Insécurité, dépression, deuils et schémas répétitifs
Bonjour, je tenais à remercier les psychologues qui m’ont répondu. Etant de plus en plus mal, je vous réitère mon questionnement avec de nouveaux éléments pardon si je me répète mais je me sens tellement mal.
Je suis un jeune homme de 26 ans, je vais essayer d’expliquer au mieux ma situation douloureuse qui n’a que trop duré. Je suis triste et je comprends pas. J’aimerais pouvoir guérir en profondeur de mon insécurité émotionnelle et de mon hypersensibilité face à la vie, aux évènements, au chemin et au destin. Tout me touche même le sentiment de solitude des autres.
Des questions existentielles m’envahissent comme « Qui suis-je ? », « Qu’est-ce que je fous là », « Qu’est-ce que je souhaite » ou « Que faire, quoi faire et comment le faire ? ». Je fantasme plus ma vie que je ne la vit. J’ai une vision pessimiste et négative sur moi et sur la vie. Je me fais pas confiance et je n’ai pas confiance en la vie. J’ai le sentiment d’avoir un blocage intérieur en moi ou je ne me permets pas d’être heureux m’en empêchant certainement. Je vois la vie comme un danger. Je me sens seul face à elle. Je n’arrive pas à accepter l’incertitude, le changement, les pertes et la solitude. J’ai perdu trop de temps. Trop de souffrance morale ayant jalonné ma vie jusqu’à aujourd’hui et cela continue. Je suis hélas fatigué et lassé de tant de ruminations.
Je crois qu’il faut que je guérisse mon enfant intérieur car chaque évènement négatif je le perçois comme la fin, le vide, une sorte de mort. J’ai du mal à me positionner, à m’affirmer et à dire non aux autres, à m’accepter et à prendre des décisions éclairées mais également des initiatives. Je ne sais pas gérer mes émotions et dors toujours avec ma peluche que mes parents m’ont offert à mes 3 ans.
J’ose pas et hésite à demander certaines choses parfois ou alors j’ai tendance à trop parler et à me dévoiler aux autres. J’ai un grand besoin d’être rassuré et d’avoir confirmation par autrui pour beaucoup de choses.
J’envisage souvent l’avenir négativement à cause des difficultés et des obstacles rencontrés depuis de nombreuses années. En effet, des blocages émotionnels se sont répétés sur des sujets divers et variés depuis plusieurs années comme l’orientation sexuelle, l’hypocondrie et la crainte de mourir au moment des études supérieures (la perte de son enfant intérieur et lâcher le passé ainsi que ses parents ?), de la phobie sociale, les pertes à un jeune âge (mon grand-père avec qui j’étais proche, le fait d’avoir failli mourir sous l’eau) qui m’ont fait craindre une envie de suicide par culpabilité pour mon grand-père et qui m’ont valu une dépression « soignée » par magnétisme à l’époque.
Une fois par an depuis très jeune je subis un épisode dépressif de quelques mois sous forme de trouble unipolaire récidivant et persistant et me demande si il est possible de s’en sortir définitivement un jour ?
Je suis nostalgique d’hier et certainement de l’enfance ayant eu des parents sur-protecteurs étant né prématuré à 7 mois. L’arrachement à ma mère pour la couveuse a-t-il pu avoir et/ou peut-il avoir des conséquences encore aujourd’hui ?
Je me sens prisonnier de moi-même comme un enfant perdu au milieu de l’océan avec un manque de dynamisme et de motivation. D’aussi loin que je me souvienne depuis petit, je me suis toujours senti différent avec un sentiment de vulnérabilité et de fragilité comme si je ne pouvais être accepté et aimé comme j’étais et pour ce que j’étais avec mes camarades et peut-être même avec mes parents (je me travestissais petit en fille parfois et jouait avec des poupées et ça plaisait pas à mon père).
J’ai vécu des moments de rejet et de pertes de la part de camarades, d’humiliation (école primaire on m’applaudissait quand j’arrivais à l’heure ou encore « t’as vraiment cru que je voulais sortir avec toi » de la part d’une fille au collège…), des craintes d’abandon avec des larmes plus jeune car ma mère venait me chercher en retard à l’école primaire; une fois mes parents ont oublié de venir j’étais paniqué je suis reparti à pieds n’habitant pas loin, des moqueries sur ma petite taille à cause de mon retard de croissance, des phobies d’impulsion envers mes parents au collège et la crainte d’avoir envie de se suicider fin primaire, des pleurs dès que mes parents s’éloignaient chercher le pain le matin à l’âge de 5 ans, le sentiment que mes parents allaient m’abandonner au collège, des cauchemars d’agression petit. Je me souviens aussi d’une fois ou un monsieur est venu me voir en me disant n’écoute pas tes parents c’est des cons je me suis mis à pleurer mon père était à côté c’était dans un troqué, des hurlements quand mon père m’a coupé les cheveux vers 7/8 ans. Par ailleurs je m’intéressais déjà aux maladies comme le sida à 5/6 ans. On m’a déjà dit que j’étais peut-être haut potentiel ?
J’ai du mal à faire le deuil de ces périodes difficiles de ma vie et de ces blessures qui provoquent rumination et questionnement à la moindre perturbation dans ma vie me remettant en cause et me faisant douter de mon évolution. Accepter les pertes, la frustration et l’autorité est difficile, un sentiment d’infériorité vis-à-vis des autres, une hypersensibilité face à la critique ou les pleurs sont faciles car j’absorbe tout et ne sais pas relativiser (exemple au travail ou quand mon copain me dit quelque chose de négatif).
Décevoir les autres m’est difficilement supportable et provoque une mésestime et une sorte de « non-mérite » de ma personne.
J’ai des périodes d’hyperphagie et une certaine addiction au McDonald’s qui doivent combler un manque, un vide intérieur (mais quoi ?) et une insatisfaction chronique dans ma vie. Des périodes d’évitement également puis une certaine dépendance aux concerts de la chanteuse Jenifer. Quand elle est en tournée, j’y vais parfois 10 fois. « Je plane », ça me procure des émotions, du rêve et ce côté éphémère inaccessible de la vie qui me fascine et m’émeut à la fois u plus haut point car c’est quelque chose de profondément touchant, de nostalgique et de mélancolique en me renvoyant à l’enfance et à mon rêve de devenir chanteur.
Ma vie est teintée de nostalgie et de mélancolie. J’ai également une hyper-sexualisation par moment par la pratique de la masturbation. Ma mère a toujours considéré le sexe comme quelque chose de sale.
Je me demande ce qu’est d’être vraiment adulte et la véracité de ce qu’on peut me reprocher en l’occurence mon copain dans mon fonctionnement et mes réactions : ne pas réussir à montrer ses sentiments et être amoureux en étant attentionné mais il me renvoie une image négative de moi-même, dire la vérité à mes parents pour être libre plutôt que de leur mentir quand on doit se voir, ne pas réussir à garder un travail par manque d’autonomie, d’initiatives, de confiance, de concentration et de rapidité (difficultés depuis le CP : TDAH ? Mais beaucoup moins ensuite) ou encore le fait de ne pas réussir à se détacher de ses parents et de s’enfermer seul dans sa chambre, de s’affirmer auprès d’eux… (c’est vrai qu’ils se sont souvent occupé de tout pour moi à ma place), je suis lent, mou, inhibé, j’ai pas de logique, pas de bon sens, j’arrive pas à percuter et j’attends trop des autres et qu’on me dise les choses qu’on me répète souvent plusieurs fois d’ailleurs, j’ai du mal à prendre des décisions, des initiatives, à dire non, à m’affirmer, à gérer mes émotions, à voir les choses à faire, à proposer des choses, que j’arrive pas à lâcher ma mère, je ne suis pas oganisé, je suis étourdie, je suis dans une bulle d’immaturité pour me protéger de l’extérieur, faut que je sois mis en face des problèmes pour comprendre la vie, je parle pas assez, que je vois pas plus loin que le bout de mon nez, que c'est pas faute de me dire les choses et que c'est "bien fait pour ma gueule" les conneries qui m'arrivent, faut un minimum de logique de bon sens et d’organisation dans la vie pour avancer, j’ai pas conscience des choses, c’est pas changer mais s’améliorer etc… Il est quelque part rabaissant envers moi.
Tout est problématique, à revoir et sujet à changement chez moi apparemment. Je suis « malade » et tout est à revoir chez moi selon lui. Voilà ce qu’il me reproche d’ailleurs ça m’a valu une dépression l’an dernier ça fait 2 ans qu’on est ensemble. J’aimerais rompre parfois même si je l’aime toutefois mais si je fais ça je me dis que je vais rester « enfant » tout le temps ou que je n’aurais pu « de guide » pour me montrer le chemin de l’évolution et du changement.
ll a une tendance un peu excessive et agressive car il me dit qu’as-tu dans le crâne pour exposer tes problèmes sur internet que ça tourne pas rond chez moi en me secouant… Il est carré et psychorigide moi qui suis rond, emphatique et influençable.
Je me demande ce qui est normal ou pas du coup chez moi et ce qu’il faut que je change ? Qu’est-ce que je vaux au juste ? Comment reconnait-on des troubles du comportement des traits de caractères normaux chez un individu ?
Qu’est-ce qui fait qu’on est adulte en sachant qu’on est tous différents et que nous ne sommes pas parfaits ? Certains adultes ne sont pas entièrement adulte et ça les empêche pourtant pas d’avancer.
Je suis graphiste de métier mais ne trouve pas de travail. Toutes les fois ou j’ai été embauché ça s’est terminé car je n’étais pas assez concentré, trop lent, pas assez attentif, pas organisé et méthodique etc…
Je me dit que je vais rester Tanguy chez mes parents, seul, sans personne et sans boulot.
J’estime avoir raté mes études. J’ai passé 2 ans après mon Bac ES (2012-2014) à la maison déprimé je sortais quasiment pu j’étais en phobie sociale et en hypocondrie sévère, en manque de confiance en moi et de l’insécurité dans les transports en commun car on a voulu m’agresser en allant en cours que j’ai préféré arrêter 2 fois mes années d’étude commencées à cause aussi d’harcèlement moral et de menace de mort. J’ai gâché ma jeunesse et c’est trop tard désormais.
J’ai trouvé une école en graphisme privée (2014-2016) mais l’hypocondrie est revenue, le manque de confiance et par culpabilité de mon état je croyais que ma mère m’empoisonnait. En licence web sur Paris (2017-2018), logeant chez mon oncle et ma tante, au retour d’un séjour au ski à Pâques avec 2 copains, je suis rentré j’ai fait une dépression car la fin d’année scolaire approchait puis symptômes urinaires et je pleurais car inquiet pour ma santé, de mourir et de laisser mes proches puis de rien construire dans l’avenir car j’avais le sentiment que c’était trop dure les cours pour moi donc je procrastinais car je n’étais pas à l’aise avec le codage informatique (ce qui n’était pas le cas pour la procrastination jusqu’à mon Bac ES, pourquoi ? Je ne sais pas... Une crainte d’abandon, de changement et de l’après ?). Je n’ai jamais été quelqu’un de feignant au contraire.
Actuellement, j’ai envie de reprendre des études, comme un hurlement de colère, un crie du cœur sachant qu’il me reste pu beaucoup de temps mais je me dit que c’est peut-être de l’évitement et un report du problème et de pas vouloir grandir peut-être ? Je crains de finir en RQTH.
J’hésite entre faire un master communication/marketing, une double licence, ou alors éducateur de jeunes enfants mais 3 ans (en ayant bientôt 30 ans) ou 1 an pour être conseiller en formation ou dans la banque/assurance. J’aime le contact humain. Je me sens pas à l’aise dans la réalisation de sites web mais la création papier j’aime. J’essaye de m’entrainer j’y arrive à un certain degré mais en entreprise je crains de me retrouver dans des cas que je ne maitrise pas. Mon copain me dit que c’est pas ça, l’orientation professionnelle, mon problème et que ça sert à rien à part perdre du temps pour la retraite et que c’est moi qu’il faut changer et les problèmes avec ma mère, la vérité, ma confiance, mes comportements, mon autonomie, mes blessures…).
Changer de voie ne fera pas de moi quelqu’un de plus rapide et de plus concentré et ça ne me fera pas affronté la vie selon lui.
Je regrette et m’en veux terriblement. J’ai envie de réparer mes erreurs passées et de vivre la vie étudiante que j’ai pas vécu mais sans être soigné ça risque d’être compliqué ? Quel métier faire si je suis zèbre selon mon profil ?
Dans ma famille, j’ai un cousin de 37 ans agriculteur toujours chez ses parents et une tante de 50 ans célibataire sans enfants en appartement souffrant de solitude et qui s’estime vivoter. Ces 2 profils familiaux m’angoissent.
Je pleure actuellement quand je me vois en photo très jeune d’autant plus que si je suis bien gay je n’aurais pas d’enfants. Pareil quand je vois mes cousins et cousines en photo qui eux avancent, moi je recule. Une culpabilité de décevoir mes parents mais peut-être aussi de les quitter. Faut dire que ma mère et mon père sont souvent derrière moi pour rattraper les choses mais envahissants aussi ce qui créé en moi 2 versants : à la fois une forme de sécurité mais également une inhibition et un empêchement inconscient d’avancer comme si ils avaient créer une forme de dépendance à leur égard et de maintien.
Je pleure quand je me souviens de souvenirs d’enfance quand ma mère me préparait mon déguisement pour mardi gras en m’habillant en maternel ou lors des histoires ou des moments ou je me sentais en sécurité ou encore lors de mes moments de vie les plus heureux en primaire, naïf, insouciant, au 1er jour de CP quand je courais dans la cour et avec mes copains et copines de l’époque là ou j’en ai presque pas eu par la suite.
Je pleure également au supermarché quand je regarde les gens autour de moi et me demande ce qu’ils ont de plus ou de moins que moi ? Moi, qui à côté, vivote en mode survie. La plupart des jeunes de mon âge ont déjà travaillé beaucoup plus que moi, ont une vie bien rangé et sont mariés pour certains. J’ai le sentiment de pas être aligné avec les autres dans mes comportements, de ne pas être dans la norme et d’être handicapé.
En pleine introspection, je rumine, je cherche à comprendre ce dont je souffre et me demande si ce sont des phobies, des troubles anxieux, des troubles émotionnels et/ou du comportement, la vérité à dire et l’acceptation de l’orientation sexuelle, des troubles identitaires existentiels, la prise de conscience d’être adulte, des blessures traumatiques dans l’enfance, une insécurité ou si tout est combiné ?
J’ai l’impression d’être une corde remplie de noeuds à dénouer avec des acceptations et des deuils à faire.
Je dépend encore des autres surtout dans la prise de décision et mon autonomie n’est pas pleine.
J’ai toujours besoin de me justifier et/ou de m’excuser à outrance comme pour me protéger et quand je suis mis à défaut j’ai du mal à prendre mes responsabilités et à assumer au lieu de ça je me sens « grondé » et mon estime en prend un coup.
Une certaine naïveté est présente chez moi avec des maladresses dans mes gestes et dans mon adaptation à l’espace (impression qu’on va se moquer de moi et qu’on m’observe dans des situations de groupe), une tendance paranoïaque par moment aussi également et j’ai tendance à tourner en rond tout en réfléchissant et n’avance pas dans le quotidien des choses à faire.
À chaque période son problème qui a entrainé un mal-être, des questionnements, des blocages et une dépression (on m’a parlé de pulsion dépressive). Je n’en peux pu et j’ai le sentiment qu’on m’a jeté un sort d’autant plus que la soeur de ma mère est jalouse car célibataire sans enfant et je la soupçonne d’en avoir après moi. Je suis prêt à aller voir un prêtre pour savoir si c’est le cas.
C’est comme si je faisais 2 pas en avant et 3 pas en arrière dans des vagues et cycles répétitifs ou je revis les émotions et la panique vécus à ces moments-là. À chaque fois que je vais mieux et que j’essaye de m’en sortir et de vivre ça me revient comme un boomerang comme si j’étais retenu par un élastique. J’ai le sentiment qu’il n’y a pas de sortie de secours, pas d’issue. C’est comme-ci on appuyait sur la touche « Entrée » de l’ordinateur et que tous les affects/archétypes inconscients problématiques revenaient. Mon copain me dit qu’il faut que je guérisse du passé mais il a du me rajouter du mal-être à mon mal-être et me faire douter de ma personne. Ça m’énerve car j’ai beaucoup travaillé à trouver une forme de sécurité et j’ai le sentiment qu’elle a été balayé.
Je ressens ma vie comme une galère injustement subie avec un sentiment d’écrasement permanent d’autant que j’ai l’impression d'échouer constamment ou d'être bloqué dans mes aspirations malgré mon envie et ma ténacité car je me bats depuis toujours malgré tout pour m’en sortir. Je ne sais pas vers quel professionnel me tourner pour espérer guérir définitivement. J’ai été en thérapie par période entrecoupée depuis le collège avec un psychiatre et même avant sur quelques séances car je n’acceptais pas petit de perdre aux jeux et j’avais des TOCS à un très jeune âge vers 4/5 ans.
Les opportunités, les occasions sont loupées, j’ai le sentiment de ne pas faire les bons choix, je ne rencontre pas les bonnes personnes aux bons moments. Même ma relation amoureuse n’est pas épanouie. J’ai la poisse et attire les ennuis, les oublis, retards, pertes et/ou problèmes en tout genre. Même lors d’un truc intéressant que je trouve j’en parle on s’inscrit à plusieurs et c’est moi qui ne suis pas pris pour de la figuration par exemple, on me casse mon carreau de voiture bref des trucs abracadabrants…
Est-ce la loi de l’attraction en cause ? Mon comportement est-il problématique ou bien ce sont mes réactions ? Mes pensées négatives ? C’est pour ça qu’à chaque tentative d’avancement j’échoue ? Je m’auto-sabote ? D’ailleurs j’allais voir une magnétiseuse qui me connait bien depuis petit et qui m’a déjà dit que le problème est ma crainte de grandir et que tant que je me verrais pas comme un homme dans le miroir ça n’ira pas pourtant j’y étais presque elle m’avait dit il y a 2 ans. Parfois je me dis qu’il n’y a pu que la mort comme solution.
J’ai pourtant évolué enfin je crois car à des moments je me détache de mes parents et j’ai le sentiment d’être étouffé, j’ai un peu plus confiance, je m’affirme un peu plus, j’arrive à trouver un travail, j’ai fait du théâtre et ai créé du lien avec une bonne amie et créé du contact plus facilement dans la vie, j’ai acheté ma voiture et je pars souvent à droite et à gauche, je gère mes papiers et mes rendez-vous depuis longtemps, je relativise, je me suis essayé à une relation amoureuse également puis je suis conscient de la réalité de la vie et des obligations importantes même si je les applique pas toujours, j’ai fait des choses comme passer des castings de chant, l’hypocondrie ou ça va mieux, je pars seul en week-end en Belgique ou à Paris pour des concerts…
J’aimerais avoir un travail dans le graphisme ou autre en étant épanoui, garder un lien avec ma famille, avoir des enfants, habiter en Bretagne ou sur Paris, passer des castings car j’adore le chant et la scène, avoir un compagnon ou une compagne, profiter des plaisirs simples de la vie et avoir des amis ou bien carrément mener une vie loin du modèle idéal traditionnel « métro, boulot, dodo ».
Peut-être que je déprime souvent car je ne suis pas à ma place ? Je sais et je ne sais pas à la fois ce que je veux et attends de ma vie pour être heureux et ne m’estime pas suffisamment ni ne m’aime.
Je pleure tout le temps en ce moment et je suis en dépression et dans un état de paroxysme émotionnel depuis la perte de mon travail au mois de septembre que j’ai envie de « courir après plusieurs lièvres » pour être aidé et retrouver le bonheur et le construire. Je suis même passé sur Europe 1 à la libre-antenne avec Sabine Marin il y a 2 mois et elle m’a dit que je n’étais peut-être pas prêt pour tout ça, qu’il y avait plusieurs blessures non cicatrisées et m’a suggéré un travail de régression par hypnose.
La perte de mon travail m’a renvoyé à mes difficultés, à mon vécu, à ma relation actuelle et à mon sentiment de faire du sur-place et que rien de bien ne peut m’arriver (un lien peut-être avec la première perte dans l’enfance mon grand-père ?). Est-ce que je serais capable d’habiter seul et de me gérer ? Tout ça m’a renvoyé à ce que mon copain me dit et au fait qu’il ait peut-être raison sur moi. Peut-être qu’à travers cette perte du travail il y a eu la perte symbolique de mes parents ? J’avais envisagé de partir de la maison avec mon travail mais en même temps je me disais que vais-je mettre dans ma vie et comment ça va se passer ?
J’ai comme un feu en moi qui s'éteint et se rallume ou comme des tiroirs qui s’ouvrent et se referment puis faut dire que je suis inquiet pour mon avenir en général pris entre le passé et le futur moi qui croyais pourtant avoir guéri de certaines blessures.
Je ne voudrais pas passer à côté de ma vie et me réveiller un matin en me disant j’ai tout raté, je regrette tellement.
Je m’intéresse à l’hypnose et à l’étiothérapie mais aussi au coaching de vie pour « guérir » définitivement ou si c’est utopique dans mon cas ? Suis-je un cas désespéré ? Je suis motivé et décidé. On m’a dit que l’hypnose humaniste serait la plus adaptée dans mon cas pour guérir en profondeur que l’Ericksonienne, vraiment ?
Concernant l’étiothérapie, en fait j’ai testé une fois fin novembre. Je comptais pas en faire beaucoup peut-être encore 1 fois ou 2 et me concentrer après uniquement sur l’hypnose en plus de continuer l’analyse. Ce qu’il en est ressorti c’est qu’il y a beaucoup de colère, de peurs, de la nostalgie d’hier, s’accepter aussi, des accidents de vie que l’ostéopathe a senti dans mon corps, le super pouvoir que ma mère exerce mais aussi le deuil du fait de ne pas avoir été aimer comme j’aurais souhaité et de pardonner l’inquiétude de ma mère à mon égard et sur ma santé au début de ma vie. Accepter de pas répondre à toutes les attentes de ses parents et vice-versa. J’en ai pleuré.
Est-ce que ces techniques peuvent m’aider à guérir définitivement en plus du Zoloft que je prends depuis 6 ans (Je me demande d’ailleurs si le médicament n’est pas en cause de mes troubles de l’attention car ils n’étaient pas aussi prononcé au lycée). J’ai un suivi avec un psychologue au CMP de temps en temps depuis longtemps en plus d’une psychologue qui fait de l’hypnose depuis 1 an et demi mais ça avance peu. Je cherche à changer de thérapeute. Je consulte une nouvelle psychologue qui fait de l’hypnose mais ses consultations ne durent que 30mn et elle ne fait pas de l’hypnose tout le temps ça me parait loin dans le temps. J’ai pensé à voir un hypnothérapeute à côté en complément mais je crains que les effets s’annulent non ?
De quoi est-il question au vu de mon tableau clinique ? Qu’est-ce qui cloche et ne tourne pas rond chez moi ? Si vous pouviez m’expliquer ce que je vie et m’apporter des réponses s’il vous plait je me sens désespéré au point que parfois je me dis que personne ne peut m’aider…
Je vous remercie pour votre aide car je ne sais pu quoi faire pour m’en sortir et mes parents s’inquiètent pour moi de me voir dépressif.