Je pique des crises de colère contre mon compagnon (cris, portes qui claquent, bouderies dans lesquelles je m'enferme et dont je mets du temps à sortir). Dès qu'il m'exprime un besoin ou un souhait, je le prends comme un reproche et entre en colère, je suis sur la défensive car je me sens attaquée et j'ai l'impression qu'il me demande des choses que je ne peux pas lui apporter (être autre que ce que je suis).
Cela me met tellement en rage que j'ai envie de la quitter jusqu'à ce que la colère redescende et que je réalise que je suis partie en "vrille" et que je l'aime profondément. Je vois un psychothérapeute pour cela depuis quelque temps mais les crises continuent malgré ma volonté de changer.
Mon père avait le même tempérament "sanguin colérique", ce qui me faisait souffrir et je lui en ai beaucoup voulu, et je réalise que je suis pareille. Comment faire pour sortir de ce fonctionnement ? Merci de votre attention.
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour,
Il serait intéressant de savoir si votre attitude colérique est exclusivement envers votre compagnon ou si elle est générale : travail, relations amicales et familiales. Cette attitude est-elle nouvelle pour vous ou est-elle plus ancienne ?
Il se peut également que les mots utilisés par votre compagnon, la manière dont il s'adresse à vous, ne soient pas en adéquation avec vos attentes. Un couple c'est deux personnes, avec chacune une personnalité qui lui est propre, personne n'est tout blanc ou tout noir ! Je vous conseillerai d'envisager une thérapie de couple sans pour autant arrêter votre psychothérapie personnelle.
Bien à vous,
Sylvie Vulliermet
Psychanalyste sexothérapeute
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Maria,
Il est évident, comme le disent mes confrères, que votre comportement colérique vient de ce que vous avez connu enfant, à savoir un père colérique, et que malheureusement une partie de vous (la partie enfant) retourne cette colère contre votre conjoint au lieu de la retourner contre la ou les bonnes personnes.
En tant que thérapeute de couple, je vous conseille d'envisager une thérapie individuelle pour nettoyer les blessures du passé et en parallèle une thérapie de couple pour que votre conjoint et vous appreniez à mieux vous connaitre, pour mieux communiquer et par conséquent mieux vivre votre relation de couple.
Bon courage à vous deux dans ce chemin, mais vous êtes sur la bonne voie...
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour
Comme souvent dans les violences conjugales, la personne violente s'en prend en fait à une situation vécue antérieurement ou à une personne connue il y a longtemps (parent par exemple), mais comme ces situations ou personnes sont inatteignables, c'est le conjoint qui prend.
Dans ces circonstances, en général, la violence est l'expression d'un manque affectif, d'une lacune qui ressurgit face à l'autre. Vous le dites très bien d'ailleurs vous pensez ne pas être capable de répondre aux attentes de votre conjoint.
Vous avez fait un énorme pas en consultant, mais vous vous rendez compte que cela ne va pas se résoudre comme par magie. Votre psychothérapeute pourra vous proposer quelques solutions comportementales afin de retarder voire "vloquer" vos réactions, mais il va vous falloir aborder de front les raisons de votre colère mais surtout de votre manque de confiance en vous.
Si votre compagnon vous a choisi c'est parce qu'il pense que vous êtes capable de répondre à ses attentes, parce que aussi vous lui plaisiez, parce que tout simplement il vous aime. Vous n'avez rien à lui prouver, vous devez juste être "vous".
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Il semble que la situation "de couple" vous fasse revivre une autre situation conflictuelle plus ancienne, quelle est-elle ? Peut-être avec votre mère qui ne vous acceptait pas telle que vous êtiez et vous avait obligé à changer ?
Si c'est la réponse, alors il faudrait voir du côté des traumatismes que vous avez subi dans votre famille, peut-être des abus de pouvoir ? L'EMDR peut vous aider alors, à effacer les traces du passé qui viennent polluer le présent
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Je suis impressionnée par votre analyse. Vous avez un sens aigu de la réalité. Vous voyez déjà un psychothérapeute depuis quelque temps. Mais depuis combien de temps ?
Si cela fait que quelques séances, il faudra continuer, la structure que s'est mis en place depuis des années, ne s'effacera pas comme par magie.
Il me faudra plus de connaissance de votre histoire pour pouvoir apporter une idée sur votre débordement émotionnel.
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
Je pense que vous devriez peut-être changer de psychologue puisque celui-ci n'a pas l'air de vous correspondre. Il est important d'avoir le feeling avec son psychologue.
Je pense qu'une thérapie adéquate comportant un volet cognitivo-comportementale sera bien pour vous. Vous avez sans doute un transfert du type "caractériel" avec des "crises colériques" à "hystériques", suivant la montée en puissance des transactions.
Il serait important de pouvoir procéder à une inversion "cognitive" de la pensée. Lors du déroulement de votre nouvelle thérapie, vous pourrez observer les modifications de votre comportement.
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Chère Madame,
Très souvent ce genre de tempérament vient de plus loin, c'est à dire que quelqu'un comme là votre père avait le même tempérament et plus loin encore. C'est une mémoire que vous portez et d'autant plus difficile à gérer que vous en êtes consciente mais que vous ne maîtrisez cependant pas. Pour ma part, je suis psycho-énergéticienne et je travaille sur ces mémoires qui sont présentes dans nos tempérament mais qui ne nous appartiennent pas. Et nombreuses sont elles croyez-le.
J'utilise une technique Access Bars où j'effleure des points sur la tête, afin de "déblayer" les mémoires, croyances et de s'en libérer.
Sachez qu'en plus nous sommes au printemps et le foie est bien souvent chargé.
Je vous conseillerai de faire une cure de détox et des séances afin de se libérer de cette mémoire qui ne vous appartient pas.
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
"J'ai envie de LA quitter", dites-vous au second paragraphe. Ce lapsus n'est-il pas explicite ? Une partie de vous-même prend sans doute un plaisir immédiat, hors limite dans cette rogne, une autre souhaite au contraire jouir de la vie plus humainement. Le schéma colérique identifié chez votre père se voudrait également régler les problèmes sans passer par la parole, en une seule fois, mais vous savez que ça ne va pas.
7 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Merci pour votre réponse. Oui sans doute faut-il du temps, mais le sentiment d'être dans un fonctionnement destructeur et usant pour notre relation me rend malheureuse et lui aussi. J'ai l'impression d'être un cercle qui se répète : colère qui éclate, retrouvailles cahin-caha, période d'accalmie et crise de nouveau...En tout cas merci pour vos conseils, peut-être d'autres réactions de vos collègues vont m'aider aussi dans mes réflexions.
Cela vous a été utile ?
Merci d'avoir donné votre avis !
4 AVRIL 2014
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Maria,
En prenant conscience que ces crises, ce mal-être, venaient au plus profond de vous et que vous êtes disposée à voir un psychothérapeute pour changer, est déjà un chemin important que vous avez parcouru.
Vous dites voir ce psy "depuis quelque temps"... et je comprends votre impatience à vouloir changer de comportement. Mais quelque soit la durée de ce "quelque temps" on ne cicatrise pas en quelques séances ce qui a pu s'inscrire en vous au fil des années. Néanmoins, si vous avez le sentiment que cette thérapie n'avance pas, faites en part à votre psy, et pourquoi pas, envisager une autre méthode si celle-ci n'était pas la plus adéquate.