Insomnies : causes et conséquences
Souffrez-vous de problèmes d'endormissement ? De réveils nocturnes ? Les deux ?
Nous vivons tous à des moments de notre vie, un sommeil agité, perturbé, mais est-ce votre quotidien et depuis longtemps ? Dans ce cas, explorons ce qu'il en ressort.
Le sommeil
Nous savons tous que le sommeil est un besoin naturel et nécessaire. Le sommeil est une fonction biologique essentielle.
Même si certains ont besoin de plus d'heures de sommeil que d'autres, et notamment les bébés qui sont encore dans un développement cérébral. Que ce soit pour les adolescents ou les adultes nous devons respecter ce besoin physiologique représenté par notre horloge interne et ne pas le réduire afin de maintenir un bon équilibre mental et énergétique.
Nous avons tous remarqué qu'un manque de sommeil de manière répétée se transforme en une réelle dette de sommeil et tout l'état général en pâtit.
Le sommeil sert à récupérer nos forces physiques et psychiques. Pendant cette phase, il y a une conservation de l'énergie, la dépense énergétique baisse. Le sommeil a aussi une fonction restauratrice et anabolique de l'organisme c'est à dire que la synthèse des protéines et la multiplication cellulaire augmentent. Le sommeil est donc un autorégulateur de notre fonctionnement interne.
Manque de sommeil
Quand le manque de sommeil s'installe, des troubles de l'organisme apparaissent souvent :
- Fatigue intense, épuisement menant parfois à la dépression ;
- Mauvaise humeur, irritabilité ;
- Appétit perturbé (perte d'appétit, ou le contraire) ;
- Troubles de la concentration et de la vigilance avec baisse des performances ;
- Chez l'enfant et l'adolescent, une augmentation de l'agressivité et une dégradation des résultats scolaires.
D'autres troubles plus graves en cas de privation chronique de sommeil :
- Troubles cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;
- Troubles métaboliques (surpoids, obésité, intolérance au glucose voire diabète de type 2 après de longues années) ;
- Par ailleurs, des études épidémiologiques ont montré un risque augmenté de cancershormono-dépendants (sein, prostate) pour les personnes dont le travail de nuit dure plus de 20 ans.
Reconnaître les perturbateurs du sommeil
*Le Dr Sylvie Royant-Parola, psychiatre et vice-présidente de l’INVS, qui qualifie les utilisateurs nocturnes de "dormeurs sentinelles" estime que les nouvelles technologies ont donné naissance à une société sur le qui-vive, où tout le monde est sur le pont, de jour comme de nuit. Alors qu’ils devraient se libérer de ce qui se passe autour d’eux lorsqu’ils vont se coucher, l’attention des accros aux écrans reste sous tension.
Les perturbateurs sont principalement :
- L'utilisation du smartphone, tablette dont la lumière affecte l’horloge biologique et l'activité cérébrale* ;
- Les réseaux sociaux où certains ados passent leurs soirées/début de nuit ;
- Les conflits conjugaux, au travail ;
- Trouble de l'apnée du sommeil ;
- Trouble de l'anxiété généralisée ;
- Le trouble dépressif.
Et secondairement :
- Une mauvaise literie ;
- Un environnement trop bruyant (conjoint qui ronfle, chien qui aboie, voisins bruyants,…) ;
- Des repas pris trop tardivement, et trop copieux ;
- Café pris tardivement vers 18h00 (action de la caféïne dans le corps 6h00) ;
- Activité sportive trop tardive après 20h00 non recommandée ;
- Lire ses mails de travail à la maison.
Problèmes d'endormissement
Hormis l'activité cérébrale créée par l'utilisation des écrans comme cité plus haut, ce problème d'endormissement se présente chez les personnes anxieuses, qui ruminent et repasse leur journée en boucle, avec toutes les émotions associés, colère, frustration, impuissance, … ce qui créé une agitation intérieure qui ne permet pas le lâcher prise.
Parfois même ces personnes sont épuisées de leur journée, mais au moment de dormir, le mental reprend le dessus et impossible de s'endormir.
Comme dit précédemment les problèmes de couple jouent un rôle important, et ne favorisent pas l'apaisement, le calme mental pour s'endormir paisiblement et en toute sérénité.
Il est important également de respecter son heure de coucher, quelle que soit l'heure.
En tant que thérapeute, j'entends souvent ceci : "je me couche tardivement vers minuit parfois plus, car je rentre tard du travail, et j'ai l'impression de ne pas avoir une soirée pour moi si ne je me couche plus tôt"
Sauf que cette personne devient de plus en plus fatiguée et ne respecte plus son besoin vital de sommeil.
Quelle que soit l'heure de votre sensation de fatigue, couchez-vous immédiatement. Si vous vous dites je vais quand même regarder la fin d'un film par exemple, il y a de fortes chances que vous ne trouvez plus le sommeil après.
Si vous laissez passer votre cycle de sommeil, il ne reviendra que 2h00 plus tard. Donc ne vous étonnez pas de ne pas pouvoir vous endormir si vous avez laissé passer votre 1er cycle de sommeil.
Réveils nocturnes
On peut très bien s'endormir facilement, mais se réveiller souvent dans la nuit, même si c'est rarement le cas. Le problème des réveils nocturnes va souvent de pair avec un problème d'endormissement
Par contre, on peut avoir beaucoup de mal à s'endormir et ne pas se réveiller la nuit.
Il existe différentes sorte de réveils nocturnes :
- Réveils soudains où on se rendort très vite après ;
- Réveils en sursaut avec une sorte d'anxiété inexpliquée ;
- Réveils après un cauchemar où on a du mal à se rendormir.
Je ne prends pas en compte les réveils fréquents par les bouffées de chaleurs des femmes ménopausées car il s'agit d'un trouble physiologique (ce qui ne change pas l'état de fatigue au matin, car sommeil non récupérateur).
Ce qui est important, c'est la récurrence de ces réveils nocturnes. Si vous vous réveillez plusieurs fois dans la nuit associée à une difficulté de vous endormir, il serait temps de revoir ce qui vous inquiète dans votre vie afin de retrouver une paix intérieure et/ou à modifier vos comportements de vie.
Ce type de problème est souvent lié à un trouble anxieux ou dépressif qui peut passer inaperçu pour l'individu.
Que ce soit un problème d'endormissement associé ou pas à des réveils nocturnes, cela entrave la qualité du sommeil réparateur et tout votre système interne est désorganisé et peut apparaître d'autres symptômes à moyen/long terme.
Conseils
Surtout, évitez les médicaments, qui favorise la dépendance, sauf très ponctuellement si nécessaire et dans un temps limité, tels que les :
- Anxiolytiques ;
- Hypnotiques ;
- Somnifères.
Souvent les troubles du sommeil sous-tendent d'autres problèmes personnels et interpersonnels qu'il est important de reconnaitre afin d'apprendre à y faire face. Si ce problème de sommeil dure chez vous depuis longtemps, n'hésitez pas à consulter un thérapeute.
L'hypnothérapie clinique intégrative permet de travailler sur les facteurs psychologiques, gestion du stress et problèmes non résolus non conscients. Car votre santé dépend de votre qualité de sommeil. Et votre qualité de sommeil dépend de votre qualité de vie.
Photos : Shutterstock
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Message à Sosso, il y a toujours une solution !!!! Voulez vous communiquer avec moi si vous vous sentez seule, je pourrais au moins vous écouter Courage
Je ne sais pas pourquoi je laisse un commentaire ... tout ce que je sais sera que je n'en peux plus. À bout ! 6 ans que je souffre de malaises épileptiques inexpliqués. 6 ans sans traitement ni rien qui puisse fonctionner. 6 ans de combat quotidien et de souffrance. Plus aucune autonomie. Des entretiens avec des neurologues qui ne durent pas plus de 15 minutes. Des examens qui ne donnent rien. Et des réveils nocturnes épuisants depuis des années et des années ... serait-ce à cause de ça ? Personne ne saurait en plus me répondre mise à part pour celui qui veut bien s'y pencher, me prescrire des somnifères qui ne fonctionnent pas voire qui ne font qu'empirer la situation et en tous sens ! Voilà de bon matin, seule : l'envie subite d'exprimer une douleur intense et intérieure qui ne cesse de me miner, de grandir, de me faire peur jours et nuits, sans aucune explication aucune ... épileptique du jour au lendemain depuis 6 ans ! Moi ? Faire subir ça à ma petite fille de 11 ans, à mon mari et au quotidien ... stop ! Au secours ! Et pourquoi ? Moi que l'on surnommait la cigale, parce qu'elle adorait chanter, rire ... moi qui adorait travailler, me rendre utile, être la confidente de tous, moi la fameuse joie de vivre pour tous qui se demande aujourd'hui à quoi bon ? Affaire à suivre ...