Après avoir parcouru beaucoup de pages sur Internet, je me décide à écrire pour raconter mon histoire et demander quelques conseils.
J'ai rencontré ma compagne alors que nous étions chacun en plein divorce en 2010. Un amour est né. Elle a deux filles de 9 et 7 ans. J'ai un garçon de 15 ans et une fille de 11 ans maintenant. Nous avons pris du temps pour bien nous connaître tout en réglant nos divorces respectifs. Nos enfants se sont connus, puis nous avons passé les week-ends et vacances scolaires ensemble, toujours chez moi (logement pour 6 possible).
Je précise que depuis ma séparation, j'ai mes enfants tous les jours après l'école jusqu'à 19h, 1 mercredi sur 2 et 1 week-end sur 2. Le reste du temps nous le passions toujours tous les deux dans un amour immense et partagé. Nous avons commencé à nous accrocher au sujet de l'éducation des enfants. J'étais trop souple à ses yeux et elle trop stricte aux miens.
Ensuite des disputes sont survenues entre sa première fille et la mienne. Entre disputes et réconciliations, avec du temps, ma compagne m'a fait réaliser que je n'étais pas assez ferme avec mes enfants et qu'ils ne me respectaient pas assez, même si je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'elle me disait.
Elle souhaitait qu'on vive tous ensemble, je lui demandais de patienter pour régler mon divorce compliqué et les différends qui nous opposaient concernant les enfants.
L'été 2013 nous sommes partis tous les 6 en vacances, en compagnie de sa mère. Ce qui devait être des vacances fabuleuses s'est terminé en grosse dispute au sujet des enfants. J'ai découvert que ma fille a été désignée fautive injustement et je ne l'ai pas supporté... Nous nous sommes séparés puis l'amour nous a ressoudés. J'ai décidé de ne plus nous voir avec les enfants, le temps de régler ces problèmes.
Après des remises en question, discussions, et un amour de plus en plus fusionnel, nous avons décidé de nous revoir avec les enfants le 29 mars 2014 pour l'anniversaire de sa mère. Ce soir-là, mon fils, 14 ans, a commis un acte horrible, il a fait des attouchements à la fille de ma compagne encore âgée de 6 ans. C'est elle qui l'a raconté à sa mère le surlendemain.
J'ai donc pris des dispositions en demandant à ma compagne de déposer plainte avec prise en charge de mon fils par une psy, discuté avec lui... La petite ne semblait pas trop perturbée après un bilan psy et ma compagne a décidé de ne pas la faire suivre malgré mon avis.
Mon ex femme ne m'a pas soutenu dans ma démarche de faire assumer mon fils en rejetant la faute sur la petite. J'ai trouvé cela abjecte qu'elle soutienne notre fils... Nos enfants ne pouvant pas être en contact, nous avions décidé de nous soutenir dans cette épreuve. Puis, cet été, ma compagne, venue passer quelques jours alors que j'avais mes enfants, m'a dit que je n'avais rien changé à mes habitudes d'éducation. Elle m'a ensuite demandé que mon fils reste chez sa mère pour que nous puissions habiter ensemble et qu'il ne nous empêche pas de vivre notre amour.
Je pensais que ce n'était pas une solution, qu'il fallait que je m'occupe chaque jour de mon fils pour qu'il comprenne son acte surtout que sa mère le protège de tout ça. Depuis 8 mois, la psy de mon fils et la mienne expliquaient qu'il lui fallait du temps pour assumer son acte et régler ses problèmes de mal être, qu'il ne faut pas être trop sévère avec lui. Mon fils devait écrire une lettre il ne l'a jamais fait... Malgré mon sentiment que ça n'avançait pas assez vite, j'ai suivi leurs conseils.
Jusqu'au jour où c'est ma petite belle-fille du haut de ses 7 ans qui a écrit une lettre à mon fils... J'ai eu un sentiment de culpabilité extrême que mon fils continue de se cacher derrière sa honte à maintenant 15 ans. J'ai donc décidé d'agir plus radicalement envers mon fils afin qu'il fasse des excuses, demande pardon et explique son acte à sa victime, une petite fille qui risque avoir un traumatisme. Je l'ai fait parler plus qu'en 8 mois sur les raisons de son acte. Il a aussi répondu par lettre. La situation s'est dégradée, la petite est suivie car elle revoit la scène.
Ma compagne m'a expliqué que cette vie séparés n'était plus possible, que nous ne sommes pas compatibles. Elle a donc rompu en me disant que, malgré tout, je suis l'homme de sa vie, qu'elle mettra ses sentiments dans un coin de son coeur...
Aujourd'hui nous sommes tous les deux dépressifs, chacun de notre côté et me rejette malgré mes demandes et mes envies de vouloir faire pour le bien de tous.
J'espérais tellement une famille recomposée où tout le monde a sa place, dans le bonheur et l'amour.
Tout cela me torture. Je ne tiens que pour mes enfants, que mon fils réalise et surtout en espérant que ma belle-fille ne garde pas de séquelles et que la femme de ma vie aille mieux... Je l'aime tellement...
Merci de m'avoir lu.
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18 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 355 personnes
Bonjour,
Beaucoup de choses dans votre témoignage, mais je pense qu’il faut arriver à les dissocier.
S’agissant des enfants, ce qu’ils ont perçu concernant les attouchements ne correspond pas à la perception qu’en ont généralement les adultes. Quand bien même vous parlez de honte pour le fils, de la reviviscence de la scène pour la petite, tout cela revient aux psy qui les aideront à mettre les mots de leur âge pour dépasser cette situation. D’autant que, si plainte il y a eu, puis des auditions etc... La démarche judiciaire n’a pas dû leur laisser que des bons souvenirs. Et cela a pu fort bien augmenter chez eux, chez vous aussi, chez votre amie, une anxiété qu’ils ont certainement perçue à leur manière.
S’agissant de la vie commune avec votre compagne, ce problème d’attouchements n’est donc qu’un facteur parmi d’autres de vos difficultés à tous deux à refonder une famille.
Quelles enjeux de son côté ? Quels enjeux du vôtre ?
Votre compagne vous dit d’un côté, que la vie séparée n’est pas possible, et de l’autre, que vous n’êtes pas compatibles. Si ce sont bien ses propos, ce n’est pas très clair.
Au besoin, mettez tout cela à plat avec un professionnel, car l’espace de ce forum me paraît bien étroit.
24 AOÛT 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour
Tout d’abord merci pour votre partage, et bravo pour votre posture dans la gestion de la responsabilité de votre fils. C’est épreuve bien difficile à laquelle les parents ont tendance à répondre par le déni.
En vous lisant, je ressens votre déception de ne pas avoir pu « réunir », « faire famille », rassembler. Et il me semble que le symptôme en est le passage à l’acte de votre fils.
Faire famille cela vient introduire l’idée que tout ceux d’une même maison se construisent en tant que fratrie et repose la question de son rapport à l’autre malgré le non partage sanguin.
Est ce que la volonté des adultes suffit pour « faire famille » ? Comment créer les règles de cette nouvelle communauté ?
Si cela résonne en vous, peut être est ce une piste à élaborer auprès de vos thérapeutes.
Prenez soin de vous.
26 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Je suis désolé de que vous traversez une période difficile. vous avez vécu beaucoup de hauts et de bas dans votre relation avec votre compagnon, ses enfants et vos propres enfants. Il est compréhensible que vous ressentiez beaucoup de douleur et de tristesse, surtout que vous espériez une famille recomposée qui pourrait fonctionner pour tout le monde. et il est compréhensible que vous cherchiez de l’aide
Tout d’abord, je tiens à vous féliciter d’avoir demandé de l’aide et des conseils. Il faut du courage pour reconnaître que les choses ne fonctionnent pas et pour obtenir du soutien.
On dirait qu’il y a plusieurs problèmes en jeu ici, y compris les différences dans les styles parentaux, les conflits entre vos enfants, et un incident grave impliquant votre fils et la fille de votre petite amie Il est compréhensible que ce serait une situation très difficile pour toutes les personnes impliquées, et il est important que vous continuiez d’assumer la responsabilité du comportement de votre fils et que vous vous efforciez de réparer les torts causés. Ce sont toutes des questions complexes qui nécessitent un examen attentif et une attention par des professionnels pour TOUT le monde dans la famille.
En même temps, il est important de reconnaître que votre petite amie peut avoir ses propres sentiments et réactions à ce qui s’est passé, et que ceux-ci peuvent être difficiles pour elle de gérer. Il peut être utile de l’encourager à demander son propre soutien pour l’aider à traiter ses sentiments. Il est possible qu’avec le temps et l’espace, vous puissiez tous les deux arriver à une meilleure compréhension des besoins et des désirs de chacun.
Vous devriez vous donner le temps de faire votre deuil et de traiter vos émotions. C’est normal de se sentir triste et de pleurer la perte de votre relation avec votre compagnon. Il est également important d’accorder la priorité à votre propre bien-être et de solliciter le soutien de vos amis, de votre famille et d’un thérapeute.
cordialement
31 MARS 2022
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
Je lis votre désarroi au travers des mots partagés ici et j'entends une certaine souffrance.
La question cachée semble s'axer sur la responsabilité et en particulier celle que vous portez dans cette histoire, au delà du schéma familial que vous aviez espéré. Je vous invite à vous questionner sur le besoin ressenti de "prendre en main" la situation (à la fois en tant que père mais également en tant que compagnon et beau-père), que cache t'il, qu'est ce que cela dit de vous?
Par ailleurs, est ce que les attentes d'aujourd'hui de votre compagne sont les mêmes que les vôtres? Une relation évolue et les épreuves traversées ensemble ont évidemment un impact sur vous, elle et les enfants.
Je constate qu'un accompagnement thérapeutique pour les enfants est mis en place et cela semble être une bonne chose dans la continuité d'une procédure judiciaire qui peut être assez éprouvante pour chacun.
En fonction des besoins et volontés de chacun, une thérapie familiale pourrait être préconisée.
Quant à vous, je ne lis pas d'effet sur votre accompagnement individuel. Cela est il suffisant?
Je ne me permettrai pas d'émettre un jugement ni ici, ni en thérapie mais si la situation n'est pas satisfaisante à vos yeux (au regard du syndrome dépressif évoqué), alors il est peut-être temps d'envisager d'autres modalités thérapeutiques.
Je suis à votre écoute pour évoquer ensemble les pistes à envisager.
Cordiales salutations
7 MAI 2021
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour à vous,
Merci pour votre témoignage douloureux et si sincère.
Peut-être que dans l'acte d'attouchement de votre fils et dans son refus farouche de réparer, il vous envoie un message fort: qui est le chef de meute!
Votre fils veut vous affronter et l'a fait d'une manière extrêmement violente et dangereuse pour tous. Il serait intéressant de vous occuper de lui d'une manière "exclusive" cadre re créer une relation forte pour ramener la confiance entre vous et qu'il retrouve sa véritable place dans la fratrie et auprès de vous. Il y a également un volet important dans son développement sexuelle et émotionnelle: sa relation trop fusionnelle avec sa maman. IL est plus qu'urgent de l'aider à accepter de se séparer de cette relation de dépendance affective- sexuelle avec sa maman .
A vous d'agir!
Je rest à votre écoute
Prenez soin de vous.
Cordialement
Berrine JANSSOONE
6 DÉC. 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre partage, et nombreux sont ceux qui vous ont répondu....mais il est vrai qu on ne peut que vous diriger vers un thérapeute...Le thérapeute voudra savoir comment vous vous êtes senti quand votre compagne portait un jugement sur votre éducation, comment vous vous êtes senti quand vous avez divorcé, comment vous sentez-vous quand vos enfants sont en contact avec des enfants qui sont en désaccord avec les vôtre....et que se passe t’il pour vous quand votre fils commet un acte que vous qualifiez d odieux....à quoi ça vous renvoie ?
Où est ce que cette gène se situe dans votre corps....etc
Bon courage à vous et faites vous davantage confiance , écoutez votre cœur et vous trouverez le bon thérapeute
Bonne continuation
Lise Guiot
1 JUIL. 2020
· Cette réponse a été utile à 16 personnes
Bonjour Monsieur,
Je voudrais avant tout vous remercier pour votre partage. Il faut du courage pour le faire et c'est important pour vous, pour votre fils et aussi pour tous les parents qui vivent le même genre de situation sans jamais oser en parler. Merci donc!
Il y a plusieurs éléments dans ce que votre partage.
Tout d'abord votre relation de couple. Quelle relation ne serait pas mise à rude épreuve par une telle situation?
A ce que crois comprendre, vous vous aimez très fort tous les deux et en même temps vous aimez également vos enfants et rendre compatible les deux est compliqué. Il me paraît important, dans un premier temps de prendre soin de vos enfants. Quand ils iront mieux, vous pourrez alors, peut-être, plus facilement vous retrouver. Et, une thérapie de couple pourra vous y aider.
Quand à vos enfants, la fille de votre compagne. Toujours, d'après ce que j'ai lu, il me semble qu'elle est prise en charge par un thérapeute, que ce n'est arrivé qu'une fois, que sa mère et vous reconnaissez la gravité de ce qu'elle a subit et ne le minimisez nullement, par conséquent, je ne suis pas inquiète pour elle. Je ne souhaite pas non plus banaliser ce qu'elle a subit, je dis simplement que vous avez tout ce qui pouvait être fait. Les problèmes d'attouchements sont très bien pris en charge de nos jours et ils ne menace pas l'avenir de la victime dès lors qu'elle est bien prise en charge.
Pour votre fils, c'est plus délicat. Il me parait important de rappeler que c'est un adolescent. Il est encore loin d'être adulte. C'est difficile à voir comme ça mais il est victime aussi. Il a fait du mal a une enfant et il devra vivre toute sa vie avec ça. Il ne s'agit pas de minimiser la gravité de ses actes, il me parait juste absolument capital pour qu'il se remette qu'il soit accueilli. Je ne le connais pas, mais je ne pense pas que qui que ce soit se cache derrière sa honte. Je pense que les processus en jeu sont bien plus complexes. Et il me parait capital de ne pas perdre de vue qu'il n'est pas un bourreau, il est et reste un jeune homme en construction qui a commis une grave erreur.
Je comprend parfaitement votre culpabilité de voir que votre fils a du mal à faire des excuses ou à expliquer son acte. Et vous avez raison, c'est là le nœud de toute cette histoire. Comment en est-il arrivé à faire ça? Que s'est-il passé pour que votre fils de 14 ans commette un abus sexuel? Et lui aussi, a besoin de le comprendre, pour ne pas grandir avec l'idée qu'il est un bourreau. Il en va de son avenir.
Je ne connais pas la réponse à cette question. Ce dont je suis convaincue par contre c'est que votre fils a besoin de vous. De votre amour et de votre soutien dans l'épreuve difficile qui l'attend : comprendre comment il a pu déraper comme ça. Et lorsque ce point sera éclairci, vous comprendrez probablement mieux, votre compagne et sa fille possiblement aussi.
Je ne sais pas si cette réponse pourra vous aider, mais je l'espère, et si besoin je suis joignable par skype, n'hésitez pas...
26 MARS 2020
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Monsieur,
Merci de votre confiance et de venir nous livrer toute votre histoire et votre détresse ainsi. Je pratique l'EMDR et quelques séances vous aiderait à ne plus souffrir de cette situation mais également à trouver la solution la plus adaptée. L'EMDR permet grâce à des stimulations de déplacer la pensée dans le cerveau. Avant la séance, votre pensée est dans l'émotion et après la séance, la pensée sera rationnelle. Si vous le souhaitez je pourrais vous expliquer ça de vive voix. Sur mon site internet il y a une video sur l'EMDR dans lien qui explique en détail ce qui se passe dans le cerveau. Il y a plusieurs choses à traiter. Votre rôle de père. De beau père. De mari. Tout ceci peut rentrer très vite dans l'ordre et trouver un apaisement général dans toute la famille.
Bon courage!
Laurence GOUTELLE
Psychologue EMDR par téléphone
26 SEPT. 2019
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
bonjour
Je tenterai de donner quelques lignes à tenir dans les familles recomposées.
expliquer à chacun avec des mots de son âge qu' ils n ont pas des liens de sang mais qu' il y a des interdits à respecter.
leur redire les règles de respect de leur co
de leur corps, de leur intimité.
chacun doit avoir un lieu personnel pour dormir et ranger ses affaires. afin d avoir une place. il faut aussi veiller à l intimité de chacun même si le logement est petit.
il faut sanctionner de manière juste sans excès.
le nouveau couple dans sa maisonnée doit établir un nouvel équilibre en instaurant des règles pour tous.
un dépôt de plainte contre son propre enfant va t il lui permettre de comprendre.
14 ans c'est encore un temps d éducation.
votre fils est il mature ? a t il compris les conséquences, Les interdits aujourd hui ?
7 JUIL. 2015
· Cette réponse a été utile à 319 personnes
Bonjour, dans votre histoire, il faut essayer de retirer l'épine qui vous fait souffrir : votre ex-femme, la mère de vote fils! Elle doit comprendre que l'acte commis par son fils est punissable et répressible par qu'il a commis un attouchement sur mineur et NON UNIQUEMENT SUR LA PETITE FILLE DE votre amoureuse!!!Elle doit comprendre qu'elle doit faire cette démarche pour vous mais pour expliquer à votre fils la limite entre le bien et le mal.Il est vrai qu'entretenir une vie commune avec les enfants de votre amoureuse et votre fils est juste impensable pour la petite fille VICTIME! Votre fils doit comprendre que ce qu'il a fait est tout simplement grave et inacceptable par vous, par la petite fille, par sa maman, par la société et par votre communauté càd la famille....Il y a protéger un enfant qui a été victime, protéger un enfant coupable d'être prisonnier d'un acte " peut être isolé" mais il faut avant toute chose, qu'il comprenne ce qu'il a fait. Le reste ne peut être possible sans cette condition...Entourez-vous de bons professionnels, des meilleures. Je reste à votre disposition
6 JUIL. 2015
· Cette réponse a été utile à 321 personnes
Bonjour Triste64,
A qui adressez vous ce message? A des psys? ou à votre compagne? Les derniers mots de votre écrit ressemblent à une manière d'excuse, de culpabilisation à outrance, de cette culpabilité que vous endossez et que vous voulez régler pour votre fils.
Le titre de votre message parle de votre fils, mais votre message s'achève sur une déclaration d'amour à votre compagne.
Ce n'est pas très clair.
Par ailleurs, vous ne pouvez être partout en même temps: vous poser en même temps, en sauveur de la situation, en victime, mais aussi, en personne très directive, au delà du normatif.
Il y a là quelque chose qui dysfonctionne, et qu'il serait bon que vous voyez, pour vous même.
Votre message parle d'un bout à l'autre, d'un amour immense, d'un amour fusionnel, finalement d'une très belle histoire, gâchée par quelque chose d'extérieur à vous?
En ce qui concerne votre fils, c'est la Loi qui prédomine. Vous ne pouvez pas vous poser en psychologue, ou en personne qui aurait les moyens de le faire parler. Comment pensez vous qu'il vous perçoit ?
Au final, je perçois que les places dans votre famille sont très contusionnantes, et qu'il s'agirait de régler cela.
3 JUIL. 2015
· Cette réponse a été utile à 309 personnes
A la lecture de votre deuxième message, je ne perçois aucunement une prise de conscience, mais plutôt une justification.
Votre fils doit se dire plus tard, selon vous, qu'il a morflé, mais il doit devenir un homme bien.
Vous parlez beaucoup de sexualité, et tous les détails que vous racontez avec beaucoup de précision n'ont pas lieu d'être ici, mais sont à verbaliser à un expert psychiatre.
Si votre fils n'a pas été vu et entendu par un expert de ce type, il semble qu'il y ait là des choses qui, réellement, ne sont pas cohérentes.
Espérant que vous réussirez à démêler les fils de toute cette histoire.
Cordialement
as fuertes
18 JUIN 2015
· Cette réponse a été utile à 313 personnes
Toute la famille est en grande souffrance...Les limites ne sont plus definies....
Je vous conseille à tous de chercher de l'aide auprès de professionnels compétents. Pourquoi ne pas entreprendre une therapie familiale ?
Bien cordialement
Valérie Berges
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22 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 301 personnes
Je ne suis pas certain que la problématique concerne votre tempérament directif autoritaire mais un ego capable de rediriger sur votre propre personne l'acte répréhensible né de votre chair comme étant le votre, en développant un sentiment de culpabilité fruit mal formé de l'interprétation que vous vous faites de l'esprit collectif sur le sujet. Si l'acte est accidentel (il ne s'agit pas de le minimiser) il ne faut pas en faire une montagne et encore moins la positionner contre un projet de famille. Éduquer c'est reprendre, corriger et remettre sur le droit chemin avec de l'amour rien est impossible : mais il doit être au cœur des membres de la famille, aux adultes de l'enseigner avec sa part de pardon.
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23 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 309 personnes
Bonjour,
Je vous remercie pour vos commentaires.
Je pense, en effet, avoir été laxiste avec mes enfants, j'étais trop 'Papa gâteau", à dire non mais à céder, à trop vouloir leur faire plaisir, ne pas leur donner assez de règles ou expliquer les choses.
Le divorce a aussi compliqué les choses et je ne voulais pas qu'ils soient malheureux et je cédais beaucoup sans trop m'en rendre compte je pense.
Je suis conscient des différences d'éducation et règles entre ma compagne et moi. Je me suis remis en question à ce sujet bien des fois, mais il m'a fallu beaucoup de temps pour changer progressivement. J'avais besoin d'être convaincu du bien fondé
de ses explications. Je ne l'étais pas toujours.
L'acte de mon fils n'a fait que rajouter un énorme poids sur les problèmes que nous avions déjà, c'est clair.
Mais là il s'agit d'une infraction qui peut avoir des conséquences graves sur une enfant, c'est différent...
J'essaye de faire de mon mieux face à cette situation. En tant que père j'ai le devoir de faire en sorte que mon fils comprenne les interdits, la gravité de son acte, qu'il l'assume, qu'il ne recommence jamais, que ça ne lui pose pas de problème dans sa sexualité plus tard,... Je lui parle beaucoup et lui explique. Il le fait aussi avec sa psy et c'est indispensable. La justice est là aussi pour le rappeler à l'ordre.
C'est compliqué car je dois le soutenir également pour qu'il ait le courage d'affronter tout cela, qu'il ne sombre pas et qu'il ne se rajoute pas des problèmes. Tout cela, je le fais pour son bien, pas pour l'accabler toute sa vie.
Je souhaite qu'il devienne un homme bon, droit et honnête. J'espère qu'il se regardera plus tard dans le miroir en se disant : J'ai morflé mais c'était nécessaire pour que je sois dans le droit chemin, équilibré.
Je pense énormément à sa victime, une petite fille de 7 ans, un bout de chou plein de vie, qui peut garder un traumatisme pour sa vie future, qui lui faisait confiance, qui doit être soutenue et aidée, qui ne doit pas culpabiliser car, elle n'a rien fait de mal. Elle se pose des questions et n'a pas toutes les réponses.
Je pense que mon fils doit avoir une démarche de "réparation de préjudice" auprès d'elle également pour son bien.
Après 8 mois, il apparait que mon fils n'aurait pas subi cela lui-même, qu'il n'a pas de tendance pédophile.
Il explique qu'il a regardé des films pornos à l'insu des adultes, seul ou avec des copains. Dans le contexte de la soirée, lorsque la fille de ma compagne lui a manifesté être amoureuse de lui et vouloir faire des bisous, il l'a d'abord repoussée puis, guidé par ses pulsions sexuelles, l'absence de lien de parenté, ses désirs de découvrir le sexe féminin, il s'est autorisé l'interdit en faisant abstraction de son jeune âge. Il a caressé son sexe, s'est masturbé puis a commencé un cunnilingus. Par la surprise de la petite, il s'est rendu compte ensuite que ce qu'il avait fait était mal mais a voulu le cacher et minimiser son acte. Nous en sommes là aujourd'hui.
Je conseille à chaque parent de beaucoup communiquer avec son enfant, d'expliquer la sexualité, les interdits, les règles, les dangers, de les surveiller (contrôle parental internet, visuel direct, consultation d'historique, plages horaires,...), contrôle des jeux vidéos.
Je l'ai fait, mais trop légèrement.
Je pense qu'on fait tous des erreurs, parents ou enfants, et qu'il faut les comprendre, se remettre en question afin d'être meilleur et bon.
Merci à vous de me lire.
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22 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 322 personnes
Bonjour
Je ne sais pas si vous êtes laxiste mais, à vos écrits, vous êtes très directif. Vous vous posez en juge sur les actes de votre fils, vous demander à votre compagne de déposer plainte, vous n’acceptez pas la fin du suivi, vous faites parler votre fils.... vous semblez imposer vos vues à tous...
A la lecture de votre témoignage, j’ai l’impression que les actes de votre fils sont l’alibi qui permet de remettre en cause toute une organisation de vie. En dehors de la réalité des actions nécessaires face à des attouchements, sans doute faudrait il s’interroger sur le pourquoi de ces exactions au sein de votre nouvelle famille Que symbolisent-ils ? Que mettent-ils en exergue ? Pourquoi interviennent-ils maintenant ? Bref, que vous disent-ils du dys/fonctionnement familial ?
Cordialement,
Sylvianne Spitzer
Psychologue, psychothérapeute, victimothérapeute
18 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 310 personnes
Bonjour,
Il existe d'autres solutions qui ne sont pas incompatibles avec un suivi individuel, une thérapie de couple et une thérapie familiale avec tous les membres de la famille qui doivent cohabiter donnent de très bons résultats. Il y a beaucoup de problèmes différents dans la situation que vous décrivez, tout cela va beaucoup plus loin que le seul problème de votre fils c'est évident, et cela requiert vraiment l'aide de professionnels, ne restez pas dans la fatalité, il faut aller en parler.
Cordialement,
Christie Nester Cabinet Thérapies Mère Enfant Couple Paris 17e
18 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 320 personnes
Bonjour,
Les relations de ce type sont une double transgression, au niveau de la loi du groupe social et au niveau symbolique : on ne regarde pas vers ses proches pour sa sexualité, ascendants ou descendants.
Donc le problème ne se règle pas en parlant mais en agissant au niveau de la loi, désolé mais c'est la seule solution pour que ça se traite dans le psychisme des 2 personnes et les autres autours.
18 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 325 personnes
Les affaires de passages à l'acte sexuel sont à gérer, dans un premier temps, par la justice, pour réinstaurer la loi et, dans un second temps, par un travail psy sur soi, c'est ce que vous avez fait.
Compte tenu de l'attitude de votre fils, son refus et le déni de sa mère, cela complique les choses pour vivre tous ensembles. Si de nouveau vous et votre compagne décidiez de reprendre une vie en famille recomposée, il faudrait sans doute une thérapie familiale pour que chacun trouve sa place.
18 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 331 personnes
Bonjour,
Beaucoup de choses dans votre témoignage, mais je pense qu’il faut arriver à les dissocier.
S’agissant des enfants, ce qu’ils ont perçu concernant les attouchements ne correspond pas à la perception qu’en ont généralement les adultes. Quand bien même vous parlez de honte pour le fils, de la reviviscence de la scène pour la petite, tout cela revient aux psy qui les aideront à mettre les mots de leur âge pour dépasser cette situation. D’autant que, si plainte il y a eu, puis des auditions etc... La démarche judiciaire n’a pas dû leur laisser que des bons souvenirs. Et cela a pu fort bien augmenter chez eux, chez vous aussi, chez votre amie, une anxiété qu’il ont certainement perçue à leur manière.
S’agissant de la vie commune avec votre compagne, ce problème d’attouchements n’est donc qu’un facteur parmi d’autres de vos difficultés à tous deux à refonder une famille.
Quelles enjeux de son côté ? Quels enjeux du vôtre ?
Votre compagne vous dit d’un côté, que la vie séparée n’est pas possible, et de l’autre, que vous n’êtes pas compatibles. Si ce sont bien ses propos, ce n’est pas très clair.
Au besoin, mettez tout cela à plat avec un professionnel, car l’espace de ce forum me paraît bien étroit.