dire. J'ai encore des rendez-vous à ce jour, et à ce que j'ai compris, ma psychologue ne rembourse pas les séances annulées. Cette situation me dérange beaucoup. Son insistance à maintenir à tout prix deux séances par semaine me fait penser à un abus de pouvoir de sa part.
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11 FÉVR. 2017
· Cette réponse a été utile à 28 personnes
Bonjour,
Si vous ne vous sentez pas en confiance avec la psychologue que vous consultez, il faut changer de thérapeute et nous abordons cet élément généralement lors de la première séance.
Il est nécessaire de considérer vos capacités financières pour fixer l'intervalle des séances et le thérapeute doit s'adapter au patient qu'il a en face de lui et non simplement fixer le même cadre à chacun.
Si un patient souhaite arrêter définitivement le suivi thérapeutique, il peut le faire à n'importe quel moment en le signifiant au thérapeute quelques jours avant le prochain rendez-vous.
Cordialement.
9 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Sophie,
Pour ma part, je me garderai bien de critiquer un autre praticien puisqu’il est impossible et inconcevable de savoir ce qui se passe et ce qui est prévu, voire programmé, dans votre accompagnement. Il est vrai qu’il existe des méthodes et des outils qui bousculent, frustrent, prescrivent de manière autoritaire, forcent...Cela a son intérêt parfois mais ce n’est pas précisément ma manière d’exercer.
Ici, c’est votre inquiétude qui m’alerte et, à travers vos mots, une sorte de peur et de dépendance.
Pour ma part, c’est la carte du monde du patient qui m’intéresse et le fait qu’un patient et son thérapeute se rencontrent, se choisissent et se reconnaissent. C’est un engagement, certes, mais libre et réciproque. Dès le départ, le cadre doit être posé. En tant que thérapeute, je crois qu’il faut savoir à la fois suivre et guider sans imposer et que le patient se sente libre de faire une pause, d’arrêter ou d’être réorienté. Si la question financière se pose, et c’est bien normal, un thérapeute doit l’envisager en proposant des solutions adaptées d’un côté et le patient doit aussi savoir prioriser sur une période de sa vie de l'autre.
Quelqu’un peut vous accompagner afin que vous retrouviez votre autonomie mais personne ne peut vous forcer au changement.
Comme cela a bien été écrit plus bas, vous affirmer est en effet un premier pas. Faites-le vis-à-vis de vous-même dans un premier temps.
Très bonne continuation
Bien à vous,
Fabien Guy - Hypnothérapeute à Marseille
4 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
De mon côté, je reste toujours prudente quand il s'agit de dire "abus de pouvoir".
N'ayant jamais aimé les caballes contre X au vu d'un témoignage quelque censé il puisse être.
Je vous propose de réfléchir à votre intention en écrivant ici avec un tel titre de message.
S'il vous paraît exact, suivez-vous.
Mes collègues et moi, au vu de votre description, ne peuvent que vous suivre.
Posez-vous la question, à mon avis, avec un autre psy (entendu que le transfert paraît impossible à travailler la), sur la raison de tout cela.
Comment en êtes vous arrivée à tant de doutes.
10 NOV. 2015
· Cette réponse a été utile à 11 personnes
Bonjour,
La situation décrite peut s'entendre de plusieurs façons :
- vous n’êtes pas dans un suivi psychologique mais dans une cure psychanalytique. Ce fonctionnement est alors courant.
- vous êtes face à une psychologue (peut-elle le prouver ?) qui frôle l'abus de pouvoir car l'engagement thérapeutique se fait à double sens.
- votre psychologue a très bien cerné votre problématique (savez-vous dire Non ?) et vous y confronte.
Bon courage dans votre cheminement, et ne baissez surtout pas les bras.
21 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 21 personnes
Bonjour Sophie,
Il est important d’être dans une relation de confiance avec un thérapeute, or ce n'est pas le cas.... n'hésitez pas à changer ! La fréquence et la régularité des séances nécessitent l'accord et l'engagement du patient, c'est votre désir qui compte pas la toute puissance d'un psy.
20 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 14 personnes
Un psychologue est par définition une personne qui n'a pas de pouvoir justement. Celle-ci en abuse... Elle n'a pas à vous imposer cela... Vous avez le droit de refuser et même de changer de psychologue ! Personne ne peut faire pression sur vous.
Catherine Grué, Psychologue
19 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour sophie,
En premier lieu je voudrais vous demandez si votre psychologue est bien psychologue ou psychanalyste ? Car dans le cas d'une cure analytique cela est usuel de planifier de courtes séances assez rapprochées.
Si ce n'est pas le cas et qu'elle est bien psychologue alors oui effectivement il y a bien abus de pouvoir car
- soit votre situation nécessite un dispositif d'urgence et à ce moment là elle devrait vous orienter vers les institutions de santé compétente et non gérer cela en libéral
- soit le rythme d'une fois par semaine est déjà considéré comme intense alors 2 fois ! Je ne pratique en tout cas pas de cette façon et je ne vois pas ce qui pourrais le justifier ?
Dans tous les cas, en cas de litige et si elle ne veux pas entendre vos objections, vous pouvez avoir recours à une association ou fédération de psychologues pour vous soutenir ou à la comission nationale (CNCDP) dont voici le lien : http://cncdp.fr/index.php/presentation-de-la-cncdp/solliciter-la-commission
Je vous souhaite bon courage et je déplore de telles pratiques chez les praticiens de ma profession.
Vous avez eu raison de solliciter d'autres points de vue, Bravo !
19 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Madame,
La situation que vous évoquée, donne à voir qu'il vous est peut-être difficile de dire NON.
SI cela en est le cas, et selon votre demande initiale lors de votre première rencontre avec votre psychologue, pourrions-nous supposer qu'au travers de cette pratique, son objectif serait de vous guider vers un apprentissage tel que :
Prendre sa place dans la relation ?
Ma contribution à votre réflexion reste une piste qui peut faire son chemin car, même si ce n'est pas initiée par votre psychologue, c'est ce que votre récit m'apporte comme questionnement.
Cordialement.
Carole NGALLE MIANO
Thérapeute de couple et de famille
Cabinet CNM
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17 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Madame,
A la lecture de votre récit, je me questionne sur ce qui m'apparait comme une difficulté à prendre place dans la relation avec l'autre.
Vous êtes, comme une "petite fille qui n'ose pas dire non". Ceci n'est en aucun cas un jugement de ma part, juste une piste qui fera peut-être son chemin.
Selon la raison qui vous a amené à consulter, il pourrait peut-être être intéressant de faire le lien avec ce qu'induit en vous ce "commandement" de la part de la psychologue et la raison qui vous a conduit à consulter.
Cordialement.
Carole NGALLE MIANO
Thérapeute de couple et de famille
Cabinet CNM
16 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Je suis bien étonnée de cette attitude venant d'une psychologue... mais est elle vraiment psychologue diplômée ?
N'usurpe t-elle pas un titre qu'elle ne mérite pas. Il faut vous en assurer car cette personne fait beaucoup de tort à notre profession, déjà en difficulté, parfois, depuis la venue de psys de toute nature mal différenciés.
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15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 14 personnes
C'est le contrat thérapeutique, votre psychologue l'établit sans doute pour de bonnes raisons (tous les psy ne sont pas pervers) . Votre réaction montre que vous êtes vous même engagée dans le processus de transfert nécessaire au travail thérapeutique. Maintenant il faut que la réalité puisse vous permettre de poursuivre. Â votre psychologue d'aménager le cadre pour qu'il corresponde à vos deux réalités, si cela n'est pas fait je crains que votre thérapie ne puisse continuer, en tout cas avec elle... C'est de cela dont vous devez parlez pour votre entrée dans la thérapie. Elle est en droit aussi de refuser. Vous savezvqu'Il y a d'autres thérapeutes ...
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour, C'est effectivement important pour vous de parler franchement et directement de vos ressentis envers la manière dont se comporte la psychologue que vous avez choisi. Pour vous aider de façon pragmatique à y voir plus clair demandez vous si le comportement qu'à votre psychologue a un lien avec le sujet de votre consultation ? Est ce que cela éclaircie la situation ? Puis, selon vos réponses prenez la meilleure décision possible pour vous autant financièrement qu'émotionnellement. Respectez vous et faites vous respecter. Je suis certaine que vous avez toutes les ressources pour y parvenir. Et je vous encourage. Enfin, le règlement des séances annulées à l'avance par vous "ne devrait pas" s'appliquer. C'est peut-être l'occasion pour le thérapeute que vous consulter de s'interroger sur la fréquence exigée des séances.
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Sophie,
Si je comprends bien vous avez payé en avance des séances non effectuées ?
Il est important que la démarche du suivi vienne de votre volonté.
La confiance et le rapport à votre thérapeute est essentiel.
Évaluez votre besoin et le résultat que votre thérapie vous apporte et passez à l action si cela ne vous convient pas, ce que je comprends.
Belle journée à vous,
Cordialement,
Sabine AZOUZ
Praticienne PNL et Thérapies brèves
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Vous dites que vous voyez votre thérapeute depuis quelques semaines. Ce qui en mon sens est très peu. Donc pas suffisamment pour avoir déjà plusieurs séances non payées. Toutes séances même si vous n'y allez pas est dûe. Sauf en cas de force majeure vous devez prévenir votre thérapeute 48 heures à l'avance.
Quelle était votre demande initiale?
Parlez en franchement avec lui. Vous n'êtes pas obligé de continuer les séances si cela ne vous convient pas. Dans un contrat il y a un accord tacite.
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15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Dans un premier temps avez donc été d'accord avec elle que 2 séances étaient préférables. Dans un 2ème temps pour des raisons professionnelles vous avez voulu diminué la fréquence des séances. Votre psychologue l'a interprété comme une résistance. Cela peut se comprendre puisqu'il y a la raison qui vous fait vouloir diminuer la fréquence n'a aucun rapport avec votre acceptation de départ. Je vous conseille d'être plus clair et plus "courageuse" et vous verrez que vous pourrez éviter très facilement d'être manipulée. Je pense qu'il faut vous affirmez un peu plus (même si c'est un de vos problèmes) plutôt que de porter d'aussi graves accusations.
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15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour Sophie,
Vous posez une question récurrente : la place que tient un professionnel de la relation d'aide à l'égard de votre demande personnelle.
Milton Hyland Erickson disait simplement que :"C'est le patient qui fait la thérapie"...et non l'inverse.
La seule question que je vous poserai spontanément est :"Dans quels contextes vous savez dire "ça ne me convient pas?"
Savez-vous dire "non" même à une autorité si cela vous semble juste et raisonnable ?
C'est peut-être juste la question à vous poser. Je ne connais pas votre problématique mais dans ma pratique je sais que le patient sait mieux que moi où il en est. Je suis juste là comme une passerelle pour voir clair à l'intérieur de ce qui se joue et vous perturbe.
Si vous n'êtes pas à l'aise pour quelque raison que ce soit avec votre thérapeute, orientez vous vers un autre de la même façon que vous allez dans la vie quotidienne vers une personne plutôt qu'une autre.
La toute puissance du thérapeute est véhiculée depuis des lustres au détriment du bien-être des gens. C'est regrettable.
Une résonance de cœur à cœur est indispensable à tout travail thérapeutique quel qu'il soit. Si vous ne la sentez pas, Suivez votre petite voix intérieure, celle qui sait et qui pourtant se fait souvent si petite.
Bonne continuation et heureux développement.
Nathalie TANAKA
Hypnothérapeute à Lamorlaye (60)
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15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 15 personnes
Bonjour,
La base de toute relation thérapeutique est la confiance, or, de votre point de vue on peut dire qu'elle est ébréchée. Pour ma part, je pars du principe que ce sont les patients qui prennent en charge leur thérapie et c'est pourquoi je les laisse libre de fixer eux-mêmes le rythme de leurs séances. Que pensez d'une thérapeute qui ne prend pas en compte les désirs de ses patients, et a fortiori la dimension financière qui, comme vous le dites, pèse dans le parcours thérapeutique.
La question que je vous pose est de savoir si vous pensez que continuer une thérapie avec un psy à qui vous ne faites plus confiance est possible? D'autre part, elle a évoqué des résistances, mais il ne s'agit pas de "malmener" les patients pour faire "sauter" leurs résistances, mais de prendre au contraire le temps de cheminer avec eux pour que les résistances cèdent quand ils sont prêts.
Pour ma part je pense que vous pourriez peut être contacter un autre thérapeute mais vous êtes libre de votre décision.
Bon courage
Isabelle Torrisi
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour
Quelque soit les motifs pour lesquels vous avez choisi de faire une therapie vous restez une personne libre et respinsable de vos choix. Si deux seances ne vous semblent pas adapter quelqu en soit les raisons (financiere, temps...) vous pouvez dire que cela ne vous convient pas d autant que ce n est pas avec un psychanalyste. D autre part l objectif final d une therapie est d etre mieux meme si le chemin passe par des moments plus iu moins douloureux.
C est aussi à vous d oser dire non ou de changer
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour
Je ne sais si c’est de l’abus de pouvoir mais c’est un intéressement financier évident.
2 séances à 1 journée d’intervalle n’ont aucun intérêt dans le travail psychothérapeutique. Cela n’existe qu’en psychanalyse.
Vous avez fait part de vos contraintes financières, même si cela fait partie du processus thérapeutique, il n’est pas déontologique de vous mettre en difficulté.
D’après votre écrit j’en déduis que vous avez déjà réglées des séances d’avance, mais si prévenez à l’avance et/ou si vous souhaitez mettre fin à votre psychothérapie il est légitime que ces sommes vous soient remboursées sauf si elle vous a fait un forfait à tarif réduit pour un certain nombre de séances.
Sur le principe en psychothérapie 1 séance par semaine est suffisant voire une tous les 15 jours lorsque la thérapie a avancé. Le règlement s’effectue normalement à chaque séance.
De toute évidence le lien psychothérapeutique est rompu, appelez la et dites lui que vous souhaitez arrêter, c’est votre droit. Qu’elle le prenne mal n’est pas votre problème mais le sien.
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour,
Ce que je constate c'est une situation de souffrance qui s'installe pour vous, et ce n'est pas le but d'un travail thérapeutique.
Le travail thérapeutique ne consiste pas à créer une situation de dépendance, mais bien d'acquérir un sentiment de liberté, de confiance en soi, d'estime de soi. Ce que vous semblez vivre est à l'inverse de ce que vous recherchez. Sachez vous affranchir de cette dépendance.
Bien cordialement
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
S'agissant de la résistance, c'est une justification un peu facile de la part du professionnel pour rendre responsable le patient de l'absence ou de la faiblesse du rapport qu'il a lui-même installé.
Le patient que je reçois est en état de faiblesse à priori et il y a lieu de ne pas en abuser. L'abus de faiblesse existe en Droit et cela ouvre le champ à des actions judiciaires.
Ce que je vous encourage à faire est de prendre attache avec la fédération à laquelle appartient ce professionnel. Peut-être y a-t-il dans votre ressort ou celui de votre thérapeute, un membre de cette fédération.
Vous leur expliquerez la situation pour avoir leur avis.
A défaut, rapprochez-vous d'une association de défense des droits des consommateurs.
Il y a d'autres voies de recours que je n'évoquerai pas ici. Ce n'est pas le sujet.
L'objectif est bien que vous puissiez continuer votre thérapie si vous en exprimez le besoin.
Or, en dehors de l'aspect financier et de votre agenda chargé, vous restez taisante sur les résultats du travail réalisé. Souhaitez-vous continuer avec le même thérapeute ? La question est bien là. A vous de décider.
Vous pouvez également annuler quelques rendez-vous avec ce psy, en prendre un avec un autre et faire le point de la situation.
Bon courage.
15 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
Vous dites que vous voyez cette psychologue depuis quelques semaines et pourtant vous semblez déjà être prise dans un transfert assez fort au point d'avoir peur de lui dire votre désaccord.
Quelle était votre demande au début de vos séances ? Une analyse? Dans ce cas c'est effectivement au moins deux séances par semaine et les séances non honorée sont dues. C'est la règle.
Encore une fois quelle était votre demande?
En aucun cas elle ne peut rien vous imposer et encore moins vous faire violence.
Toutefois il me semble important que vous vous interrogiez sur votre réaction et surtout que vous puissiez lui en dire quelque chose. C'est votre lieu.. Il est sensé être un lieu de paroles vraies, authentiques. Alors n' hésitez a affirmé votre position (même si elle est le résultat de résistances justement inconsciente), quitte à arrêter si vous n'avez plus confiance en elle. Elle doit pouvoir entendre que vous n'êtes pas prête à passer à 2 séances (peu importe si elles sont contiguës, au contraire ça peut permettre au travail de se décanter. Une séance n'a bien au delà du Cabinet de la thérapeute.
Bon courage
14 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Sophie,
La mise en place de tout travail thérapeutique se fait dans une sorte de co-construction à deux, où le psychologue tente d'évaluer et vous aide à exprimer et préciser votre demande et votre problématique, pour ensuite vous faire des propositions et vous demande ce que vous en pensez, afin que l'engagement soit prit avant tout par vous-même, pour vous. La relation d'aide et l'empathie dont doit faire preuve par déontologie et humanité le professionnel ne doit pas vous soumettre à un état de domination/soumission mais peut-être votre psychologue y voit d'autres enjeux, financiers, ou n'exprime pas de façon adéquat la mise en place du dispositif thérapeutique qu'elle souhaite vous proposer. Faites vous une thérapie particulière type PNL ou EDMR ? Enfin, vous êtes en droit de refuser ou consulter quelqu'un d'autre car le but n'est pas que vous pleuriez à chaque après séance et encore moins que vous vous sentiez gênée ou obligée de quoique ce soit. Faites confiance à votre ressenti sans pour autant abandonner l'idée de renouveler votre démarche ultérieurement avec quelqu'un qui sera être à votre écoute et vous mettre suffisamment à l'aise pour avancer sur vos questionnements.
Bon courage à vous,
Audrey Villard - Cabinet de Psychologie - Hérault.
14 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonsoir Madame,
Le rapport de forces qui s'est engagé avec votre thérapeute ne me semble pas propice à une relation thérapeutique confiante et sereine. Par ailleurs notre profession nous encourage à respecter deux principes, la neutralité et la bienveillance et ne pas faire cas de vos contraintes budgétaires et de votre bien-être n'est pas bienveillant.
Bien à vous, Chantal Paugam
14 OCT. 2015
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Sophie,
Vous êtes libre de choisir le rythme de vos séances... qu'est ce qui vous fait en douter ?
Vos moyens sont ce qu'ils sont : ni vous ni elle ne peuvent agir dessus, dans l'immédiat. En revanche, ce que vous pouvez faire, c'est affirmer que ce n'est pas possible (puisque c'est le cas...)