J'ai avoué mes sentiments à ma collègue mais je ne suis pas soulagé pour autant

J'ai avoué mes sentiments a ma collègue de travail désignée par le pseudo de Julie.
Nous avons 14 ans de différence (je suis le plus vieux j'ai presque 60 ans et elle 45 ans,je suis son supérieur hiérarchique et c'est moi qui l'ai intégrée au service a titre de renfort provisoire et elle va quitter le service au retour de la personne qu'elle remplace,il n'y a pas d'enjeu de type carrière professionnelle) et avons tissé au fil des mois une complicité très forte ,elle s'est confiée à moi sur des sujets très intimes
sa vie amoureuse passée,les avances que lui faisaient beaucoup d'hommes ,ses parents,sa vie ,ses problèmes,ses passions, ses goûts.
Elle m'a noyée de compliments sur mon intelligence,mes qualités professionnelles ,mes qualités humaines, mon ouverture d'esprit ,mes capacités a faire front et a affronter les problèmes,
mais je n'ai jamais eu de compliments sur mon physique,m'a fait un cadeau,m'a pris en photo.
1 jour elle s'est levée de sa chaise d'un coup et est venue se blottir dans mes bras en pleurant et m'a tenue la main pendant plusieurs minutes,
mais à ce moment là je n'éprouvais pas de sentiments amoureux à son égard tout au plus une attirance car elle est très jolie.
Surpris et pris de court ,je n'ai pas réagi,je ne voulais pas profiter de la situation et je lui ai juste dit que j'étais là pour elle.
Dernièrement j'ai rencontré ses parents avec qui elle était et son père me dit je suis content de vous rencontrer enfin , elle nous parle tout le temps de vous.

Beaucoup de mes collègues féminines (pour la plupart âgées de 50 a + de 65 ans donc plutôt expérimentées) voyant son attitude avec moi étaient persuadées qu'elle était amoureuse de moi.
J'ai même eu des remarques de jalousie de la part d'une collègue de 35 ans qui trouvait que je passais trop de temps avec elle.

Pour ma part, j'étais quasi sur que ce n'était pas réciproque car elle insistait souvent sur notre différence d'age et ne m'a jamais fait le moindre compliment sur mon physique.
Même si je ne suis pas un Apollon je suis grand ,sportif très athlétique, svelte et très bien entretenu ,je n'ai pas de ventre ,j'ai les yeux verts encore des cheveux et il m'arrive de recevoir des compliments féminins ,comme par exemple une fille de 20 ans qui m'a dit que j'avais un charisme de fou et que j'étais beau gosse,une collègue de 67 ans m'a dit que j'étais beau elle m'appelle mon mec ! mon chéri! et un jour elle chantait
"mon mec à moi" en parlant de moi et Julie débarque et dit c'est "mon mec à moi"!!.

Au fil du temps et des mois ,je suis tombé très amoureux,mais mon instinct me faisait sentir qu'elle n'était pas amoureuse de moi.
J'en était arrivé au point ou je pensais à elle en permanence et n'arrivais plus a dormir ,j'avais perdu le goût de tout,même l'envie de manger et pour sauvegarder ma santé à la fois physique et mentale j'ai décidé de lui avouer.
L'objectif était de me libérer pour pouvoir me soulager (je l'ai déjà fait une fois à 24 ans avec une fille qui m'obsédais et ça m'avais immédiatement libéré et j'avais pu assez vite passer à autre chose)
Lorsque je lui ai avoué ,elle a porté ses mains vers sa poitrine et avait l'air surprise,a souri,elle me dit mais on a une différence d'age ,j'ai répondu je sais,je lui ai dit que j'avais conscience que c'était pathétique.
Ce a quoi elle a répondu,non ce n'est pas pathétique, elle a dit qu'elle ne pouvait pas prendre mal ma déclaration car ça venait de quelqu'un de beau et s'est dit honorée.

Je lui ai dit que je savais que ce n'était pas réciproque,pas de réponse.

Elle m'a dit qu'elle avait rencontré quelqu'un et que cette personne "cochait plusieurs cases" et qu'elle ne voulait pas laisser passer cette chance.
Elle a également ajoutée "j'espère que tu ne m'en voudras pas de ne pas être disponible pour toi"

Malheureusement contrairement à ce que je recherchais,je ne me suis pas senti soulagé et libéré,mais plutôt décontenancé et perdu.

Les jours suivants,je m'attendais a une situation de "malaise" ou de gène de sa part en ma présence,mais elle avait l'air plutôt contente,passait devant mon bureau en faisant des clins d’œil et des sourires.

2 jours plus tard,elle rentre dans mon bureau ,je suis assis a mon poste ,elle ferme la porte ,mais se tient debout a environ 3 mètres de moi et commence a entamer une conversation,puis se rapproche de 50 cm au bout de 10 min puis encore de 50 cm quelques minutes plus tard,je l'invite à s’asseoir juste devant moi,elle refuse,se rapproche encore de 50cm 10 minutes plus tard,pour finir par me dire "je peux m’asseoir?", elle s'assoit et discute avec moi.
La conversation durera presque 2 heures ,elle aborde parmi de multiples sujets,la question de sa valeur professionnelle ,je lui dit que je suis content de mon choix et que je regrette pas ,elle me répond sur un ton malicieux « tu es même trop content » faisant référence à mes sentiments,je rétorque "beaucoup trop".
Dernièrement,je sors d'une réunion avec ma directrice,ma collègue qui partage son bureau me dit "déjà fini ? ça a été rapide !" Julie plaisante "il ne faut jamais dire à un homme que ça n'a pas duré longtemps"
Pour rebondir , je réponds "je suis juste entré et sorti",Julie sourit et dit "il n'y a même pas eu de préliminaires" et éclate de rires.

Je ne regrette pas d'avoir avoué,mais les effets ne sont pas ceux attendus et je continu a penser à elle même si je dors mieux et que j'ai retrouvé l'appétit,je suis toujours hanté et souffre de la situation