Comment résoudre un transfert en étant borderline?
Bonjour,
J’ai 39 ans. Je suis en therapie depuis 4 ans. J’étais venue pour des phobies. Cependant? Au bout de 4 mois, J’ai fait un transfert amoureux sur mon psy. D’abord ingérable, celui s’est modéré au fil du temps. Le psy aussi a changé d’attitude et d’approche. Il y a 10 ans j’ai fait une première thérapie qui s’est très mal finie. Transfert et contre transfert non géré. Ma psy m’a laissée du jour au lendemain. J’ai voulu mettre fin à mes jours sans lui dire. ces derniers temps, j’ai recommencé à me sentir mal dans la relation transferielle avec mon psy : sujets douloureux, mots durs à accepter de sa part. Je le vois retorquer tout le temps. Pourtant une vraie confiance s’est installée au fil du temps et un respect réciproque positif. Il y’a une semaine en fin de séance il m’a envoyé un article à lire sur le contre-transfert d’une psy avec sa patiente borderline. Je comprends donc que je le suis. C’était la fin de séance donc on en parle à mi-mot. Le lendemain j’avais envie de disparaître. Je me remémore mon ancienne psy, la catastrophe qu’on a vécu elle et moi. Et Je n’arrive pas accepter cette idée que je puisse l’être. Je redemande une séance et c’était tendu. Il prend le point de vue de mon ancienne psy et comprend pourquoi dans un accès de colère elle a pu me dire que j’étais « perverse et érotomane. » la perversion par rapport à l’identification projective que je fais sur lui. C’est la première fois que j’ai failli quitter la vidéo conférence en pleine séance. Je suis une personne plutôt calme d’habitude malgré l’impulsivité qui se passe en dehors des séances. L’article sur le contre transfert était intéressant, min psy a cru bien faire mais ça m’a culpabilisé : j’ai l’impression D’être une horrible patiente, un cas qui pose problème. Même si lui me dit qu’il a confiance dans la relation et ne se sent pas persécuté par moi. En vue du type de transfert fusionnel que je fais et de la relation violente à l’objet (clivage, non séparation entre mon moi et l’objet d’amour), je suis paniquée. J’ai très peur de ne pas régler ce transfert et que je finisse par vouloir mourir à nouveau. Le souvenir de l’ancienne thérapie est Entrain de me bloquer pour celle-ci et je suis tentée d’interrompre le traitement. Surtout en période de confinement où le lien avec mes proches est coupé à part ma femme. Je ne sais pas comment retrouver une relation sereine avec mon psy. Nos dernières séances ont été tendue dans le sens où tout ce qui me disait, je ne l’acceptais pas, j’étais en colère et déçue. Déçue qu’il sache ce diagnostique depuis plus d’un an, déçu que son empathie aille vers cette psy et non vers ce que je vis moi en tant que patiente. Je ne sais pas pourquoi je remets tout en question. Je perds pied. J’ai parfois l’impression que les thérapies aggravent mon cas au lieu de m’aider. Comment faire en sorte de ne pas arriver à la même fin ? Comment arriver à maintenir la relation à mon psy alors que tant de haine Se déchaîne en moi? Peut on guérir de ce trouble sachant que ce n’est que dans les situations d’autorité qu’il a apparaît. Je ne suis donc pas comme ça avec tout le monde. Merci de m’aider, c’est vraiment dur en ce moment.