Comment dénoncer les personnes

Bonjour Sylvie
Vous pouvez appeler le 3919. Ce n'est pas un numéro d'appel d'urgence mais une plateforme de signalement sur laquelle vous pouvez échanger avec des policiers ou des gendarmes spécialement formés aux violences sexistes et sexuelles qui peuvent déclencher des interventions. Anonyme et gratuit, ce tchat est accessible 24h/24 et 7j/7.
Et je préciserai qu'être attouchée sans pouvoir donner son consentement en toute connaissance de cause c'est être violée !!!
De plus le meilleur thérapeute pour un enfant c'est son parent qui se remet en question, effectue un travail sur lui pour entendre tout ce que son coeur a emmagasiné de souffrances non libérées... Et vous protégerez votre fille des prédateurs parce que vous aurez vous-même écouté votre coeur et reconnu votre souffrance.
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
psychologue clinicienne diplômée d'Etat
thérapeute en libération des émotions
consultation en ligne et présentiel

Bonjour Sylvie,

Profiter de l'innocence d'un enfant est tellement abominable.
Bravo à vous déjà pour ce beau parcours !
L'une de mes patientes a vécu la même chose.
Elle a attenté les actions nécessaires et se sent une nouvelle femme.

Bonjour Sylvie,

Il semble que vous ayez un besoin immédiat d' allez de l'avant suite aux horreurs que vous avez malheureusement subies.

Je vous sollicite à vous faire accompagner par un ou une thérapeute pour pouvoir décharger cela en séance , et ensuite voir dans quel proportion vous souhaitez mettre vos décisions en action.

Un travail en profondeur pourrait également vous aidez à mieux vous comprendre , allez de l'avant et harmonisé votre vie présente et futur.

Avec toute ma bienveillance,
Lucas Bielli
Psychanalyste

Bonjour,
Votre action peut se situer à deux niveaux :
1/ Sur le plan judiciaire : pour déposer plainte et démarrer un procès. Un avocat spécialisé pourra vous aider dans ces démarches (il existe également de très nombreuses associations pour vous guider dans toutes les démarches à réaliser).

2/ Sur le plan psychologique : démarrer une thérapie pour épurer ce(s) traumatisme(s) et faire en sorte qu'ils impactent le moins possible votre quotidien et votre rôle de mère également. C'est un long travail mais qui a pour objectif de vous permettre de retrouver votre estime de vous-même.

Je reste évidemment à votre écoute, vous pouvez me contacter directement via mon profil si vous en ressentez le besoin.

Anaïs | Psychopraticienne | Consultations en visioconférence et tarif libre (à partir de 20€/ séance, le patient décide du montant des consultations)

Il est tout à fait normal que la naissance de votre fille ravive les souvenirs douloureux de votre enfance.
Vous avez raison de vouloir maintenant dénoncer et porter au grand jour ce que vous avez toujours essayer de cacher. Il y a plusieurs démarches concrètes à faire à commencer par porter plainte officiellement.
D'un point de vue personnel, ce serait très positif pour vous de pouvoir parler et raconter dans un cadre thérapeutique ce vécu traumatique afin qu'il ne vienne pas prendre une place qui viendrait teinter la relation avec votre fille.

Je suis vraiment désolée d'apprendre ce que vous avez vécu. Il est très important que vous sachiez que vous n'êtes pas seule et que des ressources existent pour vous aider à faire face à ce traumatisme. Voici quelques étapes que vous pourriez envisager :
Cherchez du soutien émotionnel : Parler à un thérapeute ou à un conseiller spécialisé dans les traumatismes ou les abus peut vraiment vous aider à traiter vos émotions et à élaborer un plan d'action. En effet, ce qu’on appelle le syndrome de stress post-traumatique dont vous êtes probablement victime a des impacts sur tous les aspects de la vie. Pour en savoir plus : https://www.memoiretraumatique.org/publications-et-outils/articles-de-la-dre-muriel-salmona.html
Consultez les ressources juridiques : Vous pouvez contacter un avocat ou une organisation qui se spécialise dans les cas d'abus pour comprendre vos options légales. (https://arretonslesviolences.gouv.fr/associations-de-lutte-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles#les_associations_nationales)
Collectez des preuves : Si vous envisagez de porter plainte, rassemblez autant d'informations que possible — dates, lieux, et tout élément qui pourrait soutenir votre histoire. (Cette étape est importante et un accompagnement spécifique de soutien est essentiel).
Démarche auprès des autorités : Vous pouvez contacter la police pour porter plainte. Cela peut être une étape difficile, mais c'est un moyen de faire entendre votre voix.
Rejoindre des groupes de soutien : Il existe des groupes pour les personnes victimes d'abus qui pourraient vous apporter du soutien et des conseils pour surmonter ce que vous traversez.
N'oubliez pas que chaque pas que vous prenez vers la guérison est important, et il est essentiel de prendre soin de vous tout au long de ce processus. Vous méritez d'être entendue et de trouver la paix.
Bon courage à vous !
Isabelle Pernet

Bonjour Madame

Je vous propose de me contacter afin d'échanger sur le sujet en privé et vous aider.

Bien à vous

Cabinet A KEDDI

Bonjour Sylvie,

Il faut déposer une plainte, vous pouvez le faire en vous rendant dans un commissariat ou gendarmerie, ou en écrivant au procureur de la République en courrier recommandé avec accusé de réception.

Cordialement,
Magalie BRICHET-GAMBLIN

Bonjour Sylvie,

C'est une situation très difficile et douloureuse que vous vivez. Il est tout à fait normal que ce traumatisme rejaillisse, surtout à l'aube de la maternité. Le fait que vous souhaitiez dénoncer ces actes est un signe de courage et d'une volonté de prendre soin de vous.

Je comprends votre interrogation sur la marche à suivre. Sachez que vous n'êtes pas seule et que de l'aide existe.

Voici quelques pistes pour vous accompagner dans cette démarche :

Parlez-en à un proche en qui vous avez confiance: Partager ce que vous avez vécu avec une personne de confiance, comme un ami proche, un membre de votre famille ou un thérapeute, peut être un premier pas important. Leur soutien émotionnel peut vous aider à vous sentir moins seule et à avancer.
Contactez une association Association Régionale d'Aide aux Victimes des Infractions Criminelles peut vous apporter un soutien psychologique, juridique et administratif. Elles peuvent vous accompagner dans toutes les démarches liées à votre témoignage et à une éventuelle plainte.
En fonction de votre lieu de résidence, il existe aussi des maisons des femmes qui proposent des accompagnements spécifiques aux victimes de violences sexuelles, il pourra vous être proposer de consultez un médecin légiste ( même si ces actes remontent à plusieurs années...) qui peut établir un certificat médical qui pourra servir de preuve dans le cadre d'une éventuelle procédure judiciaire. Il peut également vous orienter vers un psychologue ou un psychiatre pour vous aider à gérer le traumatisme.

Si vous souhaitez porter plainte, vous pouvez vous rendre dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Les forces de l'ordre sont formées pour accueillir les victimes de violences sexuelles et vous accompagner dans vos démarches, mais je vous conseille d'appeler avant de vous déplacer, afin de convenir d'un rendez-vous avec des agents formés.

Il est important de savoir que vous n'êtes pas obligée de porter plainte immédiatement. Vous pouvez prendre le temps de réfléchir et de vous entourer. L'essentiel est de trouver l'aide dont vous avez besoin pour avancer et vous reconstruire.

Voici quelques informations supplémentaires qui pourraient vous être utiles :

Il est important de connaître le délai de prescription pour les faits que vous avez subis. Ce délai peut varier en fonction de l'âge que vous aviez au moment des faits et de la nature des actes commis.
Vous pouvez demander à bénéficier de l'anonymat pendant la procédure.
Vous avez le droit d'être assistée d'un avocat tout au long de la procédure.

Souvenez-vous, vous n'êtes pas responsable de ce qui vous est arrivé et vous avez le droit d'être aidée.

Je vous encourage vivement à franchir le pas et à demander de l'aide.

Je suis là si vous avez besoin d'en parler. Je suis formée dans l'accompagnement des victimes de violences sexuelles.

Bien à vous.

Myriam Cadot

Bonjour,
Je comprends que vous ayez vécu des traumatismes extrêmement difficiles et douloureux pendant votre enfance. Votre courage de vouloir en parler aujourd'hui est admirable. La maternité réveille souvent des souvenirs d'enfance enfouis pour nous protéger.
Voici quelques pistes pour vous aider:

- Commencez par prendre soin de vous. Accordez vous du temps et de l'espace pour accepter le retour de ces souvenirs.
La thérapie Gestalt peut vous aider à vous reconnecter à votre corps et émotions afin de mieux digérer ce qui s'est passé.
Vous serez ainsi accompagnée pour dénoncer ces violences auprès de votre famille ou du système judiciaire, car il faudra s'armer de patience et faire face à la machine administrative ou aux personnes insensibles ou dans le déni face à votre passé.

- Avec une thérapie, vous mettrez de l'ordre dans vos souvenirs et vous aurez ainsi tous les éléments pour les apporter auprès de votre famille, trouver un soutien ou un témoin familial et auprès du système judiciaire. Le soutien sera primordial.

- N'hésitez pas aussi à vous rapprocher d'associations contre les victimes de violences (arrontonslesviolences.gouv.fr pour en trouver une près de chez vous).

- vous avez la possibilité de porter plainte dans un commissariat ou à la brigade de gendarmerie le plus proche de chez vous, ou même de prendre rendez vous via la plateforme numérique d'accompagnement des victimes de violences sexuelles (PNAV).

- Concentrez vous sur le présent et sur ce que vous pouvez faire aujourd'hui pour vous protéger et recréer un sentiment de sécurité. Votre fille a besoin de vous et vous méritez de vous épanouir.

De tout coeur avec vous pour vos démarches, n'hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.
Je peux vous écouter avec bienveillance et non jugement et vous accompagner dans votre processus de reconstruction.
Chaleureusement,

Bonjour Sylvie,

Il faut aller au commissariat, ils vous prendront en charge. Il n’y a aucune autre façon. Bon courage à vous.

Cordialement Eric.

Bonjour Sylvie,

Parfois lors de la grossesse et de l'arrivée d'un enfant certains traumatisme enfouies remontent à la surface.

Je comprends votre intention de dénoncer la ou les personnes concernées, je vous invite pour cela à vous tourner vers le système judiciaire et de vous renseigner sur la procédure à effectuer.

Est ce que dans votre famille quelqu'un est au courant ou a été témoin de ses actes ? En avez vous parlé à quelqu'un , vos parents par exemple ou une autre personne de confiance?
Si vous entrez dans la démarche de dire ce qui s'est passé et d'aller dénoncer vos agresseurs il est important que vous soyiez entourée et soutenue car cela peut-être long et psychologiquement éprouvant.

Je vous invite également à peut-être faire quelques séances d'accompagnement avec un thérapeute afin que cela vous aide à traverser ce moment particulier.

Je reste à votre écoute si besoin.

Je consulte en présentiel ou en visio selon vos possibilités.

Bien à vous.

Charlotte Soyez

Coach,Thérapeute humaniste et Sophrologue.

Bonjour Sylvie
Le choix de thérapeutes ne manque pas pour vous faire aider, il n’y a qu’un pas à franchir celui de la décision, de Votre décision, une première prise de contact va déjà ainsi vous rassurer que vous n’êtes pas seule vous pourrez ainsi trouver qq1 à qui parler qui va vous accompagner dans le récit de votre histoire afin de dénouer les souffrances et traumatismes subis, le fait d’être mère a fait ressurgir ces douleurs enfouis qui vous voyez ne s’effacent jamais si elles ne sont pas travaillées en séance auprès de professionnels de la relation d’aide que ce soit psychologue clinicien donc psychothérapeute ou psychanalyste qui travaillera cette histoire plus en profondeur, vous voyez le choix est vaste et… personnel puisqu’il vous engage Vous dans cette prise en charge, je reste bien entendu à votre disposition pour de plus amples informations si vous le souhaitez, vous aurez toutes ces informations sur le site. Bien cordialement

Bonjour Madame,

Je rejoins Mr Gaillard dans ses recommandations : il y a d’un côté l’aspect judiciaire de ces actes, mais il faut impérativement traiter et soigner chez vous les conséquences psychologiques.

Sachez d’ailleurs que si la plainte peut peut être vous soulager en partie, les suites des procédures judiciaires qui peuvent avoir lieu sont difficilement supportables sans soutien psychologique.
Le recours à l’aide d’une association d’aide aux victimes sera indispensable, et une thérapie personnelle nécessaire également très probablement.

Je vous souhaite d’arriver à dépasser les souffrances engendrées par le réveil des souvenirs de ces événements traumatisants.
sp

Bonjour Madame,

Merci de partager , votre expérience , ben que douloureuse.
Je suis désolée de savoir que vous avez traversé une expérience aussi traumatisante.
Ce que vous avez vécu dans votre enfance est horrible , et il est tout à fait compréhensible que ces souvenirs refassent surface, a un moment ou un autre, surtout depuis que vous êtes devenue maman.
Le fait de ressentir le besoin de dénoncer ce qui vous est arrivé montre à quel point cela vous pèse encore aujourd'hui,
et c'est un pas très important vers la guérison.

Dénoncer ces actes est une démarche difficile, mais essentielle pour retrouver une forme de justice et de paix intérieure. Sachez que vous n'êtes pas seule dans ce processus. Il peut être utile de parler à un professionnel qui pourra vous accompagner dans cette démarche, que ce soit un avocat, un conseiller ou une association spécialisée dans l'aide aux victimes de violences sexuelles.
Ces personnes pourront vous orienter vers les bonnes démarches à suivre, que ce soit pour porter plainte ou pour trouver un soutien psychologique adapté.

Ce que vous ressentez est légitime, et il est crucial que vous ,vous donniez le droit de mettre des mots sur ce que vous avez vécu. Prendre la décision de dénoncer ces abus est une étape importante qui peut te permettre de commencer à te libérer de ce poids. Il est essentiel de se sentir soutenue tout au long de ce processus, que ce soit par des proches en qui vous avez confiance ou par des professionnels capables de vous accompagner avec bienveillance.

Le plus important est que vous avanciez à votre rythme, en respectant vos propres besoins et en prenant soin de vous.
Ce chemin peut être long et difficile, mais il est aussi un chemin vers la reconstruction.

Je vous souhaite du courage ,

Bonjour Sylvie,

Avec les souvenirs de ces abus sexuels qui sont revenus, ce serait judicieux que vous soyez accompagnée psychologiquement par un-e professionnel-le et même par une association (exemple : sos inceste et violences sexuelles au 02.22.06.89.03). Ce type de traumatisme nécessite un bon soutien pour vous aider à intégrer ce que vous avez vécue et vous aider à le dépasser.

Si vous décidez de dénoncer les faits, il est possible de le révéler à la famille mais aussi de le faire par voie plus légale en portant plainte.

D'un point de vue légal, plusieurs points sont importants à relever :
- Votre âge (pour savoir s'il y a prescription. Vu que vous êtes jeune maman vous devriez être dans les délais. La prescription pour viol est de 30 ans. Pour une agression sexuelle, le délai de prescription est de 10 ans. Le délai commence à partir de la majorité de la victime)
- l'âge de la victime et des agresseurs. Les agresseurs étaient-ils majeurs ?
- Pour information, si ce sont des cousins, ces abus sexuels ne seront pas qualifié comme de l'inceste.

Sortir du secret et dénoncer les faits amènent souvent de très vives réactions dans la famille (beaucoup de déni, de rejet, etc). Vous aurez donc besoin d'être soutenue dans cette étape. Si vous portez plainte, optez pour un-e avocate spécialisée dans ce type d'affaire (pour avoir la bonne écoute et la juste approche pour porter votre affaire).

Je reste à votre disposition

Céline
Des Vagues... à l'Âme
Psycho-somatothérapeute spécialisée notamment dans l'accompagnement des traumatismes sexuels pendant l'enfance et à l'âge adulte
Consultations à distance (visio) et en cabinets (proche Nantes et Brive)

Bonjour Sylvie
Le dénoncer peut se faire sur différents terrains. Celui de la justice et celui de la famille.
Vous n'avez pas précisé à quel endroit vous souhaitiez le faire.

Si vous souhaitez le dénoncer à la justice, il faut que vous déposiez plainte contre cet homme.

Si c'est à la famille vous pouvez le faire dans un premier temps auprès des personnes avec qui vous êtes proche. C'est souvent très difficile et je vous conseille de vous faire accompagner dans cette démarche par un professionnel.

Je reste à votre disposition
Sandra Vaquette
Thérapie brève

Bonjour Sylvie,

Je vous recommande de contacter le 3919 accessible 24/24.

https://arretonslesviolences.gouv.fr

Et il serait important de vous faire suivre psychologiquement.

Bien à vous, Anne Fierry Vérité, psychologue.

Bonjour,
A vu du traumatisme, vous devriez en parler avec un professionnel. La souffrance semble bien présente. Vous avez préféré oublier pour avancer, mais aujourd'hui cela vous rattrape. Le refoulement est un mécanisme de défense qui permet, pour une période, de rendre moins douloureux la situation traumatique.
Ce traumatisme est remonté à la surface. Aujourd'hui, vous êtes prête à vous confronter et je vous félicite car c'est un grand pas.
D'un point de vu juridique, vous avez peut-être une "maison de la justice et du droit" proche de votre domicile, car le mieux est de rencontrer un juriste ou un avocat pour conseils.
Le chemin est long et ne restez pas seule dans cette situation. Je reste disponible pour en discuter avec vous.
Belle journée Mélina

Bonjour Sylvie,

Il faut tout simplement se rendre dans un commissariat de police ou dans une gendarmerie pour déposer une plainte.
Sachez que cela risque de violemment faire ressurgir des fantômes du passé et qu'il serait bien de vous faire aider en parallèle par un professionnel psychologue.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,

La naissance de votre fille a réveillé des événements qui prennent sens maintenant
dès lors que vous les percevez en tant qu’adulte, ce qui était différent à l’époque où vous les avez vécus en tant qu’enfant.

Votre témoignage soulève deux questions :
1) comment dénoncer ces actes
2) pourquoi les dénoncer maintenant

1) Pour ce qui est du comment, une association d’aide aux victimes vous conseillera sur le parcours judiciaire en pointant les éléments suivants :
- y a t’il prescription, autrement dit, est-ce trop tard.
- si vous déposez plainte et que vous la retirez pour X raisons, le procureur peut néanmoins poursuivre l’instruction de cette plainte en son nom, et la procédure continuera. Il en a le droit. Tout comme il peut y mettre un terme.
- vu les années passées, ce sera parole contre parole, en l’absence d’éléments matériels probants.
- si la plainte va à son terme, de nombreux rendez-vous sont à prévoir avec le juge d’instruction, pour vous, pour l’auteur des faits, pour vos proches…….

2) Sur le pourquoi :
- s’agit il de libérer une souffrance ? auquel cas l’accompagnement psychologique sera nécessaire à votre reconstruction.
- s’agit il de faire éclater la vérité au grand jour et de mettre l’auteur des faits face à lui-même, et face au regard de ses proches pour qu’il assume ses actes ?

A mi chemin entre le judiciaire et le psychologique, il faut toujours se préparer à la décision d’’un juge.
Exemple : un « non lieu » ne veut pas dire que rien n’a eu lieu, mais qu’il n’est pas possible d’avoir des éléments probants qui mèneraient à un procès.
Néanmoins quand la victime reçoit un papier attestant d’un « non lieu », c’est déstabilisant sur le plan psychologique. Sentiment qu’il n’y aura jamais de justice.
Idem avec « un classement sans suite » : la victime a le sentiment que l’on classe son affaire alors que c’est bien elle qui souffre des « suites ».
Quant à l’issue du procès, elle peut être réparatrice ou alors laisser un arrière goût d’injustice et d’incompréhension.
Voilà pourquoi il faut penser à tout cela avant de déposer plainte, si l'on pense que tout ira forcément mieux par la suite.
Une plainte n’est pas un acte anodin, c’est pourquoi il faudra aborder tous ces aspects avec un service d’aide aux victimes.

Recevez mes salutations.

Bonjour,
Devenir mère peut faire remonter certains traumatismes à la surface. Comment favoriser le bonheur de l'enfant qu'on met au monde lorsque notre propre enfant intérieur est dans une impasse ?
Le besoin de dénoncer n'est pas anodin. La place de la victime n'a pas l'air de vous avoir été accordé dans votre enfance. Une partie de vous recherche certainement cette reconnaissance pour avancer et incarner la mère sécurisante et clairvoyante que vous souhaitez être pour votre fille. Que les agressions sexuelles dont vous avez été victime ne se reproduise pas ?
Dénoncer, c'est mettre en lumière ce qu'on a voulu faire taire : ces non-dits alimentés par nos loyautés familiales implicites. En libérant la parole on a parfois cette crainte d'être la personne qui déséquilibre l'harmonie familiale. En réalité, le déséquilibre est déjà présent et c'est vous qui avez le courage de dire ce "non-dit" pour rééquilibrer de façon saine les choses.
Confiez-vous à quelqu'un qui vous écoute et vous soutient, un proche de confiance ou à un thérapeute. Vous vous nourrirez de ce soutien pour exprimer les émotions qui vous traversent à vos cousins si c'est votre souhait. En vous sentant reconnu, l'enfant victime que vous avez été pourra exister puis s'apaiser pour laisser place à la mère que vous souhaitez être. Dénoncer à qui et de quelle manière, je pense que c'est au fond de vous que vous avez les réponses.
Je reste disponible pour continuer cet échange si vous le souhaitez. Je vous souhaite de trouver les réponses à vos questions.
Bonne fin de journée

Bonjour Sylvie

Je vous conseille de prendre contact avec une association de victime de violences sexuelles. Il y en a certainement une près de chez vous.
Vous y serez accueillies et vous y trouverez des conseils et des aides tant sur le plan juridique que psychologique. Vous pourrez bénéficier de l'expériences de pairs et être accompagnée dans vos démarches.
Toutes ces dimensions sont importantes, la naissance de votre fille est venue réveiller ce traumatisme, il faudra peut-être que vous travailliez sur ce point pour vous en libérer où tout du moins le remettre à sa juste place dans votre vie.
N'hésitez pas à demander de l'aide.

Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.

Bien cordialement

Bruno BRICE
Thérapeute Narratif Psychopraticien

Bonjour tout d’abord je tiens à vous dire que c est ce qui arrive pour les personnes victimes de violences sexuelles dans l enfance, tout ressurgit de manière intense et incontrôlable lorsque elles deviennent mères ou pères. Quelle est votre question exactement, vous voulez dénoncer votre cousin à qui ? Votre famille ? Aux autorités compétentes ? Vous voulez le dénoncer uniquement ? Ou vous pensez qu en le dénonçant, tout rentrera dans l ordre pour vous ? À mon sens plusieurs étapes sont essentielles dans la guérison des traumatismes liés aux violences sexuelles, reconnaître la gravité des actes subis et ses conséquences, se délester d’une culpabilité ou encore d’une honte que l on nomme la culpabilité de la victime innocente, se libérer également de toutes les images, sensations, ressentis etc… qui envahissent le quotidien et empêchent de vivre sereinement. Se libérer également de toutes les émotions enregistrées dans le corps et le mental telles que le dégoût ou encore la peur ou l anxiété et d autres symptômes à voir au cas par cas. Mais sachez que ces actes subis ne sont pas à prendre à la légère et entravent la vie de façon considérable et durable, c est pour cela qu il faut en parler à un thérapeute adéquat et à même de vous aider. Au long de ce parcours certaines personnes ont le besoin de le dire à leur famille d’autres non, de porter plainte ou non … tout dépend de chacun et c est ok. L important est de faire comme on le ressent afin de guérir et laisser ce passé derrière soi afin de vivre pleinement sa vie. Bien cordialement et bon courage dans votre reconstruction.