9 questions pour évaluer la santé de votre relation

Alors que différents thérapeutes aborderont les problèmes d'un couple à leur manière en fonction de leur approche clinique et de leur personnalité, certaines questions de base peuvent toujours être utiles pour évaluer l'état d'une relation.

Réfléchir à ces questions peut vous aider à approfondir et à évaluer votre propre relation :

1. État général

Au cours d'une journée moyenne, quelle est votre qualité émotionnelle dans la relation - êtes-vous heureux, déprimé, bien ou anxieux ? Si vous aviez cette journée moyenne encore et encore, est-ce que ce serait une vie ou une relation «assez bonne» ?

De toute évidence, vous ne pouvez pas vous attendre à une joie extatique tous les jours de votre vie - parce que d’autres aspects de votre vie prennent le dessus, parce que votre partenaire, comme tout le monde, a des humeurs. Mais prenez du recul. Une journée moyenne est-elle une bonne journée ?

2. Sécurité : vous sentez-vous en sécurité pour parler ?

Cela aurait probablement dû être la question n ° 1 car, à bien des égards, c'est l'élément le plus important de toute relation. Bien sûr, des trucs de la vieille enfance entreront en jeu et vous donneront l'impression d'être un enfant de 6 ans, mais dans l'ensemble, vous sentez-vous suffisamment en sécurité pour être honnête lorsque vous en avez besoin ou marchez-vous trop souvent sur des œufs ? Intériorisez-vous vos émotions - retenez-les ou blâmez-vous les problèmes - plutôt que de les voir comme découlant des réactions des deux personnes ?

3. Disputes : pouvez-vous les contenir pour qu'elles ne soient pas émotionnellement ou physiquement destructrices ?

Pouvez-vous dire quand vosdisputes se transforment en luttes de pouvoir pour savoir qui a le dernier mot, qui a raison, où quand la conversation ne mène nulle part ? Les disputes occasionnelles sont très bien - il s'agit de stress, de résolution de problèmes et d'ajustement de la relation. Mais le plus gros problème concerne la régulation émotionnelle - la capacité de contrôler vos émotions fortes, la capacité de réaliser que les disputes ne mènent nulle part et que les deux personnes se concentrent sur la victoire. Bien qu'il puisse y avoir des différences - il faut plus de temps à l'un de vous pour se calmer - cela se produit-il ? Sinon, si ça explose toujours, s'il s'agit toujours de savoir qui gagne, vous avez un gros problème.

4. Résolution de problèmes : pouvez-vous revenir en arrière et résoudre le problème ?

Faire machine arrière, ce n'est pas seulement avoir le bon argument, savoir éteindre la colère de l'autre, ou utiliser le traitement silencieux pendant des heures ou des jours, puis revenir à la «normale» et faire semblant que rien ne s'est passé. C'est ce qu'on appelle balayer sous le tapis. Il ne s’agit pas non plus d’inventer - je suis désolé, je suis désolé, gros câlin - mais d’éviter le sujet parce que vous ne voulez pas commencer un autre combat. Au lieu de cela, pouvez-vous vraiment revenir en arrière, avoir une conversation productive - où vous parlez du problème et proposez un plan réalisable - afin qu'il ne soit pas simplement ajouté à une pile de problèmes non résolus ?

5. Compromis : pouvez-vous parvenir à des compromis gagnant-gagnant ?

Après une dispute ou un désaccord, l'un d’entre vous cède invariablement - "J'ai compris, je suis désolé, je ferai mieux. Bien sûr, faisons les choses à ta façon." Ce n’est pas une résolution de problèmes, c’est un compromis - céder pour éviter les conflits parce que vous sentez que vous ne pouvez pas gagner, parce que vous avez peur.

Au lieu de cela, pouvez-vous tous les deux avoir des compromis où chacun de vous sent que vous avez été entendu, obtenu quelque chose de ce qui est important pour vous plutôt que de simplement céder ?

6. Bon ou mauvais : y a-t-il suffisamment de bons moments pour l'emporter sur les mauvais ?

La question n ° 1 concerne le climat émotionnel ; il s'agit d'expériences. Oui, les relations ont des hauts et des bas, mais dans l'ensemble, en prenant du recul, y a-t-il suffisamment de bonnes expériences ?L'astuce pour résoudre à cette question est de se concentrer uniquement sur vous et votre relation. Ce qui est facile à faire à la place, c'est rationaliser, compenser : oui, les bons moments l'emportent sur les mauvais parce que mes enfants sont heureux (et c'est ce qui compte), ou parce que j'ai appris à garder la bouche fermée et à ne pas aller dans ses retranchements, ou parce qu'il est bien meilleure que ma dernière relation. C'est rationaliser, compromettre, apaiser la douleur, se débrouiller au jour le jour. Cela balaie vos vrais sentiments sous le tapis. Ne faites pas ça.

7. Travail d'équipe : pensez-vous que vous travaillez tous les deux bien en équipe, que vous vous soutenez l'un l'autre, que vous vous souciez du bonheur de l'autre ?

Si la relation semble déséquilibrée, si c'est chacun pour soi, il n'y a que du ressentiment et de la solitude.

8. La grande question 

Pour vous et seulement vous : avez-vous l'impression de pouvoir être vous-même, que vous vous sentez aimé et soutenu, que si des problèmes surviennent, ils peuvent être résolus, que la vie est plus que simplement s'en sortir et accepter, que la relation a des récompenses que vous ne pouvez obtenir nulle part ailleurs et que vous ne voulez pas le/la perdre ?

9. Conserver ou changer

Dans l'ensemble, voudriez-vous conserver la relation et la vie qui l'accompagne ... ou pas ? Que changeriez-vous le plus ?

Si vous ressentez que votre relation n'est pas au beau fixe, que elle tire vers la fin ou que vous souhaitez donner une seconde chance à celle-ci, nos thérapeutes de couple sont à votre écoute.

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