Est-ce qu'un psychologue peut faire arrêter un programme de soins forcés?
Les neuroleptiques n'aident pas la personne et elle ne les supporte pas.
Le psychiatre référent se base sur des préjugés erronés et un diagnostic bidon qui ne correspond pas à la personne.
Si on lui demande de simplement baisser les doses, il dit que la personne est non-compliante, qu'elle est dans le déni, qu'elle est malade et doit accepter l'injection: c'est une logique fermée qui tourne en rond.
Le psychiatre refuse la demande de faire une psychothérapie et d'arrêter les neuroleptiques. Il menace et intimide la personne au lieu de l'aider. Que faire?
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14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Je comprends votre frustration face à la situation actuelle. Il est important de se rappeler que le psychiatre référent est responsable des soins et des décisions de traitement.
Cependant, si vous pensez sincèrement que le plan de traitement n'est pas approprié, vous avez le droit de demander un second avis à un autre psychiatre. Un autre psychiatre peut fournir une évaluation indépendante de la situation et offrir une autre perspective.
Il est essentiel de défendre votre bien-être et d'envisager de trouver un professionnel disposé à écouter vos préoccupations et à explorer d'autres options de traitement, y compris la psychothérapie.
N'oubliez pas que la collaboration et une communication ouverte sont essentielles pour trouver le plan d'action le mieux adapté à votre situation.
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés
Psychothérapeute -Coach de vie-Psyconeuroimmunologist -Psychanalyste
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Espanol
15 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Luc, votre colère et frustration sont compréhensibles face à cette situation, maintenant le psychiatre a la responsabilité du suivi de la personne et des décisions à prendre.
Si vous avez des doutes sur le bien fondé des décisions du psychiatre, vous pouvez faire faire un deuxième diagnostique par un autre psychiatre, exactement comme on peut le faire avec un médecin par exemple pour avoir un avis complémentaire.
Le principal lors d'un soin est que la personne se sente accompagnée, écoutée et comprise. Il est donc important d'avoir à faire à un professionnel à l'écoute et ouvert pour envisager différentes options.
Je reste à votre écoute en cabinet à Nice ou en visio,
cordialement,
Laurent Stevenoot
Psycho analyste clinicien.
15 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour LUC,
L'arrêt d'un traitement demande beaucoup de temps et peut et doit être encadré, mais si vous avez de tels doutes et que la personne en question n'est pas dans une entente avec son médecin psychiatre, il serait peut-être préférable d'en parler son médecin traitant et de demander un autre avis avec un autre médecin psychiatre, (nous ne sommes pas mariés à nos médecins ou thérapeutes !!) . Evidemment cela est douloureux pour vous j'entends bien cela.
Je reste à votre écoute.
WINTER Nelly psychopraticienne sur Bordeaux et alentours ainsi qu'en visio
15 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Cette personne est-ce vous, est-ce votre entourage ?
Si la personne est hospitalisée ou suivie par une équipe (CMP….etc) , elle ne peut pas de son initiative refuser le traitement, sauf à signer, je pense, une décharge auprès de l’établissement.
Pour ce qui est du diagnostic, des préjugés, seul l’avis d’un autre spécialiste peut confirmer ou infirmer une hypothèse.
Enfin, chacun choisit son praticien, personne ne peut interdire le suivi d’une psychothérapie.
Donc selon le cadre de soins, les obligations – soignant – soigné – ne sont pas les mêmes.
15 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Le programme de soin est-il la résultante d'une injonction de soins édictée par la justice?
Dans ce cas vous comprendrez qu'il n'est pas possible de faire stopper le programme de soin.
Vous portez un regard sévère sur l'action du psychiatre référent, pour autant vous n'êtes pas vous-même psychiatre, il vous est donc difficile de pouvoir évaluer son travail, savoir si les doses sont adaptées ou pas et sans doute savoir s'il intimide ou menace son patient à moins que vous n'assistiez vous-même aux consultations.
On ne prescrit pas les neuroleptiques à la légère.
Si vraiment "la personne" n'est pas satisfaite de son médecin référent, elle doit pouvoir demander à en changer. Vous pouvez sans doute l'accompagner dans ces démarches.
14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Monsieur,
Si la personne en question doit prendre des neuroleptiques c’est qu’elle a une maladie psychiatrique qui ne peut pas être soignée seulement avec une psychothérapie, qui ne peut commencer que dans un moment où les symptômes de la maladie traitée sont atténués avec les médicaments.
Si vous avez de doutes sur le diagnostic vous pouvez faire appel à un autre avis psychiatrique.
Un psychologue n’est pas habilité à poser un tel diagnostic ni à donner un avis sur le traitement.
Il est possible que vous soyez impressionné par le discours de la personne qui souffre…, mais ne réagissez pas sous le coup des émotions : vous même vous n’êtes pas psychiatre non plus…, et il est important d’écouter les spécialistes.
Il y a des maladies pour lesquelles un traitement à vie est nécessaire et dont l’interruption peut être fatale au malade et parfois à son entourage aussi.
Demandez conseil aussi au médecin traitant de la personne pour laquelle vous vous inquiétez.
sp
14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Si vous avez le moindre doute sur les compétences de ce psychiatre vous pouvez consulter un autre avis (un autre psychiatre) qui, avec tous les éléments cliniques et diagnostiques en main, pourra confirmer ou infirmer l'approche thérapeutique actuelle.
Pour rappel, le patient reste maitre de son traitement, sauf si déclaré irresponsable et placé sous tutelle.
Quant à nous, avec si peu d'élément et sans rencontrer la personne concernée, il nous est impossible d'émettre un avis.
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel.
14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Le psychologue comme le psychanalyste ne sont pas médecins, ils ne peuvent absolument pas intervenir sur un traitement. Seul un psychiatre peut le faire.
Vous avez donc la possibilité de changer de psychiatre si celui dont vous parlez ne vous convient pas.
Il est important de faire confiance au professionnel avec qui vous êtes en lien et ne pas hésiter à changer si cela vous semble nécessaire.
Il est possible de faire une thérapie avec un autre professionnel.
Attention à ne pas intervenir sur la prise d'un traitement sans l'accord d'un médecin car les conséquences peuvent être graves.
Renseignez vous chez votre pharmacien ou médecin généraliste pour avoir l'adresse d'un nouveau psychiatre près de chez vous.
S.Filleul.
RDV sur Crenolib. Consultation en présentiel ou en ligne
Psychanalyste. Praticienne en psychjologie.
Evry courcouronnes.
14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Luc,
Demandez un autre psychiatre. Vous en avez le droit et la manière dont il vous présente la situation semble être quelque peu violente. Profitez-en pour glisser mon contact à ce psychiatre, je pense qu'il aurait besoin d'une thérapie.
14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Il faudrait connaître le contexte légal dans lequel le psychiatre a été désigné comme référent.
S'il ne s'agit pas d'une obligation il suffit de changer de psychiatre.
Sinon il faut en référer au prescripteur de l'obligation (juge ?) et voir avec un avocat pour faire désigner un autre psychiatre.
14 JUIN 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Luc,
Demander un autre avis !
Chacun-e est libre de consulter qui bon lui semble.
A moins que cette personne n'ait été internée de force, elle peut prendre RV avec un autre psychiatre.
Et pour suivre une psychothérapie il n'y a pas besoin de l'avis du psychiatre.
Et vous dans tout ça, en quoi êtes-vous concerné ? Quel lien avez-vous avec cette personne ?
Je reste à votre écoute.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute