En analyse depuis plus de 3 ans, j'ai la sensation que rien n'a bougé dans mon mal-être, mon psy me dit que je dois prendre la décision de changer mais les mêmes angoisses me gouvernent et je n'ai réussi à les attenuer qu'en m'isolant.
J'ai toujours peur d'être rejeté, de ne pas être à la hauteur, je me compare sans cesse aux autres, je ne m'aime pas.
Je cristallise toutes ces peurs sur mon physique et bien sûr je ne suis jamais assez bien pour moi.
Je n'ai plus envie de rien, pas de projets ni d'objectifs.
Je me suis sépare récemment de ma compagne et je ne sais, au fond, pas vraiment pourquoi ! Trop idéaliste sans doute...
Je me sens toujours fatigué et mon psy me dit que c'est mon état névrotique qui est à l'origine de tout ce mal-être.
Bref, je ne suis pas heureux. Je ne sais vers quelles pistes m'orienter pour trouver "ma vérité " ?
Merci pour vos conseils
Frederic
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16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 19 personnes
Bonjour Frederic,
Il est assez prévisible de traverser des moments dépressifs comme celui-ci lors d'une analyse, c'est la preuve de son impact sur vous. On peut dire que votre "état névrotique" est amplifié, grossi comme avec une loupe, pour mieux appréhender ce qui en fait la substance. Votre conflit interne vous épuise certes, mais il est en train de s'actualiser au présent, et déjà le fait de vous exprimer à cette tribune prouve qu' une médiation est possible, une parole valable vers autrui. Votre désir propre, le votre, le vrai, singulier, à cette particularité de ne pouvoir se définir autrement que par vous même, avec les mots pourtant qui sont les notre et les votre. Il semble indicible, et c'est pourtant ce qui se construit en analyse.
Une nouvelle position d'être est donc envisageable, où vous seriez petit à petit un peu plus en place de sujet - grâce à votre savoir, avec une parole qui se légitime, avec cette expérience de l'analyse - et un peu moins objet (de l'angoisse, du regard inquisiteur d'autrui, de scénarios dont vous seriez la victime…).
Bonne continuation et bon courage.
Philippe Raynal
2 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour, une psychanalyse n'a pour but le changement mais la compréhension de soi. C'est une thérapie longue mais que le temps est long quand on le perd!. Il semble que la Psychanalyse ne vous soit pas adaptée, tout simplement. Il existe des psychothérapies qui pourraient vous redonner confiance en vous, notamment pour rester dans le champ psychanalytique la psychothérapie analytique où vous êtes en face à face et où le psy est bienveillant et non pas neutre comme en psychanalyse. Ne pas avancer en trois ans de thérapie est révélateur de grosses résistances. Peut-être avez vous envie d'une psychanalyse à vie finalement? Vous trouvez là des bénéfices secondaires qu'il vous faut analyser. D'un autre côté, changer de psy est sans doute la solution la plus raisonnable pour avancer. En psychanalyse, il y a un transfert que l'analysant fait sur l'analyse et qui fait avancer la cure. C'est d'ailleurs le moteur de la cure...Vous êtes dans un transfert négatif où toute possibilité d'avancée semble être compromise et vous perdez votre argent et votre énergie. Ne baissez pas les bras, ce serait dommage après ces trois ans de ne pas saisir une chance d'être heureux à cause d'une thérapie qui s'enlise. Normalement, vous devez sentir dès la première séance si le psy peut vous apporter ce que vous chercher. Cordialement. Corinne ALEXANDRE
10 SEPT. 2014
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
Vous dites que vous devez changer (ce que vous dit votre psy), vous dites que vous n'êtes pas heureux et que vous voulez trouver votre vérité. Vous avez tout à fait raison. Tout est déjà en vous, vous avez juste oublié où vous avez rangé votre joie, votre amour. Il est là tout proche de votre coeur.
La peur qui réside en vous cache une joie immense, plus la peur est grande, plus le désir d'être joie a envie de s'afficher. Courage. Ayez le coeur à l'ouvrage, demandez à votre coeur ce qu'il peut faire pour vous. Écoutez, méditez avec lui. Vous êtes une personne merveilleuse. Puisque vous êtes un être vivant, un être humain en quête de sagesse sur lui-même.
21 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour,
Si cela fait trois ans et que cela n'a pas avancé, changez de psy ! Cela est facile de blâmer l'analysant sur sa personnalité.
Il existe des thérapies efficaces contre les anxiétés, les phonies, les TOC.
21 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Les sensations que vous exprimez peuvent évoquer un épisode dépressif à traiter, en complément de votre thérapie. Cela pourrait peut-être vous aider à diminuer votre niveau d'angoisse et rendre ainsi votre travail thérapeutique plus productif.
Au bout de 3 ans, vous avez l'impression de ne plus avancer. Il est possible que vous soyez arrivé au bout du chemin avec votre thérapeute actuel. Je vous invite également à vous interroger sur cette résistance apparente au changement, se pourrait-il qu'il y ait des "bénéfices" cachés à ce que finalement, rien ne bouge vraiment ? Explorez ce point en thérapie.
Enfin, peut-être une approche différente pourrait vous aider, car on ne "décide" pas de changer. Le changement résulte d'un processus qui peut prendre du temps et dont une thérapie adaptée peut être le catalyseur. Que pourriez vous mettre en oeuvre pour modifier votre regard ainsi que votre interprétation du monde et de ce que vous vivez ? Que pouvez vous faire concrètement pour modifier vos interactions avec les autres, ou votre regard sur vous-même ? C'est parfois avec de petits pas et des petites victoires du quotidien qu'on peut retrouver l'estime de soi et le sentiment d'avancer.
21 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Frédéric,
Il semble que votre sentiment que rien ne bouge vous aveugle en vous enfermant dans votre souffrance. Un mode de fonctionnement qui c'est mis en place un jour pour vous sauver mais qui ne vous convient plus ce qui est épuisant autant pour votre organisme que pour votre psychisme. C'est pour cette raison que l'on parle de décision de changer qui appartient au patient. Oui, alors comment changer cela ? N'est ce pas cela que vous vous demandez au fond de vous ? Est-ce que le changement est possible à réussir ? Est ce que le changement pour me sentir heureux sera définitif ? toutes ces questions et d'autres peut-être qui alimentent vos peurs. Prenez une à une vos peurs. Celle d'être rejeté, par exemple. Que vous empêche-t-elle de faire ? Que provoque t-elle en vous physiquement, dans vos comportements... que voudriez vous voir changer à cela ?
Voilà une des pistes possible à saisir qui vous guidera à trouver"votre vérité" . en regardant chacune de vos peurs ainsi vous pourrez voir des pistes d'orientation.
Bonne réussite et bon courage.
Marie Claire BRILAC HAZART
19 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Je pense que si vous avez le sentiment de stagner, il est important de pouvoir en poser une analyse à l'analyse. Une synthèse en forme de bilan est à effectuer en une première séance avec un psychologue spécialiste du cognitivo - comportemental.
Les questions comportant les franges de l'anxio-dépressif seront à aborder lors de votre nouvel approche de votre problématique en question.
19 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Frédéric,
Et si vous êtiez tout simplement à un tournant de votre vie où vous vous posez les bonnes questions, et si vous preniez conscience des fonctionnements dans lesquels vous avez toujours été et dont vous ne voulez plus puisqu'ils deviennent, aujourd'hui, des dysfonctionnements.
Et si l'analyse que vous avez entamée, il y a trois ans, ne vous convenait tout simplement plus.
Vous pouvez essayer la psychothérapie, en essayant également de prendre conscience de l'instant présent. Vous êtes plein de ressources insoupçonnées et l'instant présent permet de se recentrer sur l'essentiel en apportant la tranquilité et la sérénité. En réajustant votre regard, vous trouverez les solutions.
16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour
La vérité est en vous ! Il faut vous faire confiance.
C'est comme si dans votre analyse actuelle vous aviez bien pris conscience de vos problématiques mais que vous ne faisiez rien de cette prise de conscience. Il ne s'agit pas que de savoir, il s'agit aussi de savoir quoi faire, comment agir. Sans doute attendez vous que votre analyste vous guide, vous montre ce que vous devez en faire. Cela relève du transfert.
L'association d'une psychothérapie comportementale à votre analyse vous ferait sans doute le plus grand bien, car votre psychologue vous proposerait des 'mises en pratique', des exercices qui vous obligeraient à trouver comment utiliser le savoir que vous avez sur vous désormais.
16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Frédéric,
- Votre mal être s'accompagne de symptômes qui évoquent la possibilité d'un épisode dépressif : avez-vous également consulté un médecin en ce sens, en complément de votre travail analytique ? Ou ne le souhaitez vous pas ?
- La question pour vous maintenant n'est peut-être plus de revisiter votre histoire pour trouver des causes à votre souffrance, mais plutôt, de travailler dans l'ici et maintenant, sur la mise en oeuvre concrète de changements : comment je perçois ce que je vis, quelle interprétation (juste ou erronée) j'en fais, quels comportements plus adéquates permettraient d'initier un changement ?.... Et aussi de vous interroger sur votre véritable désir de changement, car il semble que les résistances soient fortes. Quels pourraient être les "bénéfices" inconscients à ce qui rien ne bouge finalement ?
C'est pourquoi au bout de 3 ans et sans avoir le sentiment d'avancer, je vous inviterais à changer de type d'accompagnement de thérapeute, sûrement êtes-vous au bout du chemin que vous pouviez faire ensemble.
Bon courage à vous.
Cela vous a été utile ?
Merci d'avoir donné votre avis !
16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
La psychanalyse est longue. C'est un travail particulier qui ne convient pas à tout le monde. Si vous n'avez pas avancé depuis 3 ans, au lieu de rester là, vous pourriez chercher un psychothérapeute avec qui vous vous sentez bien.
Vous avez le droit de demander une prise de contact de 15 mn gratuitement à un futur thérapeute. Ce serait une décision positive et une vraie prise en charge de vous-même. Donnez vous le droit de choisir votre thérapeute... C'est votre vie et c'est vous qui décidez.
Si vous en avez l'intention, vous rencontrez un thérapeute qui sera en résonnance avec vous et avec qui vous pourrez avancer.
Je vous souhaite le meilleur...
Hélène Poisot
16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Changez de thérapie !
La psychanalyse n'a pas pour vocation de vous faire changer mais de vous accepter tel que vous êtes, ce n'est pas non plus une psychothérapie, l'objectif n'étant pas la guérison. La psychanalyse est une recherche de soi pour des personnes curieuses qui veulent comprendre, c'est une démarche intellectuelle qui n'est pas adaptée aux personnes en souffrance comme celle que vous décrivez. Il semble au vu de ce que vous évoquez que vous êtes déprimés depuis quand ?
Il y a d'autres types de thérapie cherchez vous en une qui vous fasse vraiment avancer.
16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour,
Les séances chez le psy s'appellent un "travail".
Si vous sentez que ce travail est improductif, infécond, que rien ne change, que votre lucidité n'augmente pas sur ce qui se passe en vous, alors il est probable que vous n'ayez pas trouvé la bonne personne pour vous accompagner.
16 MAI 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Quelle est la "bonne raison" qui vous tient pour continuer à "perdre" votre temps et votre argent si rien ne bouge?
Votre psy vous propose une explication causale : votre névrose. Mais vous, qu'en pensez-vous?
A votre avis est-il de savoir pourquoi? Dans la vie il y a bon nombre de mystères inexplicables ou temporairement inexpliqués et pourtant...la vie continue!
Frédéric, parfois il est utile de passer par l'étape de décider comment je veux vivre (vision positive et volontariste) plutôt que de s'acharner à comprendre pourquoi je ne vis pas bien (vision négative et passive). Les deux visions ne s'excluant pas mutuellement, il vous sera possible ensuite d'y revenir différemment.
On vous opposera qu'il y a des résistances, certes, mais elles sont utiles à notre survie adaptative et nous protègent de situations ou d'une vérité qui nous seraient momentanément ou durablement insupportables.
Pensez au menuisier et son outil: s'il n'arrive pas à dévisser une vis avec son tournevis parce qu'elle est rouillée au bout d'un petit temps d'acharnement soit il change d'outil (un tournevis avec une meilleure prise) soit il va chercher du dégrippant qu'il va d'abord appliquer soit il fera appel à un collègue.
Au bout de 3 ans de thérapie sans mieux être: il est temps de le confronter sur sa ou ses limites avec vous. Soit l vous proposera de s'y prendre différemment avec vous soit il n'est pas la bonne personne pour vous et il faudra avec lui décider de vous séparer. Il peut alors aussi vous orienter vers un confrère.
En tant que thérapeute je suis meilleure avec certains de mes patients qu'avec d'autres. Il ne s'agit pas, de là où je vous parle de juger de ses compétences, mais de vous aider à reconnaître, l'impuissance qui nous habite, les uns les autres dans certaines situations.