J'ai un sentiment de supériorité intellectuelle

Bonjour,
J'ignore si ma réponse vous sera utile, mais au moins, si elle vous fait "rigoler", ce sera déjà ça.
Nous consulter vous paraît bien vain, mais vous le faites quand même...qui se cache réellement derrière la façade de celui qui se sent supérieur aux autres et ne comprend pas l'indifférence et l'inertie de ceux dont il voudrait bien être le sauveur ?
Sachez déjà que vouloir sauver les autres est vain, on ne peut sauver que soi-même et la tâche est bien suffisante !
Vous vous pensez intellectuellement supérieur à la norme : avez vous réalisé les tests qui le confirmeraient ? A supposer que ceux-ci confirment un QI remarquable, la question serait alors de savoir ce que vous en faites : plutôt que porter cela comme un poids qui vous place dans la frustration, ne serait-il pas plus constructeur d'en faire une lecture plus positive ? Nous sommes tous appelés à partager nos compétences, vous êtes vous déjà posé la question de savoir si vous étiez à votre place professionnellement parlant ? Vos capacités intellectuelles ne vous permettraient-elles pas de vous réaliser dans ce pour quoi vous êtes réellement fait ?
Et au delà de ces considérations, vos propos révèlent une grande vulnérabilité, vous parlez de tristesse, de noirceur, de lâcher un mini poids... Et si vous vous abandonniez un peu pour remettre votre fardeau entre les mains d'un professionnel, sans a priori de votre ego, pour rechercher dans votre petite enfance ce qui a pu vous faire vous construire avec cette personnalité qui vous fait vous sentir décalé. Il est possible que vous vous soyez fabriqué ce système de défense pour attirer sur vous l'attention que vous n'avez pas eue et espérer ainsi ...être aimé. Enfin, je peux vous conseiller la lecture de cet ouvrage de Jeanne Siaud Facchin "trop intelligent pour être heureux".
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose
Soins énergétiques

Bonjour,
J'utilise l'Analyse Transactionnelle pour accompagner les personnes
À mieux se comprendre.

Dans quel État du moi êtes-vous?
Connaissez-vous le concept ? Parent, Adulte, Enfant ?

Je me demande si c'est votre Parent qui est au commande chez vous quand vous vous sentez supérieur aux autres.
Et quand vous entrez probablement dans le triangle dramatique en position de Sauveur,
Qui est du Parent Nourricier
Mais sous sa forme négative.

Certainement aussi de l'Enfant Adapté Rebelle sous sa forme négative
Dans cette façon de défier
Avec une pointe de déception du genre humain

Et en même temps de l'Adulte, qui aimerait bien passer à autre chose
Mais affaibli

Ce ne sont que des hypothèses à confirmer en consultation.
Chaleureusement.
Kim-Vân Nguyen-Dinh

Bonjour
Pas de blabla donc ;-) mais j'ai juste envie de vous poser une question "Vaut il mieux, à vos yeux, avoir raison ou être heureux ?"

Et toute l'énergie qu'on met à vouloir changer les autres n'est plus disponible pour nous...

A votre disposition pour en parler, vus accompagner à soulager votre souffrance et retrouver une altérité ajustée.

Corinne

Bonjour ou peut être du coup devrais je dire '' Au revoir'' ?
Comment savez vous que vous êtes surdoué ? le sentez vous ? C'est comment de se sentir surdoué ? Vous avez '' vécu beaucoup trop de tristesse et noirceur '' , existe t il une quantité supportable et combien cela fait il en kg, litre ou autre? Quand on accumule, le raisonnable n'est il pas de jeter au bout d'un moment ?
Comment c'est être ''supérieur dans un sens '' ? Il a t il un moyen d'être inferieur dans un autre sens ?...
Votre texte soulève de ma part de nombreuses interrogations qu'il serait trop long de développer ici du coup je m'excuse de ne va vous faire ''rigoler '' plus longtemps avec ma réponse.
Un drôle de '' Zèbre '' que vous êtes là peut être.
Je reste à votre disposition bien entendu,
Au cabinet, ou en E-consultation.
Prenez soin de la personne '' spécial'' que vous êtes et de votre communication pour faire passer vos messages au '' figés psychologiquement''
Sabine DUMAS
Praticienne PNL-EFT-Hypnose
La Ciotat

Bonjour,
Pas simple de vous répondre si vous savez déjà que vous allez rire de nos réponses.
Mais je lis que vous avez lâché un mini-poids, c'est tant mieux pour vous.
Vous voudriez aider les gens, mais eux ne le veulent pas. Il semble que vous avez des traits de la dépendance affective. Comme le besoin de vous occupez des affaires des autres. Je sais, ce n'"est pas facile de voir clair et de ne pas voir les gens changer, mais en même temps c'est leur droit d'évoluer à leur rythme. Et c'est un apprentissage que d'accepter la réalité. Vous n'êtes pas obligé de fréquenter les gens qui ne sont pas aussi conscients que vous; cela vous apaiserait.
Bon courage
Inès AVOT

Bonjour
Quelle solitude ! Heureusement votre travail vous donne une part de satisfaction "répandre le bonheur" et cela apporte un peu de chaleur et de reconnaissance à votre intention positive. Par contre ce qui vous isole de vos collègues, vous distancie , vous empêche de dormir c'est l'interprétation, la recherche de sens, le désir d’être écouté pour le fond plus que pour la forme. Ce sentiment de "supériorité" que vous évoquez se retrouve en conflit avec une forme d'impuissance face à certaines actions exécutées machinalement par vos collègues .
Comment arriver a ses objectifs :déjà savoir les définir ,trouver les moyens de les atteindre (exemple : certains "titre" permettent d'assoir avec sérénité et compétence les actions que l'on mène et de pouvoir les transmettre et même temps comme vous le dites entre les lignes ils ne définissent pas l'intelligence d'une personne mais un niveau de compétence ).
Votre capacité d'analyse est un atout et en même temps un piège car en rejetant ceux qui vous entourent vous devenez votre avocat et votre juge , vous êtes très sévère avec vous même ,vous passez de la "surdé" valorisation à la "sur" valorisation.
Les autres, "les gens", "les blablateurs" qui vous semblent "figer" ont comme tout être humain rencontré l'absence ,l'attente ,la frustration, l'angoisse . L'ouverture au monde extérieur leur a permis de découvrir que celui-ci était moins hostile que le monde intérieur. C'est un beau voyage la découverte de l'autre , chaque être humain est comparable et porte en lui quelque chose d'unique.
Vous êtes unique et comparable .Ce que vous appelez être "spécial", c'est cette partie unique ,votre identité ,elle marque votre différence .Cette identité fait que vous n’êtes pas l'autre et l'identité de l'autre fait qu'il n'est pas vous . La diversité d'identités se comprend en grande partie grâce au langage et toutes ces petites différences quand elles s'ajustent et se respectent font le vivre ensemble
Bien à vous
Psy-Veronique-Eyraud

Tout d'abord, Bonjour Monsieur,
Vous voulez aider votre prochain, c'est louable, mais pourquoi exprimer tant de jugements envers ceux qui vous entourent?
Est ce nécessaire de les juger et de les mettre face à leurs incapacités à être aussi parfait que vous?
Vous êtes heureux?

Nous blablatons (les psys) pourquoi pas... Et oui, en fait, cela se nomme la thérapie verbale ou par la parole, donc pas le choix.... vous avez peut être une meilleure solution à proposer ? Je suis curieuse.

Vous avez effectivement plusieurs syndromes, liés à votre supériorité intellectuelle comme vous dites, que je nommerai le syndrome de l'imposteur (sur estime/dévalorisation) et le syndrome de l'infirmier (aider son prochain perpétuellement qu'il le veuille ou non).

Vous avez peur du vide lors de la thérapie? Vous pensez que nous comblons ce vide, pourquoi?
Vous vous sentez mieux après avoir vidé votre sac ici, et bien tant mieux.
Bonne continuation

Bonjour,
Pour être dans le concret, je reprendrais juste vos dernières questions :
Est-ce que j'ai un si gros problème que ça les gens ? Je ne sais pas. Est-ce que celà vous fait souffrir ou fait souffrir votre entourage ?
Est-ce une trop grande surestime de moi ? même réponse
Vous écrivez "j''le vis un peu mal en ce moment". Suffisamment mal pour demander de l'aide ? Votre message posté sur ce site peut le laisser supposer, tout comme la dernière phrase "j'ai lâché un mini poids qui remplie ma peine"- qui reste quand même énigmatique pour moi - mais là encore, c'est vous qui savez !
Et finalement, si vous deviez travailler avec un thérapeute - sans bla-bla - ce serait sur quoi ? Votre incompréhension avec les autres et le besoin de savoir comment les aider (à condition qu'ils le demandent) ? ou votre sentiment de supériorité intellectuelle ?
A cet instant, je doute malheureusement de pouvoir vous aider en quoi que ce soit...
Bien à vous.

Bonjour,
En vous lisant, je m'interroge sur vos besoins, les vôtres et non celui des autres. Vous êtes vous déjà posé cette question ?
Ce n'est pas en cherchant à changer l'autre, en vous comparant que vous serez apaisé, bien au contraire (d'ailleurs, vous dites souffrir d'insomnies en lien avec cette boucle de langage qui vous fait ressasser votre journée) . Vous avez déjà identifié une émotion, la tristesse, c'est en l'associant aux besoins non satisfaits qui se cachent derrière que vous changerez votre comportement et votre manière de penser. Est ce un besoin de reconnaissance, d'appartenance, de créativité...
En psychologie positive, on utilise un test des forces de caractère qui permet de mieux se connaître et de s'appuyer sur vos vertus dominantes. Il pourrait vous être utile et vous aider à les mettre en valeur ou à les ajuster dans le contexte de votre travail. Concernant les émotions et les pensées envahissantes, j'utilise une approche corporelle intégrative qui part des sensations corporelles liées et visent un apaisement du système nerveux et une meilleure compréhension de son corps, son cœur, sa tête. Bien à vous.

Bonjour,

La seule chose que je trouve à dire en réponse à votre message, en tant que psychologue incompétent et blablateur, et que j'y trouve une contradiction : entre le fait que vous ne faites confiance à personne, même pas à vous et que vous vous adressez au site en dénigrant à l'avance ce qu'on risque de vous dire...
Réfléchissez à ça. C'est tout ce que ma faible compétence est en mesure de vous proposer.

Cordialement.
Alain MIGUEL
AVIGNON

Bonjour,
Vous avez écrit un témoignage et vous vous questionnez sur vous même. Cela n'est il pas au contraire une remise en question plus qu'une surestimation de vous même ?
Je pense que vous êtes mal dans votre peau. Vous aidez les autres mais vous rencontrez des difficultés à trouver votre place parmi vos pairs.

Je vous propose, non pas de "blablater" mais au contraire d'entrer de suite dans le vif du sujet. Vous devez avoir un vécu qui remonte à votre adolescence où vous avez déjà rencontré des difficultés d'affirmation de soi et vous vous êtes fabriqué une carapace qui peut être interprétée comme de la "manipulation".

Contactez moi, mettons nous rapidement au travail pour amorcer le changement qui fera de vous, non pas un homme nouveau mais une personne plus stable, "mieux dans ses baskets".
A très vite,
Fleur, coach et psychologue

Bonjour,

Vous risquez de tomber dans la manipulation à partir du moment où vous décidez de ce qui est bon pour l'autre, et que vous voulez faire "le bien de l'autre" à son insu, alors qu'il ne vous le demande pas (Position de sauveteur). Pouvez-vous accepter que vos objectifs ne soient quelquefois tout simplement pas ceux des autres ?
Une certaine forme de rigidité (pensée automatique) peut vous entraîner également à présumer de ce que pensent les autres, et à vous cacher la croyance de ce que vous appelez "supériorité" (sans la mette à l'épreuve d'un test réel), ce qui vous permet de faire l'économie d'une remise en question. Car depuis cette posture, personne ne vous arrive à la cheville ni ne pourra vous convaincre.

Vous pouvez donc continuer de "rigoler" des autres et de vous plaindre de leur incompréhension, ou bien décider de commencer un vraie démarche de changement et de remise en question, en lien avec cette "tristesse" et cette "noirceur" que vous évoquez lorsque vous êtes davantage spontané.
C'est votre choix.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative.