Manque de motivation pour la rentrée ?

Dix années d’intérim m’ayant conduit à rencontrer un certain nombre de salariés insatisfaits et l'ayant été moi-même, j’ai souhaité vous parler de reconversion.

24 JUIL. 2024 · Lecture : min.
Manque de motivation pour la rentrée ?

Bien souvent, nous accusons notre entreprise (manager, collègues…) de tous nos maux. Or, même s'il est certain que les managements actuels démotivent plus qu'ils ne motivent, il faut aussi admettre que, parfois, ce sont tout simplement nos choix la cause de nos insatisfactions.

En effet, combien d'entre nous ont choisi une formation par défaut ? Parfois pour faire plaisir à leurs parents. D'autres fois, pour avoir un métier intellectuel car considéré, pour certaines personnes, comme plus valorisant qu'un métier manuel ou dans la vente. Parfois encore à cause d'un mauvais conseiller d'orientation ou tout simplement par manque de motivation pour suivre de longues études, etc…

Si cela vous parle, permettez-moi de vous faire part de mon expérience.

Je fais partie de ceux qui ont choisi leur premier métier par défaut et facilité. J'avais, par défaut, choisi de passer un BAC STT option Action et Communication Administrative. Bien que déjà intéressée par la psychologie, j'avais la flemme de faire de longues études. Encore plus à la fac (je voulais du concret et être indépendante).

J'ai poursuivi par un BTS Assistante de Direction en alternance.

Par curiosité, j'ai décidé de poursuivre en intérim. J'y suis restée par envie et ennui.

A défaut d'un véritable intérêt pour mon métier, cela m'offrait de la nouveauté, des rencontres et une certaine liberté. Malgré tout, plus le temps passait, plus il m'était difficile de me motiver (déjà le mot fait mal) pour aller travailler.

Au début, j'ai pensé que cela était lié aux modes de fonctionnements des entreprises, jusqu'au jour où un CDD m'a conduite dans une entreprise humaine et dont l'activité m'intéressait vraiment. J'ai alors pris conscience que c'était bien mon métier et ses fonctions que je ne supportais plus. Passé l'enthousiasme des premiers temps, la démotivation était revenue. Chaque tâche me semblait être une corvée. Il était donc temps d'agir.

Or, comme cela faisait un moment que je voulais changer de métier et reprendre mes études, j'ai pris les choses en main.

Ma demande de CIF[1] ayant été acceptée par le Fongecif[2], j'ai suivi une formation d'un an. Formation qui a été payée par le Fongecif et durant laquelle, j'ai moi-même été rémunérée aux mêmes conditions que celles de mon CDD

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Écrit par

Elsa Larson - Le piment de la Vie

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