Le besoin de rencontres passionnelles : l'autre visage de la dépression
Nous connaissons le côté le plus répandu de la dépression : la tristesse, la dévalorisation personnelle, le sentiment de culpabilité, le manque de volonté, etc. Mais ce n’est pas le seul.
Le terme de dépression comme diagnostic clinique est très répandu à l’époque actuelle. Dans l’idéal collectif, il est généralement associé à une personne au visage triste, peu motivée, plus ou moins dévitalisée et ayant de sérieuses difficultés à avoir de la volonté, même si les tâches à accomplir sont les plus simples de la vie quotidienne, comme se lever du lit, se laver ou préparer la nourriture. Dans la plupart des cas, on pense à des gens qui parlent d’eux-mêmes, qui font savoir à n’importe qui ce qu’ils valent et, par conséquent, le peu qu’ils méritent, au point de devoir être punis pour compenser ses sentiments de culpabilité de ne pas être à la hauteur de ce que la famille, la société ou tout autre pourrait prétendre.
Depuis toujours, le mot dépression est en circulation constante et est à l’origine de nombreuses recherches médicales, psychologiques et sociologiques. De nombreux patients arrivent même en consultation avec le diagnostic déjà décidé, après avoir parlé à des amis ou en faisant une recherche sur Internet.
Mais la dépression a aussi un autre visage, une autre façon de se manifester. Il s’agit d’autres façons de traiter ce sentiment de se sentir dévitalisé, comme la recherche incessante d’événements passionnels qui produisent un fort impact sur le corps, pour se sentir vivant. Ce sont des façons différentes de faire avec la douleur psychique, où, au lieu de condescender la volonté dépressive et de se laisser attirer par le lit, on cherche une solution à la douleur par des moyens plus passionnels.
L’amour fusionnel
On rencontre souvent des personnes qui viennent en consultation après une grande frustration amoureuse, avec la difficulté "de tourner la page", incapables d’assumer cette perte, en attendant un récit qui rende compte de ce qui s’est passé. On comprend que cette déception amoureuse a laissé la personne dans une profonde douleur, mais en faisant des recherches dans son histoire personnelle, nous pouvons aussi observer la continuité d’une douleur, installée dès les tout premiers instants de sa vie. Les choix d’amour intenses, fusionnels, absolus, engendrent souvent l’illusion de pouvoir être sauvés de cette douleur existentielle, de prétendre constater qu’il est possible de compenser tout l’amour que l’on croit n’avoir pas reçu.
Les sports à risques
Quel est le risque de faire un sport à risques ? La vie. Une évidence qui curieusement nous échappe parfois. Ce genre d’activités qui flirtent avec le danger a la double face de générer un impact très important sur le corps, au point de le conduire à une sensation d’extase vitale très intense, mais de masquer, en même temps, des fantasmes de suicide inconscients.
À ce stade, il est nécessaire d'émettre une réserve : il n’est pas possible de faire une généralisation. Mais plutôt de penser dans chaque cas jusqu’où il s’agit d’une activité sportive et de loisir, et dans quelle mesure cela implique un risque autodestructeur lié à la douleur d’exister.
Diverses actions sur le corps
Dans la même lignée, nous pouvons penser à certains actes que certaines personnes s'infligent sur leur propre corps. C’est le cas des automutilations, par exemple ou les petites coupures. Ces personnes confessent souvent que cette douleur corporelle leur procure satisfaction parce qu’elles se sentent ainsi soulager de la douleur psychique ou morale : en se mortifiant, elles ressentent leur corps vivant. Et nous pouvons étendre cette lecture à d’autres pratiques comme la privation excessive de nourriture ou l’abus de certaines drogues.
Ainsi, toutes ces pratiques peuvent masquer un sentiment mélancolique sous l’apparence d’une vie intense et passionnelle. Il s’agirait de solutions particulières à des souffrances excessives, mais qui peuvent entraîner, par la voie opposée, les mêmes conséquences destructrices.
Pouvoir penser qu’il y a d’autres réponses à la douleur de l’existence est la première étape d’une consultation en temps voulu, afin de réarranger les éléments de sa propre vie et de chercher des solutions moins douloureuses.
Photos : Shutterstock
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Je reconnais bien ce besoin de sensations et d'émotions intenses, également lié à un vécu chaotique qui fait qu'on a le sentiment de se révéler et d'être vraiment soi-même qu'en situation de tension et de crise
Je suis totalement dans ce cas et je ne sais pas comment m’en sortir je fume en excès depuis 2ab je prend des drogues mon ex de 2semaine ce tape une autre meuf sous mon nez Peter même que c’est faux mais je sais plus je souffre trop en amour. J’ai pris la bonne décision en le quittant mais j’assume pas du coup. Je frenquente un gars moi aussi Peter par vengeance mais la personne que j’ai attiré et trait pour trait semblable à mon ex. Je devient folle n’espionnait tous le monde. Je recherche à tous pris ce je ne sais quoi que j’ai ressenti avc mon ex avc d’autre homme aidez moi
Je suis totalement dans ce cas et je ne sais pas comment m’en sortir je fume en excès depuis 2ab je prend des drogues mon ex de 2semaine ce tape une autre meuf sous mon nez Peter même que c’est faux mais je sais plus je souffre trop en amour. J’ai pris la bonne décision en le quittant mais j’assume pas du coup. Je frenquente un gars moi aussi Peter par vengeance mais la personne que j’ai attiré et trait pour trait semblable à mon ex. Je devient folle n’espionnait tous le monde. Je recherche à tous pris ce je ne sais quoi que j’ai ressenti avc mon ex avc d’autre homme aidez moi
Bonjour J'aurais une question qu'elle sont les plusieurs TIPE de dépression ?
J'ai un doute sur les sports à risques. Vu le nombre de pratiquants qui en font dont moi, ça fait un sacré nombre de dépressifs. Pour ma part, je vais très bien lol.
Wow c’est tellement vrai. Je suis assez d’accord sur le 2e point qui est les sports à risque. Ça me ressemble. Je me comprends mieux maintenant. J’aime tout ce qui est dangereux ou à risque. Je suis attirée par les sports de ce genre. J’ai commencé à faire du skate et j’adore ça parce que ça me fait sentir vivante et libre, comme si je pouvais taire ma douleur de vivre ou ma souffrance par instants. Dans ces moments, j’ai l’impression d’être heureuse, d’avoir le contrôle de ma vie. Parfois, c’est comme si je voulais prouver aux autres que je ne suis pas si nulle que ça, que je vaux et mérite quelque chose. comme pour me valider. Valider mon existence sur Terre parfois. En tout cas, j’ai jamais fait le lien avec une possible dépression ou bien des envies de suicide inconscientes. Merci pour cet article❤️
Je trouve cet article assez riche en informations. Je dois dire que j'apprends beaucoup de vos publications.
La recherche de l'amour et l'attachement avec rejet sont une sorte de mutilation qui fait atrocement souffrir
Bonjour je me sens mal très mal j’zi L’impression Que les gens que j’aimr Me détruise j’ai envie de m’endormir et ne p’us Jamais me réveiller
1) la recherche ("artificielle" au fond) d'émotions intense est une manière classique de se protéger de l'idée de mort omniprésente. Peut être appréhendée comme une forme de "faux-self" (Bergeret) 2) A l'autre extrémité, on trouve la "bipolarité, appelée psychose maniaco-dépressive, avant l'envahissement conceptuel anglo-saxon. 3) Donc rien de très nouveau, sauf une approche plus nuancée que l'approche psychiatrique classique. 4) Le pronostic sans psychothérapie de ce type de défenses n'est pas bon, car la répétition de comportements est mortifère et se révèle inadaptée à terme.
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