5 choses que les gens disent quand ils vous mentent
Certains mots peuvent vous aider à repérer que l'on vous ment...
Détecter le mensonge à l'aide d'indices verbaux reste une tâche difficile. La meilleure méthode pour prédire un mensonge reste de comparer ce qu'une personne dit face à des preuves externes ou à une vérité connue. Au mieux, certaines déclarations peuvent indiquer une probabilité plus élevée de mensonge, mais il n'y a pas de signal verbal qui prédit avec précision la tromperie.
Cependant, certains mots ou groupes de mots peuvent signaler qu'il s'agit d'un mensonge. Si la conversation est importante, savoir où réside le mensonge potentiel peut fournir un avantage distinct, dans les interactions commerciales ou sociales. Les 5 déclarations suivantes devraient vous alerter sur un potentiel mensonge :
1. "C'est à peu près tout."
L'expression «à peu près» est un qualificatif de mot, qui indique que l'orateur a plus à dire mais ne veut pas élaborer. Si l'orateur a raconté toute l'histoire, sa réponse serait : "Et c'est tout." L'expression «a peu près» signale que la réponse ne correspond pas à toute l'histoire. Les personnes véridiques racontent tous les faits sans craindre des conséquences juridiques ou sociales. Une personne qui veut tromper l'autre ne raconte pas toute l'histoire parce qu'il y a quelque chose qu'elle ne veut pas révéler.
2. "Tu ne peux pas le prouver."
Le mot «prouver» suggère qu'il existe des preuves pour vérifier la supposition ou l'accusation posée, mais l'orateur n'a pas réussi à découvrir la preuve cachée. Les gens honnêtes ne pensent pas en termes de preuve : ils savent qu'aucune preuve n'existe parce qu'ils n'ont pas fait ce que l'orateur leur dit. Les personnes qui trompent les autres en leur mentant savent que la preuve de leur tromperie existe, mais l'orateur n'a pas encore découvert de preuves suffisantes pour étayer l'accusation.
3. «Pourquoi ferais-je cela ?»
Répondre à une question par une question est un énorme drapeau rouge indiquant la possibilité de mensonge. Les gens honnêtes font des dénégations directes. Ils répondent généralement: "Je ne l'ai pas fait." Les personnes trompeuses sont évasives, et lorsqu'elles sont prises au dépourvu, elles ont besoin de plus de temps pour réfléchir à une réponse crédible. Une réponse du type "Pourquoi ferais-je cela ?" donne à la personne qui ment un temps précieux pour formuler une telle réponse.
4. «Tu m'accuses ?»
En plus de répondre à une question par une question, l'accusé peut subtilement essayer de renverser la situation sur son accusateur, en mettant l'interrogateur sur la défensive. Les paroles tacites de l'accusé sont : "Comment oses-tu m'accuser?" Préparez-vous à vous défendre. Cette subtile contre-attaque incite l'accusateur à justifier ses accusations. Ce faisant, l'accusé prend du temps pour lancer une contre-attaque ou préparer une histoire crédible. La réponse simple à cette question : "Oui, je t'accuse, sinon je n'aurais pas abordé le sujet en premier lieu." Cette réponse parade la contre-attaque et remet l'accusé sur la défensive.
5. "Je ne me souviens pas avoir fait ça."
Les personnes qui mentent prétendent souvent que le manque de mémoire est un moyen de couvrir la vérité. Cette défense pose deux pièges aux dissimulateurs : Tout d'abord, pour ne pas vous souvenir de ce que vous avez fait, vous devez d'abord avoir un souvenir existant de l'événement. Par définition, pour ne pas vous souvenir de quelque chose, vous devez avoir initialement stocké les informations dans votre mémoire. Le manque de mémoire indique que la mémoire est stockée dans le cerveau mais que la personne ne peut pas la récupérer. Les personnes sincères répondent généralement : "Je ne sais pas." Le manque de mémoire suggère que la personne ne peut pas récupérer un souvenir et, par conséquent, ne sait pas ce qui s'est passé. Les gens honnêtes s'efforcent de faire tout ce qu'ils peuvent pour retrouver le souvenir d'un événement. Les personnes qui mentent ne veulent pas révéler des informations dont on se souvient par peur de révéler la vérité.
Le deuxième piège est similaire. Une personne ne peut pas dire : «Je ne me souviens pas d’avoir fait cela», à moins qu’elle ne se souvienne de ce qu’elle a réellement fait. Le mot «cela» suggère que la personne ne se souvenait pas d'avoir fait un ensemble spécifique d'actions. Pour dire : «Je n’ai pas fait ça», la personne doit savoir ce qu’elle a fait. Logiquement, comment une personne peut-elle dire qu'elle ne se souvient pas d'avoir fait quelque chose alors qu'elle n'a aucun souvenir de l'événement ? Le mot «cela» évoque la mémoire d'un événement.
La réponse de l’interrogateur devrait être : «Que te souviens-tu avoir fait ?» Les gens honnêtes vous diront ce dont ils se souviennent avoir fait, pour soutenir leur alibi. Les gens malhonnêtes s'accrochent généralement au manque de mémoire en disant : "Je ne sais pas ce que j'ai fait." Ici, la réponse de l'interlocuteur devrait être : "Si tu ne sais pas ce que tu as fait, il est possible que tu aies fait exactement ce que j'ai décrit." Les personnes qui mentent n'essaient pas de retrouver le souvenir d'une action de peur de révéler la vérité.
La clé pour détecter le mensonge est d'écouter attentivement ce que quelqu'un vous dit. Les mots ne sortent pas simplement de la bouche des gens. Ils ont un sens et sont une représentation directe de ce qu'une personne pense : les mots peuvent révéler le mensonge et le font.
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Bonjour C’est intéressant cet article mais la part d’inconscient manque je trouve, alors que c’est une part très importante chez les êtres humains, et en psychologie …? Il guide parfois des actions dont les personnes ne se souviennent pas malheureusement. Je trouve dangereux de proposer des analyses aussi simplistes… Qui peuvent générer du conflit relationnel inutile. Je ressens un manque de nuances qui est un peu inquiétant dans certains de vos articles