Aider ma soeur
Bonjour,
Nous avons remarqué avec mon beau frère que ma soeur boit en cachette comment réagir ? Que faire pour l’aider ?
Bonjour,
Nous avons remarqué avec mon beau frère que ma soeur boit en cachette comment réagir ? Que faire pour l’aider ?
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Bonjour
Il s'agit d'une situation délicate qui demande en effet une approche subtile et beaucoup d'écoute.
Cependant les personnes qui se tournent vers l'alcool n'ont pas nécessairement envie de s'exprimer, ressentent de la culpabilité / honte, une forte colère contre les autres et par conséquent contre elles. Les étapes qui vont du déni à l'acceptation peuvent prendre du temps.
Une règle importante à savoir est que l'on ne peut pas aider une personne qui ne veut pas être aidée.
Je vous invite à prendre contact avec des associations spécialisées qui pourront vous donner des pistes sur comment agir en tant que proche / famille.
Bon courage à vous,
Bien cdt
Muriel BERTHE
Graine de Soi
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Bonjour
Vous pouvez en parler à votre sœur afin qu elle se fasse aider.
Des associations existent pour la soutenir en parallèle d’une thérapie.
Il faut qu’elle accepte l’aide de professionnels familiarisés avec les addictions.
Bon courage
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Bonjour,
Les addictions sont une stratégie inconsciente pour fuir une réalité qui ne nous convient pas et à laquelle on pense ne pas pouvoir faire face. Il y a derrière cela un déficit d'autonomie, donc un phénomène relationnel dans l'environnement et beaucoup de peurs inavouées.
Si elle boit en cachette, c'est certainement qu'elle souhaite préserver une certaine image. Vous pouvez engager un dialogue avec elle dans lequel vous pourrez, en fonction de vos affinités et de votre proximité, la valoriser, lui dire ce que vous voyez de beau chez elle, l'aider à se reconnecter à des expériences de réussite, de fierté dans son histoire personnelle. Bref, favoriser une relation de confiance avec beaucoup de bienveillance et l'aider à se reconnecter à ses ressources.
Et puis lui demander tout simplement comment elle va, comment va sa vie. Et en fonction de sa réponse, lui dire que vous êtes présente pour elle ou bien lui demander ce qu'elle compte faire. Ne mettez pas l'alcool au centre du problème, car cela pourrait renforcer sa posture.
Aussi curieux que cela puisse paraître, l'addiction est un moyen de réaffirmer sa liberté, son indépendance, son unicité. Ne dites pas à votre sœur ce qu'elle devrait faire ou même ce qu'elle pourrait faire. Mais posez-lui toujours la question de ce qu'elle a envie de faire, sans orienter la réponse. Cela l'aidera à reprendre de la responsabilité plutôt qu'à l'en priver.
Si elle prévoit de se faire aider mais qu'on le lui souffle avant même qu'elle l'ait demandé, par effet de réactance, elle pourrait aller à l'encontre de la préconisation et donc de son idée première. Avant de lui donner un avis, quel qu'il soit, prenez le soin de lui demander si elle souhaite l'entendre.
Acceptez ensuite de ne pas pouvoir faire plus. C'est son chemin et il lui appartient.
Nous pouvons en échanger de vive voix si vous le souhaitez. Sentez-vous libre de m'écrire ou de m'appeler, je me ferai un plaisir de vous répondre.
Belle journée à vous !
Boris Amiot
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Bonjour La Lune
Il est très difficile de constater l’alcoolisme d’un proche, parce qu’on l’aime et qu’on découvre qu’il nous cache son mal-être depuis un certain temps, parce qu’on voudrait l’aider mais on ne sait pas comment, etc.
La personne alcoolique peut prétendre à tort que tout va bien et on se sent impuissant : on n’aide pas quelqu’un qui est dans le déni.
Si la personne a pris conscience de son alcoolisme, il peut se sentir coupable, honteux et refuser l’aide proposée pour garder la face, ne pas avoir à se reprocher de vous faire de la peine.
Ce sont les raisons pour lesquelles, lorsque vous allez évoquer le problème avec votre sœur, vous parlerez de choses factuelles (ce que vous avez vu et compris), sans aucun jugement ni culpabilisation et surtout à la première personne.
Exemple :
« Nous avons remarqué (à tel moment, telle date) des bouteilles vides … »
« Nous avons remarqué qu’à table, tu consommes 5-6 verres alors qu’avant, c’était 1 ou 2 ».
« Je t’aime et je me préoccupe de ta santé. J’ai l’impression que tu ne vas pas bien. Je voudrais t’aider. »
« Depuis (…), nous nous disputons tout le temps et ça me fait de la peine. Je veux que ça s’arrête. »
Proposez votre aide ou celle d’un professionnel (le mot « psy » peut faire peur)
Si la personne vous repousse, ne rentrez jamais dans le conflit. Dites-lui plutôt que vous restez à son écoute, disponible pour l’aider.
Si pour vous, son comportement est devenu insupportable, vous devez le lui dire de la même manière et fixer un cap ensemble : « J’ai besoin que cela s’arrête, j’accepte de tolérer ton comportement pendant encore 1 mois et de ton côté, tu fais un effort pour … (cela dépend de ce qu’elle accepte en fonction de son degré d’alcoolisme). Si rien ne change, je te prends RV chez le médecin sur ce sujet ».
Si cela ne fonctionne pas, ne vous reprochez rien. L’alcoolisme ne permet pas toujours de comprendre.
Vous aurez fait votre part.
Votre colère, Votre peine, la communication deux aux émotions peut aussi servir de déclencheur. Il arrive en effet que les personnes accepte de se soigner que lorsqu’ils ont dépassé le point de non retour.
Courage à vous et à votre beau-frère. Je vous recommande des groupes de paroles, souvent organisé dans des associations ou même les hôpitaux. Il vous aideront à traverser cette période difficile.
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Bonjour La lune,
L'alcoolisme est une maladie très complexe. Vous pouvez avoir une discussion avec elle pour lui avouer vos doutes et lui demander ce qui ne va pas, sans jugement ni reproche.
Selon sa réponse lui dire que vous êtes la si elle a besoin..
Les personnes qui boivent sont souvent dans le déni et refusent d'être aidé.
Renseignez vous sur les organismes qui peuvent l'aider et vous aider près de chez vous.
S'entourer de professionnels est un réel soutien.
Sandrine Filleul Psychanalyste
Évry Courcouronnes. Doctolib
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Bonjour,
Votre sœur boit en cachette parce qu'elle se sent coupable de le faire. Elle trouve dans l'alcool un refuge et surtout la mise provisoire "sous le tapis" de ce qui la fait souffrir en ce moment.
Êtes vous proche de votre sœur ? Vous fait-elle facilement des confidences ?
Si cela n'est pas le cas, il est compréhensible qu'il soit compliqué pour elle de se livrer. Mais vous pourriez commencer par lui dire que vous avez remarqué que' quelque chose ne va pas, sans la brusquer. En revanche, si vous commencez par dire que vous avez remarqué sa tendance à boire, elle se braquera car la honte qu'on éprouve fait qu'on peut rester longtemps dans le déni.
Peut-être que votre beau-frère pourrait provoquer un échange et s’interroger lui aussi sur leur couple, sur ce qui peut soucier sa conjointe.
En revanche, si votre sœur finit par parler elle-même de son attirance pour l'alcool, vous pourriez l'encourager à consulter, pas seulement pour se libérer de l'addiction mais surtout pour identifier la cause profonde du mal être qui conduit à l'addiction.
Si vous souhaitiez en savoir plus sur mon approche et mes techniques, n’hésitez pas à me demander un premier échange, gratuit et sans engagement.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
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Bonjour Madame
Il est toujours difficile de voir un proche souffrir...Boire est un signe de souffrance et le faire en cachette souligne un sentiment de culpabilité et de honte.Dans ces conditions, confronter directement votre soeur à ses actes pourrait être improductif.
Je ne connais pas la consommation de votre soeur et par conséquent son degré de dépendance, mais il est important de garder à l'esprit qu'aujourd'hui, la dépendance à l'alcool est considérée comme une maladie et traitée comme telle.
Pour comprendre déjà ce que vit votre soeur , vous pouvez prendre rdv dans un Csapa (centre de soin, d'accompagnement et de prévention en addictologie). Les Csapa accueillent les personnes en difficulté avec ou sans produits (alcool, tabac, héroine, cocaine, etc mais aussi jeux vidéo ou autres).
Vous pouvez les contacter en tant qu'aidante. Le soignant qui vous recevra vous donnera des pistes et de la documentation pour interagir avec votre soeur. Quelques fois, laisser trainer sur une table un document sur l'alcool peut aider à la parole.
Il existe aussi des associations qui pourront vous guider dans la compréhension de ce que vivent les personnes en prise avec l'alcool, les Alcooliques Anonymes, Vie Libre...les ressources ne manquent pas.
Le jour où votre soeur pourra parler de sa souffrance à un professionnel , elle aura encore besoin de votre patience et de votre empathie.
Cordialement
Stéphanie Hesol
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Bonjour,
Votre soeur doit être en grande souffrance pour avoir besoin du soutien de l'alcool. Vous pourriez dans un premier temps l'aider à exprimer son mal-être afin qu'elle se rende compte qu'elle est en souffrance. Pour l'instant, elle est certainement dans le déni car coupée de ses émotions. Et aborder le sujet de sa dépendance de manière frontale risque de la braquer. Seule une prise de conscience de sa part peut l'amener à vouloir se faire aider. Et c'est un long chemin très délicat.
Je vous souhaite une bonne suite.
Chantal JEAN
Thérapeute en Relation d'Aide
Séances en face à face dans mon cabinet à Paris 5e ou en visioconférence sur Skype ou Messenger
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Bonjour,
Il est probable qu'elle ait honte de son addiction.
Si vous lui en parlez, faites-le avec beaucoup de bienveillance et de respect.
Si elle fait cela, c'est qu'elle est malheureuse, et recouvre ce mal-être par l'alcool qui lui permet d'oublier.
Il est important que vous ayez la compréhension qu'elle souffre et qu'elle ait trouvé à un moment donné du réconfort dans le produit.
L'alcoolisation est à soigner, mais et surtout la dépression qui la met au tapis, par la psychothérapie.
J'accompagne des personnes souffrant de ce même mal en psychothérapie, et grâce à la confiance réciproque installée au sein de la relation thérapeutique, elles remontent progressivement la pente.
Ce n'est pas linéaire, mais c'est "l'optimisme" du thérapeute, qui "tient" la personne dans cette démarche difficile pour elle.
Il est essentiel également que mon suivi soit étayé par l'accompagnement de son/sa médecin traitant qui l'accompagnera également dans ce processus. Et aussi essentiel, qu'un/une spécialiste en addictologie l'accompagne également tout au long du processus.
Comme vous le voyez, tout un réseau professionnel qui la soutiendra, et son conjoint et vous bien sûr qui êtes essentiels dans votre compréhension, votre tolérance, votre patience, et votre bienveillance envers elle.
Mon rôle est de l'aider à sortir de sa dépression (mais c'est l'addition de nos compétences qui va l'aider).
Si vous avez besoin de plus de renseignements, je me tiens à votre disposition pour en parler au téléphone
Bien à vous
Inès AVOT
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Bonjour Madame,
Surtout soyez délicate avec elle. Elle souffre énormément et elle se sent coupable avec beaucoup de honte.
Je vous propose de lire le livre : un dernier verre. Ce livre vous permettra de saisir le mal être profond qui habite une personne alcoolique.
Excellente continuation et bon courage à vous
Pensez aussi aux AA ils peuvent vous aider
Bien à vous
Marjorie Lugari
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