Je suis en couple depuis quasiment 3 ans maintenant. Tout se passe très bien, je me sens aimée et respectée mais il y a deux jours il s'est passé quelque chose qui m'a vraiment fait du mal.
Nous étions dans notre lit et nous avons commencé à nous câliner puis s'est allé un peu plus vite et mon copain m'a touché après me l'avoir demandé car j'en avais vraiment envie. Je lui ai demandé si c'était possible de mettre un doigt à l'intérieur de moi parce que j'en avais envie et il a dit oui. Sauf que j'ai l'impression que quand ça se passe j'ai du mal à sentir quand cela rentre ou non et que ma sensibilité à cette endroit est un peu floue (c'est une zone un peu inexplorée pour l'instant pour moi).
Tout se passait bien mais comme j'ai des difficultés à la pénétration en général (je ne sais pas si j'ai du vaginisme je me pose la question d'ailleurs..) il a du ressortir son doigt, tout en étant très attentif à mon bien être et en essayant de ne pas me faire mal.
Le soucis c'est qu'il a remis son doigt sans me redemander si j'étais ok ou pas (même si je savais que j'étais ok j'aurai quand même aimée être prévenue...) mais je n'étais pas vraiment sûre de s'il le remettait ou pas à ce moment là car j'avais vraiment du mal à sentir et déterminer ce qu'il faisait.
Je n'ai pas été surprise (genre sursaut) ou contrainte (il ne m'a pas forcé) mais je veux dire que j'aurai aimé être consultée et qu'en fond je me suis demandée ce qu'il faisait et s'il remettait son doigt sans me prévenir. A la fin, je me suis redemandée si c'était le cas et s'il y avait une fois où il avait remis sans doigt sans me prévenir et comme ça me trottait beaucoup dans la tête je lui ai demandé et il m'a dit oui, qu'il l'avait fait juste une fois. Il m'a dit qu'il n'avait pas réalisé que ça me ferai du mal et qu'il avait malgré lui pris comme acquis le fait que j'avais dit oui au début et qu'il pensait bien faire pour moi mais aussi qu'il s'en voulait terriblement car jamais il n'avait pas voulu me causer du tort et qu'il avait mal interprété mes signaux.
Ce n'est pas que je n'en avais pas envie (on peut même dire que j'en avais même envie) mais c'est juste que j'aurai aimé être consultée et que j'ai un peu eu l'impression qu'on décidait pour moi. Je sais que sur ce coup là on a eu un gros problème de communication et que j'aurai aimé qu'il me prévienne de tout ce qu'il fait mais c'est un peu trop tard pour dire ça maintenant..
Tout ça se passant dans un contexte où il m'avait déjà touché "en surface" et j'avais cru qu'il avais mis un doigt à l'intérieur de moi sans me prévenir mais je n'en étais pas certaine et ça m'avait mise vraiment mal. A la suite de cela, on en avait parlé des mois après et j'avais découvert qu'il n'avait jamais mis son doigt sans me prévenir et qu'il m'avait dit que jamais il ne me ferai ça et qu'il n'avait même pas pensé qu'un jour je puisse considérer une telle chose.
Bref, depuis cet évènement ça me trotte beaucoup dans la tête.. J'ai bizarrement l'impression que je ne lui en veux pas tant que ça parce que je sais qu'il ne me voulait aucun mal et qu'il a fauté gravement mais sans aucune intention de me faire du tort. Mais je ne peux m'empêcher d'y repenser et de me demander si c'est un viol (malgré le fait que je consentais et j'étais ok pour qu'il fasse ce qu'il a fait, il ne m'a quand même pas trop prévenu).
Je sens que ça m'attriste surtout beaucoup d'y repenser mais plus parce que je suis dans une incertitude sans cesse vis-à-vis de la catégorisation de l'acte qui s'est passé et que ça me fait bizarre que je ne me sente pas affecté plus que ça (est-ce que je suis dans le déni ou ça ne m'a réellement pas trop affecté ?).
Dans ma tête ce n'est pas un violeur, l'acte qu'il a commis rentre peut être dans la définition légale du viol mais je n'en ai pas du tout le ressenti et je n'ai pas l'impression d'être dans le déni.. Pourtant, si j'imagine quelqu'un d'autre me faire ça je pourrai catégoriser les choses autrement.. Je ne sais plus vraiment quoi penser..
On en a reparlé et ça nous fait vraiment du mal à tout les deux. Moi, parce que je me sens nulle de vouloir lui pardonner et j'ai peur du regard des autres, peur qu'on me dise que je minimise quelque chose de grave malgré le fait que mon ressenti fasse que cela ne m'affecte pas tant. Lui, parce qu'il est rongé par le remord, on ne se parle plus (ou quasi plus) depuis des jours, on s'ignore mais je vois qu'il pleure beaucoup et que ça l'affecte énormément de m'avoir fait du mal, qu'il ne s'en sentait pas capable un jour.
Pour l'instant, je me sens globalement pas trop mal mais je n'arrive pour l'instant pas à pardonner car je n'ai plus confiance en lui. Je suis en colère de lui avoir fait confiance et je me sens un peu bête, je pense que je lui en veux quand même beaucoup mais plus pour la signification du geste (me faire du mal, ne pas avoir respecté son engagement) que pour le côté sexuel et l'atteinte sexuelle de la chose je ne sais pas comment dire...
Bref,
Je m'excuse pour la longueur de mon propos mais je voulais essayer de détailler un maximum pour avoir vos avis sur ma situation. Est ce que vous pensez tout de même qu'il s'agit d'un viol ? Ou est ce qu'il s'agit ""simplement"" d'un malentendu qui nous affecte tout de même beaucoup tout les deux ?
C'est très important pour moi et vous êtes mon dernier recours après maintes et maintes recherches sur internet où je n'ai pas trouvé de situations similaires à la mienne...
En vous remerciant par avance pour votre aide
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3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour
Il y a eu, si l'on est dans la pure observation, en effet un geste non consenti.
Cela a engendré de nombreuses discussions entre vous, et il est probable que vous ayez souffert de gestes abusifs dans votre histoire, et que votre blessure est encore très à vif.
Un travail thérapeutique en couple vous aiderait à dépasser ensemble cette épreuve
Bien cordialement Inès Avot
8 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous êtes confrontée à une grande confusion.
Viol pas viol ? vous interrogez-vous. Vous parlez de pardonner à votre compagnon et en même temps vous dites « je ne lui en veux pas tant que cela ». Vos éprouvés sont également confus, vous parlez de sensibilité floue et de votre « mal à sentir ».
Beaucoup de choses dans votre message témoignent de la confusion que vous traversez alors que paradoxalement la situation est claire : vous partagez un moment d’intimité avec votre compagnon où il y a du désir, de la communication (vous lui faites des demandes), du consentement mutuel … du moins jusqu’à ce geste de trop pour vous, ce geste imprévu.
C'est ce geste qui vous plonge dans une grande confusion.
Est-ce que ce geste ne serait pas une réactivation d'un vécu traumatique ? D'autant plus que vous évoquez du vaginisme. Un vécu où justement on vous aurait « prise par surprise » et trahit votre confiance ? Je ne pense pas que la bonne question soit viol ou pas viol. Mais plutôt qu’est-ce qui fait que ce geste vous plonge dans un tel désarroi ?
Je vous encourage vraiment à consulter un psychothérapeute pour y voir clair et peut-être dénouer les fils d’une histoire difficile.
Cela vaut le coup pour votre couple. Vous avez un compagnon sensible et attentionné malgré qu’aujourd’hui ce geste vous perturbe profondément. Cela vaut le coup pour votre vie et votre épanouissement sexuel et conjugal.
Je suis sûre que vous trouverez le bon soutien.
6 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous avez donné votre consentement pour faire des préliminaires avec votre partenaire : ce n’est donc pas un viol sauf si vous lui avez explicitement demandé ensuite d’arrêter et qu’il a continué malgré votre demande (ce qui ne semble pas être le cas ici). Lors d’un rapport, demander à chaque geste / mouvement à son partenaire son consentement empêche toute fluidité et naturel dans le moment…
Cependant, votre rapport au corps (vous nous expliquez ressentir très peu de choses, comme si vous étiez « coupée » de cette zone) et à la sexualité (vous avez notamment besoin que l’on vous demande à chaque geste votre consentement, vous ne vous autorisez pas à lâcher prise) fait probablement écho à un traumatisme (conscient ou non) que vous avez vécu par le passé. Avez-vous déjà été abusée ou contrainte ? Comment se sont déroulées vos premières expériences sexuelles ?
Ce besoin de tout contrôler, apparaît-il dans d’autres domaines de votre vie ? Dans votre quotidien ? C’est un aspect important à creuser il me semble.
La communication étant primordiale (surtout sur le plan sexuel), je vous conseille d’aborder encore et encore ce sujet avec votre partenaire jusqu’à ce que ce ne soit plus une source d’inquiétude ou de colère pour vous.
Évidemment, vous faire accompagner par un(e) thérapeute serait bénéfique pour que chacun dépose ce qu’il ressent et que vous trouviez un moyen de vivre votre sexualité de façon plus alignée.
Je reste évidemment à votre entière disposition pour en parler davantage si besoin.
Anaïs | Psychopraticienne | Consultations en visioconférence et tarif libre (à partir de 20€/ séance, le patient décide)
6 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
La situation qui vous évoquez est complexe. Il est clair que vous avez un problème avec la pénétration dans vos rapports sexuels, qu'il s'agisse d'une question de sensibilité physique comme vous le dites vous-même, ou de quelque chose de psycho-émotionnel lié probablement à vos expériences passées. Il est important d’explorer le rôle de ce deuxième aspect dans votre réaction.
D'un point de vue juridique la réponse à votre question est négative, le viol désigne un acte sexuel sans consentement dans lequel il y a pénétration. Dans votre cas, si j'ai bien compris, c'est vous qui avez demandé à votre partenaire d'insérer son doigt. Il l'a fait la première fois, et pensant que cela vous satisfaisait, il a répété le geste, bien qu'à ce moment-là il n'ait eu aucune indication contraire ou pas de votre part. Votre interprétation de la possibilité d'un viol est compréhensible, puisque vous affirmez que cette partie de votre corps est encore inexplorée, ce qui signifie que l'effet de la stimulation était imprévisible.
Je pense que c'est avant tout une question de communication et de compréhension. Vous devrez peut-être parler plus largement et ouvertement avec votre partenaire de votre sexualité, de vos désirs, de vos attentes et de vos besoins mutuels. N'hésitez pas à vous tourner vers des professionnels de la thérapie pour vous aider. Bien à vous,
Nilton Mascarenhas,
Praticien en Hypnose Ericksonienne et Thérapies Brèves.
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Je pense qu'il est important de lui en parler et d'évoquer votre vécue. Peut-être qu'il y avait une autre intention dans son geste ?
Vous devez retrouver votre confiance. C'est la base d'une relation saine. Et un dialogue sain et constructif peut être un bon moyen de retrouver cette confiance et l'harmonie dans votre relation.
Cordialement
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Dans ce cas, c'est certain, il n'y a pas eu viol.
Il serait sans doute judicieux de découvrir pourquoi vous avez autant besoin de contrôler chaque geste, au lieu de vous détendre et de recevoir le plaisir que votre partenaire. Que s'est-il passé dans votre vie ? ou dans la vie des femmes de votre famille ?
Bien à vous,
Sandrine Monteiro
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Il semble que la situation que vous avez vécue a généré beaucoup de confusion et de détresse émotionnelle, ce qui est compréhensible étant donné sa complexité. Il est important de reconnaître que le consentement est une composante essentielle de toute interaction sexuelle, et que le respect des limites et des souhaits de chacun est primordial.
D'après ce que vous décrivez, il semble y avoir eu un malentendu et une communication insuffisante entre vous et votre partenaire. Il est louable que vous essayiez de comprendre la situation et de chercher des réponses à vos questions.
En tant que thérapeute TCC (Thérapie Cognitive-Comportementale) ACT (Thérapie d'Acceptation et d'Engagement), je recommanderais de poursuivre la communication ouverte avec votre partenaire. Exprimez-lui vos sentiments, vos préoccupations et vos besoins, et encouragez-le à faire de même. Une communication honnête et respectueuse peut aider à clarifier les malentendus et à renforcer la confiance mutuelle.
Concernant la question de savoir s'il s'agit d'un viol, il est important de reconnaître que les expériences sexuelles sont complexes et subjectives, et qu'elles peuvent être perçues différemment par chaque individu. Si vous ressentez un sentiment de violation ou d'inconfort par rapport à l'interaction que vous avez eue, il est crucial de reconnaître et de valider ces sentiments. Cependant, il est également important de reconnaître que la perception de l'événement peut varier d'une personne à l'autre.
Je vous encourage à explorer ces questions avec un professionnel de la santé mentale qualifié, qui pourra vous offrir un soutien et des conseils adaptés à votre situation spécifique. En fin de compte, il est essentiel de prioriser votre bien-être émotionnel et de prendre les mesures nécessaires pour vous sentir en sécurité et respecté dans vos relations.
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous donnez plus l'impression d'être blessée du fait qu'il ne vous ait pas redemandé expressément la permission. Vous ne vous sentez pas violée, d'autant que vous en aviez envie et que les signaux que vous envoyiez font partie de la communication. Vous êtes comme vexée, peut-être un peu dans votre ego, qu'il ait pris à votre place une initiative que vous désiriez. On peut avoir l'impression qu'il a bien compris vos signaux mais que vous lui en voulez qu'il ne vous ait pas demandé expressément et verbalement la permission.
Vous lui en voudriez d'avoir deviné vos pensées et d'avoir en quelque sorte agi à votre place.
Il est possible que ce trait de caractère ressorte chez vous dans d'autres domaines que celui de la sexualité. Si c'est le cas ce serait bien d'en parler à un professionnel.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour, je comprends tout à fait que vous ayez besoin d'être rassurée et que votre partenaire ne fasse rien avec lequel vous ne seriez pas d'accord. Là apparemment vous étiez d'accord et en aviez envie, il n'a pas redemandé mais il est naturel que vous ne vous sentiez pas "violée" à proprement parlé puisque vous l'aimez et le désirez. La question que j'ai envie de vous poser est : s'il vous demandait l'autorisation de façon systématique avant de vous embrasser, vous toucher, vous caresser, vous effleurer, vous ré-embrasser, vous re- caresser, etc. cela vous mettrait-il plus à l'aise? Qu'est-ce qui a fait que la deuxième fois vous avez eu besoin qu'il vous le redemande alors que vous en aviez envie? Avez-vous besoin qu'il vous demande l'autorisation pour tout contact? Si oui alors effectivement dites-le lui clairement pour qu'il s'ajuste. A bientôt.
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
J'ai lu avec attention votre propos et j'aimerais vous aider à poursuivre vos réflexions sur ce qui a pu se passer avec votre copain sur un axe différent, car je crois que dans ce cas précis (et vous en parlez), la réponse légale de "qu'est-ce qu'un viol ?" pourrait davantage vous égarer que vous apporter une réponse utile. C'est votre ressenti qui prime. Ce qui est central dans cette situation, selon moi, c'est bien cette idée de transgression, mais qui existe aussi dans le registre de la parole. Une parole / une promesse peut être également "violée", c'est à dire, lorsqu'on ne la respecte pas, c'est alors la perte de confiance, l'idée de trahison qui domine.
Vous dîtes: "je pense que je lui en veux quand même beaucoup mais plus pour la signification du geste (me faire du mal, ne pas avoir respecté son engagement) que pour le côté sexuel et l'atteinte sexuelle de la chose je ne sais pas comment dire..." ce que vous ne savez dire, appartient peut-être à cette dimension symbolique qui s'est exprimée dans cette situation.
Je reste à votre écoute.
Bien cordialement,
M. Vaillant
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Attention à ne pas non plus aller bien trop loin avec l’idée du consentement. Si j’ai bien compris, au début de cet échange intime, votre partenaire vous a demandé s’il pouvait glisser un doigt en vous et vous avez accepté. À partir de ce moment, c’est à vous de lui dire que vous révoquez cette autorisation, il n’y a pas nécessité à demander encore et encore la permission de refaire le même geste que vous aviez accepté quelques instants plus tôt.
Il est vrai que le vagin est assez peu innervé et qu’il vous est donc difficile de bien ressentir s’il y a pénétration ou non. Par contre, si vous avez des douleurs, cela peut être dû à un hymen encore très étroit ou comme vous l’indiquez à du vaginisme qui est une réaction réflexe de contraction des muscles du périnée. Cela se soigne très bien et je peux vous accompagner pour cela.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Il semble que vous traversiez une période difficile et que vous cherchiez des réponses. La situation que vous décrivez semble complexe et vous avez fait preuve de courage en partageant vos sentiments et en questionnant ce qui s’est passé.
Votre besoin de clarifier vos émotions et de comprendre la nature de cet incident est tout à fait légitime.
D’abord, le consentement doit être clair et constant. Cela signifie que chaque partenaire doit se sentir libre de donner ou de retirer son consentement à tout moment, et que tout changement d’activité devrait idéalement être communiqué et consenti par les deux parties. La communication dans les relations intimes est essentielle pour assurer que tous les partenaires se sentent en sécurité et respectés.
Dans votre cas, il semble que votre partenaire ait agi sans malice et avec l’intention de répondre à vos désirs, mais il a négligé de renouveler votre consentement après un changement d’activité. Cela a provoqué chez vous un sentiment de malaise et de trahison, ce qui est totalement valide.
Votre réaction est normale, et il est compréhensible que vous ayez des sentiments mitigés, notamment de la tristesse, de la confusion, et une perte de confiance.
Concernant la question de savoir si cela constitue un viol, la réponse peut varier en fonction des interprétations personnelles, des émotions et du contexte légal. Le viol est généralement défini par une absence de consentement ou par un acte sexuel forcé.
Dans votre situation, vous aviez initialement consenti, mais vous auriez préféré être consultée avant que l’action continue ou se modifie. Cela pourrait être considéré par certains comme un non-respect du consentement continu, mais d’autres pourraient le voir comme un malentendu regrettable. L un et l autre peut s entendre!
Il est crucial de traiter vos sentiments avec sérieux, indépendamment de la manière dont l’incident est classé.
Travailler sur la restauration de la confiance et la communication dans votre relation peut être bénéfique. Voici quelques suggestions :
Un dialogue ouvert et honnête ,Continuer à communiquer ouvertement avec votre partenaire sur vos sentiments, vos désirs et vos limites. Cela peut aider à prévenir les malentendus futurs et renforcer votre relation.
Une consultation avec un professionnel , envisager de parler à un thérapeute ou un conseiller spécialisé en relations ou en sexologie. Un professionnel peut vous aider à naviguer dans vos émotions et à communiquer plus efficacement avec votre partenaire.
Votre bien-être et vos sentiments sont prioritaires. Prenez soin de vous et assurez-vous que toute démarche que vous entreprenez avec votre partenaire se fait dans le respect mutuel et la compréhension.
Je vous souhaite beaucoup de force et de sagesse pour gérer cette situation.
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour, ma question est la suivante: quel âge avez vous et dans votre passé, est ce que quelque chose aurait pu se passer de l’ordre de l’intime?
Agression sexuelle ou autre? Si oui, tout part de là et qui explique vos sensations au présent, votre colère etc.. il y’a transfert ou déplacement de vos émotions du passé au présent.
Et évidement , je ne minimalise pas vos ressentis aujourd’hui avec votre copain mais soyez attentive à vos sensations avec lui qui sont réelles mais qui fait fortement penser qu’il y a un avant en terme de souffrance et que au présent vous avez ressenti la même chose qui vous met dans cet état.
Suivez ce fil conducteur : c’est à dire vos sensations émotionnelles, faites vous confiance mais l’origine du problème est bcp plus grave, car il faut fouiller le passé pour comprendre ce vaginisme ou autre ..
Bon courage à vous, ne lâchez pas ce que vous ressentez en les exprimant vous êtes sur la bonne voie ..
3 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Le consentement c'est à chaque instant.
Vous avez demandé, il a dit oui.
Vous avez dit stop, il a stoppé.
Puis il est revenu sans avoir revérifié votre consentement.
Un viol c'est une pénétration sans consentement. Si vous avez vraiment besoin de qualifier cet acte-là alors la réponse est oui.
Et maintenant, comment vous sentez-vous ?
Je fais l'hypothèse que vous avez déjà connu le viol en étant plus jeune. Peut-être vous en souvenez-vous, et peut-être pas. Dans ce deuxième cas de figure c'est peut-être avant 8 ans et vous avez oublié. Votre questionnement actuel qui tourne en boucle est probablement en lien avec ce que vous avez vécu sans consentement à un âge où vous étiez dans une immaturité sexuelle. Si mon hypothèse est juste cela pourrait expliquer aussi votre difficulté à être pénétrée.
Vous avez un partenaire qui est particulièrement à l'écoute, qui s'est remis en question, qui semble prêt à vous accompagner dans un processus d'apprentissage ou de réapprentissage de connaissance et d'approches de vos corps. Oui il a refait un geste que vous n'aviez pas demandé et il le regrette. Il est également dans un apprentissage. Je vous invite à vous faire accompagner tous les deux ensemble avec une thérapeute afin d'apaiser ce moment, et d'aller en profondeur dans votre sexualité, votre relation qui peut-être peut se poursuivre dans une meilleure connaissance de vous-même, vous-m'aime...
Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute