Bonjour,
Je me présente j’ai 15 ans je suis un garçon et j'écris car même si j’ai déjà vu les réponses à cette question qui a déjà été posée aucune ne me va réellement; je vous explique. Ma vie n’est pas nulle, je n’ai pas de problèmes concrets mais c’est seulement moi, j’ai des changements d’humeurs très brutal et je suis plutôt asocial même si j’ai des amis mais je sais pas je me sens seul, je pense aussi être hypersensible et puis je ne sais pas pourquoi je devrais rester en vie je n’en ai juste plus envie je ne prends plus de plaisir ou peu.
Ne me répondez pas d’aller de l’avant ou d’aller voir un psychiatre pour m’aider ou encore de ne pas se suicider je veux juste une raison de ne pas le faire.
Si vous avez des questions n’hésitez pas je suis ouvert à en parler.
Merci
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
4 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour « garçon anonyme de 15 ans »,
Une « raison de ne pas le faire » est que ce serait nous priver et te priver de ton intelligence en mouvement, de la richesse vivante de ce que tu es actuellement:
-« nous » parce que, sans même te connaître, il est tellement agréable pour nous de voir un garçon de 15 ans capable de formuler ses réflexions avec une certaine élégance de fond et de forme,
-« toi », bien sûr, puisque tu n’as pas choisi de t’incarner sur terre pour rien, mais pour y expérimenter afin de le comprendre pour t’en libérer ce qui fait barrage à la joie de vivre.
J’aurais presque envie de te suggérer la lecture de ce petit livre noir de Cioran intitulé : « De l’inconvénient d’être né » où il écrit notamment : « Se tuer ne sert à rien puisque l’on se tue toujours trop tard ». A lire au 2ème degré –au moins- car son cynisme désabusé tend lui-même, malgré l’humour, à tourner en rond… Comme tous les esprits assez subtiles pour ressentir l’absurde de cette existence, mais trop enfermés dans une philosophie pessimiste pour se reconnecter au sens de nos vies.
Ce sens n’est pas donné par un mode d’emploi. Tu ne le trouveras donc pas ici, ni ailleurs, clés en mains. Mais tu es assez fin pour le savoir déjà. C’est ce qui participe à te faire souffrir, mais c’est aussi ta chance, ta richesse.
Dans une vision spirituelle large, ce sens, il est à réinventer pour et par chacun, en retrouvant une connexion ressentie comme perdue au Tout, à la Source de Tout qui seule peut redonner la joie de vivre. Celle-ci est l’exhaltation d’une reconnexion à l’orientation générale du flux de la Vie vers toujours plus de liberté et de conscience dans l’harmonie croissante avec le monde que nous habitons et co-créons. Une Source qui en attendant cette reconnexion nous laisse libres, libres d’errer autant que nous le voulons. Nos errances créent le monde, pour le pire, mais aussi pour le meilleur.
Ce n’est donc pas « trop tard », mais toujours trop tôt que l’on renonce à vivre. Et inutilement si l’on pense que notre âme aura alors la charge supplémentaire de recréer une nouvelle expérience pour digérer ce qui reste à dépasser et intégrer.
En contrepoint de l’humour noir de Cioran dont il n’est pas aisé de tirer du positif au premier abord, les lumières d’un esprit spirituel comme Osho, que je laisse conclure, te seront plus directement utiles peut-être. A toi de sentir ce qui t’inspire… Bonne chance à toi et merci pour ton message!
« «Vous n'êtes là que parce que l'existence a besoin de vous tels que vous êtes, sinon quelqu'un d'autre occuperait votre place. Tel que vous êtes, vous représentez quelque chose d'essentiel, de fondamental. Pourquoi seriez-vous comme Bouddha? Si Dieu le voulait, il pourrait produire des bouddhas à la chaîne. Au lieu de cela, il vous a créé vous. Songez à l'honneur que vous fait l'existence! C'est vous qu'elle a choisi et non un Christ ou un Krishna. Ces Éveillés ont terminé leur œuvre, ils ont répandu leur fragrance dans le monde.
À présent, c'est à vous de parfumer l'univers.
Observez-vous profondément.
Que pouvez-vous être d'autre que vous-même?
Pouvez-vous être quelqu'un d'autre?
Réjouissez-vous et fleurissez!
À moins que ne préféreriez vous étioler et dépérir... »
Osho Rajneesh
6 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Pourquoi ne pas faire une expérience et voir où la vie vous mènera ? 15 ans est le début d'une vie en fonction de vos choix cette vie prendra une orientation. Ne pas avoir de désir, ne pas prendre de plaisir ou peu est peut-être en lien avec un blocage inconscient personnel, il serait intéressant de faire une recherche dans la mémoire cellulaire de votre corps qui pourrait expliquer votre ressenti.
Je reste à votre écoute si vous le souhaitez
Cordialement
MP Del Aguila
4 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Je peux te répondre à cette question me concernant moi, en tant qu'être humain. Parce que vivre est une expérience personnelle et chacun trouve la réponse à cette question à sa façon.
Je me rappelle que moi, à 15 ans, j'étais amoureuse et je pensais beaucoup à ce garçon et je voulais être belle et intelligente pour lui plaire. A 15 ans je lisais beaucoup, j'écrivais des poèmes, parfois tristes, je chantais et j'aimais nager dans la mer et me promener dans les forêts des montagnes. A 15 ans, je riais avec mes amis quand je me sentais heureuse et pleurais ou me mettais en colère si ça n'allait pas… J'avais mes parents, ma famille, la vie était devant moi et j'avais des rêves…
A 51 ans j'aime autant la vie, même si j'ai vécu aussi des moments douloureuses. J'ai fondé une famille, je fais le métier que j'aime, je me suis entourée de bonnes personnes, nous passons de bons moments ensemble et nous sommes présents les uns pour les autres dans les moments difficiles.
Je suis toujours aussi émerveillée devant ce miracle, la vie. On en a qu'une, ici sur terre. Pourquoi ne pas la vivre?
C'est à toi de voir comment tu vas trouver la réponse à cette question que tu te pose. Tu as la vie devant toi pour la trouver.
Bien cordialement,
Felicia Asan
4 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
A 15 ans, vous êtes en plein changement. Cette période correspond à la mise en place de connexions neuronales pour entrer dans l'adultes. Avec les changements physiques et l' ébullition hormonale, il peut arriver que certaines carences se créer en mélatonine, sérotonine, dopamine... Ce qui dérègle le psychisme.
Je vous invite a contacter votre médecin traitant pour une prise de sang qui établira le dosage, de la dopamine, sérotonine, mélatonine, acythlotonine et gabaGT. En cas de carence, il existe des compléments alimentaires naturels qui permettent de rétablir l’équilibre et un mieux au niveau moral et mental.
Dans l’hypothèse ou cela ne serait pas suffisant. Une thérapie cognitive et comportemental peut vous apporter un plus et vous permettre de trouver vos ressources pour aller mieux.
Prenez soin de vous
Sabine DUMAS
Praticienne PNL-EFT-Hypnose
Cabinet et E-consultation
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonsoir Anonyme,
En fait la question que vous posez est fondamentale, et vous avez l'âge où on se pose des questions fondamentales. D'habitude nous nous donnons des raisons de vivre qui ne couvrent qu'une période de temps limitée : élever un enfant, terminer l'école, acheter une maison, etc. Mais de cette manière, on fait comme les autres humains. Vous aimeriez probablement ne pas suivre leur exemple ! Alors vous avez intérêt à tenter une consultation psychologique pour découvrir comment rester en vie tout en trouvant une façon vous permettant de ne pas être comme les autres...
Bien à vous, Radu CLIT
Psychothérapeute d'orientation analytique
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
bonjour et si dans un premier temps vous prenez le temps de le lire , sur le net un livre a telecharger gratuitement qui s 'intitule "trop intelligent pour etre heureux"et apres ont pourra echanger tout les deux sur vous.
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
D'autres personnes vivent ce même type de changements subits d' humeur et perte d'intérêt et cette hypersensibilité que vous ressentez, et choisissent d'aller parler avec un psychopraticien d'orientation psychanalytique et autre, poura trouver des moyens de mieux gérer ces fluctuations et d'être moins impacté par l' hypersensibilité. Si c'est ce que vous souhaitez.
Cela n'est possible que dans une relation thérapeutique .
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Ce que je viens de lire me touche beaucoup. Tout d'abord, si vous vous sentez seul à ce point, et que c'est si difficile pour vous, on peut comprendre cette"envie" de ne plus avoir envie de vivre. Je ne pense pas et n'emploierai pas le mot suicide avec vous. Mais il y a une très grande lassitude, dans le fait que vous vous sentiez seul et n'avez pas les moyens de faire et de voir le choses autrement. Vous vous dites hypersensible, voilà une chose réjouissante, connectez-vous à cette hypersensibilité, renseignez-vous sur des approches thérapeutiques, qui vous seront très certainement inconnues, mais qui pourront être salutaires pour vous et votre ressenti.
Je vous souhaite une très bonne route
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
L'adolescence est sans doute, à mon avis, une des périodes les plus difficiles à vivre. Que ce soit pour un garçon ou pour une fille. C'est le moment des questionnements existentiels (ce que vous faites) et pour lesquelles un jeune de votre âge a du mal à trouver les réponses. Il semble surtout, mais je peux me tromper, que vous ne trouvez pas d'interlocuteur qui puissent vous aider à y voir clair. Je ne parle pas forcément d'un professionnel, d'un psy, mais de quelqu'un en qui vous ayez confiance, homme, femme, peu importe, je dirais. Osez en parler, peut-être même à plusieurs personnes. Vous aurez des réponses différentes sans doute. Mais peut-être que dans le lot, l'une trouvera un écho. Je vous donne quand même mon avis : je pense que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'il y a toujours des choses qui peuvent vous accrocher. Même si tout n'est pas toujours rose, et pourtant, par rapport à vos 15 ans, vous me considèreriez comme un vieux bonhomme "amorti".
Cordialement.
Alain MIGUEL
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Ce que vous traversez, beaucoup de personnes de votre âge le vit. Ces moments de mauvaise humeur et de doutes peuvent accompagner le fait que : quitter l'enfance n'est pas chose aisée, entrer dans l'âge adulte ne l'est pas non plus.
C'est donc une période qu'il est nécessaire de vivre et chacun la vit à sa façon. Bien sûr, aller consulter un.e psychologue clinicien.ne, pourrait tout à fait vous aider dans ce passage.
Quant au goût de vivre, m'est avis qu'il est en vous, pas très loin, et ne demande qu'à pouvoir s'exprimer. Il faudrait juste pouvoir vous accompagner dans la traversée de ces "mauvaises" humeurs du moment, vers un futur proche plein de promesses. C'est un passage.
Vous avez envie d'échanger, profitez de cette belle ouverture pour aller rencontrer un.e psychologue clinicien.ne.
Bien cordialement.
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Votre message est bien triste et bien désabusé.
Mais vous avez 15 ans, et c’est une age diffficile où l’on est très souvent perturbé et pétris d’incertitudes et de contradictions. En tous les cas une période de vie très inconfortable et propice à tant d’interrogations!
peut être pourriez vous trouver du soutien autour de vous?
Consulter un psy peut être la solution, mais, si vous l’appréhendez vous pouvez aussi trouver une main tendue à qui faire part de votre mal être. Un membre de votre famille (Grand parent, oncle ou tante), un(e) ami(e), prof, parent d’ami.
Toutefois un soutien régulier et professionnel devrait vous aider à traverser ce passage tumultueux.
Bon courage à vous
Isaline PUECH
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Re. Vous posez la question : "pourquoi devrais-je rester en vie ?"; Après une première réponse envoyée, je me suis dis :"Et pourquoi pas ?" Pourquoi ne devriez-vous pas rester en vie ???
Re Cordialement.
Alain MIGUEL - AVIGNON
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez pourrait être juste les effets de la période d'adolescence : changements d'humeur, sentiment de solitude ... L'adolescence est un bouleversement hormonal, physique et identitaire. Mais vous ne nous donnez pas beaucoup d'informations : vous êtes probablement scolarisé, où en êtes-vous de ce côté-là, avez-vous un hobby ?
Nous ne pouvons pas vous donner une (ou des) raisons de vivre, vous seul pouvez en trouver : pour certains ce sera d'aider les autres (super pour éviter la solitude), pour d'autres ce sera de développer un talent (manuel, artistique, intellectuel ...), et là je suis loin d'évoquer toutes les options.
Il ne s'agit pas de voir un psychiatre, mais vous trouverez peut-être prochainement quelqu'un qui pourra vous aider à faire des choix de raisons de vivre.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
3 DÉC. 2019
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Vous posez là, à mon sens, une question à laquelle l'humanité tente de répondre depuis le début de son histoire. Que ce soit à travers les religions, la philosophie ou encore la science qui tente de répondre au mystère de la vie.
Si je choisis la voie de la philosophie, j'aurais tendance à vous dire que "la vie est". Mais qu'elle n'a pas de sens en soi. C'est à chacun de trouver un sens à SA vie pour contribuer, à sa façon, à faire de ce monde un lieu où les humains, comme les autres êtres vivants, vivent plus "agréablement".
Vous semblez être dans un questionnement existentiel de ce genre, aidé par votre personnalité et votre âge. Alors laissez vous le temps d'explorer cette question afin de trouver vos propres réponses ;)
Quant à l'idée de consulter un professionnel (de votre choix), cette démarche peut vous aider à guider vos questionnements mais aussi à retrouver du plaisir dans les choses simples de la vie !
Cordialement,
Merette FARD