Les différences entre libéral, en institution et en association ?

Bonjour,
Du fait de la variété des situations possibles que vous évoquez, il est assez difficile de vous donner des réponses très précises.
La pratique en institution, en association, met l’accent sur le travail en équipe. Même si vous avez une relative, ou même, une bonne autonomie dans la pratique elle-même, vous êtes amené à participer à un projet commun qui se traduit par une coopération régulière. Cela se concrétise entre autre, lors des réunions d’équipe, des bilans, des projets etc....
Le salaire obéit à des grilles en fonction de la Convention à laquelle vous vous rattachez.
Là encore, reste à voir si vous êtes vacataire, à temps partiel, temps plein.
Il convient de lire (sur des forums) ces conventions, les interprétations et litiges auxquels elles donnent lieu, questionner les employeurs, pour en savoir plus.
Pour ce qui est des patients et des méthodes, entre l’exercice en hôpital de jour avec des enfants psychotiques et une activité dans une maison de retraite médicalisée, il est clair que la différence saute aux yeux.
En ce qui concerne la pratique libérale. Elle s’adresse plutôt à une clientèle qui peut se prendre en charge financièrement et qui ne présente pas de pathologie lourde, ou du moins, trop visible et handicapante.
S’agissant des honoraires, ils restent à la discrétion du praticien et peuvent être aménagés selon les patients. Compter 40 euros minimum à 60, 80 et plus, selon la région, le type d’intervention, la notoriété du psy. De ce tarif, il faudra déduire les charges sociales et de fonctionnement (30 à 50%).

Et se rappeler que la notion de congés payés, d’absences rémunérées, les tickets restau, la retraite à âge fixe, les ponts... tout ça est relégué aux oubliettes !

Il est fondamental, dès lors que vous êtes en deuxième année, de cibler déjà le domaine qui vous intéresse plus particulièrement et voir ensuite sa faisabilité. Les stages vous y aideront et là, sur le terrain, vous aurez des réponses plus précises à vos questions avec ceux qui y travaillent au quotidien.
Bonne suite.